TABLE DES MATIERES PREMIÈRE PARTIE LES IMPERFECTIONS DE LA PREUVE ÉLECTRONIQUE



Documents pareils
LES DROITS DE LA PERSONNALITE

LES MISES A DISPOSITION DE SALARIÉS

Table des matières. Première partie

Première partie IMMUNITÉ ET JUSTICE : LES CONTRADICTIONS Titre 1 Contradiction des fondements et divergence des sources...

Mémoire sur l avant-projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information. Présenté à

CLOUT Recueil de jurisprudence

CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE. Bruxelles, le 27 février 2014 (OR. en) 5777/14 ADD 1 PV/CONS 2 ECOFIN 72. PROJET DE PROCÈS-VERBAL Objet:

Le licenciement économique

ENJEUX JURIDIQUES DEMATERIALISATION DES CONTRATS A LA SOURCE 21 SEPTEMBRE 2012

Les travaux de l ARCEP afin d améliorer les offres faites aux consommateurs de services de communications électroniques. FRATEL Jeudi 12 mai 2011

L évolution technologique et le monde postal

Avec la collaboration des Instituts du C.S.N LA REVISION DU LOYER COMMERCIAL. Textes. Articles L à du code de commerce

Fiche de l'awt Signature électronique

PROGRAMME DE DROIT CPGE Économique et commerciale, option technologique (ECT)

La faillite internationale

ACCORD SUR LES RELATIONS CINÉMATOGRAPHIQUES ENTRE LE GOUVERNEMENT DU CANADA ET LE GOUVERNEMENT DE L'ESPAGNE

Droit des contrats spéciaux : distribution, entremise, entreprise, louage

Union Suisse des Fiduciaires USF

L'ECONOMIE DU CONTRAT DE TRAVAIL

Contrat de maintenance à distance

Savoirs associés DROIT

Responsabilité de l'expert-comptable

La nouvelle législation relative aux volontaires

Nathalie Métallinos Avocat à la Cour d'appel de Paris

Transactions commerciales internationales, droit des transports, droit des affaires, bonne gouvernance

TRAITÉ SUR L'UNION EUROPÉENNE (VERSION CONSOLIDÉE)

- JURISPRUDENCE - Assurances Contrat type d assurance R.C. auto Inapplication d une directive européenne Action récursoire

TABLE DES MATIERES (les numéros renvoient aux pages)

R D P R M INFORMATION GÉNÉRALE POUR REMPLIR LES FORMULAIRES REGISTRE DES DROITS PERSONNELS ET RÉELS MOBILIERS

«courtier» : un broker ou un dealer au sens de la Loi de 1934 dont l'établissement principal est situé aux États-Unis d'amérique;

MODE D'EMPLOI DE LA CALCULATRICE POUR LES COURTS SÉJOURS DANS L'ESPACE SCHENGEN

RÈGLEMENT SUR L'ATTESTATION DE L'INFORMATION PRÉSENTÉE DANS LES DOCUMENTS ANNUELS ET INTERMÉDIAIRES DES SOCIÉTÉS

Les clauses «sécurité» d'un contrat SaaS

I. LE PROJET DE RENOUVELLEMENT DES SUPPORTS D ARCHIVAGE ÉLECTRONIQUE

Technicien supérieur de support en informatique

TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION...1 NATURE JURIDIQUE ET CONDITIONS DE FORMATION DU CONTRAT DE COURTAGE IMMOBILIER... 5

Premier arrêt de la Cour de Cassation sur la preuve électronique Cour de Cassation, Civ. 2, 4 décembre 2008 (pourvoi n )

Le Fair use et le Fair dealing : Étude de droit comparé

MEMENTO Version

PROGRAMME DE DROIT CPGE Économique et commerciale, option technologique (ECT)

TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION...1 NATURE JURIDIQUE ET CONDITIONS DE FORMATION DU CONTRAT DE COURTAGE IMMOBILIER... 5

Fiche de l'awt Spamming

Le secrett Ibaimcalire-

INTERNET ET e-commerce

ACTES PRIS EN APPLICATION DU TITRE VI DU TRAITÉ UE

Archives numériques de Presse et Droit à l oubli

Conditions générales d'utilisation du Site «

DIRECTIVES POUR LES ENQUÊTES ADMINISTRATIVES INTERNES MENEES PAR LE BUREAU DE L'INSPECTEUR GÉNÉRAL

Brève étude de la norme ISO/IEC 27003

La protection des bases de données au regard du droit Marie-Josée de Saint Robert, Chef du Service linguistique de l'office des Nations Unies à Genève

Formation continue. Politique de publicité sur le portail de formation continue. Projet LMS. Le 24 novembre 2011

DENIS THIBAULT Demandeur. Entreprise. réclamée. Elle lui confirme que La Capitale, Compagnie d assurance générale (ci-après

LE CONSEIL DES MINISTRES DE L UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE (UEMOA)

Les prestations offertes par RedHeberg à titre gratuit sont également régies par les présentes conditions générales de service.

POLITIQUE ET LIGNES DIRECTRICES EN MATIERE DE TRACABILITE DES RESULTATS DE MESURE

Leclercq, D. (1986). La conception des Questions à Choix Multiple. Bruxelles : Labor. Page 1

UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL LA FORMATION DU CONTRAT ÉLECTRONIQUE INTERNATIONAL: LE FORMALISME AU REGARD DE LA CONVENTION CNUDCI2005

«De l authentification à la signature électronique : quel cadre juridique pour la confiance dans les communications électroniques internationales?

Le Gouverneur de la Banque Centrale des Etats de l Afrique de l Ouest (BCEAO),

1 - PREAMBULE - OBJET

(Enregistré sous le n à la préfecture de Paris en date du 3 juillet 2012)

REPUBL QUE FRANCA SE

Vous vous engagez à ne pas perturber ou tenter de perturber le bon fonctionnement des sites;

données à caractère personnel (ci-après LVP), en particulier l'article 29 ;

DOSSIER MODÈLE D'AUDIT NAGR OSBL DU SECTEUR PRIVÉ TABLE DES MATIÈRES GÉNÉRALE PARTIE 1 NOTIONS THÉORIQUES PARTICULARITÉS POUR LES OSBL.

Aff 3958 Mutuelle Eovi Usmar services et soins c/ Centre hospitalier de Roanne (Renvoi du TA de Lyon)

Origines et Philosophie de OISTE

Pour la gestion du personnel Norme simplifiée n 46

L'ASSURANCE DU R1SQUE AUTOM OB1LE. Controle et assurance. Jacques Charbonnier. larcier

PROTOCOLE D'ENTENTE ENTRE

LA COMMISSION DE L'UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE (UEMOA)

La Commission de la protection de la vie privée (ci-après "la Commission") ;

RÈGLEMENT RELATIF AUX DROITS D ADMISSION, AUX DROITS D INSCRIPTION ET AUX DROITS AFFÉRENTS (R

Le Conseil des Ministres

Bases de Données. Plan

La succession d Etats en matière de biens et de dettes

Chapitre IV. Droits, obligations et exceptions

NDUKUMA AD JAYIKOD JO CYBERDROIT TELECOMS, INTERNET, CONTRATS DE E-COMMERCE. Une contribution au Droit congolais. Préface de Evariste BOSHAB

ACTE D'ENGAGEMENT. En date du.. PRESTATIONS DE DERATISATION A REALISER SUR PLUSIEURS SITES DE L EPSM MORBIHAN

par les législations des États membres ont des effets

DEPARTEMENT DES BOUCHES DU RHONE MARCHE PUBLIC DE TRAVAUX ACTE D ENGAGEMENT COMMUNE DE CABANNES HOTEL DE VILLE CABANNES

PRÉSENTATION DE LA MAINTENANCE INFORMATIQUE

ET LA DÉLIVRANCE DU CERTIFICAT

Conditions générales d'utilisation du site Internet de la Fédération des Mutualités Socialistes du Brabant

LE DÉVELOPPEMENT DE LA SIGNATURE ÉLECTRONIQUE

ACTE D ENGAGEMENT MISE EN ŒUVRE DE UN «NRA ZONE D OMBRE» SUR LE TERRITOIRE DE LA COMMUNE D OPPEDE

! "! #! $%& '( )* &#* +,

I. INTRODUCTION : II. ANALYSE DE QUELQUES DISPOSITIONS DU CODE JUDICIAIRE :

Médiathèque DASTRI Mentions légales

Site CONDITIONS GENERALES DE VENTE E-BOUTIQUE

CONTENU DES PRINCIPALES BANQUES DE JURISPRUDENCE DES TRIBUNAUX DU QUÉBEC SUR INTERNET

ACTE D ENGAGEMENT (AE)

Directives pour le travail de fin d études août b) DIRECTIVES POUR LE TRAVAIL DE FIN D ETUDES. (Mémoire)

Le rôle du juge en droit de la famille Ch. André

REGLEMENT GENERAL DU JEU ACTIV RADIO SMS 2015

ÉLÉMENTS D ANALYSE SUR LA PROPOSITION DE DIRECTIVE DU PARLEMENT ET DU CONSEIL RELATIVE AUX SERVICES DANS LE MARCHÉ INTÉRIEUR (COM(2004)2)

CCSP EN UN COUP D OEIL. Chapitre SP 4250 Présentation des entités contrôlées et apparentées dans les états financiers des organismes sans but lucratif

Paris, le 17 mai 2010

La responsabilité civile et pénale. Francis Meyer -Institut du travail Université R. Schuman

Transcription:

TABLE DES MATIERES Remerciements 9 Préface 11 Sommaire 13 Abréviations et Mode de citation 15 Introduction 17 PREMIÈRE PARTIE LES IMPERFECTIONS DE LA PREUVE ÉLECTRONIQUE TITRE I - Les défauts du message électronique 45 Chapitre I - Les incertitudes sur l'auteur du message électronique 47 Section I - Les incertitudes sur l'identité de l'auteur du message électronique 47 I. Les motivations conceptuelles 47 A. Les motivations tirées de l'article 1341 du Code civil 47 B. La thèse de P. Leclercq 49 II. Vers une tendance en faveur de l'identification électronique 49 A. L'inexistence d'une définition légale de la signature 49 B. La nécessité d'une prise en compte de l'identification électronique 50 Section II - Les incertitudes sur l'adhésion de l'auteur du message électronique 57 I. L'incertitude quant à l'expression du consentement de l'auteur 57 A. L'«intimité» de la signature manuscrite 57 B. L'«extériorité» de la signature électronique 57 II. L'incertitude quant à l'acquiescement de l'auteur au contenu de l'acte 58 A. La probabilité de l'acquiescement en présence de la signature manuscrite 58 B. Le doute sur l'acquiescement en présence de la signature électronique 59 Chapitre II - Les incertitudes sur la sincérité du message électronique 63 Section I - Les risques d'erreur 63 I. Les différents types d'erreur 63 A. L'erreur stricto sensu 64 B. Ledol 64 IL Les objections possibles 65 A. Les imperfections des procédés traditionnels 65

218 La preuve électronique - Étude de droit comparé Afrique, Europe, Canada B. La fiabilité des procédés électroniques 66 Section II - Les risques de fraude 66 I. La réalité des risques de fraude 66 A. Les caractères de la fraude 67 B. Les hypothèses de fraude 67 II. La fraude : une réalité non spécifique au message électronique 71 TITRE II - Les conséquences des défauts du message électronique 73 Chapitre I - Les conséquences sur la qualification de la preuve électronique 75 Section I - Le refus de la qualification d'écrit à la preuve électronique 75 1. L'absence des critères de l'écrit 75 A. L'absence de support papier 75 B. L'absence d'inscriptions manuscrites sur le support papier 76 IL L'absence des intérêts de l'écrit 77 A. Le défaut de solennité des engagements 77 B. Le défaut d'information des tiers 78 Section II - Les qualifications possibles du message électronique 79 I. Le commencement de preuve par écrit 79 A. L'exigence d'un écrit 79 B. Un écrit émané de celui contre qui la demande est formée ou de son représentant 81 C. La vraisemblance du fait allégué 81 II. L'indice et la présomption 82 A. L'indice 82 B. La présomption 83 Chapitre II - Les conséquences sur la recevabilité de la preuve électronique 87 Section I - Le principe de l'irrecevabilité de la preuve électronique contre et outre le contenu des actes 87 I. Les fondements de l'irrecevabilité 88 A. L'opportunité de l'écrit pour les règles de forme 88 B. L'opportunité de l'écrit pour le droit processuel 90 II. Les conséquences de l'irrecevabilité 91 A. L'exclusion de la preuve électronique du débat judiciaire 91 B. Une solution regrettable 92 Section II - Les exceptions à l'irrecevabilité de la preuve électronique 93 I. Les exceptions pour les actes juridiques 94 A. Les hypothèses de l'article 1341 du Code civil 94 B. Les autres hypothèses 96 II. Les exceptions pour les faits juridiques 98 A. La prévalence du principe de la liberté de la preuve 98 B. Les conditions d'efficacité de la preuve électronique 100 1. La fiabilité du procédé électronique utilisé 100 2. La légitimité de l'emploi du procédé électronique utilisé 100

Table des matières 219 DEUXIEME PARTIE LES REMÈDES AUX IMPERFECTIONS DE LA PREUVE ÉLECTRONIQUE TITRE I - Les remèdes conventionnels 109 Chapitre I - Les conventions sur la preuve électronique 111 Section I - L'admission de la licéité des conventions sur la preuve. 11 I. Les hésitations antérieures à la jurisprudence Crédicas 12 A. Les conceptions doctrinales. 12 B. L'attitude jurisprudentielle... 13 II. Les arrêts Crédicas ou la consécration jurisprudentielle des conventions sur la preuve. 14 A. Les faits de la jurisprudence Crédicas 14 B. Le contenu de la jurisprudence Crédicas, 16 Section II - Les implications de la jurisprudence Crédicas sur la preuve électronique I. Les aspects positifs sur la preuve électronique. 17 17 A. La claire reconnaissance de la licéité des conventions sur la preuve 117 B. Un intérêt certain pour la pratique des affaires 118 IL Les aspects négatifs sur la preuve électronique 119 A. La suppression du pouvoir d'appréciation du juge 120 B. La suppression du pouvoir de dénégation de la partie adverse 121 III. Les restrictions à la validité des conventions sur la preuve électronique 124 Chapitre II - La certification du message électronique 127 Section I - La présentation du procédé de certification du message électronique 127 I. L'existence d'une relation tripartite 128 II. La possibilité de stockage du message électronique entre les mains du tiers certificateur 129 Section II - Les intérêts de la certification du message électronique en matière probatoire 130 I. L'existence de la preuve des relations contractuelles 130 II. La prévention des litiges 132 TITRE II - Les solutions et les perspectives législatives 135 Chapitre I - L'exemple de la Côte d'ivoire 137 Section I - La situation du droit positif ivoirien 137 I. L'obsolescence du droit ivoirien de la preuve 137 A. L'absence de dispositions spécifiques à la preuve électronique... 138 B. La vétusté des textes probatoires 138 IL L'apport mitigé du Règlement n 15/2002/CM/UEMOA du 19 septembre 2002 relatif aux systèmes de paiement dans les États membres de l'uemoa 139 A. Un apport considérable en faveur de la prise en compte de la preuve électronique 140

220 La preuve électronique Étude de droit comparé Afrique, Europe, Canada B. Un apport mitigé quant à l'équivalence effective entre les preuves électronique et littérale 142 Section II - Les perspectives ivoiriennes 145 I. La présentation du projet PAGE 146 II. Les insuffisances du projet PAGE 146 Chapitre II - Les exemples étrangers 149 Section préliminaire - Les apports en faveur de la preuve électronique aux plans international et régional 149 I. Les apports au plan international : les travaux de la CNUDC1 149 A. En ce qui concerne les lois-type 152 1. La loi-type de 1996 de la CNUDCI sur le commerce électronique 152 2. La loi-type de 2001 de la CNUDCI sur les signatures électroniques 158 B. La Convention des Nations Unies du 23 novembre 2005 sur l'utilisation des communications électroniques dans les contrats internationaux 166 II. Les apports au plan régional : l'europe 177 A. Les travaux du Conseil de l'europe 177 B. Les travaux de la Commission européenne 178 Section I - L'exemple français 179 I. Les acquis avant 2000 180 A. La loi du 12 juillet 1980 relative à la preuve des actes juridiques et portant réforme du droit de la preuve 180 B. Les décrets du 24 février 1998 portant sur le régime de la cryptologie 181 II. La loi du 13 mars 2000 relative à la preuve et la signature électroniques 183 A. La consécration de l'admission de la preuve électronique 184 1. La reconnaissance de la qualification d'écrit au message électronique 185 2. L'équivalence entre la force probante des écrits traditionnel et électronique 187 B. La reconnaissance de la validité de la signature électronique 188 1. La signature électronique : élément d'identification de l'auteur de l'acte juridique 189 2. La signature électronique : expression du consentement au contenu de l'acte juridique 191 Section II - L'exemple canadien 194 I. Les définitions, interprétation et champ d'application de la loi uniforme sur la preuve électronique 195 A. L'interprétation et le champ d'application de la loi uniforme canadienne sur la preuve électronique 195 B. Les définitions retenues de la preuve électronique 197 II. Les modalités d'admission de la preuve électronique 198 A. L'authenticité du document électronique 199 B. L'exigence de fiabilité du système dont est issu le document électronique 200

Table des matières 221 Conclusion 205 Bibliographie 207 Index alpabétique 215 Table des matières 217