Nutrition et viande bovine Française

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Transcription:

Nutrition et viande bovine Française

Rôle et missions du CIV Contribuer à la connaissance et la compréhension des éléments scientifiques relatifs aux questions sociétales des filières élevage et viandes (bœuf, veau, agneau, porc, viande chevaline et produits tripiers). Pour les publics professionnels intéressés par ces sujets : professionnels de la santé humaine et animale (médecins, vétérinaires, diététiciens), chercheurs et enseignants, professionnels de l alimentation, ingénieurs agro ou agronomes décideurs et leaders d opinion. Thèmes : sécurité sanitaire, santé et bien-être animal, nutrition et alimentation humaine, impacts environnementaux et sociétaux, etc. Actions veille et analyse des tendances scientifiques, techniques et sociales, édition de documents scientifiques, mise à jour de son site Internet conçu comme un centre de ressources documentaires, animation de réseaux professionnels et participations à des groupes de travail, organisation de congrès, colloques, tables rondes ou débats. Créé à l initiative conjointe d Interbev et des pouvoirs publics, le CIV mène ses activités sous le patronage d un Conseil Scientifique et d Orientation. 2

Viande bovine Française et nutrition En tenant compte de différentes recommandations alimentation - santé Une consommation adaptée de viande bovine Française s inscrit favorablement dans une alimentation équilibrée Bonne densité nutritionnelle Contribue fortement aux apports en nutriments d intérêt : fer, zinc, sélénium, vitamines B, protéines de bonne biodisponibilité Teneur modérée en lipides et donc en énergie Une diversité de morceaux Permet de varier les apports en lipides, les utilisations culinaires et les plaisirs gustatifs 3

VIANDE, ALIMENTATION ET SANTÉ : QUELLES RECOMMANDATIONS? 4

Des objectifs nutrition santé communs à l échelle mondiale (OMS) Constats Maladies non transmissibles (maladies cardiovasculaires, cancers, diabète, etc.) : principales causes de mortalité dans les pays développés Parmi elles, les maladies cardiovasculaires : 1ère cause de mortalité dans le monde et dans les pays développés 2 ème cause en France Objectif : agir sur leurs facteurs de risques nutritionnels hypertension, hypercholestérolémie, obésité, sédentarité, etc. Comment : promouvoir une alimentation saine, de l exercice physique et favoriser l équilibre énergétique aliments riches en nutriments et avec un apport énergétique modéré aliments très caloriques mais pauvres en nutriments et riches en graisses, en sucre ou en sel acides gras saturés et trans ; acides gras polyinsaturés, acides gras oméga 3. fruits et légumes, légumes secs Sources : OMS, 2013 ; BEH, juin 2011 5

En France, le Programme National Nutrition Santé (PNNS) Mêmes recommandations, adaptées au contexte Français. Objectifs : Réduire l obésité et le surpoids Améliorer les pratiques alimentaires et les apports nutritionnels contribution des apports en lipides à l apport énergétique total et la part des acides gras saturés au sein des lipides. lutter contre la carence en fer chez les femmes, notamment celles en situation de pauvreté ( d 1/3 l anémie ferriprive) diminuer l hypercholestérolémie et l hypertension artérielle Réduire la prévalence de la dénutrition (personnes âgées, etc.). Augmenter l activité physique et diminuer la sédentarité 6

Recommandations alimentaires PNNS (France) : «De la viande, du poisson et des œufs : 1 à 2 fois par jour» - dont du poisson 2 fois par semaine - pour les viandes : privilégier les morceaux "maigres«ou retirer le gras 7

Protéines, fer, sélénium, zinc, vitamines B La viande bovine Française : un aliment de bonne densité nutritionnelle 8

Etude récente sur la composition des viandes produites en France (www.lessentieldesviandes-pro.org) Etude menée de 2006 à 2009 par l INRA (Institut national de la recherche agronomique) et pilotée par le CIV. Pour disposer de données fiables et actualisées sur la composition des viandes d animaux représentatifs des systèmes de production Français. 4 espèces ; animaux représentatifs de la majorité des systèmes de production Français bœuf : issus de vaches Charolaises (race à viande) et de vaches Prim holstein (race laitière) veau : issus de veaux mâles Holstein-frison 9 9

Une source de protéines de haute valeur biologique Tous les morceaux de viande bovine sont riches en protéines de 18 à 23 g/100 g, quel que soit le morceau soit 30 à 50 % des apports en protéines conseillés pour un adulte* Des protéines de très bonne qualité Riche en acides aminés indispensables Equilibre proche du besoin humain Apport important en Lysine Utilisation digestive élevée (95 %) Protéines rapides (bonne vitesse de digestion) La viande est un allié de choix dans l alimentation des personnes âgés En France, 25 % des plus de 60 ans ont des apports en protéines < aux recommandations Prévention de la sarcopénie et la dénutrition * 0,83 g de protéines/kg de poids/jour (OMS) 10

Bavette Entrecôte Faux filet Hampe Joue Macreuse Paleron Plat côte Tendre tranche Gigot Collier selle Côte filet Côte 1ère Noix Epaule Jarret Collier Côte découverte Côte 1ère Escalope jambon Filet Mignon Rôti épaule Rôti pointe Lapin Poulet Dinde cuisse Dinde blanc Colin Thon Tilapia Merlu Une source majeure de fer Teneur en fer (mg/100 g d aliment cru) 4,0 3,5 3,0 2,5 2,0 1,5 1,0 0,5 0,0 Bœuf (race à viande) : 2,3 à 3,4 mg de fer / 100 g = 15 à 20 % des apports conseillés pour les femmes et 25 à 40 % de ceux des hommes Agneau Veau Porc Volaille Poissons 11

Du fer de bonne biodisponibilité Fer de la viande de bœuf = 70 % de fer héminique Coefficient d absorption : 25 % Coefficient du fer non héminique des végétaux < 5 à 10% La viande active l absorption du fer non héminique : «viande + légumes verts» ou «viande + légumes secs» Viande, fer et femmes : Les femmes ont des besoins en fer deux fois supérieurs à ceux des hommes. 39 % des Françaises de 18-29 ont des réserves faibles en fer. 58 % des Françaises en âge de procréer ont des apports alimentaires en fer inférieurs aux recommandations. Sources : ANC 2001, **ENNS 2006 ; *** CRÉDOC, CCAF 2010 12

Une source de vitamines et d oligo-éléments Une source de zinc bien assimilable par l organisme 3 à 7 mg/100 g = 25 à 70 % des apports conseillés chez les adultes En France, la viande de bœuf est le deuxième vecteur de zinc dans l alimentation Une des principales sources de sélénium 10 à 14 µg/100 g de bœuf et 6 à 7 µg/100 g de veau = 20 à 30 % des apports conseillés pour le bœuf et 10 à 15 % pour le veau Des vitamines B3, B6 et B12 : Tous les morceaux de bœuf ou de veau sont riches en vitamine B12 1 à 7 µg/100 g = 40 à 100 % des apports conseillés Source de vitamine B6 0,2 à 0,5 mg/100 g de bœuf et veau = 10 à 40 % des apports conseillés Apport significatif en vitamine B3 3 à 7 mg/100 g de bœuf et veau = 20 à 60 % des apports conseillés Source : Apports Nutritionnels Conseillés en France, 2001 13

Equilibre énergétique, choix d aliments peu gras et prévention des risques cardiovasculaires Apports en lipides des viandes bovines Françaises 14

Lipides et santé Rôles multiples des lipides et acides gras : texture et arômes énergie (9 kcal/100 g), vitamines liposolubles acides gras essentiels : acide Linoléique (oméga 6) et acide Alphalinoléique (oméga 3) aux rôles multiples rôle majeur des acides gras dans la régulation des facteurs de risques cardio-vasculaires. les apports en lipides : pas d impact majeur sur le risque cardiovasculaire mais apport calorique et donc favorise la prévention du surpoids (facteur de risque important des maladies cardiovasculaires). 15

Tendre tranche Macreuse Steak haché 5 % Joue Bavette Paleron Faux filet Hampe Entrecôte sans le "gras" Entrecôte avec le "gras" Noix Jarret Epaule Collier Côte découverte sans "gras" Côte découverte avec "gras" Gigot Collier Selle avec le "gras" Selle sans le "gras" Côte filet sans le "gras" Côte filet avec le "gras" Côte 1ère sans le "gras" Côte 1ère avec le "gras" Filet Mignon Rôti pointe Escalope jambon Rôti épaule Côte 1ère Dinde Poulet Lapin La viande bovine Française : un apport en lipides variable en fonction du morceau Évolution à la baisse suite à 30 ans d action de la filière pour modifier la composition corporelle des animaux. Moins de 8 % de lipides pour la grande majorité des morceaux. 25 20 Agneau 15 10 Bœuf Veau Porc Volaille 5 0 Sources : Inra/CIV 2009 (viande crue) ; Porc (cru) : IFIP 2005 ; Volaille et lapin (crus) : Ciqual 16

Morceaux les plus riches : surtout du gras périphérique, facile à éliminer au couteau dans l assiette Entrecôte de bœuf (race à viande) : 19 % 81 % Plat de côte de bœuf (race à viande) : 23 % 49 % 27 % Côte découverte de veau : 22 % 78 % Teneurs en lipides avec le gras ou sans le gras : Entrecôte (race à viande) avec le gras : 14 g/100 g sans le gras : 8 g/100 g Plat de côte (race à viande) avec le gras : 21 g/100 g sans gras : 7 g/100 g Côte de veau : avec le gras : 13 g/100 g sans gras : 5 g/100 g Source : Valeurs nutritionnelles des viandes INRA-CIV 2009 17

Race à viande versus laitière : les différences d apports en lipides Teneurs en lipides de la viande de bœuf (g/100g) 30 25 20 15 10 5 0 2 2 3 4 7 5 5 5 6 6 6 10 7 7 7 8 21 27 8 10 14 20 Charolais Holstein 18

Acides gras et prévention des maladies cardiovasculaires Rôle majeur des acides gras dans la régulation des facteurs de risques cardiovasculaires Et rôle de la composition en acides gras du régime alimentaire dans la survenue d évènements cardiaques Excès en certains acides gras saturés (C16:0, C14:0 et C12:0) ou en acides gras trans d origine technologique Low density lipoprotein (LDL) cholestérol ; incidents coronaires Recommandations les saturés ; stéarique (C18:0) et C16:0, C14:0, C12:0 polyinsaturés LDL cholestérol incidents coronaires oméga 3 High density lipoprotein (HDL) cholesterol risque de mort subite oméga 3 ; polyinsaturés longues chaines (EPA, DHA) rapport C18:2 n-6 / C18:3 n-3 bas 19

Acides gras du bœuf race à viande en France Acides gras En % des acides gras En g/100 g Acide Myristique C14:0 2-3 0,04-0,2 Acide Palmitique C16:0 25-29 0,5-2,2 Acide Stéarique C18:0 12-21 0,2-1,7 Total des acides gras saturés 43-54 0,8-4,5 Acide Oléique C18:1 n-9 33-36 0,6-2,7 Total des acides gras monoinsaturés 38-44 0,8-3,1 Acide Linoléique C18:2 n-6 2-5 0,07-0,2 Acide α Linolénique C18:3 n-3 0,4-1 0,02-0,04 EPA C20:5n-3 0,1-0,8 0,007-0,01 DPA C22:5 n-3 0,4-2 0,02-0,06 Rapport 18:2 n-6/18:3 n- 3 4-5 Total des acides gras polyinsaturés 3-13 0,2 à 0,5 Acides gras trans 3-4 0,05-0,3 20

Composition en acides gras varie avec la teneur en lipides des morceaux Quand la teneur en lipides augmente : teneur en acides gras saturés augmente teneur en acides gras polyinsaturés diminue : oméga 6 et oméga 3 Mais le rapport C18:2 n-6 / C18:3 n-3 reste toujours inférieur bas Pour les morceaux "hétérogènes" avec du gras périphérique : En g/100 g 15,0 Entrecôte Plat de côte 10,0 5,0 0,0 Viande sans le gras Viande avec le gras 21

L influence de l alimentation animale sur la composition en lipides Herbe comparativement à ensilage de maïs : légèrement teneur en lipides teneurs en C18:3 n-3 et en acides gras oméga 3 Meilleur rapport C18:2n-6 / C18:3n-3 En France, l'herbe constitue en moyenne 60 % de la ration des bovins. Pour les races à viande, cette part monte à 80 %. Institut de l élevage et Inra 0,8% 1,1% 0,4% 2,0% 0,4% 2,3% 1 % 8 % 31% 49 % Herbe pâturée Herbe conservée Maïs ensilage Autres fourrages Céréales Protéagineux Tourteau soja Autres tourteaux Autres coproduits et aliments AMV 22

Un hasard? Les Français sont les plus gros consommateurs de viande bovine en Europe. Consommation par habitant de viande bovine (bœuf et veau) en 2009 Source : SSP, Commission européenne, Douanes Le taux de mortalité coronaire en France est le plus Source : ADSP 147 juin 2004 ; Revue Médicale Suisse 148, 2008 bas d Europe. 23

Merci de votre attention! 24