Dossier de presse Remise des prix aux lauréats départementaux du Concours National de la Résistance et de la Déportation Manuscrit du poème "Liberté" de Paul Eluard (1942) Mercredi 25 mai 2016 1
Sommaire Présentation du Concours National de la Résistance et de la Déportation p. 3 Les sujets du concours p. 5 Les palmarès p. 14 2
Présentation du Concours National de la Résistance et de la Déportation En novembre 1955, la Confédération Nationale des Combattants Volontaires de la Résistance (CNCVR) a adopté dans son assemblée générale une motion demandant aux pouvoirs publics de créer un prix qui s inscrirait dans les programmes d instruction civique, et qui contribuerait à leur rénovation pédagogique. À la suite de cette motion, des prix de la Résistance sont décernés dans un certain nombre de départements à l initiative des sections locales de la CNCVR et, en 1958, cette association demande la création d un prix national. La CNCVR est rejointe en 1960 par le Réseau du Souvenir et par la Fédération Nationale des Déportés et Internés de la Résistance (FNDIR). Ils parviennent à organiser cette année-là, dans une trentaine de départements, la première session d un prix national. C est en 1961 que le ministre de l Éducation nationale, Lucien Paye, officialise ce prix de la Résistance et lui confère un caractère national. Louis François, adjoint de Pierre Brossolette, déporté dans plusieurs camps de concentration (Sachsenhausen et Neuengamme), est nommé président du jury national. Le Concours National de la Résistance et de la Déportation a pour objectif de perpétuer chez les jeunes français la mémoire de la résistance et de la déportation afin de permettre de s en inspirer en s appuyant sur les leçons historiques et civiques que leur apporte l école. Ce concours répond à cet objectif en développant la citoyenneté et la culture de l engagement par la connaissance de l histoire de la seconde guerre mondiale. Le CNRD est l un des concours scolaires les plus anciens et les plus fédérateurs. C est aussi le plus grand concours scolaire. Il repose sur l engagement des enseignants et des témoins, associations, fondations, qui participent au jury. L organisation de ce concours repose sur un partenariat diversifié et particulièrement actif qui réunit plusieurs ministères et leurs services déconcentrés (Éducation nationale, Défense, Anciens Combattants), des associations de résistants et de déportés, ainsi que le Conseil général). Dès 2012, le gouvernement a mis en place dans chaque académie les référents «mémoire et citoyenneté», dont l efficacité et l engagement ont été pleinement démontrés. De plus, les services de l Office Nationale des Anciens Combattants et Victimes de Guerre (ONACVG) s impliquent dans l organisation de ce concours en proposant des rencontres entre les élèves de troisième et de lycée et des témoins ainsi que de la documentation pédagogique ou des expositions thématiques aux enseignants. Les services participent également aux cérémonies de remise des prix en remettant le prix «ONAC-Bleuet de France». 3
Le Public Le concours national de la Résistance et de la Déportation est ouvert à l ensemble des établissements publics et privés sous contrat, aux établissements d enseignement agricole, à ceux relevant du ministère de la Défense ainsi qu aux établissements français à l étranger. Il s adresse aux élèves de 3e de collège et aux élèves de lycées. Les épreuves À chaque établissement est proposé soit un devoir individuel réalisé en classe sous surveillance à une date prédéterminée au plan national, soit un travail collectif audiovisuel, soit un devoir collectif non exclusivement audiovisuel. Un thème de réflexion est défini chaque année, dont les jurys départementaux s inspirent pour arrêter les sujets des épreuves individuelles (questions portant sur des documents et paragraphe argumenté pour les collèges, composition ou étude de documents pour les lycées). Le thème choisi pour l année 2016 est «résister par l art et la littérature» Il existe six catégories en fonction des niveaux scolaires et des types de travaux (les travaux collectifs sont possibles depuis 1979, les productions audiovisuelles depuis 2008). Catégorie 1, candidats individuels de lycée : rédaction d'un devoir en classe (temps limité à trois heures, sous surveillance et sans documents personnels), portant sur un sujet qui concerne le thème de l'année et défini au niveau de chaque académie ou de l'académie de rattachement pour les établissements français à l'étranger. Catégorie 2, groupe d'élèves de lycée (au moins deux) : réalisation d'un travail collectif sur le thème annuel du concours. Formes (mémoire, exposition, oeuvre littéraire ou artistique, diaporama, etc.) et supports (dossiers manuscrits ou imprimés, panneaux d'exposition ; supports numériques amovibles : cédérom, dévédérom, clé USB, etc. ; site internet possible si version imprimée [ou sur support numérique amovible] transmise au jury à l'identique de la version en ligne) sont libres et variés. Catégorie 3, groupe d'élèves de lycée (au moins deux) : réalisation d'un travail collectif exclusivement audiovisuel (films ou documents sonores), portant sur le thème annuel du concours. Catégorie 4, candidats individuels de troisième : rédaction d'un devoir en classe (temps limité à deux heures, sous surveillance et sans documents personnels), portant sur un sujet concernant le thème de l'année et défini au niveau de chaque académie ou de l'académie de rattachement pour les établissements français à l'étranger. Catégorie 5, groupe d'élèves de troisième (au moins deux) : réalisation d'un travail collectif sur le thème annuel du concours. Formes (mémoire, exposition, oeuvre littéraire ou artistique, diaporama, etc.) et supports (dossiers manuscrits ou imprimés, panneaux d'exposition ; supports numériques amovibles : cédérom, dévédérom, clé USB, etc. ; site internet possible si version imprimée [ou sur support numérique amovible] transmise au jury à l'identique de la version en ligne) sont libres et variés. Catégorie 6, groupe d'élèves de troisième (au moins deux) : réalisation d'un travail collectif exclusivement audiovisuel (films ou documents sonores), portant sur le thème annuel du concours. 4
Composition du jury national et des jurys départementaux «La composition est à peu près identique pour le jury national et pour les jurys départementaux puisque les jurys sont départementaux. Ce sont des jurys mixtes : il y a à la fois des représentants des grandes associations de déportés, de résistants, des représentants des cinq grandes fondations qui maintenant sont partie prenante du jury, et des enseignants, des corps d inspections cela, nous le trouvons à tous les niveaux, ce qui fait un jury qui peut paraître assez surprenant, mais qui est extrêmement riche dans ses échanges, ce qui, pour la présidente que je suis, est extrêmement agréable, et je pense l est également pour les jurys départementaux.» Joëlle DUSSEAU, Présidente du jury national en 2015. Le CNRD dans le Jura Pour l année 2016, 548 jeunes, représentant 11 établissements scolaires, ont participé au Concours National de la Résistance et de la Déportation. 394 élèves ont choisi la catégorie rédaction d un devoir individuel 103 élèves ont choisi la catégorie travail collectif tous types de supports 62 élèves ont choisi la catégorie travail collectif exclusivement audiovisuel Au total, ce sont 166 lauréats, qui seront récompensés. Il est à noter qu en 2015, dans la catégorie «rédaction d un devoir individuel», le 1 er prix national avait été remis à Clara Millet, élève du Lycée Jean Michel de Lons-le-Saunier. 5
Les sujets du Concours 6
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Les palmarès 15
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