Un environnement général plus anxiogène mais qui ne détériore pas le souhait d accession à la propriété



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Transcription:

Un environnement général plus anxiogène mais qui ne détériore pas le souhait d accession à la propriété Deux ;ers (65%) des 25-65 ans se montrent pessimistes sur la situa;on économique actuelle. A l opposé, rares sont ceux qui considèrent que la crise est finie (1%). Ce niveau de pessimisme, sans dépasser à nouveau la barre des 70% comme entre janvier 2012 et janvier 2013 est en hausse de 6 points par rapport à 2015. Il doit toutefois être relalvisé dans la mesure où cene étude est réalisée auprès des 25-65 ans alors que les mesures précédentes étaient menées auprès de l ensemble de la populalon de 18 ans et plus. En 2015, les18-24 ans et les 65 ans et plus se montraient moins pessimistes (respeclvement 56% et 54% considéraient que nous sommes encore en pleine crise contre 59% des 25-65 ans). Si la plupart de nos études réalisées en en entreprises montrent un regain de confiance des dirigeants de TPE et de PME dans l aclvité, un décalage s opère généralement entre ce type de populalon confrontée quoldiennement à la conjoncture économique et l opinion publique toujours sous la crainte de la hausse du chômage et de la baisse du pouvoir d achat. L état d esprit général s inscrit dans une dynamique néga;ve. 40% des 25-65 ans considèrent que leur état d esprit est pire qu il y a un an contre 11% qui l eslment meilleur. 49% déclarent par ailleurs qu il n a pas changé. CeNe tendance s explique en raison non seulement de la situalon économique mais aussi du climat sociétal anxiogène (menace terroriste, défiance vis- à- vis de la classe polilque). 1/3 des 25-64 ans (35%) considère qu il est aujourd hui facile de devenir propriétaire. Ce score est stable par rapport à la vague de 2015 (34%). Les 65% qui eslment cene accession difficile sont à rapprocher des 65% qui considèrent que nous sommes encore en pleine crise. A noter que la facilité à accéder à ce statut est davantage perçue dans certaines régions : la Normandie (41%), le Centre Val de Loire (40%) et les Hauts de France (40%). Inversement, les habitant de la région Aquitaine, Limousin, Poitou Charentes sont plus nombreux à menre en avant la difficulté d accéder à ce statut (75%). Les plus jeunes manifestent davantage l inten;on de devenir propriétaire. Auprès de l ensemble des 25-65 ans, l intenlon de devenir propriétaire demeure stable en comparaison avec 2015. 41% des 25-65 s inscrivent dans cene démarche dont 30% qui ont l intenlon d acheter une résidence principale (vs 33% en 2015), 14% d un bien immobilier localf (vs15%) et 6% d une résidence secondaire (vs 7%). Ces scores montent assez nenement chez les 25-34. 55% d entre eux ont en effet l intenlon de devenir propriétaires d une résidence principale et 19% d un bien immobilier localf. 1

Des mo;va;ons diversifiées pour accéder à la propriété alors que les freins sont au contraire plus spécifiques Les principales mo;va;ons pour devenir propriétaire combinent dimension ra;onnelle et dimension plus émo;onnelle. Comme en 2015, les molvalons principales d acquisilon d un bien immobilier obéissent à deux logiques : - La recherche de moindres contraintes qu elles soient d ordre financière (ra;onnelle) ou plus personnelle (émo;onnelle). Les deux principales molvalons les plus citées, loin devant les autres sont en effet «le fait de ne plus payer de loyer» (48%, - 1 pt vs 2015) et «avoir le senlment d être chez vous et de pouvoir faire ce que vous voulez» (44 %, - 5 pts). Les raisons statutaires : «la fierté d être propriétaire» (9%, - 1 pt) ou plus volontaires «changer d environnement» (14%, score idenlque à 2015) sont beaucoup moins citées. - La priorité accordée au court terme par rapport au long terme : «le fait de ne plus payer de loyer (48%) devance largement «disposer d un bien à transmenre à vos enfants» (33%, + 1pt) et «préparer votre retraite» (29%, + 1pt). Assez logiquement, les plus jeunes s inscrivent davantage dans une logique d indépendance : 57% des 25-34 ans citent «avoir le senlment d être chez vous et de pouvoir faire ce que vous voulez» (contre 44 % pour l ensemble des 25-65 ans) et 25% citent «s installer à deux, fonder un foyer» (contre 11% au global). Parallèlement, les plus âgés sont plus matérialistes. 37% citent «disposer d un bien à transmenre à vos enfants» (contre 33% des 25-65 ans) et 32% citent «préparer votre retraite» (contre 29%). En miroir, les principaux freins, au- delà de sa situa;on financière personnelle renvoient toujours aux contraintes économiques et sociales d ordre plus macroéconomiques. Les quatre freins les plus cités sont en effet : «Le prix de l immobilier trop cher» (55%, même score qu en 2015), «la difficulté de trouver un financement auprès d une banque» (40%, - 3 pts), «les frais liées à l acquisilon» (37%, + 2pts) et «le manque de confiance en l avenir : la situalon économique, le chômage» (35%, - 2 pts). Les autres dimensions sont citées beaucoup plus sporadiquement et notamment les dimensions : - D agrément : «la difficulté de trouver un bien correspondant à ses anentes» (20%, score idenlque à 2015) ; - Géographique : «devoir s éloigner du lieu géographique où vous souhaiteriez habiter pour trouver un prix plus abordable» (15%, + 1 pt) ; - Psychologique, anxiogène : «le stress lié à cet engagement» (11%, + 3pts). 2

L accession à la propriété s inscrit dans une démarche proac;ve Les inten;onnistes mesent majoritairement en avant un état d esprit volontariste face à l accession à la propriété En dépit d un pessimisme sur la situalon économique 55% des intenlonnistes juslfient plutôt leur décision de devenir propriétaire par un désir de se projeter sur l avenir contre 45% qui souhaitent profiter au mieux de la situalon économique actuelle du marché de l immobilier. La conjoncture actuelle plus favorable à l immobilier (reprise du marché, taux d intérêts plus bas, disposilfs plus anraclfs ) ne suffit ainsi pas à anénuer la perceplon d une situalon économique globale peu favorable à un inveslssement de cene ampleur. CeNe majorité volontariste se retrouve de façon plus appuyée auprès d habitants de certaines régions : PACA (64%), Normandie (63%) et Languedoc Roussillon Midi Pyrénées (63%). Inversement, une majorité des habitants des régions Centre, Val de Loire et Pays de Loire s inscrivent dans la démarche consistant à profiter au mieux de la situalon actuelle du marché de l immobilier (respeclvement 54% et 53%). Le type d aggloméra;on de résidence privilégiée : Small is beau;ful! Seuls 17% des 25-65 ans souhaitent résider en milieu urbain, dans une grande aggloméralon alors que 41% préfèreraient habiter dans une commune rurale (vs 44% en 2015) et 42% en milieu péri- urbain, dans une aggloméralon de taille moyenne (vs 44%). Plus des ¾ des inten;onnistes (77%) recherchent une superficie de plus de 65m². Ils sont par ailleurs 38% à envisager d acquérir une superficie de plus de 95m². Un clivage net se dessine concernant l ancienneté du bien recherché 50% des intenlonnistes recherchent en effet un bien immobilier datant de plus de 5 ans et 50% un bien datant de moins de 5 ans dont 18% un bien en cours de construclon. A noter une préférence pour l ancien pour les personnes aux revenus plus modestes (62%), les ouvrier (61%) et les habitants des Hauts de France (61%). La maison est préférée à l appartement S inscrivant dans la même logique que celle de résider dans une pelte commune, plus des ¾ des intenlonnistes (78%) cherchent à acheter une maison contre 32% un appartement. Par ailleurs, la perspeclve de travaux à réaliser est perçu comme une contrainte, 84% des intenlonnistes envisageant d acheter dans une maison ou un appartement avec peu ou pas de travaux contre 16% dans un logement avec beaucoup de travaux. 3

Un prêt à taux zéro qui remplit son objec;f incita;f Une notoriété du prêt et des nouvelles disposi;ons concernant le prêt à taux zéro décevants Si une grande majorité des 25-65 (85%) ans connait le prêt à taux zéro, le taux de notoriété baisse de 5 points en un an. De surcroît, la qualité de cene connaissance s est nenement dégradée. En 2016, une minorité sait précisément de quoi il s agit alors qu ils étaient 58% en 2015. Plus inquiétant, les intenlonnistes ne sont pas tellement plus nombreux à connaître le PTZ : 88% des personnes ayant l intenlon d acquérir un bien immobilier connaissent ce prêt dont une minorité (49%) sait précisément de quoi il s agit. Parmi les connaisseurs du PTZ, une minorité (47%) connait les nouvelles disposilons 2016 dont 28% savent précisément de quoi il s agit (28%). Les caractère incita;f du PTZ est reconnu par les connaisseurs Ces scores de notoriété un peu décevants d un point de vue qualitalf apparaissent d autant plus regrenables qu une nene majorité des 25-65 ans (82%) considère que le PTZ consltue un disposilf incitalf d aide à l accession à la propriété (score qui aneint 96% auprès des familles ayant 3 enfants et plus). Enfin, 73% des connaisseurs du PTZ savent que le PTZ consltue un disposilf d aide à l accession à la propriété aussi bien pour les logements neufs que pour les logements anciens. 4

Des cour;ers en prêts immobiliers dont l accompagnement est plébiscité Internet a naturellement bouleversé les démarches d informalon et d achat des Français dans tous les domaines, y compris les plus engageants comme l acquisilon immobilière, et la grande majorité des Français (79%) es;me que la recherche d informa;ons per;nentes en la ma;ère est facilitée depuis l émergence d Internet et des réseaux sociaux (opinion plus largement partagée encore par les plus âgés 83% des Français de 50 à 65 ans se prononcent en ce sens). De ce fait, le premier réflexe pour rechercher des conseils dans le cadre d un achat immobilier ou d un rachat de crédit est, pour la majeure par;e des Français, de les rechercher par soi- même (61%), plutôt que de faire directement appel à des experts (39%). Les cour;ers en prêts immobiliers bénéficient d une large notoriété, qui s affirme plus encore cese année : plus de huit Français sur dix ont déjà entendu parler de leur aclvité (84%, +56 points par rapport au niveau observé en juin dernier), dont une majorité (56%, + 4 points) ont une idée précise de celle- ci. Si cene notoriété traverse l ensemble des catégories de populalon, elle apparaît portée en premier lieu par les catégories socioprofessionnelles supérieures (dont 68% déclarent bien connaître leur aclvité) et les personnes propriétaires de leur résidence principale (66%). Néanmoins, les banques demeurent l interlocuteur privilégié par rapport aux cour;ers pour près d un Français sur deux, qu il s agisse de l acquisilon d un bien immobilier (48%) ou d un rachat de crédit (47%). Les courlers en prêts immobiliers sont quant à eux privilégiés par près de deux Français sur dix (respeclvement 17% et 19%), et consltuent un acteur incontournable au même Ltre que les banques pour environ un Lers de la populalon interrogée, qui se tourneraient à la fois vers les banques et vers un courler pour l acquisilon d un bien immobilier (35%) ou un rachat de crédit (34%). Dans le détail, on observe que les Français ayant déjà eu recours à un cour;er en prêts immobiliers se révèlent convaincus de leur expérience : parmi eux, seuls 21% se tourneraient en priorité vers une banque pour l acquisilon d un bien (41% privilégieraient le recours à un courler, et 38% solliciteraient à la fois un courler et une banque). La notoriété en hausse des cour;ers en prêts immobiliers bénéficie nesement, en termes d image, à la profession. La reconnaissance de la valeur ajoutée apportée par ces professionnels du financement immobilier suit la courbe posi;ve de leur notoriété et s affirme, principalement sur leur experlse et la dimension financière avantageuse. 87% des Français eslment que le recours à un courler consltue un gain de temps (niveau comparable à ce qui était observé en juin 2015), et 86% (contre 82% en 2015) jugent que cela est synonyme d un «accompagnement expert». L avantage financier que représente le recours à un courler est la dimension qui bénéficie le plus de la notoriété accrue de cene profession : 70% des Français reconnaissent que faire appel à un courler est une source d économies, lorsqu ils étaient 65% l an dernier à se prononcer en ce sens. Là encore, la conviclon des interviewés ayant déjà fait appel à un courler est plus affirmée, notamment vis- à- vis de leur experlse (perceplon partagée par 91% d entre eux). 5

Des cour;ers en prêts immobiliers dont l accompagnement est plébiscité Faire appel à un courler n est pas perçu une étape incontournable de la démarche d acquisilon d un bien immobilier (un quart des Français néanmoins 26% - jugent qu il s agit d une obligalon pour trouver le meilleur emprunt possible), mais il s agit pour 74% des personnes interrogées d une source de sérénité, de stress en moins dans la recherche d un prêt. A ce Ltre, l u;lité des frais associés au recours à un cour;er est majoritairement reconnue : 56% des interviewés eslment qu il s agit d une dépense ulle, pour 44% qui la jugent avant tout onéreuse. Les Français ayant déjà eu recours à un courler en prêts immobiliers sont Si Internet a révolu;onné la recherche de conseils et d informa;on en toutes ma;ères, dont le crédit immobilier, la discussion directe en face à face demeure très nesement privilégiée et 82% des Français interrogés eslment qu il s agit du mode de contact le plus efficace s agissant d un courler (18% optent pour le contact en ligne), et ce quel que soit l âge. 6