FCP du Crédit Agricole Asset Management Société de gestion : CREDIT AGRICOLE ASSET MANAGEMENT Gestionnaire comptable par délégation : CACEIS FASTNET FRANCE Dépositaire : CACEIS BANK FRANCE Commissaire aux comptes : CABINET SELLAM Le document périodique ne fait pas l'objet d'une certification par le Commissaire aux comptes de l'opcvm.
Objectif de gestion L objectif du FCP est de surperformer l indice Lehman LDI Double Duration Euro Inflation linked All CPI 10+ Yr, en sélectionnant parmi les obligations émises en euros, les titres qui présentent le meilleur profil rendement/risque à long terme. Stratégie d investissement L univers d investissement du fonds est centré sur les obligations «Investment Grade» de notation minimale A- selon l échelle de l agence de notation Standard & Poor s ou Fitch ou de A3 selon Moody s indexées sur l inflation émises en euro. Par une gestion active reposant sur un processus rigoureux permettant de prendre position sur 4 axes de valeur ajoutée (gestion de l exposition aux taux réels et à la courbe, gestion de l inflation point mort, diversification internationale et la sélection de titres), le fonds pourra investir dans tous types d obligations : obligations à taux fixe, à taux variable, indexées. Les obligations émises en euros appartenant à l univers des obligations indexées sur l inflation représenteront plus de 50% de l actif du fonds. Les investissements hors zone euro (pays de l OCDE) pourront représenter jusqu à 10% de l actif net. Les investissements porteront sur des signatures dont la limite de notation est fixée à une notation minimale de A- dans l échelle Standard & Poor s et de A3 dans l échelle Moody s. La sensibilité du Fonds aux marchés de taux variera dans une fourchette comprise entre 25 et 34. En vitesse de croisière, les instruments du marché monétaire et les dépôts sont considérés comme un support d investissement à part entière. L allocation d une partie de l actif dans ces instruments résulte du processus de construction du portefeuille visant à dégager une performance supérieure à celle de l indice de référence. Les instruments du marché monétaire peuvent également être un support d investissement d attente, en période de montée en charge du portefeuille. A ce titre, les instruments suivants seront utilisés : TCN, BTF, BTAN, Euro Commercial Paper et les OPCVM monétaires. Classification AMF Obligations et titres de créances libellés en Euro. Affectation des résultats Capitalisation des revenus. Régime fiscal Le fonds n'est pas éligible au PEA. Indicateur de référence 100% LEHMAN LDI DOUBLE DURATION EUR INFLKD ALL CPI 10+Y Cet indice est composé des émissions des Etats de la zone Euro, libellées en euro dont la maturité est supérieure à 10 ans, indexées sur l inflation dans la zone Euro. Cet indice est consultable sur le site www.lehman.com Frais et commissions de gestion Frais de gestion Directs : 0,40 % TTC max. Indirects : néant. Commissions de gestion indirecte Souscription : néant. Rachat : néant. Le fonds peut détenir jusqu à 10% de son actif en actions ou parts des OPCVM ou fonds d investissement. Ces OPCVM et fonds d investissement peuvent être gérés par la société de gestion ou une société liée. L équipe de gestion utilise les dérivés dans un but d exposition, de couverture et/ou d arbitrage aux risques de taux, change, crédit, volatilité, et inflation. L engagement du FCP issu des dérivés et des opérations d acquisitions et de cessions temporaires de titres est limité à 100% de l actif. La somme de l exposition à des risques résultant des engagements et des titres vifs ne pourra pas excéder 200% de l actif net. L ensemble des actifs pouvant être utilisé dans le cadre de la gestion de l OPCVM figure dans la note détaillée.
Profil de risque Votre argent sera principalement investi dans des instruments financiers sélectionnés par la société de gestion. Ces instruments connaîtront les évolutions et les aléas des marchés. Les principaux risques liés à la classification sont : Risque de crédit Risque de taux Risque en capital. Les principaux risques spécifiques liés à la gestion sont : Risque Inflation Risque lié à la sur exposition. Les autres risques sont : Risque de contrepartie. Le détail des risques mentionnés dans cette rubrique se trouve dans la note détaillée.
Compte rendu d'activité Informations économiques et politique d'investissement Les fondamentaux économiques sont passés au second plan ce mois-ci (croissance mondiale solide car mieux partagée, prix du pétrole et prix alimentaires en hausse, marché du travail et taux d utilisation des capacités de production tendus ). Le marché des emprunts d état a en effet servi de valeur refuge aux investisseurs inquiets de l élargissement des primes sur le crédit. Les taux se sont orientés à la baisse (-15 points de base sur l OAT i 10 ans) sauf sur la partie très courte pénalisée par le passage en portage négatif. Les inflations point mort ont reculé notamment sur la partie courte. La recherche de qualité s est également traduite dans la performance relative des dettes des états euro : la meilleure performance a été enregistrée par les emprunts allemands (BUND), puis par les OAT (France) devant les BTP (Italie) et les GGB (Grèce). L écart de taux entre le Bund i 2016 et l OAT i 2015 s est rétréci de 5 points de base. Les chiffres économiques en provenance des Etats-Unis ont envoyé des messages mitigés. Les bonnes nouvelles sont venues des commandes de biens durables et de la confiance des ménages. En revanche, le marché du travail a donné des signes d essoufflement avec notamment une hausse du taux de chômage à 4.6% et le stock de maisons à vendre a atteint son plus haut niveau depuis 15 ans. Enfin, l ISM est ressorti en ligne avec les anticipations de marché. S il est à un niveau raisonnable, il suggère un ralentissement industriel dont témoigne l augmentation des stocks. Dans la zone Euro, en dépit de l amélioration du marché du travail, des signes d affaiblissement se sont matérialisés. Alors que les enquêtes étaient en léger repli, la progression du PIB au 2ème trimestre est ressortie à +0.3% (trim./trim.), un chiffre décevant suggérant une croissance 2007 plus faible qu anticipée. La Fed et la BCE sont confrontées à un arbitrage délicat : risque inflationniste non «éradiqué» d un côté et crise financière de l autre. Elles veulent empêcher la croissance économique de trop faiblir mais sans donner l impression de protéger les banques qui ont pris trop de risque et s en trouve sanctionnées. La crise de liquidité a créé des tensions qui se sont concentrées sur la partie courte : l euribor 3 mois est très supérieur à l eonia, en raison des difficultés de financement des banques à court terme sur le marché monétaire. Les injections de liquidités des banques centrales ont suggéré un assouplissement monétaire proche, ce qui a entraîné une pentification de la partie 2-10 ans de la courbe. Au cours du mois, nous avons maintenu la structure du portefeuille proche de celle de son indice de référence en terme de duration. En terme de positionnement sur la courbe, notre positionnement à l aplatissement du segment 10-30 ans a légèrement pénalisé la performance du mois. Devant le blocage des échanges interbancaires, les Banques Centrales ont joué leur rôle de garant du système financier en injectant les liquidités nécessaires et en ajustant leur politique monétaire. Aidée par l absence de créations d emplois en août, la Réserve Fédérale américaine a baissé le taux du repo et de l escompte de 50 points de base à respectivement 4.75% et 5.25%. La BCE a laissé ses taux inchangés même si elle garde son biais haussier. De fait, les statistiques d activité plafonnent en zone euro et l appréciation de la monnaie européenne vis à vis du dollar pourrait commencer à pénaliser les exportations. Les opérateurs craignent désormais que pour sauver la croissance, les banques centrales acceptent un peu plus d inflation ce qui a eu pour conséquence de faire monter les break-even d inflation au-delà du portage négatif du mois (+4 points de base sur l OAT i 2015) et la pente de la courbe des taux réels. Au cours du mois, nous avons maintenu la structure du portefeuille proche de celle de son indice de référence. En fin de mois, la sortie du BTPei 2017 et la hausse du poids de l OATei 2040 suite à l adjudication du Trésor français ont fait augmenter fortement la duration de l indice de référence. Nous avons ajusté le portefeuille en vendant le BTPei 2017 et en achetant des OATei 2020 et 2040. L activité économique est restée soutenue en octobre, les conséquences de la crise financière tardant à se matérialiser dans l économie réelle. La croissance du troisième trimestre a ainsi rebondi à +3,9 %, et le marché de l emploi continue de faire de la résistance avec un taux de chômage qui reste bas à 4.7%. Néanmoins, ces bons chiffres ne doivent pas masquer les risques baissiers qui pèsent sur la croissance : poursuite de la correction du marché immobilier, faiblesse dans le secteur manufacturier (indice ISM en baisse à 50.9) et poursuite de l effritement de la confiance des ménages. Dans la zone euro les enquêtes de confiance ont confirmé le retournement du climat des affaires en octobre, reflétant l impact négatif de l appréciation de l euro. L inflation du mois d octobre a été publiée à 2.6%, poussée à la hausse par le pétrole et les prix alimentaires. Comme anticipé, la réserve fédérale a baissé ses taux de 25 bp, tout en mentionnant, comme la BCE un peu plus tard, des risques inflationnistes accrus à court terme. Les banques centrales paraissent donc moins promptes à baisser les taux dans l environnement actuel et les marchés actions en ont souffert. Les mauvaises nouvelles sur le secteur bancaires se sont multipliées, affectant le marché du crédit et entrainant les taux un peu plus bas. Ainsi, les rendements obligataires se sont détendus en octobre. Le taux à 10 ans a baissé de 4.33 % à 4.23% sur le mois après avoir touché un point bas à 4.13%. La hausse des anticipations d inflation de 5 bp environ ont fait baisser les taux réels davantage encore. Le fort chiffre d inflation pour la Zone Euro a soutenu la partie courte de la courbe réelle qui s est moins aplatie que la courbe nominale. Les conditions de liquidité sont restées tendues et les swaps spreads comme les spreads de crédit se sont réélargis après s être resserrés en milieu de mois. Au cours du mois, nous avons maintenu la structure du portefeuille proche de celle de son indice de référence, tant en sensibilité qu en positionnement sur la courbe des taux.
En dépit d un léger rebond des enquêtes dans le secteur industriel dans la zone euro et d une forte révision à la hausse du PIB américain du troisième trimestre, les statistiques publiées récemment continuent d illustrer le scénario d un ralentissement de part et d autre de l Atlantique, sur fonds de tension sur les prix comme l illustre la publication de l indice des prix harmonisé dans la zone euro qui ressort à 3 % en novembre. Ces tensions proviennent essentiellement des prix de l énergie et de l alimentation et pourraient pousser l inflation de la Zone Euro au-dessus de 3% début 2008 avant de rebaisser rapidement par la suite. Le rallye obligataire amorcé en octobre s est poursuivi en novembre alimenté par les turbulences sur les marchés financiers et les craintes d un freinage brutal de l économie. Dans ce contexte la volatilité a fortement augmenté sur les marchés obligataires. Le taux réel du Bundei 2016 a commencé le mois à 2%, et après un point bas à 1.75%, finit le mois de novembre à 1.87%. Le renforcement des anticipations d assouplissement des politiques monétaires a favorisé un retour de la pentification des courbes de taux. Ainsi la pente sur le 2-10 ans est passée de 18 bp à 33 bp. Au cours du mois, nous avons maintenu la structure du portefeuille proche de celle de son indice de référence, tant en sensibilité qu en positionnement sur la courbe des taux. Nous avons pour cela acheté des OATei 2040 début novembre pour 250 000 euros. La conjoncture a continué de se dégrader de part et d autre de l Atlantique. Aux Etats-Unis, en dépit de la progression des dépenses de consommation en décembre, la confiance des ménages continue de se détériorer dans le sillage de l immobilier qui poursuit son mouvement de correction. Dans la zone euro, les enquêtes de confiance confirment la poursuite du ralentissement du climat des affaires en décembre. L inflation a progressé une nouvelle fois du fait d effets de base défavorables. Elle progresse de 3.5 % à 4.3 % en novembre aux Etats-Unis et de 2.6 % à 3.1 % dans la zone euro. La hausse des matières premières et notamment du pétrole, qui finit le mois juste sous les 100$, contribuent à accroître les inquiétudes quant à l évolution de l inflation et pourraient réduire la marge de man uvre des banques centrales pour lutter contre le ralentissement économique. Après deux mois de rallye, les rendements obligataires se sont redressés en décembre. Le taux 10 ans réel est passé de 1.87% à 2.08%. La moindre dégradation sur le 2 ans a favorisé une poursuite du mouvement de pentification sur la partie 2-10 ans. La meilleure performance a été réalisée par le 30 ans où les taux n ont progressé que de 1bp contribuant à l aplatissement de la courbe sur la partie 10-30 ans. Les points morts d inflation se sont repliés de quelques bp seulement, soutenus par les forts chiffres d inflation. Au cours du mois, nous avons maintenu la structure du portefeuille proche de celle de son indice de référence, tant en sensibilité qu en positionnement sur la courbe des taux. Nous avons pour cela acheté des BTPei 2035 fin décembre pour 300 000 euros. Période sous revue Valeur liquidative Date début période Date de fin période Date de valorisation Valeur liquidative Performance nette depuis le Fonds Indice de référence Soit une sur performance 29/06/2007 44 355,89 EUR Date de fin période 31/12/2007 6,59 6,77-0,18 31/12/2007 47 279,74 EUR Indicateur Date de fin période depuis le 31/12/2007 Tracking Error ex-post - La performance du Fonds est présentée après déduction des frais de fonctionnement et de gestion. Par définition, celle de l'indice de référence est présentée brute (sans frais). L'expression "Tracking-error ex-post" (ou "écart de suivi ex-post") correspond à l'écart-type de la différence entre la performance du Fonds et celle de son indicateur de référence. <<Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Elles ne sont pas constantes dans le temps.>>
Vie de l'opcvm sur la période sous revue Cet OPCVM a été agréé par l'autorité des marchés financiers le 9 février 2007. Il a été créé le 20 mars 2007.
Crédit Agricole Asset Management Société Anonyme au capital de 546 162 915 euros Société de Gestion de Portefeuille agréée par l'amf n GP 04000036 Siège social : 90, boulevard Pasteur 75015 Paris - France - 437 574 452 RCS Paris