www.ajtm.com JEUDI 30 MAI - N 001 edition spéciale gratuit ITM 2013 Un grand esprit de solidarité pour une seule et unique vision P2 DES ACHETEURS INTERNATIONAUX A ITM 2013 A l invitation de l ONTM, 27 Tours opérateurs francophones, russophones, anglophones et germanophones sont présents au salon dans la jounée d aujourd hui. Ils viennent pour prendre des contacts, nouer des relations et conclure des partenariats avec les opérateurs exposants. Ils partiront ensuite à la découverte des différentes régions de Madagascar dont Nosy Be, Diégo, Fort Dauphin, entre autres. Il est à noter que ces TO ne vendent pas la destination Madagascar traditionnellement et l ITM sera l occasion de leur faire découvrir les richesses de la Grande Ile. ASSISES DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE DU TOURISME Les Assises de la formation professionnelle du secteur tourisme se dérouleront pendant ITM 2013 les 31 mai et 1er juin 2013. Elles ont pour objectif de déterminer les lignes directrices en vue de l élaboration d une stratégie nationale de développement des compétences des métiers du tourisme à Madagascar. Réalisées en partenariat entre le Ministère du Tourisme, le Ministère de l Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, les partenaires techniques et financiers, l IECD et l ONTM, ces Assises verront la participation de toutes les parties prenantes qui débattront sur 4 thèmes. Prix d entrée du Salon Journée professionnelle Jeudi 30 mai 2013 : 4000 Ar (carte professionnelle exigée) Journées grand public Vendredi 31 mai et samedi 01 juin 2013 : 2000 Ar
2 ITM 2013 Editorial Le mot du ministre Tongasoa, Bienvenue à ITM 2013, Nous avons le plaisir de vous accueillir pour la 2ème édition de l International Tourism Fair Madagascar ITM 2013. La 1 ère édition en 2012 avait dépassé nos attentes, celles des exposants et de tous les partenaires qui se sont investis pour en faire un succès. Ce fût un coup de maître. ITM 2013 ne sera pas en reste car, pour la première fois, les Iles Vanille participent pleinement à ce Salon. Nous avons ainsi le plaisir d accueillir ici nos collègues et amis des Comores pour la première fois, La Réunion, Maurice, Mayotte, et Seychelles. La présence de M. Le Ministre des Seychelles et Président de la Vanila Island Organization, M. Alain Saint-Ange pour la seconde fois dénote de son soutien indéfectible pour cet événement inscrit dans le calendrier des Iles Vanille ; et la venue de M. le Président du Conseil Régional de La Réunion, M. Didier ROBERT, s inscrit dans une démarche de rayonnement de la coopération régionale. Dans un contexte difficile, les opérateurs du tourisme malga-ches regroupés au sein de l ONTM ne ménagent ni leurs forces ni leurs efforts pour développer le secteur. Ils continuent de proposer des produits innovants, de prospecter de nouveaux marchés, et de continuer à faire découvrir la destination Madagascar. ITM 2013 sera d ailleurs l occasion pour une trentaine de TO étrangers de différentes nationalités de découvrir la Grande île et toutes les richesses qu elle renferme. Par ailleurs, les Assises de la formation du 31 mai au 1d une formation touristique adaptée au développement touristique de Madagascar. Enfin, les conférences tournées vers les professionnels du tourisme serviront de laboratoires d idées du secteur. Mention particulière pour les participants à ce Salon. Quelle meilleure démonstration d engagement que la vôtre! Nous adressons ici nos vifs remerciements à nos partenaires, aux invités, et aux visiteurs qui contribuent grandement à la réussite de cet événement. Bon et fructueux salon à tous! Eric KOLLER Président de l ONTM Vola RAVELOSON Directeur Executif de l ONTM Entretien avec le Ministre du tourisme de Madagascar, Jean Max RAKOTOMAMONJY Monsieur le Ministre, pour la seconde fois, notre île reçoit nos hôtes étrangers des îles Vanille dans le cadre de l ITM. Votre impression? Madagascar est très honoré d accueillir tous nos hôtes et particulièrement les îles voisines. En effet, dans le contexte actuel, la synergie régionale est de mise pour faire face à une compétition mondiale de plus en plus aigüe. Dans ce sens, il faut redoubler d efforts afin de renforcer davantage les actions à entreprendre notamment dans la mise en place de produits combinés en tenant compte de la spécificité de chaque pays. On parle toujours du tourisme comme secteur prioritaire pour l économie de Madagascar. Quelle politique va-t-on adopter pour que cela devienne une réalité? Le tourisme a une place prépondérante dans le développement économique et social de Madagascar. Pour l année 2012, nous avons accueilli 225 942 visiteurs non résidents engendrant 279,81 millions de dollars de recettes en devises et créant 3121 nouveaux emplois directs sans parler des emplois induits dans les différents secteurs. Nous sommes convaincus que Madagascar fera encore mieux en termes de recettes touristiques et nous travaillons dans ce sens. Notre objectif est de faire comprendre à tous les malgaches que nous sommes tous concernés pour développer ce secteur. Quand on parle des îles Vanille, on parle toujours de connectivité. Où en est-on actuellement? Chaque île a sa propre spécificité en matière de tourisme. Pour Madagascar, on a l avantage d avoir un tourisme très riche en faune et flore dont la beauté n est plus à démontrer. Dans le domaine de l industrie touristique, l existence du concept des Iles Vanille est une aubaine pour la Grande Ile. Existe-t-il un objectif spécifique attendu pour le tourisme malgache dans ce concept des Iles Vanille? Madagascar doit se démarquer des autres îles par le biais de ses atouts. Mais pour y arriver, une mise à niveau de nos offres doit se faire. Des assises de formation sont donc nécessaires tant au niveau des opérateurs touristiques qu au niveau des filières rattachées au tourisme, car ces dernières doivent se mettre aux normes internationales pour avoir une clientèle touristique avide d excellence. Votre dernier mot Monsieur le Ministre? Approprions-nous du secteur. En participant aux manifestations organisées dans diverses communes de Madagascar, le Ministère du Tourisme veut initier tous les nationaux à l inter-culturalité. Découvrons, apprécions et préservons les valeurs et richesses naturelles qui nous ont été dotées si généreusement. Les efforts tant déployés pour la mise en place et le développement d un tourisme durable et responsable ne seront pas ainsi vains. Le Ministère du tourisme ne cessera de prôner le Partenariat Public- Privé-Population. Andriambolahasinina
3 Alain Saint-ange, ministre Seychellois du tourisme et de la culture et président des Iles Vanille ITM 2013 : Un grand esprit de solidarité pour une seule et unique vision Monsieur le ministre, cela fait presque deux ans que l association «Les Iles Vanille» a été mise en place, est-ce que vous pourriez nous dire où en-est-on actuellement? Nous sommes réalistes en disant qu on a besoin d un groupement pour mieux promouvoir la destination notamment dans les nouveaux marchés. Actuellement, il faut trouver les axes de travail et mieux connaître chaque pays. C est pour cette raison que nous sommes tous ici. Connaître et soutenir les efforts effectués par le pays. Il faut travailler de concert pour mieux valoriser ensemble les richesses de la région qui sont complémentaires. Nous avons déjà une direction de promotion et ventes de l Association des Iles Vanille tenue par Derek Savy et la mise en place d un secrétariat est en cours avec le financement de l Union Européenne. Ce secrétariat aura pour mission d effectuer un état des lieux du potentiel d une stratégie de promotion touristique basée sur une approche régionale en termes d emplois et de création de richesses pour les six îles (Madagascar, Mayotte, Comores, Maurice, La Réunion, Les Seychelles). Nous devrons une fois pour toutes nous convaincre de la pertinence d une approche globale. Nous devrions faire comme les îles des Caraïbes en proposant un produit régional. Notre devenir y dépend. Nous pourrons ainsi proposer une gamme de produits et de services qui combine simultanément les atouts de deux voire trois destinations à notre clientèle. Et la consolidation du concept Iles Vanille, nous permettra de créer une navette aérienne. Vous parlez déjà de la connectivité aérienne. Le sujet a été mainte fois évoqué lors de vos rencontres et récemment à la Réunion. Les trois petites compagnies aériennes de la région comme les compagnies aériennes du monde entier sont en difficulté. Il y a celles qui sont en recul, il y a qui essaient d avancer. Mais mieux vaut travailler ensemble pour avancer et se développer. Et c est le message que l on veut faire passer. Travailler ensemble et mettre en place de combiné inter-îles dynamiques pour que toutes les îles puissent profiter du développement. Je salue d ailleurs ici la démarche de Jean Claude de l Estrac, secrétaire-général de la Commission de l océan Indien qui croit fermement en la nécessité d une desserte aérienne pour la région. Et il est grand temps de passer de l étape de déclaration à celle de réalisation. Ainsi les acteurs susceptibles de contribuer de façon dynamique à l avancement du projet Iles Vanille devraient s impliquer concrètement dans le cadre défini par la feuille de route de l Association. Mais chaque chose a son temps et on va travailler d arrache-pied pour une grande solidarité. Je peux dire donc que lors du salon Top Resa en septembre prochain, nous, pays membres des Iles Vanille seront sous la même ombrelle. Mais en attendant l effectivité de cette connectivité aérienne inter-îles, Monsieur le ministre, n y a-t-il pas d autres alternatives qui pourraient déjà constituer cette liaison? En tant qu îles, nous avons une très belle carte à jouer au niveau des croisières. Et chaque île a ses particularités qui, combinées forment une richesse culturelle et naturelle incroyable de la région. Nous avons la capacité de créer notre propre label de croisières pour mettre en avant cette fortune incomparable. Et qu en est-il du tourisme durable dans la zone, Monsieur le ministre? Le tourisme continue à être une industrie clé pour la création de richesse et il est vital que l Océan Indien puisse bénéficier pleinement de son rôle de zone touristique. La question est de savoir si on va opter pour un tourisme de masse qui va au bénéfice des grands businessmen ou un tourisme qui responsabilise durable? Le tourisme durable est très bénéfique pour nous. Pas seulement pour chaque pays mais aussi pour la population. Et il faut aller dans ce sens afin de laisser un grand héritage pour le futur pour faire bénéficier à tous les bienfaits du tourisme. Dernière question, Monsieur le ministre, comment voyez-vous les Iles Vanille dans les années à venir? Disons dans un an ou deux Je suis très confiant quant au bel avenir qui s ouvre à nous. Un avenir bénéfique pour tous dans un grand esprit de solidarité pour une unique et seule vision. Interview de l AJTM réalisée par Harivelo Andrianjaka
4 Shooting... Célébration du 10ème anniversaire de l ONTM à l ITM 2013. Joyeux anniversaire! Une des deésses de Sam RIBES comme en 2012 Les opérateurs économiques étaient au rendez-vous Derek Savy, responsable marketing Iles Vanille - 20%* *Offre uniquement valable sur présentation de ce journal à notre stand au Salon ITM 2013
... sur le salon 5 Jaojoby et son équipe ont assuré l ambiance pendant la cerémonie d ouverture Visite du stand des Comores par le Ministre Jean Max Rakotomamonjy Koller, Rakotomamonjy et Saint-Ange sont admiratifs devant les stands Le DG de la compagnie nationale Air Madagascar reçoit les autorités avec le sourire...
6 Shooting sur le salon (suite)
le secteur du tourisme Un secteur porteur à Madagascar Clin d oeil 7 Malgré la crise économique, les arrivées de touristes internationaux au niveau mondial ont augmenté de près de 5 % au cours des deux premiers mois de 2011 passant de 119 millions à 124 millions. A Madagascar également, on remarque une amélioration de l arrivée des visiteurs étrangers : la confiance en la destination Madagascar revient petit à petit et la tendance depuis l année de crise politique de 2009 est à la hausse soutenue (162 687 visiteurs en 2009, 196 052 visiteurs en 2010 et 225 055 visiteurs en 2011). Une enquête effectuée par le cabinet FTHM Conseils en Août 2012 a permis de faire ressortir les informations suivantes : Tout d abord, on peut voir que les touristes séjournant à Madagascar commencent à se diversifier car si en 2008, les touristes étaient essentiellement constitués par les Français (64,17% des touristes), en 2012, ils étaient constitués par les Français, (55% des touristes), les Italiens (9,3% des touristes) et les Sud Africains (6,8% des touristes). Ensuite, la venue des visiteurs étrangers à Madagascar est une réelle opportunité car non seulement ils sont une source de devises, avec une dépense médiane de 2 500 euros lors de leur séjour, mais ils participent également au développement de plusieurs secteurs économiques du pays : - Le secteur artisanal, sachant que durant leur séjour, 70,4% des touristes ont effectué du shopping sur les marchés artisanaux. Malgré tout, l enquête effectuée par FTHM Conseils a révélé que les points de vente des objets souvenirs gagneraient à être plus diversifiés et structurés. Les touristes ont en effet tendance à acheter leur produits au même endroit (exemple : point de vente de la route digue) ; - Les parcs nationaux et aires protégées, visité par 64,4% des touristes, et dont les plus visités ont été Nosy Tanikely, Ranomafana et Isalo ; - Le secteur du transport, surtout terrestre, car durant leur séjour, les touristes utilisent surtout les voitures de location (53,8 % des touristes) et le taxi-brousse (44,1 % des touristes). Le transport aérien vient seulement en troisième position, ce qui diffère de la situation en 2008, où il était alors le principal moyen de déplacement. Sur ce point, le prix élevé des vols internes serait peut-être à revoir ; - Le secteur de l hôtellerie, et donc également de la restauration, sachant que la grande majorité des touristes à titre principal (81,2%) séjournent principalement dans un hôtel. Enfin, les touristes effectuent également des dépenses dans les diverses activités nautiques et balnéaires, les excursions et randonnées qu ils effectuent au cours de leur séjour. Certaines activités mériteraient toutefois d être étoffées par les professionnels du tourisme malgache car des demandes existent. A titre d illustration, les activités que les touristes auraient souhaité mais qu ils n ont pas pu faire sont la randonnée avec des guides, à moto ou à cheval, la plongée sous-marine et le surf. Le fait que les touristes auraient souhaité faire des activités qui existent déjà à Madagascar est cependant étonnant et l explication se trouve peut-être dans un manque de communication sur les offres actuelles de la Grande île. Un point sur lequel les acteurs du secteur devraient se pencher. Article réalisé par FTHM Conseils La vraie légitimité historique et les valeurs communes représentent une réelle opportunité à développer pour les îles Maurice, Réunion, Seychelles, Madagascar et Comores. Et avec une seule image qui fait de la région une destination unique, le concept des Iles Vanille a été mis en place. Une organisation unissant sous une même bannière les îles de l Océan Indien qui ont comme acteur incontournable de l économie le tourisme. Le tourisme, créateur d emplois pour les PME, se retrouve face à la concurrence de nouveaux produits de tourisme balnéaire. Afin de mieux appréhender les modes de consommations touristiques de demain, de nouvelles stratégies marketing devront être fondées sur la réciprocité, les valeurs communes et la complémentarité de ces îles. Les binômes tels que Maurice-Réunion, Réunion-Madagascar, Madagascar-Seychelles, Maurice-Seychelles, Seychelles-Réunion, Maurice-Madagascar seront alors dans un premier temps les bases de l exploitation de cette destination. Accessibilité, qualité, solidarité et compétitivité seront donc les points forts de ce positionnement qui s appuiera sur l identité culturelle de chaque île. Une identité forte qui met en valeur les richesses de la zone telles l exotisme, les émotions et le patrimoine de l Océan Indien ainsi que la variété d expériences à partager. Et tout cela en total respect des hommes et des territoires faisant du secteur un tourisme responsable. Des passerelles entre les produits du littoral et de l intérieur, la capacité de jouer sur sa différence et les spécificités de chaque ile, leur complémentarité seront les principaux éléments à construire. De ce fait, la construction de la toile de l Océan Indien se traduira en premier lieu par l exploitation des liaisons, les dessertes, les modes et réseaux de transport inter-îles, la proposition d une offre cohérente, régionale et attractive afin de créer des passerelles entre les îles qui sera désormais le label Iles Vanilles/Vanilla Islands. Créer une approche commune de visibilité pour conquérir de nouvelles clientèles et exploiter la clientèle existante, sans sacrifier l authenticité de chaque Ile et mettre en valeur des produits authentiques des îles de l océan Indien est ainsi le maître-mot de toute communication pour un meilleur positionnement au niveau international. Bref, constituer autour de la vanille, commune à toutes les îles la notion de la terre, la culture, les senteurs est le leitmotiv des Iles Vanille. Les Iles Vanille, un espace confortant, rassurant et invitant. Harivelo Andrianjaka Sports nautiques extrêmes sur les rapides de Katsaoka (Madagascar)