PROTOCOLE Installations



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VERSION Ce document doit être complété et signé par l installateur agréé Soltherm ayant réalisé les travaux

Transcription:

CERTIFICAT DE PERFORMANCE ENERGETIQUE POUR LES HABITATIONS INDIVIDUELLES PROTOCOLE Installations Partie V: Méthode de travail pour la collecte des données relatives aux installations

Table des matières 1. Installation de chauffage 4 1.1 Procédure de collecte des données et justificatifs pour le système de chauffage 4 1.2 Méthode pour les systèmes de chauffage 6 1.2.1 Définitions 6 1.2.2 Plan par étapes pour les installations de chauffage 7 1.2.2.1 Détermination du nombre de secteurs énergétiques 8 1.2.2.2 Détermination du système principal d émission de chaleur 8 1.2.2.3 Détermination du producteur préférentiel 8 1.2.2.4 Détermination de la puissance nominale des chaudières 9 1.2.2.5 Différents types de chaudières 10 1.2.3 Exemples pratiques de systèmes de chauffage 10 1.3 Données relatives à la production de chaleur (rendement de production)15 1.3.1 Installation individuelle de chauffage central 17 1.3.1.1 Chaudières individuelles - à condensation 17 1.3.1.2 Chaudières individuelles Non à condensation 20 1.3.1.3 Pompes à chaleur 27 1.3.1.4 Installations individuelles de chauffage central : fluide caloporteur et régulation de la température 30 1.3.2 Chauffage local 35 1.3.2.1 Chauffage électrique 35 1.3.2.2 Poêles 36 1.3.3 Chauffage collectif 36 1.3.3.1 Chaudières collectives 37 1.3.3.2 Installation de cogénération 39 1.3.3.3 Pompe à chaleur 41 1.3.3.4 Fourniture de chaleur externe 41 1.4 Données concernant le système de distribution de chaleur 42 1.4.1 Installations individuelles de chauffage central 43 1.4.2 Installations collectives 43 1.5 Données concernant le système d émission de chaleur 43 1.6 Données concernant la régulation 44 1.6.1 Installations individuelles 44 1.6.2 Installations collectives 1.6.2.1 Facturation des coûts de chauffage 45 46 1.7 Données relatives au stockage 47 1.8 Circulateur 47 1.9 Veilleuse 49 Version 14/01/2011 2

2. Eau chaude sanitaire 50 2.1 Procédure de collecte des données et pièces justificatives pour la production d eau chaude sanitaire 50 2.2 Types de systèmes de production 50 2.1.1 Appareils couplés à l installation de chauffage 51 2.1.1.1 Production individuelle d eau chaude sanitaire 51 2.1.1.2 Production collective d eau chaude sanitaire 53 2.1.2 Appareils indépendants de l installation de chauffage 54 2.1.2.1 Installation individuelle de production d eau chaude sanitaire 54 2.1.2.2 Installations collectives de production d eau chaude sanitaire 55 2.3 Distribution 56 2.4 Chauffe-eau solaire 59 3. Ventilation 61 4. Panneaux photovoltaïques 64 5. Refroidissement 66 Bruxelles Environnement souhaite remercier la Région flamande et son agence de l énergie pour la mise à disposition de sa méthode pour «le certificat de performance énergétique pour les bâtiments résidentiels» qui a servi de base à la méthode pour «le certificat de performance énergétique pour les habitations individuelles en Région de Bruxelles-Capitale». Version 14/01/2011 3

1. Installation de chauffage Ce chapitre décrit comment le certificateur devra effectuer la collecte de la totalité des données relatives au système de chauffage. Nous partons du principe que le certificateur résidentiel devra effectuer un nombre minimum d interventions sur la chaudière pour son évaluation. La collecte des données repose principalement sur des observations visuelles et sur l utilisation de données techniques disponibles (plaque signalétique de l appareil, label de qualité, etc.). Outre ces constats, il est également permis d'utiliser d autres justificatifs permettant la détermination des caractéristiques. Le certificateur se renseignera auprès de l IBGE pour les cas qui ne sont pas prévus dans le protocole. 1.1 Procédure de collecte des données et justificatifs pour le système de chauffage Le certificateur passera en revue les huit étapes suivantes lors de la collecte des données du système de chauffage : 1) La collecte des données générales du système de chauffage; 2) La collecte des données concernant la production de chaleur; 3) La collecte des données concernant la distribution de chaleur; 4) La collecte des données concernant l émission de chaleur; 5) La collecte de données concernant la régulation; 6) La collecte de données concernant le stockage de chaleur; 7) La collecte de données concernant le circulateur; 8) La collecte de données concernant la veilleuse. Pour la collecte des données relatives au système de chauffage du volume protégé et à l installation de production d eau chaude sanitaire, il est permis au certificateur d utiliser les justificatifs repris ci-après : 1. Rapport de diagnostic des installations Ce rapport fait état entre autres de la puissance et du rendement du système de chauffage. Le rapport de diagnostic renseigne en effet la valeur de la puissance nominale (utile) de la chaudière (exprimée en kilowatt kw), puissance qui correspond à la puissance maximale garantie par le constructeur pour un fonctionnement en régime continu, et tenant compte du rendement utile spécifié par le constructeur. 2. Attestation de réception L'attestation de réception contient entre autres des informations sur la température de fonctionnement de l installation, l isolation des conduites de fluide caloporteur, la présence éventuelle d un ballon de stockage pour l ECS, la boucle de circulation d ECS, la présence éventuelle d une pompe à chaleur, etc. 3. Attestation de contrôle périodique 4. Les données de l installation de chauffage reprises dans une ancienne déclaration PEB Version 14/01/2011 4

de ladite habitation individuelle peuvent être réutilisées. 5. Les données reprises sur un ancien certificat de performance énergétique délivré pour ladite habitation individuelle peuvent être réutilisées à condition qu il n y ait pas eu de modifications ou de rénovations ultérieures. 6. Toutes les données du cahier des charges peuvent être utilisées si elles sont reprises dans le contrat d entreprise (général) ou si une inspection visuelle permet de confirmer le respect du cahier des charges. Ce dernier doit obligatoirement mentionner l adresse ou le numéro du registre cadastral de l habitation individuelle en question. 7. Les demandes de subsides introduites auprès de la Région de Bruxelles-Capitale qui portent sur les installations de chauffage et de production d eau chaude sanitaire peuvent être prises en compte pour la détermination du type d installation à condition que la lettre d approbation (de SIBELGA) y soit annexée. L adresse de l habitation individuelle en question doit être clairement mentionnée sur ces demandes. 8. Factures originales d entrepreneurs. 9. Les factures originales du système de chauffage ou de production d eau chaude sanitaire reprenant l adresse de l habitation individuelle pour laquelle un certificat PEB est demandé peuvent servir pour la détermination du type d installation. L adresse ou le numéro du registre cadastral de l habitation individuelle en question doit être clairement mentionné sur toutes les factures. 10. Documentation technique de l installation de chauffage ou du système de production d eau chaude sanitaire. Le certificateur devra toujours vérifier que cette documentation est bien celle des appareils réellement installés, et ce en vérifiant la marque et le type de produit réellement renseignés sur les appareils en question. 11. Données figurant sur la plaque signalétique de la chaudière. La plupart des chaudières sont en effet équipées de plaques signalétiques, et ce depuis 1968. Des exemples de plaques signalétiques sont repris à la Figure 1. Figure 1: Exemples de plaques signalétiques Version 14/01/2011 5

Si les caractéristiques de l installation ne sont pas connues, même après une inspection visuelle, ou en l absence de justificatifs, le certificateur doit appliquer la valeur la plus défavorable. 1.2 Méthode pour les systèmes de chauffage 1.2.1 Définitions Un secteur énergétique est une partie d une habitation individuelle qui est chauffée par un seul et même système de chauffage. Un système de chauffage comprend un ou plusieurs producteurs raccordés à un système d émission de chaleur. Un producteur est un appareil qui produit de la chaleur pour le chauffage des locaux (par exemple une chaudière au gaz, une chaudière au mazout ou une pompe à chaleur). Un système d émission de chaleur est constitué d émetteurs de chaleur qui diffusent à un secteur énergétique la chaleur produite par le producteur (par exemple des radiateurs ou un chauffage par le sol). Le système d émission de chaleur est l intermédiaire entre le producteur et le secteur énergétique. Une habitation individuelle est composée de maximum deux secteurs énergétiques. Chaque secteur énergétique est chauffé par un seul système de chauffage. L énergie nécessaire pour chauffer un secteur énergétique provient d un producteur ou de plusieurs producteurs raccordés en parallèle. Pour ce dernier cas, il est nécessaire d'introduire la notion de producteur préférentiel et de producteur non préférentiel. Dans la plupart des cas, il n y aura pas de producteurs raccordés en parallèle, de sorte qu il y aura un seul producteur préférentiel avec une quote-part de 100%. Le producteur préférentiel est activé en premier en cas de demande de chaleur et chauffe le secteur énergétique la plupart du temps. En cas d insuffisance de l apport de chaleur, le producteur non préférentiel est enclenché en renfort. Dans une habitation individuelle, le certificateur sera (donc) en mesure d'introduire dans le logiciel de performance énergétique un maximum de quatre producteurs et deux systèmes d émission de chaleur (autrement dit, chaque secteur énergétique peut posséder un producteur préférentiel et un producteur non préférentiel, ainsi qu un système d émission de chaleur). Systèmes de chauffage d ambiance et appareils mobiles Le certificateur ne prendra pas en compte les systèmes de chauffage d ambiance, par exemple un feu ouvert, qui fonctionnent par intermittence et pour lesquels il est difficile de comptabiliser la quantité de chaleur émise, dans une salle de séjour qui est également chauffée par un système de chauffage central. Il en va de même pour les appareils mobiles tels que les radiateurs électriques d appoint. Si le chauffage d'un secteur énergétique est uniquement assuré par un poêle (et donc en l'absence d'un système de chauffage central), le certificateur choisira comme type de chauffage pour ce secteur énergétique le chauffage local. Version 14/01/2011 6

1.2.2 Plan par étapes pour les installations de chauffage Le certificateur parcourra le plan par étapes ci-après en vue de déterminer toutes les caractéristiques du ou des système(s) de chauffage installé(s) : 1. Détermination du nombre de producteurs (voir le paragraphe 1.3 concernant les différents types de producteurs) et du nombre de systèmes d émission de chaleur de l'habitation individuelle (voir le paragraphe 1.5 pour connaître les différents systèmes d émission de chaleur) : a. un producteur et un système d émission de chaleur i. il s agit donc d un seul secteur énergétique: passez à l étape n 2. b. un producteur et deux systèmes d émission de chaleur : i. divisez le logement en secteurs énergétiques ; pour ce faire, déterminez la part du volume protégé desservi par chaque système d émission de chaleur suivant le paragraphe 1.2.2.1. ii. passez à l étape n 2. c. deux ou plusieurs producteurs différents et un ou plusieurs systèmes d émission de chaleur i. s il n y a qu un système d émission, passez au point v. ii. s il y a plusieurs systèmes d émission de chaleur, divisez l'habitation individuelle en secteurs énergétiques et déterminez la part du volume protégé par secteur énergétique suivant le paragraphe 1.2.2.1. iii. s il y a plus de deux secteurs énergétiques, déterminez par secteur énergétique le système d émission de chaleur le plus important suivant le paragraphe 1.2.2.2. iv. déterminez par secteur énergétique le producteur préférentiel et le non préférentiel suivant le paragraphe 1.2.2.3. v. passez à l étape n 2. 2. Notez par secteur énergétique les caractéristiques des producteurs (préférentiel et non préférentiel) et du système d émission de chaleur, et ce suivant les paragraphes 1.3 et 1.5. a. s il s agit d une cogénération, d une pompe à chaleur ou de maximum un producteur par secteur énergétique: passez à l étape n 5. b. s il s agit de deux ou plusieurs chaudières différentes par secteur énergétique : passez à l étape n 3. 3. Déterminez la puissance nominale de toutes les chaudières préférentielles et non préférentielles suivant le paragraphe 1.2.2.4. a. si les puissances nominales de toutes les chaudières ne sont pas connues : passez à l étape n 4. b. si les puissances nominales de toutes les chaudières sont connues : passez à l étape n 5. 4. Déterminez le nombre de types de producteurs (2, 3 ou plus de 3) suivant le paragraphe 1.2.2.5. 5. Déterminez le rendement de production suivant le paragraphe 1.3. Version 14/01/2011 7

6. Déterminez le rendement de distribution suivant le paragraphe 1.4. 7. Déterminez le rendement de la régulation suivant le paragraphe 1.6. 8. Déterminez le rendement de stockage suivant le paragraphe 1.7. 9. Déterminez l énergie auxiliaire des pompes de circulation suivant le paragraphe 1.8. 10. Déterminer l énergie auxiliaire des veilleuses suivant le paragraphe 1.9. 1.2.2.1 Détermination du nombre de secteurs énergétiques Si l installation de chauffage d une habitation individuelle est assurée par un ou plusieurs producteurs raccordés à plusieurs systèmes d émission de chaleur, le certificateur devra alors déterminer s il est en présence d un ou de deux secteurs énergétiques. Pour cela, le certificateur détermine les fractions du volume protégé desservies par chacun des systèmes de chauffage. Le certificateur peut choisir entre 100%, 67%, 50%, 33% ou 0% (toujours arrondir au pourcentage disponible le plus proche). Si une installation de chauffage chauffe plus de 85% du volume protégé, il est question d un seul secteur énergétique (car 85% sera arrondi à 100%). Les espaces situés dans le volume protégé mais n étant pas équipés d un système d émission doivent être reliés à un secteur énergétique connexe. En cas de doute ou en présence de 2 secteurs énergétiques connexes, on choisira le secteur énergétique ayant la plus grande part dans le volume protégé. Attention, il est possible que deux secteurs énergétiques aient le même type de système d émission de chaleur, mais connecté à des producteurs différents. Voir l exemple de la Figure 4. 1.2.2.2 Détermination du système principal d émission de chaleur Le logiciel permet l introduction de deux secteurs énergétiques. Dès lors, s il y a plus de deux systèmes d émission de chaleur dans une même habitation individuelle, il n'est pas possible d'attribuer à chaque système d'émission son propre secteur énergétique. Certains systèmes devront donc être négligés. Les règles explicitées au paragraphe 1.2.2.1 doivent donc être complétées : le système de chauffage par le sol est prioritaire par rapport à tous les autres systèmes d émission de chaleur. Ensuite, le chauffage par air prévaut sur les systèmes d émission restants. Pour les autres systèmes, le certificateur appliquera la règle suivante : si un secteur énergétique possède plusieurs systèmes d émission de chaleur, le système d émission de chaleur le plus important (qui dessert la plus grande fraction du volume protégé) sera choisi en tant que système d émission de chaleur pour tout le secteur énergétique. Voir le paragraphe 1.5 pour plus d informations au sujet des différents types de systèmes d émission. 1.2.2.3 Détermination du producteur préférentiel Pour connaître l appareil préférentiel, le classement ci-après est d application (producteurs classés par ordre de priorité) : 1. cogénération (voir 1.3.3.2) 2. pompe à chaleur (voir 1.3.1.3 et 1.3.3.3) Version 14/01/2011 8

3. appareil non électrique a. au rendement de production le plus élevé, (uniquement possible) si le rendement de production de chaque producteur est connu (voir 1.3) b. dans le cas contraire, les appareils à condensation ont toujours la priorité sur les appareils non à condensation (voir 1.3.1.1 et 1.3.1.2 ainsi que 1.3.3) c. autrement, un appareil récent passe avant un appareil plus vétuste (voir 1.3.1.1 et 1.3.1.2 ainsi que 1.3.3) d. autrement, l appareil ayant la plus grande puissance nominale si toutes les puissances sont connues (voir 1.2.2.4). Plusieurs appareils de type identique sont à cet égard considérés comme une seule unité. 4. appareil électrique (voir 1.3.2.1) Le deuxième appareil sur la base des critères énumérés ci-dessus doit être considéré comme l appareil non préférentiel. Si un troisième appareil est présent, ce dernier sera négligé dans le calcul. Exemple: S il y a une chaudière au gaz à condensation datant de 1998 (puissance de 20 kw, rendement de production inconnu) et une chaudière au gaz non à condensation datant de 2000 (puissance inconnue, rendement de production de 80%), la chaudière préférentielle est celle de 1998, celle de 2000 étant le producteur non préférentiel (sur la base de l'étape 3.b). 1.2.2.4 Détermination de la puissance nominale des chaudières Dans le cas où le système de chauffage est constitué d une chaudière préférentielle et d une chaudière non préférentielle, il sera nécessaire de déterminer, si possible, les puissances nominales utiles (P n ) respectives de chaque appareil. Cette information est en général indiquée sur la plaque signalétique, dans la documentation technique de l appareil, le rapport de diagnostic, l attestation de réception (reçue lors de la mise en service), ou encore dans les attestations de contrôle périodique. Pour les chaudières présentant plusieurs régimes de températures possibles, c-à-d. 80 C/60 C et 50C C/30 C, le certificateur note la puissance donnée pour le régime 80 C/60 C. Pour les chaudières équipées d un brûleur modulant, le certificateur note la puissance maximale de la plage de modulation. Pour les chaudières ayant des valeurs de rendement mentionnées pour du gaz G20 et G25, le certificateur note la valeur pour le G25. Si la puissance est exprimée en kcal/h, il suffit de multiplier cette valeur par 0,001163 pour obtenir la puissance en kw. La puissance thermique peut être déterminée sur la base (par ordre de priorité) : Version 14/01/2011 9

de la plaque signalétique fixée à l appareil. Si la plaque signalétique fait défaut ou est illisible ou s il n existe pas d autre document permettant de connaître la puissance nominale de la chaudière, le certificateur se basera sur : le carnet de bord, La feuille de route du système de chauffage, le rapport de diagnostic, une attestation de contrôle périodique, une fiche technique de la chaudière. Si aucune de ces sources d'information n est disponible, le certificateur prendra la puissance du brûleur éventuel qui est renseignée sur la plaque signalétique du brûleur. Si le système de chauffage (préférentiel ou non préférentiel) est composé de plusieurs chaudières (connectées en parallèle) présentant des caractéristiques identiques (voir 1.2.2.5), la puissance demandée est égale à la somme des puissances de toutes les chaudières. 1.2.2.5 Différents types de chaudières Si la puissance n est pas constatable, le certificateur doit déterminer le nombre de types de producteurs différents. On parle d'un autre type de producteur lorsqu une (ou plusieurs) des caractéristiques reprises ci-après sont différentes : le vecteur énergétique; le type de chaudière; la classe de puissance (selon les classes < 250 kw, 250-500 kw, > 500 kw); l année de fabrication (selon les classes <1985, 1985-1993, >1993); la consigne de température de départ du producteur (système à température glissante ou à température constante). Les chaudières dont les caractéristiques citées ci-avant sont identiques sont considérées comme étant du même type. Le paragraphe 1.2.3 donne un aperçu schématique des relations existantes entre les secteurs énergétiques, les systèmes de chauffage, les producteurs et les systèmes d émission. 1.2.3 Exemples pratiques de systèmes de chauffage En pratique, le nombre de producteurs et de systèmes d émission de chaleur d'une habitation individuelle est en principe infini. Dans les grands immeubles à appartements, un système de chauffage avec deux producteurs de chaleur ou davantage est une pratique courante. La subdivision en deux secteurs énergétiques et/ou en un producteur préférentiel et un producteur non préférentiel est une aide pour la simplification de l introduction dans le logiciel CertiBru-res des données du système de chauffage. Version 14/01/2011 10

Un certain nombre d exemples pratiques sont traités ci-après. Un producteur et un système d émission de chaleur Il s agit de la situation la plus fréquente pour le chauffage d'une habitation : un producteur et un système d émission de chaleur. Il est donc question dans ce cas d un secteur énergétique unique. Exemple 1 : chauffage central et radiateurs Exemple 2 : chauffage local à l aide de poêles à gaz Deux producteurs et un système d émission de chaleur Le certificateur risque également de rencontrer relativement souvent la combinaison de deux producteurs différents et d'un système d émission de chaleur. Figure 2 - Schéma d un système de chauffage d'une habitation individuelle (au choix dans le bâtiment): 2 chaudières raccordées en parallèle et 1 système d émission de chaleur = 1 secteur énergétique secteur énergétique n 1 : un appartement o o producteur : 2 producteurs raccordés en parallèle 1 chaudière non à condensation 1 chaudière à condensation système d émission de chaleur : radiateurs Un producteur et deux systèmes d émission de chaleur Version 14/01/2011 11

Figure 3 - Schéma de systèmes de chauffage d'une habitation individuelle : 1 producteur et 2 systèmes d émission de chaleur = 2 secteurs énergétiques Habitation individuelle secteur énergétique n 1 : rez-de-chaussée o o producteur : chaudière non à condensation système d émission de chaleur : radiateurs secteur énergétique n 2 : premier étage o o producteur : chaudière non à condensation système d émission de chaleur : chauffage rayonnant par le sol Deux producteurs et deux systèmes d émission de chaleur Exemple n 1 : Figure 4 Schéma de systèmes de chauffage d'une habitation individuelle : 2 producteurs et 2 systèmes d émission de chaleur (du même type) = 2 secteurs énergétiques Version 14/01/2011 12

Habitation individuelle secteur énergétique n 1 : rez-de-chaussée o o producteur : chaudière non à condensation système d émission de chaleur : radiateurs secteur énergétique n 2 : premier étage o o producteur : chaudière à condensation système d émission de chaleur : radiateurs (autre circuit) Exemple n 2 : Une chaudière de chauffage central raccordée à des radiateurs au rez-dechaussée et un chauffage électrique à l étage. Figure 5 Schéma de systèmes de chauffage d'une habitation individuelle : 2 producteurs et 2 systèmes d émission de chaleur = 2 secteurs énergétiques Habitation individuelle secteur énergétique n 1 : rez-de-chaussée o o producteur : chaudière non à condensation système d émission de chaleur : radiateurs secteur énergétique n 2 : premier étage o o producteur : chauffage électrique direct système d émissions de chaleur : chauffage électrique direct Version 14/01/2011 13

Exemple n 3 : Ici, les deux producteurs sont raccordés en parallèle sur un même circuit. Figure 6 Schéma d une installation de chauffage d'une habitation individuelle : 2 producteurs et 2 systèmes d émission de chaleur = 2 secteurs énergétiques Habitation individuelle secteur énergétique n 1 : rez-de-chaussée o o producteur : 2 producteurs raccordés en parallèle 1 chaudière non à condensation 1 chaudière à condensation système d émission de chaleur : radiateurs secteur énergétique n 2 : premier étage o o producteur : 2 producteurs raccordés en parallèle 1 chaudière non à condensation 1 chaudière à condensation système d émission de chaleur : chauffage rayonnant par le sol Trois producteurs ou davantage Dans un nombre limité de cas, le certificateur sera confronté à trois ou plus de trois producteurs. Dans ce cas, et après avoir évalué s'il est nécessaire de subdiviser en deux secteurs énergétiques, le certificateur déterminera (par secteur énergétique) le producteur (ou la combinaison de producteurs) préférentiel (et éventuellement le producteur non préférentiel). Les autres producteurs ne sont pas pris en compte. Exemple 1 : Une habitation est chauffée d'une part par une pompe à chaleur et deux chaudières au gaz (une nouvelle chaudière à condensation et une chaudière plus ancienne non à condensation) raccordées à un système d émission de chaleur par radiateurs, tandis que l'annexe est chauffée par un chauffage par le sol électrique. Version 14/01/2011 14

Cette habitation sera donc divisée en un secteur énergétique chauffé par le chauffage par le sol électrique et un secteur énergétique chauffé par des radiateurs reliés à une pompe à chaleur (producteur préférentiel) et une chaudière à condensation (producteur non préférentiel). Le troisième producteur (l ancienne chaudière non à condensation) n'est donc pas pris en compte. Si la pompe à chaleur est combinée avec deux chaudières au gaz de type identique (voir paragraphe 1.2.2.5), la pompe à chaleur est et reste le producteur préférentiel tandis que le producteur non préférentiel est maintenant constitué des deux chaudières (voir les règles de priorité du paragraphe 1.2.2.3). Exemple 2 : Figure 7 Schéma d une installation de chauffage d une habitation: 3 producteurs : 2 secteurs énergétiques 1.3 Données relatives à la production de chaleur (rendement de production) Ce chapitre décrit les données que le certificateur doit collecter au sujet des producteurs (aussi bien pour l appareil préférentiel que pour l appareil non préférentiel), et ce pour chaque secteur énergétique, en vue du calcul du rendement de production par le logiciel. Les systèmes de chauffage peuvent être subdivisés en trois types : installation individuelle de chauffage central, chauffage local et chauffage collectif. Le certificateur doit constater le type de chauffage installé. Les producteurs ci-après sont possibles en fonction du type de système de chauffage : Version 14/01/2011 15

- Le chauffage central individuel : les chaudières au gaz et les chaudières pour combustibles gazeux, les chaudières au mazout et les chaudières pour combustibles liquides, les chaudières à bois et les chaudières pour combustibles solides, et les pompes à chaleur ; - Le chauffage local : plusieurs types de poêles non électriques et le chauffage électrique; - Le chauffage collectif : les chaudières au gaz et les chaudières pour combustibles gazeux, les chaudières au mazout et les chaudières pour combustibles liquides, les chaudières à bois et les chaudières pour combustibles solides, les cogénérations, les systèmes de fourniture de chaleur externe et les pompes à chaleur; Outre ces divers concepts de chauffage, il est également possible que l habitation ne soit équipée que partiellement, voire pas du tout d un système de chauffage. Dans ces cas, le certificateur devra néanmoins constater/définir le type de chauffage (chauffage central individuel ou chauffage local). S'il n y a pas de corps de chauffe installés, le certificateur choisit le système de chauffage «local». Par contre, s il y a des éléments de distribution, d émission ou de régulation, le certificateur doit choisir le système de chauffage «central individuel». Les chaudières peuvent encore être subdivisées en chaudières à condensation et non à condensation. Les producteurs cités ci-avant sont décrits successivement ci-après en vue d obtenir le rendement de production du producteur de chaleur. Il existe deux méthodes pour déterminer le rendement de production des installations individuelles et collectives de chauffage central constituées de chaudières (aussi bien à condensation que non à condensation) (ces deux méthodes sont détaillées dans les paragraphes 1.3.1.1 et 1.3.1.2) : 1. La méthode quantitative est basée sur le rendement à charge partielle ou sur le rendement de combustion (pertes par les fumées) du producteur. Le rendement à charge partielle (à 30% de charge) est généralement disponible dans la documentation technique de l appareil. Le rendement de combustion est mentionné sur le rapport de diagnostic, l'attestation de réception ou l attestation de contrôle périodique. 2. La méthode qualitative est basée sur des valeurs par défaut en fonction du label, de l année de fabrication et du type de chaudière. La méthode quantitative doit être envisagée en premier lieu, mais il ne sera dans certains cas pas possible de l'appliquer par manque d informations au sujet du rendement à charge partielle ou du rendement de combustion. Pour les autres systèmes de chauffage, seule la méthode qualitative est d'application. Le Tableau 1 donne un aperçu des paragraphes qui décrivent plus en détail les différents types de producteurs. Version 14/01/2011 16

Type de producteur Chauffage central individuel - 1.3.1 Chaudière - 1.3.1.1 Pompe à chaleur (PAC) - 1.3.1.3 Chauffage local - 1.3.2 Rendement de production Méthode Méthode qualitative quantitative Gaz Cond. 1.3.1.1 1.3.1.1 1.3.1.4 N.Cond. 1.3.1.2 1.3.1.2 1.3.1.4 Mazout Cond. 1.3.1.1 1.3.1.1 1.3.1.4 N.Cond. 1.3.1.2 1.3.1.2 1.3.1.4 Bois Cond. 1.3.1.1 1.3.1.1 1.3.1.4 N.Cond. - 1.3.1.2 1.3.1.4 Gaz - - - - Electrique - - - - Chauffage électrique - 1.3.2.1 Electrique - - - - Poêle - 1.3.2.2 Gaz / Mazout / - - - - Bois / Charbon / Biomasse Chauffage collectif - 1.3.3 Chaudière - 1.3.3.1 Gaz / Mazout / Bois Cond. / N.Cond. 1.3.3.1 1.3.3.1 1.3.3.1 Cogénération - 1.3.3.2 - - - - - Pompe à chaleur (PAC) - 1.3.3.3 Gaz - - - - Fourniture de chaleur externe - 1.3.3.4 Source d énergie Type Electrique - - - - Chaleur - - - - Fluide caloporteur, régulation de la temp. de départ. Tableau 1- Vue d ensemble des paragraphes qui décrivent les différents types de producteurs des systèmes de chauffage 1.3.1 Installation individuelle de chauffage central En premier lieu, l attention du certificateur est attirée sur le fait que le système de chauffage par cogénération n est pas possible à indiquer dans le logiciel pour le type «chauffage central individuel». Au moment de la rédaction du protocole, aucune installation de cogénération de ce type n était installée en RBC. Si à l avenir, des installations individuelles de (micro)cogénération font leur apparition, le certificateur devra alors introduire les données de ces installations en tant que chauffage collectif. Les appareils ci-dessous sont successivement traités : Les chaudières individuelles à condensation Les chaudières individuelles non à condensation Les pompes à chaleur 1.3.1.1 Chaudières individuelles - à condensation Les chaudières à condensation sont des chaudières dont la conception permet de refroidir les gaz de combustion à tel point que la vapeur d eau qu ils contiennent se condense pour fournir ainsi un supplément de chaleur bénéfique. Les chaudières à condensation sont visuellement reconnaissables grâce au label HR-TOP (pour les chaudières au gaz), au label Optimaz-Elite (pour les chaudières au mazout) ou encore à l appellation «chaudière à condensation» sur la fiche technique (voir paragraphe 1.3.1.2 concernant les labels). Les chaudières à condensation sont toujours équipées d un panneau de contrôle incorporé ou non, muni d un affichage Version 14/01/2011 17

électronique permettant une programmation aisée. Les chaudières au gaz à condensation sont apparues progressivement sur le marché belge à partir de la deuxième moitié des années 80. Figure 8: Principe de fonctionnement et photo d une chaudière au gaz à condensation Figure 9: Principe de fonctionnement et photo d une chaudière au mazout à condensation Combustible Le certificateur détermine le combustible de la chaudière : - le gaz naturel ou combustibles gazeux - le mazout ou combustibles liquides - le bois ou combustibles solides Une chaudière au gaz naturel est en général facilement identifiable par la présence d au moins un compteur à gaz et très souvent par la présence de tuyaux métalliques peints en jaune par lesquels le gaz est transporté. Version 14/01/2011 18

Figure 10: Compteurs à gaz naturel Les installations au mazout sont reconnaissables à la présence de fins tuyaux en matière synthétique transportant le mazout ainsi qu à la présence d'un réservoir à mazout. Les chaudières à bois sont reconnaissables au stockage de bûches, de plaquettes de bois ou de pellets à proximité de la chaudière. Date de fabrication La date de fabrication demandée concerne l année de production de la chaudière. Cette information est mentionnée sur la plaque signalétique de la chaudière. La facture d installation ou d achat de la chaudière peut également contenir les informations relatives à la date de fabrication. Si la plaque signalétique ou la facture ne sont pas disponibles, le certificateur déterminera l année de fabrication en fonction de l année de construction de l'habitation individuelle. En l absence de justificatifs et d un label (conforme au paragraphe 1.3.1.2), les chaudières installées dans les habitations individuelles construites après 1970 sont considérées comme ayant la même date de fabrication que l année de construction de l habitation individuelle. Pour les habitations individuelles construites avant 1970, le certificateur introduira l année 1969 comme date de fabrication. En l absence de justificatifs mais en présence d un label, le certificateur doit encoder l année la plus récente entre l année de construction du logement et l année de mise en application du label. Par exemple : les nouveaux labels Optimaz sont en vigueur depuis 2005. Si la date de fabrication de la chaudière n est pas connue, que l habitation individuelle n a pas été construite après 2005 et qu un tel label est présent, le certificateur introduira 2005 pour la date de fabrication. Le certificateur détermine les caractéristiques de la ou des chaudières présentes, selon l ordre de priorité suivant : 1. le rendement à charge partielle (30% de charge), l éventuelle régulation en maintien de température et l emplacement de la chaudière (méthode quantitative). 2. si le rendement à charge partielle n est pas connu, le logiciel se base sur des valeurs par défaut pour le rendement de production, et ce en fonction du type de chaudière (à Version 14/01/2011 19

condensation, voir ci-dessus) et du type de système d'émission, voir paragraphe 1.5 (méthode qualitative) Rendement à charge partielle Le certificateur détermine si disponible le rendement à charge partielle à 30% de charge (à l aide de la documentation technique) pour la ou les chaudière(s) installée(s) fonctionnant au gaz, au mazout ou au bois. Il doit également connaître la température de retour T 30% (à l'entrée de la chaudière) liée à ce rendement à charge partielle. Régulation en maintien de température Certaines chaudières sont régulées de telle manière que la température de la chaudière soit toujours maintenue à la même valeur, et ce même pour les périodes sans demande de chaleur. Le certificateur détermine si ce type de régulation est présent Un tel type de régulation est présenté sous le type A au paragraphe 1.3.1.4. Si l application de la procédure ne permet pas de trouver des informations, il est présumé que la régulation en maintien de température est présente. Emplacement de la chaudière Le certificateur détermine si l emplacement de la chaudière se situe à l intérieur ou à l extérieur du volume protégé. 1.3.1.2 Chaudières individuelles Non à condensation Il existe à côté des chaudières à condensation également des chaudières non à condensation. Pour les chaudières au gaz, une distinction supplémentaire entre deux types de chaudières non à condensation est faite et le certificateur doit dans ce cas déterminer le type exact de la chaudière : - chaudière atmosphérique sans ventilateur; - autres (par exemple : les chaudières atmosphériques avec ventilateur, les chaudières avec brûleur à gaz pulsé ou les chaudières de type étanche, toutes non à condensation) Cette distinction n est pas d'application pour les chaudières non à condensation au mazout et au bois. Les appareils atmosphériques non à condensation sans ventilateur se caractérisent par une construction ouverte (= la chambre de combustion est visible étant donné que l air comburant est aspiré du local servant de chaufferie), l absence d un ventilateur et la présence d un antirefouleur/coupe-tirage. La Figure 11 illustre la différence entre les principes de fonctionnement d un appareil de type «ouvert» et de type «fermé». Version 14/01/2011 20

Figure 11: Principes de fonctionnement d un appareil de type «fermé» (à gauche) et de type «ouvert» (à droite) L antirefouleur/coupe-tirage a pour but d éviter que le tirage de la cheminée n influence la dépression thermique constante de la chambre de combustion. A titre d'illustration, les antirefouleurs des figures 12 et 13 sont entourés en rouge. l antirefouleur / coupe-tirage détail la chaudière au gaz naturel 1 : produits de la combustion 2 : air ambiant 3 : antirefouleur conique Figure 12: Principe de fonctionnement et photo d une chaudière avec antirefouleur/coupe-tirage externe Figure 13: Photo d'une chaudière avec un antirefouleur/coupe-tirage derrière la chaudière Version 14/01/2011 21

Enfin, une chaudière peut être équipée d un antirefouleur/coupe-tirage incorporé. Cet antirefouleur/coupe-tirage incorporé n est pas toujours visible sans avoir recours au démontage de l habillage de la chaudière, c'est pourquoi le certificateur doit consulter les justificatifs à sa disposition pour s assurer du type d appareil installé. Dans la catégorie des autres types de chaudières non à condensation, on trouve les chaudières avec chambre de combustion étanche (type «fermé»), les chaudières atmosphériques équipées d un ventilateur et les chaudières avec brûleur à gaz pulsé. Les chaudières avec chambre de combustion étanche sont construites de telle façon que l air comburant est aspiré à l extérieur du bâtiment et non dans le local où l appareil est installé. Cela se constate par la présence de deux conduits parallèles ou d'un conduit concentrique connecté à l appareil pour l évacuation des produits de combustion et pour l'admission d'air comburant. Beaucoup d appareils muraux avec chambre de combustion étanche ont une évacuation murale en direct ou une évacuation verticale au travers du toit (pas de cheminée classique). 1 : la jaquette d une chaudière murale 2 : la chambre de combustion 3 : l échangeur de chaleur 4 : le brûleur atmosphérique 5 : le ventilateur pour l évacuation des produits de combustion 6 : le circulateur chauffage 7 : l arrivée de gaz naturel 8 : l évacuation des produits de la combustion 9 : l amenée d air comburant 10 : le mur extérieur 11 : les tuyauteries de l installation de chauffage central Figure 14: Principe de fonctionnement et photo d une chaudière murale avec chambre de combustion de type étanche Dans un autre groupe sont reprises les autres chaudières avec ventilateur : les chaudières atmosphériques avec ventilateur et les chaudières avec brûleur à gaz pulsé. Le ventilateur peut être incorporé ou non à la chaudière. Une chaudière avec un brûleur à gaz pulsé est reconnaissable au brûleur externe qui est monté sur la porte foyère de la chaudière. Un exemple de chaudière au gaz, avec un brûleur à gaz Version 14/01/2011 22

pulsé est illustré à la Figure 15. Figure 15: Chaudière au gaz avec un brûleur à gaz pulsé Une chaudière équipée d'un ventilateur incorporé est reconnaissable par le niveau de bruit qu elle génère lors de son fonctionnement. Au démarrage, le ventilateur fonctionne d abord pendant quelques secondes avant que le brûleur ne s allume. Ces deux phases liées au démarrage se distinguent à l oreille. En cas de doute, le certificateur peut ouvrir la porte de l appareil pour constater la présence du ventilateur. Le cercle rouge sur la photo de la Figure 16 ci-après indique le ventilateur incorporé dans la chaudière au gaz. Figure 16: Chaudière au gaz avec ventilateur incorporé Si la partie interne de la chaudière n est pas accessible et qu il n est pas possible de déterminer le type de brûleur, le certificateur devra se rabattre sur les documents techniques de l appareil. La plaque signalétique permet également de formuler une réponse définitive. La plaque signalétique renseigne en effet le type de raccordement «aspiration/évacuation» sous la forme B XYAS, B XYBS, B XYCS ou C XY. Les lettres X et Y sont en pratique toujours des chiffres. L appareil n est pas équipé d un ventilateur uniquement dans le cas où le caractère Y = 1 ; ainsi le type de raccordement mentionné pour une chaudière atmosphérique sans ventilateur sera B 11BS. Version 14/01/2011 23

Si l information nécessaire ne peut être retrouvée sur la base de la procédure décrite ci-dessus, le certificateur doit indiquer que la chaudière n est pas équipée d un ventilateur et qu il s agit donc d un appareil atmosphérique classique sans ventilateur. Combustible Le certificateur détermine le combustible utilisé par la chaudière : - gaz ou combustibles gazeux - mazout ou combustibles liquides - bois ou combustibles solides Pour les chaudières au bois non à condensation, il est nécessaire de spécifier le type de combustible : des bûches de bois ou des plaquettes de bois d une part ou d autre part des pellets. Les chaudières à bois à pellets sont reconnaissables à la trémie d alimentation. Figure 17: Plaquettes de bois (à gauche) et pellets (à droite) Date de fabrication La date de fabrication demandée est l année de production de la chaudière. Voir le paragraphe 1.3.1.1 pour un complément d information pour la détermination de la date de fabrication. Les données requises pour les chaudières au gaz ou au mazout sont quelque peu différentes de celles nécessaires pour les chaudières au bois. Chaudières non à condensation au gaz ou au mazout Le certificateur détermine les caractéristiques de la ou des chaudières, et ce selon l ordre de priorité suivant : 1. le rendement à charge partielle à 30% de charge, l emplacement de la chaudière et l éventuelle régulation en maintien de température (méthode quantitative). 2. si le rendement à charge partielle n est pas connu, le certificateur doit déterminer la présence d un label, la date de fabrication, l emplacement de la chaudière et la consigne de température de la chaudière (méthode qualitative). Si le rendement de combustion est connu, le certificateur introduit cette donnée dans le logiciel. Dans le cas contraire, il n est pas introduit et le logiciel effectue les calculs sur base d une valeur par défaut. Version 14/01/2011 24

Rendement à charge partielle Si possible, le certificateur détermine pour la ou les chaudières au gaz ou au mazout installées le rendement à charge partielle à 30% de charge (à l aide de la documentation technique). Emplacement de la chaudière Le certificateur détermine si l emplacement de la chaudière se situe à l intérieur ou à l extérieur du volume protégé de l habitation individuelle. Régulation en maintien de température Certaines chaudières sont régulées de telle manière que la température de la chaudière est toujours maintenue à la même valeur, et ce même pour les périodes sans demande de chaleur. Le certificateur détermine si ce type de régulation est présent (voir le type A au paragraphe 1.3.1.4 pour un complément d information). Si l application de la procédure ne permet pas de trouver des informations, il est présumé que la régulation en maintien de température est présente. Rendement de combustion Le rendement de combustion exprimé en % est le rendement à 100% de la puissance pour les brûleurs modulants ou à grande allure pour les brûleurs non modulants, qui est mesuré après les mesures finales. Le rendement de combustion est mentionné dans l attestation de contrôle périodique : Figure 18 : Exemple d attestation de contrôle périodique (le lay-out peut être différent) Version 14/01/2011 25

Label Si un label est présent sur une chaudière, il faut le notifier dans le logiciel. Les labels suivants sont reconnus : Pour les chaudières au gaz : AGB-HR, HR+, HR TOP et CE. Pour les chaudières au mazout : Optimaz, Optimaz-elite et CE. Il n existe pas de label pour les chaudières au bois. Tous les autres labels ne sont pas pris en considération. Des exemples de labels sont repris dans les figures ci-dessous. AGB-HR (gaz haut rendement depuis 1983) Label HR+ (gaz haut rendement depuis 1996) HR TOP (depuis 1998 pour les chaudières à condensation) marquage CE (depuis 1997) Figure 19: Exemples de label pour les chaudières au gaz Ancien label Optimaz (haut rendement 1995-2004) Marquage CE (depuis 1997) Version 14/01/2011 26

Nouveau label Optimaz (haut rendement depuis 2005) Label Optimaz-elite (chaudière à condensation depuis 2005) Figure 20: Exemples de label pour les chaudières au mazout Attention : Ceci n est donc pas un label valable! Consigne de température de la chaudière Voir le paragraphe 1.3.1.4 pour une explication détaillée. Chaudières au bois non à condensation Le certificateur doit uniquement déterminer le type de combustible : bûchettes de bois ou plaquettes de bois d une part ou pellets d autre part, et préciser si l emplacement de la chaudière est situé à l intérieur ou à l extérieur du volume protégé. 1.3.1.3 Pompes à chaleur Une pompe à chaleur fonctionne à l électricité ou au gaz et extrait la chaleur du sol, de l eau souterraine, de l air extérieur ou encore de l'air vicié du système de ventilation et la réinjecte dans l habitation par le biais de l installation de chauffage. Le choix de la source de chaleur primaire est décisif pour la détermination du type de pompe à chaleur ainsi que pour le rendement. Pour cette raison, le certificateur doit identifier la source de chaleur primaire utilisée, et indiquer si le système d émission de chaleur est un système à eau ou à air. Version 14/01/2011 27

Figure 21: Pompe à chaleur et ballon de stockage d eau chaude sanitaire Une pompe à chaleur au gaz est reconnaissable à la présence d au moins un compteur à gaz (voir Figure 10) et (généralement) aux conduites métalliques peintes en jaune qui assurent l'arrivée de gaz naturel. Une pompe à chaleur au gaz possède également un raccordement électrique (tout comme les pompes à chaleur électriques) et une cheminée (contrairement aux pompes à chaleur électriques). En plus des conduites pour le chauffage et pour la production d eau chaude sanitaire, la pompe à chaleur est également équipée de conduites ou de canalisations assurant l'amenée de chaleur vers la pompe en question, de manière à assurer son bon fonctionnement. Les pompes à chaleur individuelles sont de type mural ou sol. La version murale ressemble très fort à une chaudière murale. Une pompe à chaleur est en général (un peu) plus grande qu une chaudière murale. Lorsque la chaleur est extraite du sol (circuit fermé), le fluide frigorifique circule au travers d un échangeur de chaleur enterré qui est constitué de conduites horizontales posées à une profondeur d au moins 1 mètre. Pour ce faire, il faut généralement disposer d'une grande surface au sol. Il est également possible de travailler avec des échangeurs de chaleur verticaux enterrés. Ces forages sont parfois visibles. Figure 22: Principe de fonctionnement d une pompe à chaleur sol/eau : échangeur vertical (gauche) et horizontal (droite) Version 14/01/2011 28

L eau souterraine d un puits de forage peut également être utilisée comme source de chaleur (système ouvert), l eau utilisée étant alors rejetée dans un second puits de forage. Ce système est rare dans les habitations individuelles et est en outre soumis à des règles strictes et à l obtention d un permis d environnement. Figure 23: Principe de fonctionnement d une pompe à chaleur et photo du puits de pompage d un système eau souterraine/eau L air extérieur est aussi une source de chaleur potentielle. Ce système est également approprié pour le refroidissement d une habitation individuelle. Le système est composé d une unité extérieure visible. L unité extérieure est illustrée à la Figure 24 et entourée en rouge. Figure 24: Principe de fonctionnement de la pompe à chaleur et photo d une unité extérieure d un système air extérieur/eau Enfin une récupération de l air extrait (air vicié) du système de ventilation de l habitation individuelle peut également être utilisée en tant que source de chaleur. Dans ce cas, l habitation individuelle devra toujours être équipée d une ventilation avec extraction mécanique. Outre l eau comme fluide caloporteur, l air peut également être ici utilisé comme système d émission de chaleur, ce qui est facilement reconnaissable par la présence de conduits aérauliques connectés à la pompe à chaleur. La source de chaleur doit être déterminée dans la mesure du possible sur la base d une attestation de réception ou d un rapport de diagnostic. En l absence de ces documents, le certificateur est autorisé à retirer les informations requises de la notice technique. En cas de doute entre le sol ou l eau souterraine comme source de chaleur du système de pompe à Version 14/01/2011 29

chaleur, le certificateur introduira dans le logiciel le type «sol». En l absence d informations sur le type de pompe à chaleur, le certificateur doit choisir le type «autres cas». 1.3.1.4 Installations individuelles de chauffage central : fluide caloporteur et régulation de la température Dans les installations de chauffage central, le fluide caloporteur ainsi que la température de fonctionnement de la chaudière sont, tout comme les caractéristiques du producteur, des facteurs importants pour la détermination du rendement. Fluide caloporteur Le fluide caloporteur peut être l eau ou l air. L eau est le fluide caloporteur dans le cas de radiateurs classiques et de systèmes de chauffage par le sol. L air est également un fluide caloporteur et est surtout utilisé dans les installations de conditionnement d air. Il est facilement reconnaissable à la présence de conduits aérauliques et de ventilateurs. Régulation de la température de l eau de la chaudière La régulation de la chaudière permet de réguler la température de l eau de l installation afin d obtenir la température intérieure souhaitée dans les différents locaux. Le choix de la régulation dépend de plusieurs facteurs. Une distinction est faite entre trois principes de régulation: o Température constante de l eau avec régulation par le thermostat de la chaudière (aquastat) (type A) o o La chaudière est commandée par le thermostat d ambiance, et ce en fonction de la consigne de température intérieure (type B) Température variable avec régulation à l aide d une sonde extérieure et éventuellement d une sonde d ambiance (type C) Dans les habitations unifamiliales équipées d une installation de chauffage standard, l installation est généralement pilotée par le thermostat d ambiance qui se trouve très souvent dans la salle de séjour. Ce thermostat commande la chaudière ou le circulateur. Dans les installations plus élaborées ou plus récentes, la température de la chaudière est commandée par une régulation climatique (en fonction de la température extérieure, compensée ou non par une sonde d ambiance, ou simplement en fonction de la température intérieure). Ce qui suit doit permettre au certificateur de déterminer le type de régulation. Le certificateur devra pour ce faire effectuer quelques manipulations sur le tableau de contrôle de la chaudière. La Figure 25 donne un aperçu des différents composants d'un tableau de commande d une chaudière classique. Version 14/01/2011 30