Roche fait état de résultats positifs avec Avastin lors de cancer de l ovaire et avec le T-DM1 lors de cancer du sein



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Communiqué de presse Bâle, le 11 octobre 2010 Roche fait état de résultats positifs avec Avastin lors de cancer de l ovaire et avec le T-DM1 lors de cancer du sein Nouvelles données encourageantes communiquées lors du congrès ESMO Cancer de l ovaire: des données provenant de la seconde étude positive de phase III (ICON7) sur Avastin confirment tout le potentiel de ce médicament dans le traitement du cancer de l ovaire, qui n a enregistré que peu d avancées majeures au cours de la dernière décennie. i Cancer du sein métastatique: le T-DM1 affiche une efficacité comparable à celle du traitement standard, tout en réduisant significativement le poids des effets indésirables typiquement associés à une chimiothérapie classique. ii Roche (SIX: RO, ROG; OTCQX: RHHBY) a annoncé aujourd hui que les nouvelles données communiquées au 35 e congrès de la European Society of Medical Oncology (ESMO) continuent de plaider en faveur des programmes que Roche mène pour le développement d Avastin dans le cancer de l ovaire et du T-DM1 dans celui du cancer du sein HER2-positif. Hal Barron, M.D., responsable de Global Development et Chief Medical Officer chez Roche: "Nous sommes déterminés à développer de nouveaux médicaments qui fassent réellement la différence pour les patients vivant avec le cancer. Les données cliniques présentées aujourd hui au congrès ESMO montrent une nouvelle fois qu Avastin administré lors de cancer de l ovaire et le T-DM1 lors de cancer du sein HER2-positif sont susceptibles d améliorer le traitement des femmes souffrant de ces formes de cancer." Cancer de l ovaire - Avastin Les données d ICON7, seconde étude positive de phase III sur Avastin lors de cancer de l ovaire, ont été présentées pour la première fois aujourd hui au congrès ESMO; elles confirment le potentiel d Avastin en montrant que ce dernier peut améliorer le résultat thérapeutique face à une maladie dont le traitement n a que peu progressé au cours des dix dernières années. Dans l étude ICON7, des patientes avec cancer de l ovaire non encore traité ayant reçu Avastin en continu, d abord en association à une chimiothérapie F. Hoffmann-La Roche Ltd 4070 Basel Switzerland Group Communications Roche Group Media Relations Tel. +41 61 688 88 88 Fax +41 61 688 27 75 www.roche.com 1/8

standard, puis en monothérapie, ont vu leur probabilité de vivre plus longtemps sans progression de la maladie (progression-free survival ou PFS) augmenter de 27% par rapport aux femmes ayant uniquement reçu la chimiothérapie (hazard ratio = 0,79, p=<0,0010, ce qui correspond à une réduction de 21% du risque de progression du cancer ou de décès). La première étude pivot de phase III sur Avastin dans le traitement du cancer de l ovaire (GOG0218), présentée plus tôt dans l année au congrès ASCO, avait déjà montré que l administration continue d Avastin, d abord en association à une chimiothérapie standard, puis en monothérapie, améliorait de jusqu à 54% la probabilité que les femmes vivent plus longtemps sans que leur maladie ne s aggrave par rapport à des femmes ne recevant qu une chimiothérapie (hazard ratio = 0,65, p=<0,0001). L étude GOG0218 a été conduite avec une dose d Avastin plus élevée et une durée de traitement plus longue que lors de l étude ICON7. La présence de trois groupes dans l étude GOG0218 a permis de conclure que l administration continue d Avastin sur une plus longue durée de traitement améliore le résultat thérapeutique. Les données relatives à la survie globale dans les deux études, encore immatures, plaident numériquement en faveur des groupes recevant Avastin. Le cancer de l ovaire vient en sixième position parmi les cancers le plus souvent diagnostiqués et il est la huitième cause de décès par cancer chez la femme dans le monde. Le traitement repose sur une exérèse aussi large que possible de la tumeur, mais s avère inadapté dans la majorité des cas; en effet, le cancer de l ovaire étant le plus souvent diagnostiqué à un stade tardif, alors que la tumeur a déjà envahi les tissus environnants ou disséminé dans l organisme, une chimiothérapie d appoint est alors recommandée. Une rechute de la maladie après traitement par une chimiothérapie standard est malheureusement courante. Cancer du sein T-DM1 Les premiers résultats positifs obtenus avec le T-DM1 avaient démontré une efficacité comparable au traitement standard actuel, avec un meilleur profil de tolérance. Ils provenaient de la première étude randomisée de phase II comparant le conjugué trastuzumab-dm1 (T-DM1) à l association Herceptin (trastuzumab) chimiothérapie (docétaxel), actuel traitement standard de première ligne pour le cancer du sein métastatique HER2-positif. Les données relatives à la sécurité d emploi du médicament ainsi qu une analyse préliminaire du taux de réponse objective, critère d évaluation secondaire, ont été présentées aujourd hui au Presidential Symposium du congrès ESMO. 2/8

La réduction de la taille de la tumeur (ou taux de réponse objective) a été similaire chez les patientes traitées par le T-DM1 et celles traitées par Herceptin plus chimiothérapie (47,8% vs 41,4%, p=0,456) avec au moins 5,9 mois de suivi. Un suivi de plus longue durée sera nécessaire pour l analyse de la PFS et l obtention d un taux de réponse objective final, c est-à-dire mature. Des événements indésirables de grade 3 ou plus ont été signalés chez environ deux fois plus de patientes sous Herceptin plus chimiothérapie (groupe témoin) que chez celles recevant le T-DM1 (75% vs 37%). La majorité de ces événements indésirables de grade 3 ou plus étaient liés à la chimiothérapie et ont fait la différence entre les deux bras de l étude. La plupart des événements indésirables (tous grades) dans le groupe sous Herceptin plus docétaxel consistaient en alopécie (perte complète des cheveux: 66,2% contre 1,5% sous T-DM1), neutropénie (baisse du nombre globules blancs: 57,4% contre 7,5%) et diarrhée (45,6% contre 10,4%); la plupart des événements indésirables recensés dans le groupe T-DM1 étaient la nausée (47,8% contre 39,7), la fatigue (46,3% contre 46,2%) et l élévation de la température corporelle (35,8% contre 20,6%). Cette analyse préliminaire justifie que l on poursuive l étude de ce nouveau conjugué anticorps-médicament, exempt d agent chimiothérapique classique, dans le traitement de première ligne du cancer du sein métastatique HER2-positif. Le T-DM1 est actuellement testé dans l étude de phase III MARIANNE. iii L étude TDM4450g devrait livrer ses résultats sur la survie sans progression (critère d évaluation primaire) au deuxième trimestre 2011. A propos des études de phase III sur Avastin dans le traitement postchirurgical de première ligne du cancer de l ovaire Le rôle potentiel d Avastin en traitement postchirurgical de première ligne du cancer de l ovaire est cautionné par les résultats de deux grandes études de phase III (GOG0218 et ICON7) portant sur plus de 2300 patientes. Ces études montrent que les femmes traitées sans interruption par Avastin administré d abord en association à une chimiothérapie standard (carboplatine et paclitaxel), puis en monothérapie, ont présenté une amélioration significative de la survie sans progression de la maladie (progression-free survival, PFS) par rapport aux femmes uniquement traitées par chimiothérapie. Les événements indésirables ont été semblables à ceux déjà observés lors des études pivots sur Avastin. 3/8

A propos de l étude ICON7 ICON7 est une étude internationale ouverte de phase III, multicentrique et randomisée, menée chez 1528 femmes non encore traitées pour cancer épithélial de l ovaire, cancer primitif de la cavité péritonéale ou cancer des trompes de Fallope. Les femmes ayant reçu un traitement postchirurgical de première ligne par Avastin (7,5 mg/kg) administré en continu, d abord en association à une chimiothérapie standard (paclitaxel et carboplatine), puis en monothérapie, pendant une durée totale de 12 mois ont présenté une PFS médiane de 18,3 mois, contre 16 mois chez les femmes uniquement traitées par chimiothérapie (hazard ratio = 0,79, p=<0,0010). Cela correspond à une réduction de 21 pour cent du risque de progression du cancer ou de décès, soit une amélioration de 27 pour cent de la probabilité de vivre plus longtemps sans que la maladie ne s aggrave. Présentation des données ICON7 au 35 e congrès de la European Society for Medical Oncology (ESMO): ESMO Presidential Symposium, Gold Hall, lundi 11 octobre 16h30 CET: étude randomisée de phase III du Gynaecologic Cancer InterGroup sur l administration du bévacizumab associé à une chimiothérapie, puis du bévacizumab seul en traitement d entretien, comparée à l administration d une chimiothérapie seule à des femmes avec cancer épithélial de l ovaire (EOC), cancer primitif de la cavité péritonéale (PPC) ou cancer des trompes de Fallope (FCT) nouvellement diagnostiqué, T. Perren et coll. (avec intervenant invité à 16h45) A propos de l étude GOG0218 GOG0218 est une étude internationale de phase III multicentrique en double insu, randomisée et contrôlée contre placebo, menée chez 1873 femmes non encore traitées pour cancer épithélial de l ovaire, cancer primitif de la cavité péritonéale ou cancer des trompes de Fallope, de stade avancé, ayant déjà subi une intervention chirurgicale visant à procéder à l exérèse la plus large possible de la tumeur. Les femmes ayant reçu un traitement par Avastin (15 mg/kg) administré en continu, d abord en association à une chimiothérapie (paclitaxel et carboplatine), puis en monothérapie, pendant une durée totale de 15 mois ont présenté une PFS médiane de 14,1 mois, contre 10,3 mois chez les femmes uniquement traitées par chimiothérapie (hazard ratio = 0,72, p=<0,0001). Cela correspond à une réduction de 28 pour cent du risque de progression du cancer ou de décès, soit une amélioration de 39 pour cent de la probabilité de vivre plus longtemps sans que la maladie ne s aggrave. Le protocole d étude GOG0218 permettait d avoir recours à différents moyens pour mettre en évidence une éventuelle progression de la maladie. Ainsi pouvait-on se fonder sur la mesure exclusive des taux de protéine CA-125 dans le sang, ou sur la mesure des taux sanguins de CA-125 associée aux signes de 4/8

progression à la radiographie ou la tomographie. (Le taux de CA-125 est mesuré à l aide d un test sanguin et est quelquefois utilisé pour mettre en évidence une réponse à une chimiothérapie ou diagnostiquer la rechute ou la progression d un cancer de l ovaire.) Il a été procédé, à des fins réglementaires, à une analyse complémentaire de l efficacité reposant exclusivement sur la progression de la maladie d après les éléments radiographiques/tomographiques (n intégrant donc pas une progression sur la base des mesures de la CA-125). Dans cette analyse, les femmes qui ont continué à prendre Avastin après le traitement combinant Avastin et chimiothérapie ont présenté une PFS médiane de 18,0 mois contre 12,0 mois chez les femmes sous chimiothérapie seule, soit une probabilité de vivre plus longtemps sans progression de la maladie accrue de 54 pour cent (hazard ratio = 0,65, p=<0,0001, ce qui correspond à une réduction de 35 pour cent du risque de progression du cancer ou de décès). A propos d Avastin: plus de cinq ans pendant lesquels le traitement du cancer a changé de visage Approuvé à l origine, en 2004, aux Etats-Unis contre le cancer colo-rectal évolué, Avastin est devenu le premier agent antiangiogénique disponible à grande échelle pour les patients souffrant de cancer au stade avancé. Aujourd hui, Avastin continue de transformer la prise en charge des cancéreux grâce à son bénéfice thérapeutique avéré en termes de survie (survie globale et/ou survie sans progression) lors de différents types de tumeurs. Avastin est approuvé aux Etats-Unis et en Europe dans le traitement des formes avancées de cancer colo-rectal, de cancer du sein, de cancer du poumon non à petites cellules et de cancer du rein; il est également disponible aux Etats-Unis et dans 27 autres pays pour le traitement du glioblastome (tumeur cérébrale). Avastin est le seul agent antiangiogénique disponible pour le traitement de ces nombreux cancers au stade avancé, responsables de plus de 2,5 millions de décès par an. Avastin a fait du traitement antiangiogénique un pilier fondamental de la thérapie anticancéreuse d aujourd hui; plus de 750 000 patients ont déjà été traités par Avastin. Un vaste programme comprenant plus de 500 essais cliniques en cours étudie l emploi d Avastin dans plus de 50 types de tumeurs (dont le cancer colo-rectal, le cancer du sein, le cancer du poumon non à petites cellules, les tumeurs cérébrales, les cancers de l estomac et de l ovaire, et d autres encore) à différents stades (avancé ou précoce). A propos d Avastin: mécanisme d action Avastin est un anticorps qui se lie spécifiquement au VEGF (vascular endothelial growth factor); ce faisant, il bloque les effets biologiques de ce promoteur clé de l angiogenèse tumorale, processus essentiel à la 5/8

croissance de la tumeur et à sa dissémination dans d autres parties de l organisme (formation de métastases). Le mécanisme d action spécifique d Avastin lui permet d être efficacement combiné à une vaste gamme de chimiothérapies et à d autres traitements anticancéreux. Avastin aide à contrôler la croissance tumorale et prolonge la survie avec des répercussions limitées sur les effets indésirables de la chimiothérapie. A propos de l étude TDM4450g sur le T-DM1 L étude de phase II dite TDM4450g est une étude clinique ouverte à deux bras, randomisée, multicentrique et internationale, portant sur 137 patientes traitées en première ligne pour cancer du sein métastatique HER2- positif. Les patientes, provenant d environ 64 centres, ont été randomisées en vue de recevoir soit le T-DM1, soit Herceptin associé à une chimiothérapie (docétaxel). Les critères d évaluation primaires de l étude sont la survie sans progression (PFS) et l innocuité. Les critères secondaires incluent la durée de la survie globale, le taux de réponse objective, la durée de la réponse objective, le taux de bénéfice clinique, les propriétés pharmacocinétiques et le délai jusqu à la progression des symptômes. Les résultats concernant la PFS ne sont pas encore matures et sont attendus au deuxième trimestre 2011. Des événements indésirables de grade 3 ou plus ont été signalés chez environ deux fois plus de patientes sous Herceptin plus chimiothérapie (groupe témoin) que chez celles sous T-DM1 (75% vs 37%). iii La majorité des événements indésirables de grade 3 ou plus observés dans le groupe sous Herceptin plus docétaxel était liée à la chimiothérapie. Présentation des données TDM4450g au 35 e congrès de la European Society for Medical Oncology (ESMO): ESMO Presidential Symposium, Gold Hall, lundi 11 Octobre 16h00 CET: efficacité et innocuité du trastuzumab-dm1 comparées à celles du trastuzumab plus docétaxel chez des femmes souffrant de cancer du sein métastatique HER2-positif n ayant pas encore reçu de chimiothérapie: résultats préliminaires d une étude ouverte de phase II, randomisée et multicentrique (avec intervenant invité à 16h30). A propos du T-DM1 Le T-DM1 est un conjugué anticorps-médicament (antibody-drug conjugate, ADC), dit anticorps armé, dont l action est étudiée dans le cancer du sein HER2-positif avancé. Le T-DM1 est conçu pour combiner les bénéfices cliniques du trastuzumab aux propriétés d un puissant agent antimicrotubule, le DM1 (un dérivé de la maytansine). Le DM1 est couplé au trastuzumab par une liaison stable thioéther conçue pour préserver l intégrité du T-DM1 jusqu à ce qu il ait atteint des cellules cancéreuses spécifiques. L anticorps (trastuzumab) se lie aux cellules cancéreuses HER2-positives et il y a tout lieu de croire qu il bloque des signaux anarchiques 6/8

qui contribuent à la croissance et à la survie des cellules tumorales, tout en appelant le système immunitaire de l organisme à attaquer ces cellules. Une fois le T-DM1 internalisé dans les cellules cancéreuses, les métabolites du conjugué contenant le DM1 détruisent spécifiquement les cellules. Genentech bénéficie de licences pour la technologie T-DM1 aux termes d un accord conclu avec ImmunoGen, Inc. A propos de Roche Roche, dont le siège est à Bâle, Suisse, figure parmi les leaders de l industrie pharmaceutique et diagnostique axée sur la recherche. Numéro un mondial de la biotechnologie, Roche produit des médicaments cliniquement différenciés pour le traitement du cancer, des maladies virales et inflammatoires ainsi que des maladies du métabolisme et du système nerveux central. Roche est aussi le leader mondial du diagnostic in vitro ainsi que du diagnostic histologique du cancer, et une entreprise pionnière dans la gestion du diabète. Sa stratégie des soins personnalisés vise à mettre à disposition des médicaments et des outils diagnostiques permettant d améliorer de façon tangible la santé ainsi que la qualité et la durée de vie des patients. En 2009, Roche, qui comptait plus de 80 000 employés dans le monde, a consacré à la R&D près de 10 milliards de francs. Son chiffre d affaires s est élevé à 49,1 milliards de francs. Genentech, Etats-Unis, appartient entièrement au groupe Roche, qui détient en outre une participation majoritaire au capital de Chugai Pharmaceutical, Japon. Pour de plus amples informations, consulter le site internet du groupe à l adresse www.roche.com. Tous les noms de marque mentionnés sont protégés par la loi. Informations complémentaires - Roche en oncologie: www.roche.com/pages/downloads/company/pdf/mboncology05e_b.pdf Relations avec les médias au niveau du groupe Roche Téléphone: +41-61 688 8888 / e-mail: basel.mediaoffice@roche.com - Alexander Klauser (chef) - - Annette Walz - Claudia Schmitt 7/8

Références i T. Perren et al. Avastin ICON7, ESMO 2010, Abstract LBA4 ii E. Perez et al. T-DM1 TDM4450, ESMO 2010, Abstract LBA3 iii The ongoing phase III study, MARIANNE, will compare both T-DM1 alone and T-DM1 in combination with pertuzumab to Herceptin in combination with a taxane chemotherapy in people with advanced HER2 positive breast cancer who have not been previously treated for advanced disease 8/8