Concours du second degré Rapport de jury. Session 2007 CERTIFICAT D APTITUDE AU PROFESSORAT DE L ENSEIGNEMENT TECHNIQUE (CAPET)



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Secrétariat Général Direction générale des ressources humaines Sous-direction du recrutement Concours du second degré Rapport de jury Session 2007 CERTIFICAT D APTITUDE AU PROFESSORAT DE L ENSEIGNEMENT TECHNIQUE (CAPET) Concours interne et CAER Section ÉCONOMIE ET GESTION Option Économie et gestion commerciale Rapport de jury présenté par Christine Jullien Présidente de jury Les rapports des jurys des concours sont établis sous la responsabilité des présidents de jury 2007 Source DGRH 1

SOMMAIRE STATISTIQUES GENERALES 3 I. EPREUVE ÉCRITE D ADMISSIBILITE : 3 ÉPREUVE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE STATISTIQUES 3 PRÉSENTATION GÉNÉRALE 3 REMARQUES DU JURY 4 1- PREMIÈRE PARTIE DE L ÉPREUVE : 4 DROIT, ÉCONOMIE D ENTREPRISE ET ÉCONOMIE GÉNÉRALE 2- DEUXIÈME PARTIE DE L'ÉPREUVE : 8 SCIENCES ET TECHNIQUES DE GESTION COMMERCIALE II. EPREUVE ORALE D ADMISSION : 12 EXPLOITATION PEDAGOGIQUE D UN THEME DANS L OPTION CHOISIE STATISTIQUES 12 DEFINITION DE L EPREUVE 12 (Arrêté du 07/07/2000 publié au BOEN du 31/08/2000) PRESENTATION GENERALE DE L EPREUVE 12 DEROULEMENT DE L EPREUVE 13 OBSERVATIONS DES MEMBRES DU JURY 13 ANNEXE 1 : exemple de sujet proposé à l épreuve d admission 16 ANNEX E 2 : sujet de l épreuve d admissibilité 17 2

STATISTIQUES GÉNÉRALES RAPPORT CAPET INTERNE / CAER OPTION C Session 2007 2006 2007 CAPET CAER CAPET CAER Inscrits 603 159 758 215 Présents 344 116 368 134 Admissibles 36 36 44 250 Admis 17 17 17 10 Liste complémentaire 0 0 0 0 Postes budgétaires 17 17 17 10 Moyennes des admis (total admissibilité + total admission) 13,24 12,30 12,35 13,67 I. EPREUVE ÉCRITE D ADMISSIBILITÉ : ÉPREUVE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE STATISTIQUES Le jury est composé de 23 membres, dont un président, un vice-président et un secrétaire général. Nombre de copies corrigées Capet interne statutaire CAER 502 soit 51,6 % des inscrits 368 soit 48,5 % des inscrits 134 soit 62,3 % des inscrits Répartition des notes : N<5 5=<N<8 8=<N<10 10=<N<12 N>12 175 209 84 23 11 34,9 % 41,6 % 16,7 % 4,6 % 2,2 % Moyenne générale sur l épreuve : 6 / 20 Moyenne de la partie économie-droit : 6,3 / 20 Moyenne de la partie gestion commerciale : 5,5 / 20 Note obtenue par le premier admissible : 14,25 / 20 Note obtenue par le dernier admissible : 9 / 20 PRÉSENTATION GÉNÉRALE Le sujet de l épreuve scientifique et technique comporte deux parties distinctes et indépendantes : 3

- Une partie économique et juridique qui couvre les trois champs disciplinaires (droit, économie d entreprise et économie générale), dont il convient de traiter les questions distinctement ; - Une partie relative aux sciences et techniques de gestion (option gestion commerciale), qui comporte plusieurs dossiers indépendants ou non. Les questions peuvent porter sur des savoirs scientifiques, des savoirs méthodologiques et/ou sur des applications dans les champs disciplinaires de la mercatique, des outils de gestion, des technologies de l information et de la communication Pour espérer réussir cette épreuve, non seulement le traitement des deux parties est indispensable, mais la réponse à la totalité des questions reste incontournable. Les questions posées et les thèmes à aborder renvoient en effet à des concepts fondamentaux qu un enseignant en économie gestion ne peut ignorer. L objectif de cette première épreuve est donc bien de vérifier le degré de maîtrise de ces concepts et toute non réponse est donc considérée comme une lacune grave, y compris parfois dans des domaines scientifiques qui a priori ne relèvent pas stricto sensu de la spécialité choisie. Outre la polyvalence professionnelle, qui conduit parfois un professeur d économie gestion «commerciale» à intervenir dans d autres spécialités (par exemple dans la filière STG ou dans certains BTS polyvalents), il convient de rappeler la nécessaire maîtrise de concepts scientifiques autres que strictement commerciaux : gestion comptable et financière, droit, gestion administrative, technologies de l information fournissent au commercial des outils indispensables à son efficacité professionnelle. Un professeur ne peut donc les ignorer. S agissant d un concours interne, une partie importante de l évaluation sera réservée à la didactique et à la pédagogie. C est l objet essentiel de l épreuve d admission. Cependant, cette maîtrise de la didactique de la discipline et des savoirs pédagogiques ne peut être évaluée en dehors des contenus scientifiques sans lesquels toute réflexion pédagogique opérationnelle n aurait pas véritablement de sens. REMARQUES DU JURY 1- PREMIÈRE PARTIE DE L ÉPREUVE : DROIT, ÉCONOMIE D ENTREPRISE ET ÉCONOMIE GÉNÉRALE Il est important de rappeler le statut de l'économie et du droit en économie-gestion. Ces disciplines en constituent certes le fondement identitaire mais également le cadre d'une réflexion sans lequel toute analyse, toute action spécialisée d'un domaine de gestion ne saurait trouver véritablement de sens. Maîtriser le cadre macro et micro économique de la mercatique, c'est avant tout être en capacité de mettre en perspective les actions commerciales proposées dans un contexte économique et social spécifique. Maîtriser les éléments de droit permet également de situer la dimension «commerciale» dans un cadre juridique donné et d'en tirer toutes les conséquences pour l'action quotidienne des vendeurs mais également pour la définition et la mise en œuvre de la politique commerciale de l'entreprise. Trop souvent, il ressort de la lecture des copies que les candidats ignorent ces dimensions et ne voient dans l'économie et le droit que des matières spécifiques, détachées de la spécialité, travaillées uniquement en ce qu'elles peuvent être éventuellement objet d'enseignement. SUJET L étude couvrait les trois disciplines sous forme de thèmes indépendants. - DROIT. À partir d une situation juridique, la résolution portait sur les règles de droit applicables à la responsabilité contractuelle et sa mise en œuvre. 4

- ÉCONOMIE D ENTREPRISE. À partir d un article de presse, les candidats devaient caractériser et justifier l opération de croissance du groupe Arcelor. - ÉCONOMIE GÉNÉRALE. À partir de la question posée, les candidats devaient, dans un développement structuré, analyser les intérêts et les limites de la régulation de l économie française par l État. APPRECIATIONS DU JURY - EN DROIT Réponses attendues. Dans la première question, les candidats devaient déterminer si les conditions de la responsabilité contractuelle étaient réunies dans le cas présenté, c est-à-dire lorsqu une société ne respecte pas ses obligations envers une autre. Cette question permettait de mobiliser ses connaissances en les argumentant sur les conditions de la mise en œuvre de la responsabilité : un fait générateur, un préjudice et un lien de causalité entre les deux éléments précédents. Dans la deuxième question, était demandé le type d'obligation qui pesait sur la société prestataire de service et les conséquences que cela avait sur la mise en œuvre de la responsabilité. Il s agit en l occurrence d une obligation de résultat. Il pèse donc sur le débiteur une présomption de faute. C'est au créancier d'apporter la preuve que le résultat n'est pas atteint, mais c'est au débiteur qu'il appartient de justifier l'inexécution. Dans la troisième question, il fallait envisager les causes d'exonération qui peuvent être invoquées par le débiteur. Ces causes, que le candidat devait expliquer, peuvent être la force majeure, le fait d'un tiers ou la faute de la victime. Dans la quatrième question, était demandé le type de réparation que le juge pourrait envisager. Dans le cas présenté, c est une réparation par équivalent que le juge peut accorder à la victime de l'inexécution contractuelle, en prononçant la résolution du contrat. Cette réparation se présente sous forme d'allocation de dommages intérêts compensatoires. La cinquième question proposait au candidat d envisager des clauses relatives à la responsabilité que les parties auraient pu envisager. Le candidat pouvait judicieusement entrevoir, en en décrivant le contenu, deux clauses : une clause limitative de la responsabilité qui fixe le montant maximum des dommages intérêts en cas de préjudice ou encore une clause pénale, relative à la réparation, qui prévoit à l'avance le montant de la réparation. Remarques. Les membres du jury ont relevé qu un certain nombre de copies comporte un traitement cohérent des questions posées. D autres, les plus nombreuses, présentent un manque de connaissances précises ou une maîtrise insuffisante de notions juridiques pourtant de base : les contrats, la responsabilité. Ainsi, de nombreux candidats confondent les conditions de validité des contrats et les conditions de la responsabilité ; la notion d obligation de résultat est peu évoquée et parfois confondue avec celle d obligation de moyens. Les réponses sont souvent hasardeuses et anecdotiques, notamment pour les propositions de clauses relatives à la responsabilité. - EN ÉCONOMIE D ENTREPRISE Réponses attendues 5

Les deux premières questions permettaient aux candidats, à partir d un article décrivant la constitution du groupe Arcelor, de mobiliser leurs connaissances sur les opérations de croissance des entreprises. Dans le cas d Arcelor, il s agit d une opération de croissance externe, et plus précisément d une fusion avec création d une société nouvelle. Une telle opération de croissance présente des avantages, comme l acquisition rapide de parts de marché et de compétences, la réduction de la concurrence, l acquisition d une taille critique, le développement de synergies, mais aussi des limites comme le coût important du financement, les difficultés dues aux restructurations, les risques de tensions dues aux différences culturelles ou encore le risque de se heurter aux réglementations strictes concernant les concentrations Dans la troisième question le candidat devait justifier ce type d opération dans la stratégie des producteurs mondiaux d acier. Le candidat pouvait alors décrire la stratégie d internationalisation et de diversification d Arcelor, la volonté du groupe de faire face aux concurrents, la recherche d économies d échelle ou la domination par les coûts. Remarques. C est la partie la mieux réussie. Cependant le jury déplore que le terme de croissance externe soit peu évoqué et que les candidats n aient pas souvent mentionné la stratégie d internationalisation ou celle de domination par les coûts. - EN ÉCONOMIE GÉNÉRALE Réponses attendues. La question devait être traitée sous forme d un développement structuré respectant les règles méthodologiques précises et habituelles : une introduction (accroche, définition du concept de régulation, problématique, annonce du plan), un développement équilibré (deux parties avec des sous-parties), une conclusion (synthèse, ouverture), ainsi qu un contenu en adéquation avec le sujet posé, comportant des concepts d économie générale, des exemples, des explications argumentées suivant un enchaînement logique. Deux parties étaient à développer, déjà précisées dans l énoncé. - Les intérêts de la régulation par l État, pour laquelle les candidats pouvaient d abord expliquer que la régulation sert à pallier les défaillances du marché (existence de marchés non concurrentiels, comme les monopoles ou oligopoles, de marchés ignorant l intérêt général et entraînant des déséquilibres économiques ou sociaux), puis décrire plus précisément quelques outils de régulation que sont les politiques économiques, structurelles ou conjoncturelles (politique budgétaire, industrielle, de la concurrence, de l emploi ) ; - Les limites de la régulation par l État, quant à elles, pouvaient être décrites sous deux angles. Le premier selon lequel l État-providence atteint ses limites dans une économie de marché ouverte : c est l endettement de l État et le déficit des organismes sociaux. Ainsi ont été remises en cause progressivement les idées keynésiennes et a été entamé le désengagement de l État (privatisations, déréglementation ). Le deuxième angle est celui de la mondialisation : l appartenance à l Union Européenne tout d abord entraîne par exemple une politique monétaire unique, une politique budgétaire contrainte (pacte de stabilité), une politique de la concurrence stricte Et plus généralement, il existe également au niveau international une globalisation des marchés financiers, des institutions (l OMC, le FMI) et des espaces économiques régionaux qui limitent l indépendance des États et leur champ d action. Remarques Si certains candidats arrivent à exprimer leurs idées avec rigueur, la réflexion globalement n est pas assez poussée. Le peu de références théoriques et le manque d analyse macro économique est un handicap pour traiter convenablement le sujet. 6

Le jury constate également qu il y a trop de développements structurés non traités ou non terminés. La méthodologie du développement structuré n est pas assez maîtrisée dans l ensemble. Syntaxe et orthographe défaillantes sont à regretter dans une part non négligeable des copies. CONSEILS AUX CANDIDATS Le champ de l épreuve est relativement étendu ; les sujets proposés le couvrent largement. La présentation à un concours de recrutement constitue un investissement lourd. La réussite suppose une préparation planifiée et implique le respect de quelques recommandations qui méritent d être mises en exergue. Sur la forme les candidats futurs ont intérêt à : - ne pas rédiger d introduction concernant la résolution d un cas pratique en droit. Cela n est pas valorisé alors que le temps imparti est déjà assez court. Il faut simplement répondre aux questions posées ; - prendre le temps de bien lire les questions ; - éviter de réécrire les questions sur la copie avant d y répondre ; - répondre systématiquement à l ensemble des questions. Il s agit d organiser le temps imparti. Une partie très bien traitée au détriment des autres n apporte pas de compensation en termes de barème ; - soigner orthographe et syntaxe, ainsi que la présentation de la copie ; - s entraîner à l épreuve en temps limité. Sur le fond, les membres du jury insistent pour que les candidats : - préparent cette épreuve à partir des référentiels des BTS commerciaux afin d identifier les concepts à maîtriser, étant rappelé avec force que le niveau requis est au minimum celui d une licence, ce qui signifie pour de nombreux candidats une impérieuse actualisation des connaissances (cette remarque vaut également pour la partie commerciale de cette épreuve) ; - travaillent les fondamentaux pour s assurer de maîtriser les concepts juridiques et les théories économiques de base ; - structurent convenablement le développement en respectant la méthodologie de cet exercice, et notamment l introduction (accroche - définition - problématique - annonce du plan) ; - développent une argumentation pertinente et objective ; - se tiennent en permanence au courant de l actualité qui peut servir de support à une démonstration ou à une argumentation ; - ne négligent en aucune manière cette partie d économie droit, qui sera la matière de base de leur enseignement. 7

2- DEUXIÈME PARTIE DE L'ÉPREUVE : SCIENCES ET TECHNIQUES DE GESTION COMMERCIALE SUJET Le sujet prenait pour cadre la société CoppaPneus, importateur grossiste de pneumatiques, dont la clientèle est constituée par les négociants spécialistes, les centres de réparation rapide, les concessionnaires et agents des constructeurs automobiles. Le travail à faire se décomposait en deux dossiers : - le premier portait sur l analyse du marché du pneu 4x4 ; - le second sur la stratégie d achat à l international. Il est à noter que les sujets du concours peuvent proposer des dossiers liés, ou complètement indépendants. APPRÉCIATIONS DU JURY DOSSIER 1 : L ANALYSE DU MARCHÉ DU PNEU 4X4 1. Analyse qualitative du marché des véhicules 4x4 1.1 Variables d influence liées à la personne susceptible de guider le comportement d achat individuel Les candidats devaient : - mobiliser leurs connaissances des motivations, des freins et des attitudes individuels et/ou de la hiérarchie des besoins humains ; - les illustrer de manière pertinente en exploitant les annexes. La question a été trop souvent traitée sans référence théorique au comportement du consommateur, certains candidats s abîmant dans des avis personnels non demandés ici. Le jury déplore un manque de connaissances de base en mercatique. 1.2 Variables d influence liées à l environnement de l acheteur, susceptibles de guider son processus d achat. De la même façon que précédemment, les candidats devaient : - faire appel à leurs connaissances théoriques de l influence des liens que l individu entretient avec les autres (famille, classe sociale, groupes d appartenance) dans le contexte de sa décision d achat ; - illustrer leurs propos à l aide des annexes. Par manque de bases théoriques précises sur le comportement du consommateur, de nombreux candidats ont considéré l environnement au sens large (économique, écologique, urbain ) et non le jeu des interactions de l individu avec les groupes plus ou moins larges auxquels il appartient. 2. Analyse quantitative 2.1 Relever au sein des annexes, les éléments permettant de réaliser un diagnostic pertinent du marché des véhicules 4x4 8

Les candidats devaient classer les données des annexes selon qu elles représentaient des opportunités ou des menaces pour CoppaPneus. Certains candidats se sont contentés de lister les annexes sans les exploiter ce qui vide singulièrement la question de son contenu analytique. D autres n ont vu que les aspects positifs ou que les aspects négatifs ; or un diagnostic suppose une vision équilibrée et neutre de l état du marché. 2.2 Analyse prévisionnelle du marché Les candidats étaient invités à déterminer successivement le nombre de 4x4 susceptibles de changer de pneus en 2005 et 2006, puis le nombre de véhicules 4x4 susceptibles de changer de pneus en 2005 et 2006 chez les négociants spécialistes. La présentation idéale de la réponse était sous forme de tableaux, que de nombreux candidats ont su élaborer et présenter. La réponse à cette question ne demandait pas de connaissances particulières en matière d analyse prévisionnelle : le contenu des annexes montrait qu aucune méthode chronologique n était utilisable ici. Par manque de lecture des annexes, certains candidats ont perdu un temps précieux à cherc her une droite de régression qui ne se justifiait pas dans ce cas, avant de répondre finalement de la façon attendue. Ceux qui se sont contentés du calcul d une droite improbable n ont, apparemment, pas compris les annexes. 2.3 Tirer les conclusions qui s imposent à CoppaPneus à l aide des réponses aux deux questions précédentes Les candidats devaient conclure en tenant compte de leurs réponses aux questions précédentes sans oublier de prendre en considération le positionnement de la société CoppaPneus sur son marché. Par manque de maîtrise de la démarche mercatique, les réponses de certains candidats ont manqué de pertinence alors même que leurs résultats précédents étaient justes. DOSSIER 2 : STRATÉGIE D ACHAT A L INTERNATIONAL Environ 20% des candidats ont renoncé à traiter cette partie, soit par manque de temps soit par appréhension disciplinaire. 1. Fonction et intérêt des Incoterms Les candidats devaient exploiter correctement les annexes proposées et faire preuve de bon sens. Aucune connaissance précise n était requise ; en revanche les candidats étaient amenés à analyser et synthétiser les données. De nombreux candidats se sont contentés de paraphraser les annexes. 2. Préciser le sens de l incoterm FOB et les précautions à prendre dans le cadre de son utilisation dans un contrat avec un fournisseur chinois Là encore les candidats devaient judicieusement utiliser les annexes, ce que beaucoup ont renoncé à faire. 9

3. Calcul du coût de revient rendu Chalette-sur-Loing d un pneu 4x4. Justification de la prise en compte des frais d immobilisation des marchandises pendant le transport Les candidats devaient faire preuve d un minimum de connaissances en gestion. Aucune compétence particulière des techniques du commerce international n était nécessaire : tous les points délicats étaient expliqués dans les annexes. Cette question a été peu traitée. Parmi les candidats qui s y sont risqués, nombreux sont ceux qui incluent la TVA dans le coût de revient ce qui paraît impensable dans le cadre d un concours de recrutement de professeurs d économie et gestion. Le calcul des frais financiers d immobilisation des marchandises ne prend pas en compte le taux proportionnel (prorata temporis) alors même que le taux indiqué en annexe est annuel. La justification de la prise en compte des frais financiers d immobilisation dans le coût est presque toujours erronée ce qui dénote un manque de connaissances élémentaires en analyse financière. Les autres erreurs dénotent plutôt une mauvaise lecture des annexes. 4. Calcul des taux de marge et taux de marque. Conclure sur une stratégie de prix Dans l ensemble les candidats connaissent ces ratios. Par contre, peu sont capables de les interpréter pour en déduire une politique de prix pertinente, permettant à CoppaPneus d améliorer sa part de marché. Les réponses dénotent trop souvent un manque de maîtrise de la mercatique. 5. Le sourcing et l e-sourcing : définition, avantages, inconvénients Les candidats devaient mobiliser leurs connaissances, aucune annexe ne venant apporter des éléments de réponse. Peu de candidats ont montré une connaissance suffisante de cette technique. CONSEILS AUX CANDIDATS Pour préparer ce concours de manière efficace, il est nécessaire : - d actualiser les concepts scientifiques et techniques en se référant aux compétences et aux savoirs proposés par l ensemble des référentiels des BTS commerciaux ; - de s entraîner aux contraintes de l épreuve de façon à optimiser la gestion du temps. Sur le plan méthodologique, les candidats futurs ont intérêt à : - lire attentivement le sujet et les annexes afin d éviter le hors sujet et de mieux suivre la démarche proposée ou suggérée par le sujet ; - respecter les consignes de forme (ordre et numérotation des questions par exemple, réponse sous forme de tableau ) ; - répondre aux questions de manière concise, mais rigoureuse et structurée, afin de ménager du temps pour aborder l ensemble des questions, sans négliger les derniers sous-dossiers ou les parties quantitatives ; - s abstenir de rédiger une introduction et/ou une conclusion générale qui ne sont pas valorisées dans le barème ; 10

- ne pas chercher la perfection dans les parties rédactionnelles : elle est impossible à atteindre dans le temps imparti et risque de compromettre le reste du sujet. De manière générale, trop de copies, pour un tel concours, comportent de nombreuses fautes d orthographe, une syntaxe s approchant davantage de l oral quotidien que d un écrit soutenu. Sur le fond, les membres du jury insistent pour que les candidats : - s assurent de maîtriser les concepts fondamentaux de la mercatique et les outils de gestion ; - s enquièrent de l actualisation permanente des savoirs associés et des compétences mobilisées en entreprise. Il convient pour ce faire de s entraîner régulièrement à la présentation de savoirs précis et à la mise en œuvre des techniques adéquates, dans le cadre d une épreuve en temps limité. 11

II. EPREUVE ORALE D ADMISSION : EXPLOITATION PEDAGOGIQUE D UN THEME DANS L OPTION CHOISIE STATISTIQUES CAPET CAER Candidats admissibles 44 24 Candidats présents 44 24 Moyenne des candidats non éliminés 9.44 11.96 Barre de la liste principale 10.50 12.33 Moyenne des candidats admis 13.18 15.20 Répartition des notes : N<5 5<N<8 8<N<10 10<N12 12<N<15 N>15 2 17 15 6 22 7 35 candidats (50,7%) obtiennent une note supérieure ou égale à 10 et 7 candidats (10,14 %) obtiennent une note supérieure ou égale à 15. DEFINITION DE L EPREUVE (Arrêté du 07/07/2000 publié au BOEN du 31/08/2000) Préparation : 3 heures Durée : 1 heure maximum (dont exposé de 40 minutes au maximum et un entretien de 20 minutes maximum) Coefficient : 2 Définition : le thème porte sur l économie générale et/ou l économie d entreprise et/ou le droit et/ou les sciences de gestion et les techniques correspondant à l option choisie. L épreuve comprend un exposé et un entretien avec le jury. Elle vise à apprécier : - L aptitude du candidat à communiquer oralement ; - Sa capacité à définir des objectifs de formation à structurer un cours, à organiser une séquence d activités, à mettre en place des pratiques adaptées ; - Sa connaissance des secteurs d activité et des métiers, des évolutions technologiques et organisationnelles en relation avec l option choisie ; - Sa connaissance des programmes de la discipline et aptitude à adapter son enseignement à leur finalité. PRESENTATION GENERALE DE L EPREUVE Les sujets proposés à la session orale 2007 étaient accompagnés d une annexe documentaire. Les 3 sujets portaient respectivement sur : - La cohérence et l efficacité de la distribution - Le recueil et l analyse des informations commerciales - La démarche mercatique 12

Rappel : il est également possible de fournir au candidat un sujet sans annexe ou un sujet comportant un ou plusieurs documents ayant servi à l évaluation d une séquence d enseignement (sujet d un devoir, résultats obtenus par les élèves, extraits de copies, etc. ) et de le conduire soit à émettre un diagnostic sur l évaluation, soit à reconstituer la leçon ayant servi de base à cette évaluation. La documentation annexée peut aussi décrire une leçon déjà réalisée dans le but d imaginer les contours d une séquence ultérieure de synthèse, ou d un réinvestissement ou d une consolidation. L exploitation pédagogique des thèmes a pour cadre la classe de Terminale de la série Sciences et Technologies de la Gestion, spécialité Mercatique «Marketing». Cette session était donc la première à présenter une réflexion sur les programmes rénovés et sur la nouvelle orientation des sections STG. Mais il est aussi demandé de prolonger la réflexion vers les sections de techniciens supérieurs au choix du candidat. L actualité éducative et pédagogique, et plus particulièrement la rénovation de la série STG doivent donc être abordées. DEROULEMENT DE L EPREUVE Le candidat présente durant 40 minutes au maximum l exploitation pédagogique du thème proposé. Les compétences à faire acquérir aux élèves sont indiquées sur le sujet. Le candidat doit préciser : - les objectifs poursuivis, - la place de la proposition dans sa progression pédagogique, - le déroulement envisagé, - les supports, - les outils utilisés, notamment les technologies de l information et de la communication, - l évaluation prévue, - les différences d approche et les apports complémentaires nécessaires pour aborder le thème dans une section de techniciens supérieurs de son choix. Le questionnement du jury permet ensuite durant 20 minutes au maximum, d obtenir les précisions nécessaires. L entretien porte notamment sur les points suivants : - l exploitation pédagogique (pratiques pédagogiques, contenus disciplinaires, modalités d évaluation ) ; - la connaissance de l environnement professionnel (évolution des métiers, environnement technologique, évolution organisationnelle ) ; - la connaissance de la discipline (connaissance des programmes et des référentiels, transversalités, adaptation à la finalité de la formation ). Cet entretien est l occasion de mettre en œuvre les qualités de communication attendues dans ce type d épreuve et considérées comme fondamentales pour un enseignant en exercice : conviction, enthousiasme. OBSERVATIONS DES MEMBRES DU JURY Les candidats prêtent majoritairement une attention particulière au respect des différentes étapes du déroulement de l épreuve. La communication orale est d un bon niveau. 13

Le jury a apprécié chez les meilleurs candidats - Un potentiel d écoute et d adaptation. - Une bonne prise en compte des remarques du jury et une capacité de remédiation. - Des applications proposées réalistes (minutage, supports, réactions des élèves). - Une maîtrise des savoirs disciplinaires (notions clés, démarches spécifiques de la discipline). - Une très bonne connaissance de la gestion de classe et de la réaction des élèves. - La capacité à réfléchir à l opportunité des transversalités dans une démarche pédagogique réaliste et sans artifice. - Une démarche didactique, pragmatique et critique quant à l utilisation des supports donnés. - Des démarches illustrées de façon très concrète. - La capacité à prendre du recul par rapport à l enseignement et les évolutions du métier. Le jury a regretté pour certains candidats - Une «récitation» du programme appris par cœur sans en voir la cohérence et qui donne lieu à un exposé stéréotypé sans conviction. - Des thèmes exposés de manière linéaire sans dégager une problématique, des thèmes partiellement traités. - Une utilisation des TIC sans connexion réelle avec le thème proposé, sans vision organisationnelle. - Une démarche pédagogique qui existe (progression, construction de séquence avec par exemple la méthode «Observation Analyse Conceptualisation») mais qui donne lieu à des stéréotypes non réellement exploitables en classe. - Des réponses aux questions du jury non développées et non argumentées. - Une tendance à multiplier les illustrations par des cas d entreprises avec des problématiques différentes entraînant une difficulté d analyse pour les élèves. - Une démarche OAC mal comprise, la phase de conceptualisation se limite à une «synthèse type» distribuée par l enseignant. Le jury conseille au candidat Pour une préparation optimale à l esprit de l épreuve - De bien s informer ; beaucoup de candidats ne savent pas à quoi s attendre en préparant les oraux. - D aller voir le fonctionnement d une classe de Terminale et s entretenir avec des collègues. - De connaître les enjeux de la filière STG et notamment ceux liés à la poursuite d études : réflexion, prise de notes, organisation du travail. 14

- De comprendre que la finalité des sections STS est professionnelle avec des mises en situation ; le prolongement de la réflexion pédagogique vers les sections STS ne doit pas être seulement théorique mais tenir compte de cette orientation professionnelle. - De connaître l ensemble des poursuites d études et pas simplement les STS MUC et NRC (autres BTS tertiaires tels le CI et le TC, les IUT et les universités). - De comprendre l articulation entre la partie écrite de l épreuve de spécialité de Terminale (étude de cas) et la partie orale (les études et le projet). Pour l exploitation pédagogique d une séquence - De présenter le plan de l intervention, avec une introduction, une problématique et une conclusion. - De travailler en profondeur les points de programmes proposés par le sujet avant d élargir à d autres points du programme ou de proposer des transversalités. - De s efforcer à intégrer les TIC dans le déroulement de la séquence. - De ne pas hésiter à retravailler les supports proposés avec les thèmes (découpage, mise en page ) et de proposer d autres supports dont la matrice est présentée au jury, tout comme l exploitation qui en est prévue. En conclusion, le jury évalue l exploitation d un contenu mais l absence de connaissances ne permet pas de bâtir une argumentation structurée. Trop peu de candidats réussissent à concilier le contenu scientifique du thème et son exploitation pédagogique. Ce lien constitue pourtant l objectif premier de cette épreuve. 15

ANNEXE 1 : exemple de sujet proposé à l épreuve d admission CAPET INTERNE D ÉCONOMIE ET GESTION Option économie et gestion commerciale Session 2007 ÉPREUVE ORALE D ADMISSION Préparation : 3 heures (Exposé : 40 minutes maximum ; Entretien : 20 minutes maximum) En prenant appui sur votre expérience, sur le(s) document(s) proposé(s) en annexe(s), et à l aide de vos connaissances, vous proposerez une exploitation pédagogique du thème suivant : La cohérence et l efficacité de la distribution Visant à faire acquérir les notions suivantes : Cohérence du réseau de distribution Indicateurs de performance de la distribution En classe terminale de la série sciences et technologies de la gestion, spécialité Mercatique «Marketing». Vous exposerez : - les objectifs, - la place de la proposition dans votre progression pédagogique, - le déroulement envisagé, - les modalités d exploitation du (ou des) document(s), - les supports, les outils utilisés, notamment les TICE (technologies de l information et de la communication pour l enseignement), - l évaluation, - les transversalités envisageables, - les autres aspects que vous jugerez utile de présenter, - en conclusion, vous expliquez les différences d approches et les apports complémentaires nécessaires pour aborder ce thème dans une section de techniciens supérieurs de votre choix. Annexe : e-commerce : Petit Bateau se jette à l'eau Lucile REYNARD, Journal du Net- 13novembre 2006-16

ANNEXE 2 : Sujet de l épreuve d admissibilité 17

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