Rapport de Veille. Veille Technologique PLM et Outils Collaboratifs M1 MIAGE. Projet de Veille Technologique 1er semestre 2008



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Transcription:

Projet de Veille Technologique 1er semestre 2008 PLM ET OUTILS COLLABORATIFS RAPPORT DE VEILLE Commanditaire Mme Guilaine Francou Tuteur technique M Fabien De Marchi Tuteur communication M Jean-Pierre Lardy Chef de projet Fabien Roux Chef de communication Marc Lafumas Administrateur site Web Slimaine Bensadoune Administrateur site Web Christophe Paillier Coordinateur Cédric Eyboulet 05/03/2008 1

Sommaire Sommaire...2 Introduction...3 Présentation du sujet...4 a. Intitulé et demande du commanditaire...4 b. Définition générale des outils collaboratifs...5 c. Définition générale de la démarche PLM...6 d. Les outils collaboratifs au service du PLM...9 Contexte et historique...10 a. Naissance du PLM...10 b. Les outils collaboratifs au service du PLM...11 c. SGDT et PLM...12 d. Une démarche qui implique toute l entreprise...12 Limites du PLM...14 Marché du PLM...15 a. Les principaux acteurs...16 b. La demande...16 Axes de veille...21 1. Les besoins des PME/PMI...21 2. Les éditeurs de solutions PLM...25 3. Les éditeurs d outils collaboratifs...40 4. Les éditeurs de logiciels libres...42 5. Les éditeurs mondiaux...45 05/03/2008 2

Introduction Si la plupart des grandes entreprises sont largement informatisées et possèdent un système d information très évolué et abouti, les PME et PMI rencontrent de sérieuses difficultés pour s équiper. En effet, pour les petites entreprises, l outil informatique est un investissement souvent très important, mais encore faut-il que cet outil soit réellement adapté à leurs besoins et à leurs activités. La peur de l inconnu est aussi un frein à l informatisation des petites structures. Le Product Lifecycle Management (PLM, ou Gestion du Cycle de vie des Produits) est une stratégie d'entreprise qui vise à créer, gérer et partager l'ensemble des informations d un produit tout au long de son cycle de vie. Son but premier est donc de faire communiquer et collaborer tous les participants à l élaboration et la commercialisation d un produit, quels que soit leur localisation géographique, leurs moyens, leurs standards. Le PLM s appuie pour cela sur des outils collaboratifs logiciels qui permettent de partager, centraliser et uniformiser l information liée au produit. Cette méthode, bien répandue dans les grands groupes multi-sites, devient un atout majeur pour la performance et la croissance. En revanche, les PME et PMI la découvrent à peine. Le coût et la taille des solutions collaboratives sont des obstacles trop grands pour que les petites entreprises décident de mettre en place une démarche PLM. L Espace Numérique Entreprise est une association Rhône-alpine issue du rapprochement de plusieurs grandes institutions de la région. Elle joue un rôle d information, de conseil et d accompagnement des petites entreprises qui souhaitent s informatiser. L ENE se charge d informer ces petites entreprises des solutions collaboratives existantes, de les conseiller dans leur choix et de les accompagner dans la mise en place du PLM. C est dans ce contexte que nous menons un projet de veille technologique. Nous intervenons auprès de Mme Francou, notre commanditaire, chargée de mission à l ENE, pour surveiller l offre des éditeurs d outils collaboratifs et de solution PLM de la région. Dans une première partie nous présenterons le sujet avec la demande formulée par notre commanditaire, les définitions détaillées du PLM et des outils collaboratifs. Puis, en deuxième partie, nous étudierons le contexte de cette veille : le contexte historique et le marché (offre et demande), avec les principaux acteurs qui le caractérisent. Enfin, en troisième partie, nous exposerons et justifierons les cinq axes de veille que nous avons choisis. 05/03/2008 3

Présentation du sujet Dans cette première partie, nous rappellerons et préciserons la demande du commanditaire, nous donnerons des définitions détaillées du PLM et des outils collaboratifs et nous montrerons comment ces deux notions sont, par nature, en relations. a. Intitulé et demande du commanditaire Lors du premier contact Mme Francou, notre commanditaire, nous a présenté le sujet du projet, défini par l ENE : L ENE recherche des informations récentes sur les outils de travail collaboratif et de PLM de la Région Rhône-Alpes afin de fournir le contenu de la page d'accueil de son portail, rubrique Veille. Les aspects à étudier seront tant d'ordre technologique qu événementiel. Ces informations devront être synthétisés et vulgarisés car le portail s'adresse à des non spécialistes. Nous devons donc mener un projet de veille technologique auprès des éditeurs d outils collaboratifs de la région, une vingtaine environ, qui proposent des solutions dédiées au PLM. Nous nous basons sur nos recherches et sur une liste préétablie par l ENE qui recense ces éditeurs et nous fournit leurs coordonnées et le nom de leur plateforme collaborative, ainsi que sur un questionnaire destiné à ces éditeurs pour connaître les fonctionnalités de leur offre. Après avoir défini des axes de veille pertinents et précis, réalisé l état des lieux actuel de ce domaine et isolé les sources d information intéressantes, nous suivrons quotidiennement l évolution de cette offre. Cette activité de veille sera abordée d un point de vue technologique et événementiel, mais aussi commercial et stratégique, et en comparaison avec la demande des PME et PMI. En effet, nous devons, en parallèle, repérer les besoins correspondants de ces petites entreprises qui souhaitent mettre en place une solution PLM mais aussi alimenter un annuaire sur le portail Internet de l ENE à partir des résultats de notre veille. Cet annuaire sera organisé en catégories et devra constituer une base de connaissances mise à jour régulièrement, commentée et analysée. Le but est de fournir aux PME et PMI de la région qui se lancent dans la démarche PLM un conseil averti et adapté à leur besoin. Comme nous le verrons dans la dernière partie qui présente les axes de veille, ce projet nous a conduit à comprendre et étudier le lien fondamental qui existe entre la démarche du PLM et l utilisation d outils collaboratifs. 05/03/2008 4

b. Définition générale des outils collaboratifs Définition Un outil collaboratif est un système logiciel, associé à des méthodes de travail, qui permet à un groupe de personnes de travailler en collaboration, c est-à-dire de créer, diffuser et partager des informations à distance de manière structurée et sécurisée pour atteindre un objectif commun. En effet, l idée que tous les participants travaillent en équipe et visent un même but est une composante essentielle de la notion de travail collaboratif. Catégories Les outils collaboratifs s organisent en quatre grandes familles : Les outils de communication Leur rôle est de diffuser l information au sein du groupe, que se soit de manière synchrone ou pas. A ce niveau, on ne parle pas encore de collaboration, mais de simple communication ou de coopération. Ces outils se déclinent sous plusieurs formes : messagerie, chat, messagerie instantanée, visioconférence, tableau blanc, etc. Les outils de gestion de contenu Leur rôle est de partager l information au sein du groupe de manière unique et uniforme, selon des règles communes. On parle bien ici de collaboration, puisque tous les membres travaillent ensembles à la réalisation des objectifs communs. Ces outils se déclinent sous plusieurs formes : partage de documents, partage d applications, gestionnaire de versions, forum, blog, etc. ; Les outils d accès au savoir du groupe (Knowledge Management) Leur rôle est de créer, partager et capitaliser les savoirs de l entreprise. Le fruit des travaux antérieurs et des outils de gestion de contenu peut être sauvegardé et faire partie du savoir de l entreprise. Ce savoir accumulé constituera la source d information unifiée des futurs travaux collaboratifs. Parmi les outils d accès au savoir, citons les annuaires, les listes de diffusion (newsgroups), les moteurs de recherche, les portails, les wiki, etc. ; Les outils de gestion de projet et de gestion de processus Leur rôle est d assister le chef de projet et son équipe dans la réalisation des objectifs. Ils proposent notamment le suivi des projets et de leurs acteurs, le contrôle des processus collaboratifs. 05/03/2008 5

A ce niveau on parle de véritable collaboration de toute l équipe dans un but commun, voire même de coordination. Les outils les plus répandus sont le planning, le gestionnaire de tâches, de ressources, de délais et du budget, l agenda partagé, le tableau de bord, etc. Il existe d autres types d outils, souvent intégrés aux solutions collaboratives, comme des outils d archivage, de gestion des relations fournisseurs (sourcing), de synchronisation avec l ERP, etc. c. Définition générale de la démarche PLM Définition Le Product Lifecycle Management (PLM, ou Gestion du Cycle de vie des Produits) est une démarche technologique, mais aussi stratégique, qui permet à une entreprise de créer, gérer et partager l ensemble des informations de ses produits industriels au cours de leur cycle de vie. Le cycle de vie d un produit débute par des études préliminaires et se termine par son recyclage et inclut sa définition, sa conception, sa fabrication, sa commercialisation, sa distribution, son exploitation et sa maintenance. Toutes ces activités accumulent de nombreuses informations ou paramètres nécessaires à leur bon déroulement. Il est vital pour une entreprise d avoir à disposition à tout moment et en tout lieu cette connaissance, et de la partager avec tous les acteurs impliqués dans le cycle de vie des produits. L unicité et la bonne qualité de l information collectée, puis partagée, sont deux critères essentiels. Si cette information concerne, bien entendu, les produits eux-mêmes, le PLM inclut également l ensemble des artefacts constitués autour des produits en question, comme par exemple les e-mails que les collaborateurs s envoient pour communiquer. Le but du PLM est donc de gérer, c est-à-dire centraliser, rationaliser et partager les informations qui gravitent autour d un produit. Ces informations sont regroupées en deux types distincts : - les données techniques à proprement parler ; - la description des processus qui dirigent les documents contenant ces données. En théorie, on peut voir le PLM (gestion du cycle de vie des produits) comme l un des trois grands piliers de l entreprise numérique, avec le CRM (gestion des clients et des retours), le SCM (gestion de la chaîne logistique). De plus, l ERP (gestion des processus) constitue le socle qui relie ces trois piliers. 05/03/2008 6

Figure 1 : l entreprise numérique. Portée Le PLM intègre des méthodes de gestion à chaque étape du cycle de vie d un produit, à l aide de plusieurs outils logiciels appropriés et modulaires. Le PLM prévoit en particulier : - la définition des besoins, la planification et l innovation lors de la phase d analyse du produit ; - la description technique, les spécifications fonctionnelles, le développement, les tests, les vérifications et la validation lors de la phase de conception du produit ; - l industrialisation, la fabrication, l assemblage, la commercialisation et la distribution lors de la phase de réalisation du produit ; - les recettes, l exploitation, la maintenance, l assistance, le dépannage, les retours, les retraits et le recyclage lors de la phase de mise en service du produit. De plus, quelle que soit l étape du cycle de vie du produit, le PLM fournit une plateforme commune pour la communication, la collaboration et la gestion des équipes. Contenu Le PLM représente la liaison transversale entre plusieurs activités de l entreprise industrielle. En effet, pour un produit donné, cette démarche s'organise au sein d'un système d'information comprenant : - un outil de CAO (Conception Assistée par Ordinateur) pour concevoir et modéliser le produit, le manipuler virtuellement et lui faire subir des tests ; 05/03/2008 7

- un outil SGDT (Système de Gestion de Données Techniques, ou Product Data Management) qui rassemble et partage la totalité des informations purement techniques associées à un produit lors de sa conception. Il permet notamment la création et la publication de nomenclatures et la description et le suivi des processus (workflow). Il constitue en quelque sorte le coffre-fort des données du produit pour l entreprise ; - un outil de simulation numérique qui permet d observer virtuellement le fonctionnement ou le comportement du produit ou de ses pièces selon un modèle numérique ; - un outil de FAO (Fabrication Assistée par Ordinateur) pour décrire le programme de pilotage des machines-outils qui vont fabriquer le produit. Dans la plupart des solutions PLM, l outil de FAO récupère directement le fichier de données obtenu par la CAO pour réaliser le produit ; - un outil de gestion des connaissances (ou Knowledge Management) pour capitaliser, organiser et partager l ensemble des connaissances de l entreprise, créées ou acquises. L outil SGDT traite des données techniques brutes, tandis que l outil de gestion des connaissances manipule des informations plus évoluées et plus complexes (de véritables connaissances) qui caractérisent l entreprise et son organisation. Outre ces outils prévus par le PLM, les solutions intègrent la plupart du temps d autres applications qui participent au travail collaboratif (cf. les catégories d outils collaboratifs) et dont le but est de structurer la communication et la collaboration. Intérêts La mise en place du PLM dans une entreprise présente de nombreux avantages stratégiques : - la réduction des coûts de prototypage ; - la réduction des pertes (temps, argent, matériels) ; - la réduction du temps de mise à disposition sur le marché (ou Time To Market) ; - la sauvegarde et la capitalisation des données et connaissances pour les réutiliser par la suite ; - la sauvegarde et le partage des processus ingénieurs ; - la mise en place d une plateforme d optimisation du produit ; 05/03/2008 8

- l amélioration de la qualité. d. Les outils collaboratifs au service du PLM Comme nous l avons vu précédemment, les notions de PLM et d outils collaboratifs sont fondamentalement indissociables. En effet, le PLM, lorsqu il est mis en place dans une entreprise, cherche à diffuser, partager l information d un produit. Son but est donc d éliminer les contraintes d espace et de temps en s appuyant sur le système d information, et permettre ainsi à toute une équipe de travailler ensemble à l élaboration et à la commercialisation d un produit. Pour appliquer le PLM, il est donc nécessaire de posséder et d utiliser les outils collaboratifs qui correspondent aux besoins et à la configuration de l entreprise. 05/03/2008 9

Contexte et historique a. Naissance du PLM L entreprise vit par les produits ou services qu elle procure à ses clients. Cette évidence mérite d être rappelée puisqu elle justifie l énergie et les ressources employées pour améliorer la production, mais aussi pour faciliter la création et la mise sur le marché de nouveaux produits. Et aujourd hui, il faut être de plus en plus rapide pour proposer de nouveaux produits : diminuer au maximum le temps qui s écoule entre l idée et la mise sur le marché. Malheureusement les changements structurels de l entreprise ne vont pas dans ce sens. Au cours du XXe siècle, l entreprise et sa façon de travailler, ont subi de grands changements dus, notamment, à la mondialisation. La complexité des technologies, des techniques, fait qu aujourd hui une entreprise ne peut plus tout faire. C est ce qui a donné naissance à la sous-traitance et aux multiples partenariats inter-entreprises. L implantation des entreprises a également changé : hier regroupée sur un seul grand pôle, l entreprise d aujourd hui est répartie sur plusieurs sites. D un point de vue interne, l entreprise d aujourd hui est très fréquemment découpée en services ou centres de profit : tous sont impliqués par le cycle de vie d un produit, que ce soit le bureau d étude, la production, le service marketing, etc. Ces modifications internes et externes ont considérablement compliqué le travail du personnel qui œuvre au développement de nouveaux produits. C est dans ce contexte de confusion que le PLM est né. Les pratiques et outils du PLM sont au cœur du développement et de la mise sur le marché de nouveaux produits. L'objectif du PLM est de gérer l'ensemble du cycle de vie d'un produit depuis sa création jusqu'à son recyclage (plusieurs années plus tard) en intégrant non seulement sa conception, mais aussi la mise en place de la chaîne de production, la fabrication, la gestion des modifications, la maintenance, etc. Le PLM peut aussi être présenté comme une approche stratégique pour créer et gérer le capital intellectuel relatif aux produits d une société, puisqu à long terme, le PLM est surtout un moyen de 05/03/2008 10

capitaliser l expérience, l intelligence de l entreprise en sauvegardant le savoir-faire, en facilitant le retour d expérience, etc. Les grandes entreprises en sont convaincues depuis quelques années et ont su, avec plus ou moins de succès, adopter cette démarche de progrès. Le PLM est donc présent dans les secteurs traditionnels de l automobile, de l aéronautique, de la High-Tech et des Télécoms. En effet la complexité des produits de l aérospatial ou de l automobile ne permet plus à une entreprise de travailler seule. Ces sociétés font donc appel à de multiples sous-traitants et nouent de nombreux partenariats. D où la nécessité de mettre en réseau les entreprises qui interviennent dans une chaîne de fournisseurs par une collaboration au travers d internet. C est par exemple l objectif poursuivi par le projet «e-boost Aero» de la chaîne européenne de fournisseurs dans les secteurs de l aérospatiale et de la défense. C est également ce que l industrie automobile essaye de généraliser avec les systèmes EDI (Electronics Data Interchange) tels que Galia pour l amélioration des échanges de la filière automobile supporté par Renault et PSA, mais également WebEDI pour Valeo, etc. On peut également citer les initiatives des grands sous-traitants des télécoms (Flextronics, Solectron, Sanmina...) qui essayent de mettre en place des systèmes analogues, tel que Flexpass pour Flextronics. Désormais d autres secteurs que l aéronautique, l automobile ou les transports s intéressent au PLM. La chimie, l agroalimentaire ou encore les biens de consommation et même le prêt-à-porter répondent à une problématique industrielle similaire en terme de processus, d assemblage de composants ou d ingrédients, etc. Les PME, qui ont longtemps regardé les grands groupes s'équiper, sont de plus en plus soumises à la tentation. En effet, dans un contexte de mondialisation où tout s'accélère, les PME de 200 personnes qui veulent survivre n'ont pas d'alternative, c'est maintenant qu'il faut faire des choix et regarder les mutations de l'offre. Mais certaines TPE innovantes de 40 personnes ne peuvent pas non plus faire l'impasse, afin de dialoguer avec leurs donneurs d'ordre et de trouver de nouveaux marchés. b. Les outils collaboratifs au service du PLM Le PLM est donc une approche transversale du développement de produits, qui implique toute l entreprise, ce qui justifie l utilisation d outils collaboratifs. Une stratégie PLM est un mode coopératif permanent. 05/03/2008 11

Le travail collaboratif peut se définir selon une grande variété de situations. On peut en effet considérer comme travail collaboratif le simple échange de plans papier par fax entre un soustraitant et son donneur d ordres. Mais, à l opposé, les plus avancés en ce domaine ont mis en place des plates formes de travail collaboratif où plusieurs collaborateurs peuvent travailler ensemble simultanément. Il existe donc une pléiade d outils collaboratifs (synchrone ou asynchrone) mise au service des entreprises et de leurs produits, mais qui ont des usages différents : partage d information, de documents, gestion de projet, conception collaborative, etc. c. SGDT et PLM L'impérative nécessité de gérer, sauvegarder et sécuriser les données techniques a déclenché les projets de PLM à la fin des années 90. Cette démarche a donc tout naturellement commencé avec la mise en place d un système de gestion de données techniques (SGDT). Ce dernier en est devenu peu à peu la clé de voûte, et aujourd'hui, il constitue la base unique et à jour, partagée par l'ensemble des services impliqués dans le cycle de vie produit : bureau d'études, bureau des méthodes, production, etc. mais aussi les partenaires et les fournisseurs. Les outils de collaboration, qui conduisent au PLM, s'intègrent eux aussi au SGDT qui prend maintenant en charge des données de plus en plus complexe à gérer (données CAO, ). Enfin, ce dernier devient souvent le lien avec les autres parties du système d'information. Et cela qu'il s'agisse du PGI, de la gestion de la chaîne logistique (SCM) ou de celle de la relation client (CRM). Mais la plupart des SGDT est également associées à des outils de workflow. L'information circule, à jour et validée, au cœur d'un flux associé au processus métier. d. Une démarche qui implique toute l entreprise Les meilleurs produits sont le fruit d'une mise en commun de bonnes intentions, de modélisations et de remarques pertinentes. Les fonctions collaboratives du PLM prennent en charge ce partage intelligent d'information. Plus qu'un simple partage de formes 3D et de nomenclatures, la réussite de la collaboration exige l'implication des commerciaux, des ingénieurs et des techniciens de maintenance de l'entreprise mais également une nouvelle manière de travailler, la revue des processus métier. L introduction d outils de travail collaboratif dans l entreprise a un impact en matière d organisation. 05/03/2008 12

La démarche PLM induit aussi une plus grande collaboration avec les clients et les fournisseurs, et une meilleure gestion des connaissances avec des relations d'informations plus étroites. C est en suivant le principe que, en partageant plus efficacement la connaissance, les sociétés peuvent gagner du temps, réduire les coûts et, surtout, accroître leurs revenus, les entreprises sont devenues des entreprises étendues. 05/03/2008 13

Limites du PLM La mise en œuvre d un projet PLM est une tâche souvent complexe et lourde. Si la technologie est prête, les problèmes rencontrés reposent principalement sur des remises en cause humaines, organisationnelles et même budgétaires. Parfois, la situation culturelle des salariés de l entreprise est un frein à la mise en place d outils de PLM. L utilité de partager l information n est pas évidente pour tout le monde. Certaines rivalités entre services sont parfois difficilement contournables. De plus le partage d information avec l extérieur pose problème. C est souvent le cas des petites entreprises sous-traitantes de rang 1 ou 2 qui ont la crainte de se faire «voler» leur savoir-faire par les grands groupes. Ces réticences liées à la confidentialité ne facilitent pas l intégration de solutions PLM dans les entreprises (bien que les éditeurs aient installé dans leur système des «coffres fort» de données, inaccessible pour les utilisateurs extérieurs). Le coût d installation de tels systèmes constitue un frein, surtout pour les PME. L acquisition des logiciels et matériels représente environ 40% de l investissement total pour les grandes entreprises et 50 à 60% pour les petites structures. Le reste couvre les besoins en formation, en restructuration, en conseil et les coûts des partenaires. Pour les PME/PMI, on estime l investissement entre 1000 et 1500 par poste, avec un «ticket d entrée» d environ 30 000. Ces chiffres s élèvent respectivement à 3500 à 4000 par poste et 90 000 à 100 000 de droit d entrée pour les grands groupes. La pratique du PLM est née dans les grands groupes automobiles et aéronautiques, afin d optimiser la collaboration avec leurs sous-traitant. Ceci implique donc une intégration chez le sous-traitant, du système PLM. Les grands groupes parlent d une collaboration, d un partenariat renforcé avec leur sous-traitant, seulement dans certains cas les donneurs d ordre imposent à leurs partenaires d utiliser les mêmes environnements de conception et de gestion des produits que les leurs. Que fait alors une PME qui fournit des produits à des donneurs d ordre dont les systèmes diffèrent? Enfin, l intégration avec les systèmes informatiques déjà présents dans l entreprise (CAO, ERP ) peut également constituer un frein à la mise en place d une démarche PLM. On peut également citer des problèmes d appropriation du système par le personnel (sous-utilisation voire évitement du système), mais aussi les problèmes de débit chez le partenaire. 05/03/2008 14

Marché du PLM Dans son analyse du marché du PLM, le cabinet américain CIMdata estime que le chiffre d'affaire 2006 a atteint 20,1 milliards de dollars, en hausse de 10,4 %. Le marché du PLM devrait connaître une croissance moyenne annuelle de 8,5 % sur les cinq prochaines années, ce qui l amènera aux alentours de 30 milliards de dollars à fin 2011. CIMdata analyse deux composantes du PLM, d une part les outils de création et d analyse de données (CFAO, simulation ), d autre part les moyens de gestion collaborative des données (produits qui regroupent la GDT, les outils de visualisation, collaboration, gestion de configuration ). Les dépenses en outils ont représenté 13,2 milliards de dollars principalement pour la CAO électronique (+11,9 %) et la CAO mécanique de milieu de gamme. Les dépenses autour des outils collaboratifs ont connu une croissance de 12,9 %, atteignant 6,9 milliards de dollars. En fait, on assiste à une bonne tenue des ventes de logiciels et de services afférents à ce domaine depuis 2000. Figure 2 : investissement sur le marché du PLM Mais aujourd hui, le marché du PLM dans les grands groupes est arrivé à maturité. Après le déploiement à grande échelle de systèmes globaux au sein de structures multi-sites et souvent internationales, on assiste à un regain d intérêt vis-à-vis de solutions packagées à vocation locale. En effet, il y a quelques années sont apparues des solutions dites «sur étagères», «précâblées», qualifiées de diverses appellations marketing qui recouvraient une pré-personnalisation plus ou moins poussée selon les éditeurs. Ce type de solutions dont le paramétrage a été simplifié peut convenir à une entreprise à l organisation peu poussée et sera plus facilement mis en œuvre. Cela correspond d ailleurs également à la préoccupation des PME. 05/03/2008 15

a. Les principaux acteurs Lorsque l on recherche des informations sur le Product Lifecycle Management, il est impossible de faire l impasse des acteurs principaux de ce marché. De nombreux éditeurs existent, chacun proposant des solutions PLM adaptées spécifiquement aux grandes entreprises, aux PME ou bien encore aux deux. Dans le secteur du PLM, on trouve principalement trois éditeurs : Dassault System, PTC et UGS Siemens. Voici un tableau répertoriant quelques acteurs importants dans le secteur du Product Lifecycle Management : Sociétés Dassault PTC Offices UGS Siemens Assetium Lecra System Lascom Rule Designer Solutions PLM Enovia SmarTeam Windchill PDMLink Teamcenter Express AUDROS Lectra Fashion PLM Advitium Rule Designer PDM Cependant, il existe une alternative aux solutions PLM, destinée aux PME désireuses de développées le travail collaboratif au sein de leur entreprise. En effet certains éditeurs se consacrent uniquement aux outils collaboratifs. Nous pouvons lister un certain nombre d acteurs proposant diverses applications dédiées au travail collaboratif : Société Microsoft Audaxis Axemble Oevo Prodaxis DTS Outil collaboratif Sharepoint Alfresco VDoc Silverpeas Parteor DocManager Doubletrade L analyse de l offre des éditeurs constitue une part importante de notre travail de veille. C est pourquoi nous présentons ici très succinctement l ensemble des acteurs. b. La demande La demande en outils collaboratifs et solutions PLM est assez contemporaine. Afin de mieux identifier les attentes des entreprises désireuses de s équiper, nous avons décidé d illustrer ces besoins par des exemples, des retours d expérience de PME. Marmillon SAS 05/03/2008 16

La société Marmillon, travaillant dans le domaine de la plasturgie, a décidé de passer à une démarche PLM suite à divers constats. En effet, l entreprise a observé un manque de partage de l information et qu elle ne possédait qu une seule station dédiée à la CAO. De plus, il n y avait pas de centralisation des données. À cela s ajoutait une grande difficulté à travailler en mode collaboratif. En outre, la gestion documentaire de l entreprise n était pas des plus efficaces : nombreuses ressaisies d informations, aucune information permettant de connaître l état du document (est-que le document a été validé?), des problèmes de traçabilité. La stratégie développée par l entreprise Marmillon a donc été la suivante : - gérer les informations ; - préserver le patrimoine intellectuel ; - accéder à la bonne information : optimisation du travail collaboratif et des processus, réduire coûts et délais ; - automatiser les processus. La solution choisie par l entreprise est le logiciel Audros éditée par la société Assetium. T-Systems s est chargée de l intégration d Audros et le LIESP (Laboratoire d'informatique pour l'entreprise et les Systèmes de Production) est chargé du support et du conseil. Cette solution est utilisée seulement en interne (direction technique, laboratoire de l entreprise et en partie dans les services qualité et commercial). Grâce à la solution de l éditeur Assetium, l entreprise Marmillon possède aujourd hui : - une gestion documentaire avec versions de documents et statut utilisateur ; - une gestion des processus (workflow, diffusion de documents ) ; - une gestion de projet (planning, tâches ) ; La mise en place d une démarche PLM induit donc une modification des habitudes, des méthodes de travail d où l intégration par lot. Maped L entreprise Maped, spécialisée dans le matériel scolaire et de bureau, a eu comme enjeux de gérer et partager l ensemble des données techniques, maitriser ses processus (qualité) et améliorer la communication entre ses sites. Leur but était donc de fédérer l entreprise autour d un outil. Maped a choisi la solution Audros pour sa création interactive du référentiel d entreprise, ses besoins de ressources informatiques minimum. La société a démarré avec trois licences, puis 10 et a interfacé 05/03/2008 17

Audros avec leur CAO, etc. Aujourd hui, plusieurs services utilisent Audros (production, bureau d études, marketing, achat, qualité, logistique ). La solution PLM de Maped recouvre les fonctions suivantes : - gestion de cahier des charges, des études techniques, des données CAO, des outillages, des articles et des nomenclatures ; - suivi des modifications ; - consultations des documents ; - réalisation de fiches techniques, contrôle qualité et normes. Le logiciel va implémenter par la suite la création et l exécution de workflow documentaires, ainsi que le management et le suivi de projets. L entreprise a pu observée grâce à l utilisation du PLM : - une réduction du temps de développement (optimisation du «Time-To-Market»); - un référentiel de documents unique pour tout le groupe ; - la gestion d un optimum du cycle de vie du produit et du processus ; - la gestion des données techniques via l ERP ; - l automatisation de nombreuses tâches administratives. Cependant quelques difficultés sont apparues comme faire comprendre aux utilisateurs la différence entre la GPAO et le PLM, ainsi que faire accepter la saisie dans une base de données. Duqueine Composites Duqueine Composites est une entreprise spécialisée dans la transformation des matériaux composites à haute performance. L enjeu de l entreprise est l optimisation de leur gestion des données techniques. La GDT concerne les points suivants : - diffusion des données techniques ; - centraliser, sécuriser, les données des produits sensibles (coffre-fort); - organiser et normaliser les phases de développement produit ; - permettre un travail collaboratif sécurisé des équipes de conception. 05/03/2008 18

La solution retenue par Duqueine Composites celle de UGC Siemens, se nommant Teamcenter Engineering. Les critères relatifs à ce choix sont la bonne intégration avec le logiciel de CAO Catia, la présence d un outil de reprise de l existant, l aspect «manufacturing» intégré et une gestion multisites. Les services concernés par le PLM sont le bureau d études, méthodes et industrialisation, le département qualité pour la normalisation, le département achats et celui de la gestion de production. Le déploiement de la solution est réalisé par PCO Technologie. Duqueine composites a rencontré comme difficultés principales la formalisation et expression du besoin et le fait de vouloir calquer l outil sur l organisation en place. Leur expérience de la mise en place d une solution PLM leur a fait prendre conscience des risques pouvant être encourus, tels que la non-adhésion de la direction et des futurs utilisateurs, définir un périmètre trop vaste, allonger la durée du projet (décalage de la mise en production). Les gains apportés par leur solution PLM sont les suivants : - la centralisation des informations techniques ; - une diffusion instantanée des documents ; - l uniformisation des méthodes de tous les collaborateurs ; - un traitement par lots. Ci-dessous nous présentons le récapitulatif de l expérience de ces trois PME. 05/03/2008 19

Récapitulatif Entreprise Marmillon SAS Maped Besoins Gestion documentaire (droits, version ) Gestion des processus (workflow, diffusion de documents ) Gestion des projets Gérer partager données techniques Maîtrise des processus Améliorer la communication entre les sites Solution PLM choisie @udros @udros Difficultés rencontrées Pas d informations. Différences entre GPAO et PLM Faire accepter la saisie dans une base de données Prouver valeur ajoutée d un PLM Bénéfices Réduire les coûts et délais de développement de nouveaux produits Optimisation du travail collaboratif Optimiser le processus de traitement de l offre Réduction du temps de développement (Time-To- Market) Référentiel documentaire unique Automatisation de nombreuses tâches administratives Duqueine Composites Gestion des données techniques et des processus relatifs à celles ci. Gestion de l industrialisation (Manufacturing) et interface GPAO Pilotage global des projets (logistique et financier) Teamcenter Engineering Formalisation des besoins Ne pas vouloir calquer l outil sur l organisation Passer de la solution idéale à la solution réalisable Centralisation des infos techniques Uniformatisation des méthodes de travail Recherche rapide et précise d une information spécifique Traitement en lot de tâches quotidiennes 05/03/2008 20