VIH et GROSSESSE. Docteur Fabienne MESSAOUDI. Praticien Hospitalier en gynécologie Centre Hospitalier de Versailles échanges Solimed/Aniss Mars 2011



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Transcription:

VIH et GROSSESSE Docteur Fabienne MESSAOUDI Praticien Hospitalier en gynécologie cologie-obstétriquetrique Centre Hospitalier de Versailles Journées d éd échanges Solimed/Aniss Mars 2011

INTRODUCTION L association grossesse et VIH, est le mode pratiquement exclusif de contamination de l enfant. l La prévention de la transmission materno-fœtale tale est capitale, grâce aux ARV, elle est passée e de 25% en 1994 sans traitement à moins de 1 % en France actuellement. 60% des femmes enceintes séropositives s sont sous traitement antirétroviral troviral lorsqu elles commencent leur grossesse. Nécessité d une prise en charge multidisciplinaire de ces grossesses à risque.

Dépistage du VIH Proposition de dépistage d du VIH dés d s la 1 ère consultation prénatale 25% des femmes enceintes infectées es découvrent d leur séropositivité à l occasion de leur grossesse (rarement refusé <1%). Afin de détecter d les séroconversions s en cours de la grossesse, il est recommandé,, de proposer un nouveau test au 6e mois (en même temps que le dépistage obligatoire de l hépatite l B) aux femmes exposées es à un risque accru. Cette recommandation est trop peu suivie en pratique et doit être mieux diffusée.

EPIDEMIOLOGIE (1 ) Dans le monde : Il existe 33 millions de séropositifs, s dont 15,5 millions de femmes 2 millions d enfants d de moins de 15 ans, dont le principal mode de contamination est foeto- maternel.

Epidémiologie (2) En France: Séropr roprévalence femmes enceintes porteuses du VIH = 0.2% stable depuis 1991 à nos jours. 1500 Grossesses / an - Séroprévalence 8 fois plus élevée e chez les migrantes(afrique sub-saharienne) saharienne) par rapport aux femmes nées n en France. - Augmentation du nombre de grossesse menées es à terme : 500 en 1992, 1500 en 2009, du fait de l amélioration de la prise en charge et de l acceptation l par les médecins m de la grossesse chez leurs patientes VIH, moins d ITG. d

Epidémiologie de la TME 25 Transmission mèrem re-enfant enfant : - 760 300 grossesses en France (données INSEE) - 1 500 grossesses par an chez mères m infectées es par VIH (soit 0,2 %) - 20 cas de transmission mèrem re-enfant enfant par an en moyenne(soit 1,33% de ces grossesses à risque) Nombre d enfants infectés par le VIH 20 15 10 5 0 Taux de TRANSMISSION VIH-1 1,3 2,5 1,4 1 1,8 0,5 < 1 000 en France en 2002 VS ~ 1 500 par jour dans le monde 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 2000 2001 2002 2003

l enquête périnatale p Française aise Cohorte prospective multicentrique qui inclut depuis 1985 toutes les femmes enceintes infectées es par le VIH, prises en charge pendant la grossesse dans une centaine de maternités s en France (10 317 inclusions ). 1500 grossesses/an 65 % de femmes originaires d Afrique d subsaharienne. 30% de découverte d du VIH pendant la grossesse La majorité des patientes vivent en île de France 53 %

influence de la grossesse sur l infection VIH Chez les patientes asymptomatiques : La grossesse n aggrave n pas l él évolution naturelle de la maladie il y a peu ou pas de modification du taux des lymphocytes CD4 et CD8 au cours de la grossesse. C est l occasion l pour certaines femmes d accd accéder aux soins et s impliquer s dans la prise en charge de leur santé.

influence de la grossesse sur l infection l VIH Chez les patientes symptomatiques : Rôle aggravant de la grossesse sur l él évolution au stade SIDA avec apparition des infections opportunistes. Apparition d infection d génitales g tel que : - Les vaginites, mycosiques récidivantes, r streptoccoques B - Herpès, Condylomes acuminés s dus aux papillomavirus. Thrombopénies parfois. Chez ces patientes on déconseille d une grossesse

Influence du VIH sur la grossesse et le foetus Il n existe n aucune embryotoxicité,, ni aucun retentissement foetal au cours du développement. d Le déroulement d de la grossesse est strictement normal comme toute grossesse. Cependant les mauvaises conditions socioéconomiques, précarit carité,, addictions, problèmes psychologiques et sociaux entraînent nent les habituelles complications de la grossesse : - c est-à-dire RCIU et des MAP.

TRANSMISSION MATERNO- FŒTALE 3 modes de transmission : Prénatal : voie hématogh matogène trans-placentaire placenta surface de contact et d éd échanges de 10m2 entre la mère m et l enfant, l séparant s les deux systèmes sanguins, constitue pour le foetus une barrière re contre les agents infectieux, notamment le virus VIH, le placenta joue le rôle de filtre. Présence d ADN d viral dans 100% des placentas à terme de femmes séropositives. s

TRANSMISSION MATERNO- FŒTALE Transmission par les cellules infectées es de la mère m ou particules virales libres, par le biais des récepteurs r de virus au niveau des villosités s choriales. Le virus a été mis en évidence au niveau du liquide amniotique et du sang de cordon. Perinatal : lors de l accouchementl Par contact avec le sang maternel et les sécrs crétions cervico-vaginales vaginales contenant des particules virales. Post natal : lors de l allaitementl allaitement,, 5 à 15% des infections périnatales. p

Mécanismes de transmission du VIH in utero. Blastocyste Epithélium endométrial

Scénarios de transmission mèrem re-enfant enfant du VIH: facteurs favorisants HématogèneTransplacentaire : Microtransfusions CU du travail HRP chorioamniotite Voie ascendante : Infections des sécrétions cervicovaginales Rupture prématurée des membranes Passage dans la filière Sécrétions cervicovaginales Sang (1 jumeaux risque>2éme jumeaux X 3)

Transmission VIH mère m enfant À quel moment? La transmission in utero a lieu dans 75% des cas au cours du 3éme 3 trimestre de la grossesse,1/3 enfants infectés s en fin de grossesse 2/3 lors de l accouchement, nombreux échanges sanguins foetaux- maternels lors des CU. Transmission précoce (début de grossesse) est plus rare (détection du virus dans les produits d avortement). Estimation de la proportion d enfants infectés par semaine avant l accouchement

Facteurs de risque de la transmission: viraux et générauxg - Taux de CD4 bas < 200 mm3 - CV : risque proportionnel à l augmentation de la CV si CV >10 000 copies TMF x 7.3 - stade avancé de la maladie (45% si stade SIDA) - Le virus : TMF du VIH 2 < 2% même sans Tt - Si coïnfection avec l hépatite l C : ARN p VHC > 10 000 copies le risque de TME est plus important

Transmission maternofœtale en fonction des CD4 30 pourcentage d'enfants contaminés 25 20 15 10 5 0 CD4<200 200 à 500 CD4 > 500

Transmission materno-fœtale tale en fonction de la charge virale maternelle 30 25 20 15 10 5 0 Taux de transmission <10.000 10.000 à 100.00 >100.000 HIV ARN copies/ml

Facteurs de risque de la transmission obstétricaux tricaux Pendant la Grossesse Infections vaginales(mycoses, vaginoses ): risque X 1.5 Chorioamniotite MAP Procédures invasives (amniocentèse, cerclage, VME ) Risque X 2 Pendant le Travail Prématurit maturité (<36 sa) immaturité du système immunitaire foetal risque X 1.4 Rupture prématur maturée e des membranes (avant le travail) risque X 1.6 Durée e de la rupture des membranes >4 heures: risque X 2 Hémorragie pendant le travail risque X 1.9 PH au scalp, électrode fœtal f sont contre indiqués.

Taux de transmission selon la durée d ouverture de l œuf 25 20 Taux de transmission 15 10 5 0 0 0 à 4 H 4 à 12 H 12 à 24 H > 24 H

Suivi de l infection l VIH et du traitement ARV Clinique /mois, observance Charge virale Une fois / 2 mois et mensuellement après s 28 SA CV à 36 SA : choix du mode d accouchement, d indication de traitement renforcé chez l enfantl Tolérance ARV Transaminases, a. lactique, lipase (toxicité mitochondriale des NUCs), TG Glycémie à jeun mensuellement, HGPO au 3ème 3 trimestre (IP) Dosage plasmatique des IP pendant le 3ème 3 trimestre (fluctuations importantes) Recherche génotypique g des mutations de résistance aux ARV Échec thérapeutique

MOYENS D ACTION: D Traitement anti rétroviral r chez la mèrem but :suppression complète de la réplication r virale objectif :charge virale <50 copies/ml à l accouchement Tolérance : Pour la mère m ( préserver les options thérapeutiques futures ) pas de névirapine n en 1ère 1 intention. Pas d association d DDI d4t. Pas d d Efavirenz : pour l enfant (tératog ratogénicité neurologique ) Limitation du risque de résistancer

MOYENS D ACTION: D Traitement anti rétroviral r chez la mèrem Femme traitée : - Traitement efficace (CD4>350 et CV<400 copies) : le poursuivre - Trt inefficace : 2 IN (dont AZT) + 1 IP ou 1 INN Femme non traitée : - Indic maternelle (CD4<350 ou CV>30 000) idem ci- dessus, démarrer d après s 12 SA si possible. - Pas d indic. d maternelle : prophylaxie de TME à 26 SA (Kaletra + Combivir ).

MOYENS D ACTION: D Traitement anti rétroviral r chez la mèrem Possibilité d un traitement de rattrapage pendant le travail perfusion d AZT d + névirapine monodose chez les femmes non suivies, permet une diminution de 50% du risque de transmission.

Toxicité des anti-rétroviraux troviraux 3 groupes Inhibiteurs nucléosidiques et nucléotidiques de la transcriptase inverse (IN) : AZT = Rétrovir R,, 3TC = Epivir, (d4t = Zerit,, ddi = Videx,, ddc = Hivid contre indiqués) Toxicité mitochondriale pour la mère m et l enfant l (incidence+/-1% chez l enfant) l

Toxicité des anti-rétroviraux troviraux Inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (INN) : Bonne tolérance de Névirapine N = Viramune Tératogénicité de l Efavirens l = Sustiva Inhibiteurs de protéase (IP) : Indinavir = Crivixan,, Nelfinavir = Viracept, Ritonavir = Norvir,, Saquinavir = Invirase Pas de toxicité connue chez l enfantl

Moyens d action: d le mode d accouchementd la voie basse : - pas de corrélation entre le travail long, ainsi que les manœuvres d extraction et l él épisiotomie - respect des membranes :la durée e de la rupture et l expulsion ne doit pas > 4 heures - désinfection vaginale à la chloréxidine ou au chlorure de benzalkonium. Perfusion d AZT d :Retrovir pendant le travail à la dose de charge 2mg/kg la 1ère 1 heure puis 1 mg/kg /heure jusqu à l accouchement avant la césarienne c programmée e AZT :4 heures avant

Moyens d action: d le mode d accouchementd La césarienne: c Lorsque la mère m est traitée e par une multithérapie antirétroviral troviral virologiquement éfficace, pas d effet d protecteur de la césarienne c programmée e pour la CV<400 copies. Avant la césarienne c programmée: perfusion AZT 4 heures avant

Arrêt du traitement préventif dès d l accouchement. Suites de couches : 6% de complications (infections, hémorragies) h

Prise en charge du nouveau-né 1- traitement post-exposition du nouveau-né : AZT seul, sous forme de solution buvable pendant 4 semaines, ou renforcé (bi- trithérapie) rapie) si cas particulier (femme non traitée, CV non contrôlée) 2- allaitement artificiel systématique.

CONCLUSION Grossesse à risque, expose la femme à des complications - l enfant à une maladie dont on connaît t le mauvais pronostic. Pas de diagnostic anténatal; natal; aucune technique fiable à 100% nette diminution du risque de TME, depuis la meilleure prise en charge de ces patientes, même si des échecs subsistent.

CONCLUSION Objectif actuel = maintien des bons résultats sur la TME en limitant les risques de toxicité médicamenteuse. Importance capitale - de la PREVENTION malgré l absence de vaccin - la CONTRACEPTION - et l INFORMATION et de la prise en charge périconceptionnelle