Flavien Neuvy de L Observatoire Cetelem



Documents pareils
Consommer en 2010 : pas moins, mais mieux!

Flavien Neuvy Responsable de L Observatoire Cetelem

Situation et enjeux du marché de l Assurance Auto. Conférence Argus de l'assurance 24 juin 2010

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

La fiscalité française source d attractivité pour les non-résidents propriétaires d une résidence secondaire?

Actifs des fonds de pension et des fonds de réserve publics

Bienvenue dans votre FIBENligne

DECLARATION DES PERFORMANCES N 1

Face à la crise: Européens interrogés en décembre les nouveaux arbitrages de l euroconsommateur

1 ER BAROMÈTRE DES PRIX DE L IMMOBILIER DE PARKING

Panorama du Crédit à la Consommation de SOFINCO. Les Seniors & le Crédit à la Consommation

LE CREDIT A LA CONSOMMATION, VECTEUR DE CROISSANCE QUEL EQUILIBRE ENTRE EFFICACITE ECONOMIQUE ET RESPONSABILITE?

Financement du sport, crise économique et politique sportive

aujourd hui et demain TRAINING RECRUITMENT RESEARCH

Délais de paiement : Le grand écart

à la Consommation dans le monde à fin 2012

BASE DE DONNEES - MONDE

Conséquences des changements de mode de vie sur la production et la distribution des biens de consommation : résultats d une étude du CRÉDOC

Bilan e-commercee. 24 janvier Pershing Hall. En présence de M. Eric BESSON Ministre chargé de l'industrie, de l Energie l

Adapter la gestion de son patrimoine en temps de crise

Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres

Prix du gaz et de l électricité dans l Union européenne en 2011

POINTS DE REPÈRE SUR LA FÉVRIER 2015 PRODUCTIVITÉ EN FRANCE

Présentation Macro-économique. Mai 2013

Un nouveau regard de l assurance au féminin : la «Hub Decider Woman» Paris, le 8 juin 2011

OBSERVATOIRE DE L EPARGNE EUROPEENNE

Les Français et l assurance

Les banques en ligne et les services bancaires par internet modèle économique et évolution des plaintes de consommateurs de 2008 à 2012

LA LETTRE DE L EPARGNE ET DE LA RETRAITE DU CERCLE DE L EPARGNE. N 3 juillet 2014

Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants

Y a t il une demande de sécurité sanitaire des consommateurs européens?

Résultats du 1er Semestre août, 2009

MOBILITÉ DURABLE: CONCEPT ET APPLICATIONS, DE LA THÉORIE À LA PRATIQUE. Présenté par Monique Léveillé Sherbrooke, le 17 février 2011

Quel est le temps de travail des enseignants?

Régimes publics de retraite État de la situation. Perspectives des différents régimes publics de retraite. Plan

L OBSERVATOIRE DES CREDITS AUX MENAGES

ECONOMIE MANAGÉRIALE NESSRINE OMRANI ECOLE POLYTECHNIQUE

«La France d après», c est un clin d œil au slogan de Nicolas Sarkozy lors de la campagne présidentielle de Il ne s agira pas cependant ici de

REGARDS CROISES ELITES / GRAND PUBLIC SUR LA FRANCE DANS LA MONDIALISATION

E-commerce B2B en France : un secteur méconnu mais au fort potentiel de croissance

[ les éco_fiches ] Situation en France :

OBSERVATION ET STATISTIQUES

Les comptes nationaux et le SEC 2010

Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes?

Qu est-ce que la compétitivité?

Approches macroéconomique et fiscale. Introduction à la première partie... 14

LES CHIFFRES CLÉS DU NUMÉRIQUE ET LES BONNES PRATIQUES DE NUMÉRISATION DES TPE /PME

Noëlle Lenoir, associée chez Kramer Levin Naftalis et Frankel LLP, ancienne ministre des Affaires européennes

#CPA_Affiliation «GoVoyages, Meetic, Spartoo : 3 acteurs majeurs du e-commerce vous présentent leur stratégie d affiliation à un niveau européen»

Le commerce de détail en Europe : la diversité des tissus commerciaux

Âge effectif de sortie du marché du travail

L OBSERVATOIRE LCL EN VILLE - RÉALISÉ PAR BVA L ÉCONOMIE DU PARTAGE, ZOOM SUR LES JEUNES URBAINS. Juin 2014

Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation?

TARIFICATION DES INSTRUMENTS FINANCIERS AU 01 JANVIER 2015

LES RETRAITES. Dossier d information. Avril 2010

notre vision CARTE DE VISITE

Parlons clair LES BANQUES

Tout savoir sur Mr.Goodfish

72% des Français prêts à payer plus cher un produit fabriqué en France. Mais pas à n importe quel prix!

Présentation du Groupe IKEA

L Europe des consommateurs : Contexte international Rapport Eurobaromètre 47.0

Améliorer la gouvernance des Services Publics d'emploi pour de meilleurs résultats sur l'emploi

QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT?

Zone euro Indicateur d impact du QE

Profil de l Entreprise

BILAN ÉCONOMIQUE PRÊT-À-PORTER FÉMININ 1 ER SEMESTRE 2014

Les ménages et le crédit

Variation totale en %

Tarifs des principales opérations de placement en vigueur au

C R É D I T A G R I C O L E A S S U R A N C E S. Des attitudes des Européens face aux risques

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique

Web-to-Store 12 septembre 2013

Protection du budget. Prévoyance

L assurance-emprunteur

Baromètre des courtiers de proximité APRIL/OpinionWay

ICC septembre 2012 Original : anglais. tendances de la consommation du café dans certains pays importateurs.

Le rôle de l état de santé chez les seniors de plus de 50 ans

Le logement en Europe

ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION

RENDEZ-VOUS D AUTOMNE DE L ADRECA. 17 novembre 2003

DIRECT ASSURANCE. Leader de l assurance directe depuis Dossier de Presse Contacts Presse

REPÈRES ÉCONOMIQUES POUR UNE RÉFORME DES RETRAITES JUILLET 2015

Comment régler vos dépenses à l étranger?

RETRAITES : Y A-T-IL UNE SOLUTION IDÉALE EN EUROPE POUR UN AVENIR?

Montpellier. 24 mai 2011

PARTIE I - Données de cadrage. Sous-indicateur n 9-1 : Nombre de consultations de médecins par habitant, perspective internationale

COMPTE RENDU. Billetterie en ligne : Une solution miracle pour le spectacle vivant? 6 décembre 2011

Document explicatif Introduction à Fairtrade

La voiture, transport en commun du futur

Les seniors, une cible délaissée

METTRE EN PLACE UNE DÉMARCHE RSE :

ATELIER 3 Les nouvelles formes de consommation et de pratiques d achats et leur impact sur l aménagement du territoire 22 MAI 2012

m² LE MARCHÉ LOCATIF - 3T 2014 LA DÉFENSE. Demande placée. Taille des transactions T T2014

Retour d'expérience migration Oracle vers PostgreSQL. Vincent Moreau Adeo Services

DU Paris II Modèle de l économie numérique. Commerce électronique et conflits de canaux de distribution

Transcription:

1

Flavien Neuvy de L Observatoire Cetelem

Sommaire Baromètre de L Observatoire Cetelem Moral des Européens : après un point bas en 2009, du mieux pour 2010 Les intentions d épargne : retour du principe de précaution Les intentions de consommer : la résistance s organise en Europe centrale Mieux consommer : entre tendances de fond et résolutions liées à la crise Résolutions liées à la crise, évolution démographique, pouvoir d achat Eco-consommation : après les bonnes intentions, place aux actes Produits «bio» et/ou produits «équitables»? Mieux consommer : marché de l occasion, marché de demain? Les Européens face aux produits d occasion Le conso-vendeur : espèce en voie d apparition Mieux consommer : quelles attentes vis-à-vis de la distribution? 3

Baromètre européen de L Observatoire Cetelem 4

Le baromètre de L Observatoire Cetelem Pour 2010 : les notes de moral s améliorent partout mais restent à des niveaux faibles. Les écarts se resserrent entre les pays.

Le baromètre de L Observatoire Cetelem Pour 2010 : Les intentions d épargne sont à la hausse. Retour du principe de précaution, notamment en Espagne, Italie, Portugal, Pologne et Russie.

Le baromètre de L Observatoire Cetelem Au global, les intentions d achat sont à la baisse malgré une très bonne résistance en Europe centrale. Changement de cap en Allemagne et en Italie. Comme pour l épargne, stabilité en France.

Mieux consommer : «entre tendances de fond et prise de résolutions depuis la crise» 8

Tendances de fond et résolutions Les seniors : «sous consommateurs» de 7% par rapport à leur poids démographique il y a 10 ans, ils sont désormais «sur consommateurs» de 7%.

Tendances de fond et résolutions Pouvoir d achat, une perception à la baisse : hausse des dépenses contraintes et dépenses d arbitrages sous pression.

La consommation «verte» La conscience écologique du consommateur s est éveillée : La consommation «verte» est un phénomène aujourd hui réel et non plus seulement une déclaration d intention.

La consommation «verte» Le match produits «bio» vs produits «équitables» : victoire du «bio» par KO. Le bien être personnel l emporte sur celui d autrui.

Mieux consommer : Marché de l occasion, marché de demain? 14

L occasion : le marché de demain? Marché de l occasion : il concerne bien plus que le seul produit automobile! 15

L occasion : le marché de demain? Craintes sur la qualité mais bon moyen de monter en gamme. Un achat jugé globalement non dévalorisant (surtout en France!) 16

L occasion : le marché de demain? Le conso-vendeur : un phénomène récent, avec la France plutôt en pointe! 17

L occasion : le marché de demain? Qui a revendu, revendra. Le potentiel de croissance est significatif grâce à Internet. Le «C 2 C» se mue en canal de distribution. 18

L occasion : le marché de demain? Hors automobiles, les recettes issues de ces ventes «C 2 C» restent encore limitées. Mais plutôt que donner ou jeter, pourquoi ne pas vendre? 19

Mieux consommer : quelles attentes vis-à-vis de la distribution? 20

La consommation «verte» Derrière l irremplaçable rapport qualité/prix, des moyens de se différencier

Quelle attentes vis-à-vis de la distribution? Pour des prix toujours plus bas, direction le hard discount? 22

Quelle attentes vis-à-vis de la distribution? Le magasin Internet ne connaît pas la crise 23

Conclusion La crise mondiale a fini d installer «le consommer mieux», pour soi, pour les autres, pour la planète. L heure n est pas à la «décroissance» mais à des comportements de consommation jugés plus responsables. C est dans ce contexte que trois tendances de fond émergent : «le bio», «l équitable» et «l occasion». Le vieillissement des populations, avec des ménages globalement équipés, disposant de moyens financiers supérieurs à la moyenne et ayant traversé des périodes de consommation débridées, va forcément favoriser le développement de ces trois dimensions. Elles devront être prises en considération par les acteurs actuels du commerce qui déjà, via Internet notamment, ont vu une partie des transactions leur échapper. 24

Merci de votre attention www.observatoirecetelem.com 25