RAPPORT D ESSAI N CONCERNANT LE COMPORTEMENT AU FEU D UN ELEMENT DE FAÇADE

Documents pareils
LES MENUISERIES INTÉRIEURES

Protection des structures et constructions à ossature bois par plaques de plâtre

8 LES AMÉNAGEMENTS INTÉRIEURS ET LA SERRURERIE

ACOUSTIQUE REGLEMENTATION ISOLEMENT AUX BRUITS AÉRIENS ISOLEMENT AUX BRUITS DE CHOCS

Contrôle thermographique Tarifs et prestations :

Fiche Technique pour un bâtiment modulaire à ossature en bois de 54 m²

Version 1. Demandeur de l étude : VM - BETON SERVICES 51 Boulevard des Marchandises L'HERBERGEMENT. Auteur * Approbateur Vérificateur(s)

Construction. Catalogue de détails. L habitat sain, naturellement. Produits pour la construction saine issus de matériaux naturels renouvelables

Bâtiment SHS - Université Paris Ouest Nanterre la Défense

Temps nécessaire à la pose du FERMACELL

Mur double - appui plancher béton sur linteau Cellumat. 1/Détail: mur double appui hourdis béton sur linteau Cellumat

Vade-mecum Règles Pratiques

De La Terre Au Soleil

PLAQUES. plaques gyptone SP. plaques pour plafond non démontable. 4 bords amincis - Spécial plafond. Bord 1-2 bords amincis Gyptone Line 7.

Projet : REHABILITATION DES BUREAUX DE LA MSA NYONS PHASE : PROJET. CCTP LOT N 02 Plâtrerie / cloisons / faux plafonds

Etablissement Recevant du Public (ERP) de 5 ème catégorie avec locaux à sommeil

SAUVEGARDE DES PERSONNES ET LUTTE CONTRE L INCENDIE DANS LES BATIMENTS D HABITATION DE LA 3ème FAMILLE INC/HAB COL 3/1986-2

description du système

CCTP Bâtiment bois modulaire

INSTRUCTIONS POSE ET FINITION DES PANNEAUX DE GYPSE GA

Ywood Les Docks Libres à Marseille

Cloisons séparatives Placostil SAA et SAD

Environnement Contrôlé. Nos solutions. Systèmes de Cloisons de Salles Propres. Construire Votre Environnement. A division of Dagard SAS

CEP-CICAT 5 Février Lieutenant Jean-marc BRUCKERT - Service Prévention

ATTESTATION D ASSURANCE

Long Carbon Europe Sections and Merchant Bars. Poutrelle Angelina. L alchimie réussie entre résistance, légèreté et transparence

Habillages des combles

Pionnier de l isolation phonique depuis 1980

Libre-Service de l agence ISOPAR Garges-lès-Gonesse

adapto solutions de bureau dynamiques technologie modulaire

ISOLANTS EN FIBRES DE BOIS SyLvAcTIS. En isolation, le progrès c est aussi de savoir s inspirer de la nature. Entreprise certifiée

4.03 ERP REVÊTEMENTS. Principe général. Revêtements muraux des locaux et dégagements. Plafonds et plafonds suspendus des locaux et dégagements

Exemple d application du EN : Poutre fléchie avec section tubulaire reconstituée

Schlüter -KERDI-BOARD Support de pose, panneau de construction, étanchéité composite

Construction. Catalogue de détails. L habitat sain, naturellement. Produits pour la construction saine issus de matériaux naturels renouvelables

CREATION D UN GROUPE SCOLAIRE

Variotec 150/GV. La ferrure. Domaine d'utilisation. Données spécifiques HAWA-Variotec 150/GV. Exemples de construction. Entailles du verre.

Doublages thermo-acoustiques Placostil

Aide à la mise en œuvre. Isolation des murs. par l extérieur

Vis à béton FBS et FSS

TABLE à LANGER MURALE PRO

REGLEMENT D ARCHITECTURE ET DE DECORATION

Contenu de la présentation Programme

PROTECTIONS COLLECTIVES

Protection thermique d été. Facteurs d influence et méthodologie de planification.

N 5 SUPERSTRUCTURE. Enveloppe Seconde œuvre. Arezou MONSHIZADE MOBat

Métropolines 2 / / 2

Entreprise de charpente :

Les Fibres naturelles pour les architectes - La réaction au feu des matériaux à base de fibres naturelles

L HABITAT. Technologie 5ème

Contre-châssis Scrigno Gold Base pour plaques de plâtre

RENOVATION IMMEUBLE SIEGE BAD COMPTE RENDU DE VISITES DE CHANTIER DU 28/05/2015 ET DU 29/05/2015 VERIFICATION DES CALFEUTREMENTS ET RECOUPEMENTS

Voie Romaine F Maizières-lès-Metz Tél : +33 (0) Fax : +33 (

PCB 20 Plancher collaborant. Fiche technique Avis technique CSTB N 3/11-678

FORUM ACTUALITES CONSTRUCTION

Powerdeck, le panneau performant d isolation thermique support d étanchéité pour toitures terrasses.

PDS (Plaque de Distance de Sécurité)

LOT 02 CHARPENTE BOIS / BARDAGE

LES ESCALIERS. Les mots de l escalier

Réglementation incendie en ERP

STANDARD DE CONSTRUCTION CONDUITS, ATTACHES ET RACCORDS DE

Echafaudages Caractéristiques générales

Zone Industrielle. Kehlen... 1

Réhabilitation de la Maison de Radio France LA MISE EN SECURITE INCENDIE DE LA MAISON DE RADIO FRANCE

SECURITE CERTIFIEE! a ces 3 criteres : Stabilite Etancheite aux flammes Isolation thermique

PRÉGYMÉTALTM. Mise en œuvre CONTRE-CLOISONS PRINCIPES DE POSE POINTS SINGULIERS ACCROCHAGES & FIXATIONS LOCAUX HUMIDES LOCAUX TRÈS HUMIDES

ATTESTATION D'ASSURANCE RESPONSABILITÉ DÉCENNALE Fonctionnant selon les règles de la capitalisation

LES SOLUTIONS SYSTÈMES BARDAGE RAPPORTÉ

Construction. Sarnavap 5000E SA. Pare-vapeur. Description du produit. Tests

Le béton léger prêt à l emploi, la solution idéale pour les applications intérieures et extérieures

Attestation valable * pour tout chantier ouvert entre le 01/01/2015 et le 31/12/2015

Jean-Marc Schaffner Ateliers SCHAFFNER. Laure Delaporte ConstruirAcier. Jérémy Trouart Union des Métalliers

CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES (C.C.T.P)

La construction en bois (1 ère partie) Congrès annuel de l OIFQ Pavillon Gene H. Kruger, Québec 23 septembre 2010

PLAQUES DE PLÂTRE CLOISONS - DOUBLAGES

Fiche technique ossature bois

Schalung & Gerüst. Echafaudage de façade

Styrodur C, un XPS exempt de CFC, HCFC et HFC. De l air, tout simplement. Ecologique, tout simplement.

REGLEMENT SECURITE INCENDIE ERP. DISPOSITIONS ARCHITECTURALES LES DEGAGEMENTS : couloirs,escaliers,sorties,portes

Création d'un bâtiment provisoire pour l'agrandissement des urgences

Garde-corps. bfu bpa upi. Base: norme sia 358. Les bâtiments doivent répondre à un besoin humain fondamental, celui de se sentir en sécurité.

MULTISECU 2 NOTICE DE MONTAGE ET D UTILISATION tir. 11/14

Mur Hybride, bien plus qu un simple mur

Chantier I.F.P.E.C. / Lille. Trophées de la Construction Bois 2009 CNDB Nord BAT Région Nord Pas de calais Picardie U.E.F.E.D.R.

Conseils techniques. L'isolant doit disposer de numéros de certification ACERMI et CE en cours de validité. R 5,5m²K/w

Attestation d'utilisation AEAI n 20743

Isolation de conduites à base d'amiante

B1 Cahiers des charges

CODE DU TRAVAIL. Nombre de dégagements réglementaires. Nombre total d'unités de passage Moins de 20 personnes dégagement accessoire (a)

LOT N 2 - MENUISERIES EXTERIEURES INTERIEURES et FAUX PLAFONDS

Antenne du Conseil Général de l Aude à Limoux

Des solutions acoustiques simples et efficaces pour tout le logement

Appartements T2 T3 T4

Introduction à la sécurité incendie :

LOT N 4 - SERRURERIE. GNAT INGENIERIE BUREAU D'ETUDES 5, rue de l'hospice

Règlementation incendie : des évolutions pour le bois

Réussir l assemblage des meubles

CARACTERISTIQUES TECHNIQUES GENERALES DE LA RESIDENCE ET EQUIPEMENT DES APPARTEMENTS

Fixations pour isolants

Transcription:

DEPARTEMENT SECURITE, STRUCTURES, FEU Division Ingénierie de la Sécurité RAPPORT D ESSAI N 26021044 CONCERNANT LE COMPORTEMENT AU FEU D UN ELEMENT DE FAÇADE Ce rapport d'essai atteste uniquement des caractéristiques de l objet soumis aux essais et ne préjuge pas des caractéristiques de produits similaires. Il ne constitue pas une certification de produits au sens de l'article L 115-27 du code de la consommation et de la loi du 3 juin 1994. L élément, objet du présent rapport, a été choisi en collaboration avec le demandeur. En cas d'émission du présent rapport par voie électronique et/ou sur support physique électronique, seul le rapport sous forme de support papier signé par le CSTB fait foi en cas de litige. Ce rapport sous forme de support papier est conservé au CSTB pendant une durée minimale de 10 ans. La reproduction de ce rapport d'essais n'est autorisée que sous sa forme intégrale. Il comporte 16 pages et 49 pages d annexes. A LA DEMANDE DE : ASSOCIATION BOIS & CONSTRUCTION 11 allée des Genêts 04200 SISTERON

2/65 OBJET Essai de recherche, au L.E.P.I.R. 2, d une façade intégrant dans sa constitution les matériaux bois et paille. TEXTES DE REFERENCE L'essai a été réalisé au sens de l'arrêté du 10 septembre 1970 des Ministères de l'intérieur, de l'equipement et du Logement. NATURE DE L ESSAI Evaluation de l'indice " C + D ". DATE DE L ESSAI 28 JUILLET 2009 PROVENANCE ET CARACTERISTIQUES DES ECHANTILLONS Matériau présenté par Fabricant : GAUJARD TECHNOLOGIES : SCOP TRIANGLE Provenance : GARDANNE (13) Fait à Marne-la-Vallée, le 23 octobre 2009 Département Sécurité Structure et Feu Division Ingénierie de la Sécurité Dhionis DHIMA

3/65 1. DESCRIPTION DE L ELEMENT (Les dimensions sont données en mm). 1.1. Principe de l ensemble L élément soumis à l essai est une façade de type rideau dont l ossature et les remplissages sont constitués essentiellement des matériaux bois et paille de blé. Chaque trame se compose d une partie vision et d une allège. L allège est constituée d une ossature bois, d un remplissage en bottes de paille et sur chaque face de panneaux à base de fibres de bois. Les trumeaux sont constitués sur le même principe. La façade est mise en œuvre à l avant d un plancher bois reproduisant la configuration du chantier. A cette occasion, deux natures de plancher différentes ont été mises en œuvre pour assurer la séparation d étage entre les niveaux N et N+1. La séparation entre les niveaux N+1 et N+2 est assurée, pour l essai, par une dalle béton d épaisseur 160 millimètres. 1.2. Nomenclature des composants (établie sur les indications du fabricant) DESIGNATION REFERENCE MATERIAU CARACTERISTIQUES FOURNISSEUR PLANCHERS BOIS - GENERALITES Ossature Bois lamellé collé Poutre de section 600 x 200 COMMERCE Assemblage des poutres Acier Tôles d épaisseurs 6 et 22 dimensions 600 x 150 x 156 COMMERCE Bande résiliente Phaltex Particules de bois Epaisseur 10 ISOROY Couverture de parement Plâtre et fibres de cellulose Chappe sèche Deux plaques d épaisseur 10 Isolant Phonique en fibres de bois d épaisseur 10 FERMACELL PLANCHER BOIS Type 1 (NORD) Parement KLH DL Bois Panneau 3 plis contrecollés Epaisseur 90 (34/22/34) KLH PLANCHER BOIS Type 2 (SUD) Parement KLH DL Bois Panneau 3 plis contrecollés Epaisseur 60 (19/22/19) KLH

4/65 DESIGNATION REFERENCE MATERIAU CARACTERISTIQUES FOURNISSEUR Faux plafond Parements Plâtre et fibres de cellulose Deux plaques d épaisseur 12.5 FERMACELL Ossature Acier Suspentes et fourrures FAÇADE Allège et trumeaux Ossature GL 24 Bois lamellé collé Section 50 x 360 COMMERCE Ame Paille de blé Bottes d épaisseur 360 Masse volumique 120 kg/m 3 COMMERCE Face intérieure OSB Bois panneau particules Epaisseur 12 Masse volumique 600 kg/m 3 COMMERCE Face extérieure AGEPAN DWD Bois panneau particules Epaisseur 16 Masse volumique 540 kg/m 3 COMMERCE Fixations Acier Tôle d épaisseur 10 Cornières de section 120 x 80 COMMERCE FAÇADE Châssis Vision Montants et traverses Bois Section 80 x 58 COMMERCE Vitrage Complexe verrier Vitrage isolant 4/16/6 COMMERCE Parecloses Bois Section 20 x 14 COMMERCE Habillage embrasure Bois Epaisseur 26 panneau 3 plis contrecollés douglas COMMERCE Bavette Aluminium Tôle d épaisseur 15/10 COMMERCE Tôles de recoupement Acier Tôle d épaisseur 15/10 COMMERCE FAÇADE Habillage intérieur Ossature Bois Section 27 x 60 COMMERCE Parement Plâtre et fibres de cellulose Plaques d épaisseur 12.5 FERMACELL

5/65 DESIGNATION REFERENCE MATERIAU CARACTERISTIQUES FOURNISSEUR FAÇADE Habillage extérieur Ossature Bois Section 50 x 120 COMMERCE Parement Bois Lame de bardage d épaisseur 20 COMMERCE ETANCHEITE EN NEZ DE PLANCHER Calfeutrement Laine de roche Masse volumique 50 kg/m 3 COMMERCE Profilés de calage Bois Section 100 x 60 et 120 x 55 COMMERCE Cornière Acier Epaisseur 15/10 section 50 x 30 COMMERCE 1.3. DESCRIPTION 1.3.1 GENERALITES La façade rideau soumise à l essai est constituée de modules pré-assemblés en atelier formant allèges et trumeaux. Les embrasures recevant les châssis vision s inscrivent dans la trame définie par la mise en œuvre des parties pré-assemblées. Au niveau N+1, deux types de planchers sont mis en œuvre sur l ossature bois représentant l existant. Les planchers sont repérés par leur orientation, plancher NORD et plancher SUD. 1.3.2 PLANCHER BOIS NIVEAU N/N+1 Ossature L ossature de plancher est constituée de trois poutres longitudinales et d une poutre transversale mise en œuvre en fronton, en bois lamellé collé de section 600 x 200. L assemblage entre les poutres est assuré par un étrier avec fond en tôle d acier mécano-soudé de dimensions externes 600 x 150 x 156. L âme et le flanc de sabot sont constitués d une tôle d acier d épaisseur 6 millimètres. L ensemble comporte une semelle en tôle d épaisseur 22. L extrémité des poutres transversales est entaillée afin de permettre la pénétration de l étrier (la semelle de l étrier et le chant inférieur de chaque poutre sont affleurants). A l arrière, la fixation de chaque poutre transversale est assurée sur les parois du local d essai par des équerres en acier protégées au plâtre projeté. Après assemblage et fixation, les poutres reçoivent sur leur chant supérieur une bande résiliente de type phaltex d épaisseur 10.

6/65 Plancher NORD Le parement du plancher NORD est constitué de panneaux bois à trois plis contrecollés d épaisseur 90 millimètres (34/22/34) KLH. Le parement est mis en œuvre en appui sur les bandes résilientes. La fixation est assurée par vis. Plancher SUD Le parement du plancher SUD est constitué de panneaux bois à trois plis contrecollés d épaisseur 60 millimètres (19/22/19) KLH. Le parement est mis en œuvre en appui sur les bandes résilientes. La fixation est assurée par vis. La protection du plancher est assurée en sous face par un faux plafond FERMACELL. Le faux plafond est constitué de fourrures acier maintenues par des suspentes acier vissées directement en sous face du plancher (vis de longueur 25 millimètres minimum). Le parement du plafond est constitué de deux épaisseurs de plaques de plâtre et fibres de cellulose FERMACELL d épaisseur unitaire 12.5. Le faux plafond est réalisé de manière à ménager un plénum de 50 millimètres. Chappe sèche (plancher NORD et SUD) Les parements de planchers reçoivent en face supérieure une chape sèche FERMACELL constituée d un isolant phonique en fibres de bois d épaisseur 10, et de deux plaques de plâtre et fibres de cellulose FERMACELL d épaisseur unitaire 10. L ensemble est fixé par vis sur le parement du plancher bois. 1.3.3 ALLEGES / TRUMEAUX (Voir le plan de détail en page 20/63) Constitution Les allèges et les trumeaux se présentent sous la forme de caissons d épaisseur totale 388, fabriqués sur le même principe. Les allèges présentent une hauteur de 1330. Les trumeaux (central et latéraux) présentent une largeur de 320. L encadrement de chaque caisson est constitué de deux montants et deux traverses (haute et basse) en lamellé collé de section 50 x 360. Les panneaux d allège comportent des montants intermédiaires formés du même profilé bois, mis en œuvre dans l encadrement à entraxe maximum de 510. Les montants et traverses d ossature sont assemblés par vis. L âme de chaque caisson est constituée de bottes de paille de blé d épaisseur 360, présentant une masse volumique moyenne de 120 kg/m 3. Les bottes de paille insérées en force entre les montants intermédiaires et sont donc maintenues en position par blocage entre les profilés d ossature. Remarque : La largeur des bottes de paille sera choisie afin d assurer une compression de celles-ci entre les montants équivalente à celle de l essai.

7/65 Les parements sont constitués : D un panneau de particules de bois OSB d épaisseur 12 et de masse volumique moyenne 600 kg/m3. Le panneau OSB est mis en œuvre en face intérieure. D un panneau de particules de bois AGEPAN d épaisseur 16 et de masse volumique moyenne 540 kg/m3. Le panneau AGEPAN est mis en œuvre en face extérieure. Les parements sont vissés sur l encadrement des caissons. Mise en œuvre Les caissons formant allèges et trumeaux sont positionnés à l avancement. Le calage et le positionnement des caissons est facilité par deux profilés bois de sections 100 x 60 et 120 x 55 respectivement fixés sur le flanc extérieur de la poutre transversale et sur la face intérieure de chaque caisson. La fixation de chaque caisson est assurée en nez de plancher bois, par des cornières en tôle d acier d épaisseur 10 et de section 120 x 80. Les cornières sont vissées en nez de plancher (par l aile de 80) et vissées sur les montants d ossature de chaque caisson, au travers du parement OSB intérieur (par l aile de 120). Les panneaux d allège et les trumeaux sont également assemblés entre eux à l aide de vis. 1.3.4 CHASSIS VISION Constitution Chaque châssis est constitué de deux montants et de deux traverses en bois de section 80 x 58 assemblés par enfourchement. Les profilés présentent une feuillure de 45 x 20 destinée à recevoir le vitrage. L obturation du châssis est assurée par un vitrage isolant 4/16/6. Après calages, le maintien du vitrage est assuré par des parecloses bois de section 20 x 14 clouées en face intérieur. Le châssis présente des dimensions de clair (h x l) de 1930 x 1880. Mise en œuvre Les châssis sont mis en œuvre dans les embrasures définies par l assemblage des caissons formant allèges et trumeaux. La fixation est assurée, sur l encadrement des caissons d allèges et de trumeaux, par des vis mises en œuvre en fond de feuillure. Les chants de l embrasure sont revêtus d un panneau 3 plis contrecollés douglas d épaisseur 26 vissé.

8/65 Déflecteurs En traverse basse d embrasure, un déflecteur constitué d une tôle d acier 15/10 est vissé sous le panneau bois d épaisseur 26. Cette tôle de profondeur 257 est mise en œuvre sur la largeur de l embrasure uniquement. Le panneau bois reçoit en surface une bavette en tôle d aluminium 15/10 de profondeur 456. Tôles de recoupement En traverse haute d embrasure, est mis en œuvre un dispositif assurant le recoupement du vide d air situé à l arrière du bardage extérieur (voir la description du bardage au chapitre 1.3.6). Il est constitué d un assemblage de deux tôles d acier 15/10. La 1 ère tôle est pliée en L de 50 x 230, et vient coiffer le chant du caisson d allège. La 2 ème tôle est pliée en Z de 42 x 136 x 30, et est mise en œuvre en appui sur le parement extérieur de l allège par l aile de 42. L assemblage est assuré par vis. La continuité du dispositif de recoupement décrit ci-dessus est assurée au niveau des trumeaux par une tôle 15/10 pliée en Z de 42 x 137 x 34 x 20. Un recouvrement de 20 millimètres est assuré entre les tôles de recoupement «allège» et tôles de recoupement «trumeaux». 1.3.5 ETANCHEITE NEZ DE PLANCHER) L étanchéité au nez de plancher est assurée par un bourrage à la laine de roche de masse volumique 50 kg/m 3 sur une hauteur moyenne de 340 millimètres. Le calfeutrement est complété par le recouvrement des profilés bois de calage des caissons d allège et de trumeaux (voir chapitre 1.3.3). Enfin, une cornière en tôle d acier 15/10 de section 50 x 30 est vissée en sous face de la jonction plancher / façade. 1.3.6 FINITIONS Intérieure Les parements intérieurs des caissons d allèges et de trumeaux reçoivent un habillage constitué d une contre cloison en plaques de FERMACELL d épaisseur 12.5. Les plaques sont vissées sur une ossature formée de tasseaux bois de section 27 x 60. Extérieure Les parements extérieurs des caissons d allèges et de trumeaux reçoivent un habillage constitué d un bardage en douglas d épaisseur 20 millimètres.

9/65 Les lames de bardage sont mises en œuvre sur une ossature constituée de profilés en bois de section 50 x 120. L ossature est vissée sur les montants d encadrement des caissons d allèges et de trumeaux. Une lame d air de 120 millimètres est ainsi aménagée entre le parement extérieur des caissons et la face intérieure des lames de bardage. Le recoupement horizontal de la lame d air est assuré au niveau de la traverse haute des embrasures recevant les châssis vision, par les tôles de déflecteurs décrites au chapitre 1.3.4. Voir les plans de l élément, ANNEXE 1 2. MONTAGE D ESSAI L élément a été monté sur le local d essai par les spécialistes des sociétés TRIANGLE et GAUJARD TECHNOLOGIES. Quatre phases principales : Mise en œuvre du plancher bois, Mise en œuvre des allèges et trumeaux, Mise en œuvre des châssis vision, Mise en œuvre des finitions. Voir les photos prises pendant le montage, ANNEXE 2 3. MODALITES DE L ESSAI Celles-ci sont définies dans l'arrêté susvisé. Le foyer, au premier niveau (rez-de-chaussée), est constitué de 600 kg de bois, présenté sous la forme de : 200 kg de lames de parquet de section 100 x 23, 200 kg de chevrons bois de section 40 x 60, 200 kg de chevrons bois de section 70 x 110. Le programme thermique suivi au moins pendant les premières trente minutes de l'essai s approche de la courbe conventionnelle ISO R834 donnée par la formule suivante : T = 20 + 345. log 10 (8t + 1) Où t est le temps en minutes.

10/65 4. MESURES EFFECTUEES PENDANT L ESSAI DE RESISTANCE AU FEU 4.1. Températures de la chambre à feu Les températures sont mesurées à l'aide de 8 thermocouples, chemisés Type K, et enregistrées durant l'essai. 4.2. Températures de l élément Les températures sont mesurées à l aide de 16 thermocouples, numérotés de 9 à 24, et enregistrées durant l essai. Des thermocouples supplémentaires mesurent les températures à l intérieur des parements de chaque plancher, ainsi que dans le plénum du faux plafond du plancher SUD. 4.3. Températures à l ambiante de la façade Les températures à l ambiante de la façade sont mesurées à titre indicatif à 100 millimètres de la façade. Remarque : Les enregistrements réalisés à l ambiante extérieure de la façade et notamment au voisinage du nez de dalle montrent des températures de l ordre de 800 à 900 C entre la 5 ème et la 10 ème minute d essai. Les mesures de température à l ambiante sont cohérentes avec celles réalisées dans la chambre à feu ainsi qu avec les mesures de flux (voir chapitre 4.4). La sollicitation thermique au niveau du nez de plancher a été optimale. 4.4. Mesure de flux Deux fluxmètres sont respectivement positionnés en face avant de la façade (fluxmètre extérieur) et en face non exposée de la peau intérieure au niveau N+1 (fluxmètre intérieur). Le fluxmètre extérieur est mis en œuvre dans l axe du module vitré C, à une distance de 3000 millimètres du nu extérieur du vitrage. Le fluxmètre intérieur est mis en œuvre dans l axe du module vitré A, à une distance de 50 millimètres du nu intérieur du module vitré. Voir les enregistrements, ANNEXE 3

11/65 5. OBSERVATIONS Les châssis visions constituant la façade sont numérotés de A à D suivant le croquis ci-dessous (vue de la face extérieure. A B C D Niveau N Chambre à feu

12/65 5.1. Pendant l essai TEMPS NIV. FACE NON EXPOSEE 0 h 00 min N Allumage du foyer Température ambiante 24 C Vent nul 0 h 00 min 30 sec N Ruine des vitrages C et D. 0 h 01 min N+1 Fissuration des vitrages A et B. Inflammation des chants intérieurs des embrasures A et B. 0 h 02 min N+1 Ruine des vitrages extérieurs des modules A et B. 0 h 02 min 46 sec 0 h 03 min 26 sec N+1 Ruine totale du vitrage B. N+1 Ruine totale du vitrage A. 0 h 06 min N+1 Inflammation continue des chants intérieurs des embrasures A et B. 0 h 07 min 30 sec N+1 Inflammation du bardage des trumeaux (latéraux et central) jusqu au niveau haut des embrasures A et B. 0 h 10 min N Carbonisation avancée du bardage des allèges et du trumeau central. 0 h 12 min N+1 Inflammation en dard visible en tête du trumeau central, entre les modules A et B. 0 h 13 min N Chute partielle du bardage au niveau des allèges. Inflammation visible du parement extérieur des allèges. 0 h 15 min N Faïençage visible du parement des allèges et du trumeau central. 0 h 18 min N N+1 Régression du foyer. Inflammation continue au niveau des parements d allèges. Inflammation du trumeau central entre les modules A et B. 0 h 21 min N+2 Inflammation du bardage en partie basse des allèges. 0 h 25 min N+2 Inflammation du bardage à mi-hauteur des allèges. 0 h 28 min N+2 Progression de l inflammation du bardage en partie haute des allèges. 0 h 30 min N Extinction du foyer à la lance d incendie. Voir les photos prises avant et au cours de l essai, ANNEXE 4

13/65 5.2. Après essai et refroidissement 5.2.1 Niveau N Destruction totale des châssis vision. Carbonisation des revêtements d embrasure. Les montants d encadrement des trumeaux sont visibles et sains. Carbonisation du bardage sur toute la hauteur du trumeau central mais toujours en place. Carbonisation du bardage sur la 1/2 supérieure des trumeaux latéraux. Tôles acier de recoupement de vide d air festonnées mais toujours en place. Destruction du bardage et du parement des allèges et du trumeau central. La paille présente une face extérieure visible et carbonisée. Après dépose des parties noircies et/ou carbonisées, on constate une épaisseur saine d environ 280 millimètres. La face coté âme du parement intérieur des allèges présente des traces de carbonisation. Cellesci sont dues aux reprises d inflammations survenues après essai. Plancher SUD Chute de la 1 ère peau exposée du faux plafond. Aucune trace de percement, aucune carbonisation visible en sous face du parement de plancher. Plancher NORD Carbonisation et faïençage de la face exposée du parement de plancher sur une épaisseur moyenne de 20 millimètres (70 millimètres de bois sain). Aucune trace de percement. Remarque : La stabilité au feu de ce plancher doit être vérifiée en prenant en compte l'épaisseur restante de la première couche qui se trouve dans le sens porteur. Bien sûr dans le calcul de vérification de la stabilité du plancher il ne faut tenir compte que des couches placées au sens porteur de ce type de plancher aux panneaux croisés. Carbonisation et faïençage des poutres. Section saine de bois mesurée à la jonction entre la poutre transversale et la poutre longitudinale centrale de (h x e) 570 x 100 à 120 millimètres. Les étriers acier d assemblage sont découverts au niveau de la semelle (carbonisation du bois sur environ 30 millimètres) et de l âme (carbonisation du bois sur environ 20 millimètres). En face exposée du trumeau central, destruction des plaques de FERMACELL, du parement bois et de la paille sur une épaisseur d environ 100 millimètres. 5.2.2 Niveau N+1 Carbonisation de la face extérieure des châssis vision toujours en place. Destruction du bardage et parement extérieur du trumeau central. Carbonisation du bardage sur les trumeaux latéraux toujours en place.

14/65 Carbonisation des embrasures mais toujours en place. Fusion des tôles aluminium de déflecteur. Festonnage des tôles acier mais celles-ci sont toujours en place coincées entre l habillage d embrasure carbonisé et le chant supérieur des caissons d allège. 5.2.3 Niveau N+2 Destruction du bardage du trumeau central. Carbonisation du bardage au niveau des allèges mais celui-ci est toujours en place. Destruction du bardage et faïençage du parement des allèges uniquement aux abords du trumeau central. Ailleurs, le parement n est pas faïencé, juste noirci (noir de fumée). La paille est saine. Voir les photos prises après l essai, ANNEXE 5 6. EXIGENCES DE L ARRETE DU 10 SEPTEMBRE 1970 Détermination du C + D L indice C + D est déterminé au sens de l arrêté du 10 septembre 1970. Compte tenu du déport du nu extérieur des parties non détruites de la façade par rapport au nu extérieur des vitrages, l indice D est considéré égal à 540 millimètres. L indice C est constitué par la hauteur non détruite des panneaux d allège après essai. L indice C + D mesuré après essai présente une valeur de 1330 + 540 = 1870 millimètres. Etanchéité au nez de plancher L étanchéité au nez de plancher a été assurée pendant toute la durée de l essai. Propagation des flammes au N+2 L élément de façade présenté à l essai n a pas satisfait au critère de non propagation du front de flammes jusqu au niveau N+2. 7. INTERPRETATION DES RESULTATS L inflammation constatée au niveau N+2 à partir de la 21 ème minute d essai est dûe à la sollicitation du bardage et des parements d allège par les gaz chauds résultant principalement de la carbonisation du trumeau central des niveaux N et N +1. Les gaz chauds se sont canalisés dans la lame d air formée entre le bardage et le parement extérieur sur la hauteur du trumeau central. Cette observation est confirmée par la présence de flammes en dards en tête du trumeau central N+1 à la 12 ème minute.

15/65 Assurer un recoupement supplémentaire de la lame d air permettra de retarder l inflammation de l allège du niveau N+2. Le recoupement peut être réalisé en assurant la continuité de la tôle acier de déflecteur, située en tête des allèges, sur toute la longueur de la façade, ou en mettant en œuvre des profilés horizontaux en bois durs d épaisseur minimale 60 millimètres. On peut noter que la réduction d épaisseur de la lame d air va dans le bon sens, mais ne suffit pas à résoudre le problème constaté. Concernant le non respect de l'exigence de l'arrêté du 10 septembre 1970 par rapport à l'inflammation de l'allège du niveau N+2, nous estimons que ceci n'est pas préjudiciable pour la façade du bâtiment objet de cette étude, étant donné que la durée de résistance au feu exigée est limitée à 30 minutes. A cela s ajoute le fait que le bâtiment concerné par cette façade est un R+2. Au cours de l essai nous avons constaté une inflammation rapide (à 01 minute) des panneaux contrecollés 3 plis d épaisseur 26 millimètres formant l habillage de l embrasure. Bien qu au sens de l arrêté du 10 septembre 1970 ce phénomène ne déclasse pas la façade, nous estimons judicieux de remplacer le matériau 3 plis par des panneaux pour lesquels l'inflammation sera plus difficile. Les panneaux ayant une masse volumique supérieure à celle des panneaux utilisés, pourraient être moins sensibles à une inflammation rapide et retarder la chute du vitrage du niveau N+1. Les percements et carbonisation visibles sur les photographies présentées en pages 63/65 et 65/65 résultent des reprises de feu successives survenues après l arrêt de l essai (feu couvant dans les bottes de paille). Cela permet de remarquer que suite à une situation d incendie, la phase d extinction doit être particulièrement soignée. 8. INTERPRETATION au regard des articles CO20 à CO22 du règlement ERP L'utilisation d'un revêtement en bois classé M3, sur une façade pour laquelle un C+D est demandé, satisfait l'article CO20. L essai a permis de constater que l'étanchéité aux flammes et aux gaz chauds au nez de dalle est assurée pour une durée supérieure à 30 minutes, conformément à l'article CO 21. Afin d'éviter l'effet de cheminée sur la façade testée, des recoupements ont été réalisés à chaque niveau. Cette disposition est plus sécuritaire que l'exigence de l'article CO21 Le C+D mesuré après l'essai présente une valeur de 1870 mm. Dans cette détermination, il a été pris en compte une valeur du D de 540 millimètres (dans le respect de la définition du D donnée par l'it 249). Si l'on prend en compte la vitesse d inflammation des embrasures de fenêtres et la ruine précoce des vitrages N+1, l'effet du D pour la façade testée est négligeable. Pour cette raison nous estimons que dans le calcul du C+D pour ce type de façade, le D ne doit pas être pris en compte si les embrasures sont en matériau combustible (M2, M3 ou M4). En revanche, dans le cas d'un D supérieur ou égal à 150 mm, en saille par rapport au nu extérieur de la façade, qui comporterait sur

16/65 le chant supérieur un matériau incombustible ou M1, son rôle serait alors très important pour le C+D et devrait être pris en compte dans le calcul. Par conséquent, sachant que la masse combustible mobilisable est supérieure à 80 MJ/m 2, nous estimons que pour la façade testée la valeur minimale du C doit être limitée à 1300 mm pour satisfaire à l article CO21. La façade testée est estimée satisfaire les exigences de l'article CO22. En conclusion nous considérons que la façade testée, de l'établissement recevant du public objet de cette étude, est conforme aux exigences de la résistance au feu. FIN DE RAPPORT

17/65 ANNEXES ANNEXE 1 Page n 18 Plans de l élément ANNEXE 2 Page n 32 Photos prises au cours du montage ANNEXE 3 Page n 41 Position des prises de température et enregistrements ANNEXE 4 Page n 53 Photos prises au cours de l essai ANNEXE 5 Page n 59 Photos prises après l essai

18/65 ANNEXE 1 Plans de l élément

19/65

20/65

21/65

22/65

23/65

24/65

25/65

26/65

27/65

28/65

29/65

30/65

31/65

32/65 ANNEXE 2 Photos prises au cours du montage

33/65 Mise en œuvre de la poutre transversale Vue des sabots d assemblage

34/65 Mise en œuvre des poutres longitudinales Mise en œuvre des bandes résilientes

35/65 Mise en œuvre des planchers Mise en œuvre des allèges

36/65 Mise en œuvre des allèges Mise en œuvre du trumeau central

37/65 Mise en œuvre du trumeau latéral Vue des allèges et trumeaux

38/65 Plancher SUD, Fourrures de faux plafond Plancher SUD, parement de faux plafond

39/65 Mise en œuvre des habillages intérieurs Mise en œuvre de la chape sèche

40/65 Mise en œuvre des tôles de recoupement des vides de bardage Détail du recouvrement des tôles des tôles de recoupement au trumeau central

41/65 ANNEXE 3 Position des prises de température et enregistrements

42/65 250 7F 8F 925 925 5F 1F 2F 3F 4F 6F 694 694 Position des prises de température dans la chambre à feu Températures mesurées dans la chambre à feu 1200 1000 Température ( C) 800 600 400 200 ISO MOY 1F 2F 3F 4F 5F 6F 7F 8F 0 0 5 10 15 20 25 30 35 40 Temps (minutes)

43/65 10 11 15 16 9 A B 14 13 12 18 17 Niveau N Chambre à feu C D Position des thermocouples sur les vitrages Température sur les vitrages Température ( C) 1000 900 800 700 600 500 400 300 200 100 Tc n 9 Tc n 10 Tc n 11 Tc n 12 Tc n 13 Tc n 14 Tc n 15 Tc n 16 Tc n 17 Tc n 18 0 0 5 10 15 20 25 30 35 40 Temps (minutes)

44/65 A B 19 20 Niveau N Chambre à feu C D Position des thermocouples en traverse basse des châssis vision Température en traverse basse des châssis 160 140 Température ( C) 120 100 80 60 40 Tc n 19 Tc n 20 20 0 0 5 10 15 20 25 30 35 40 Temps (minutes)

45/65 A B 21 22 24 23 Niveau N Chambre à feu C D Position des thermocouples dans les lames d air à l avant des allèges Température dans la lame d'air des allèges 1200 1000 Température ( C) 800 600 400 Tc n 21 Tc n 22 Tc n 23 Tc n 24 200 0 0 5 10 15 20 25 30 35 40 Temps (minutes)

46/65 925 925 250 Pl 2 Pl 3 Pl 1 694 694 Position des thermocouples dans le plenum du plancher SUD (vue de dessus) Température dans le plénum (plancher SUD) 120 100 Température ( C) 80 60 40 PL 1 PL 2 PL 3 20 0 0 5 10 15 20 25 30 35 40 Temps (minutes)

47/65 P2 F2 F4 P2 500 F1 F3 500 F2-F4 F1-F3 Position des thermocouples dans le faux plafond (plancher SUD) Température sur la 1ère fourrure de plafond coté façade (F1 à F4) Température au dos du parement de plafond à proximité de la 1ére fourrure (P2) 120 100 Température ( C) 80 60 40 20 P2 F4 F2 F1 F3 0 0 5 10 15 20 25 30 35 40 Temps (minutes)

48/65 925 250 925 Pr 1 Pr 2 Pr 8 Pr 5 Pr 4 Pr 7 Pr 6 Pr 3 694 694 Position des thermocouples dans le plancher (vue de dessus) Température au dos du 1er pli exposé du plancher KLH (SUD) protégé en sous face par le faux plafond FERMACELL 30 25 Température ( C) 20 15 10 PR 2 PR 1 : TC HS 5 0 0 5 10 15 20 25 30 35 40 Temps (minutes)

49/65 Température au dos du 1er pli exposé du plancher KLH (NORD) non protégé en sous face Température ( C) 80 70 60 50 40 30 20 10 PR 3 PR 4 PR 5 0 0 5 10 15 20 25 30 35 40 Temps (minutes) Température au dos du 2ème pli exposé du plancher KLH (NORD) non protégé en sous face 30 25 Température ( C) 20 15 10 PR 6 PR 7 PR 8 5 0 0 5 10 15 20 25 30 35 40 Temps (minutes)

50/65 A5 A10 A15 A B A4 A9 A14 A3 A8 A13 A2 A7 A12 A1 A6 A11 Niveau N Chambre à feu C D Position des thermocouples à l ambiante de la façade Température à l'ambiante de la façade 1200 1000 Température ( C) 800 600 400 A 1 A 2 A 3 A 4 A 5 200 0 0 5 10 15 20 25 30 35 40 Temps (minutes)

51/65 Température à l'ambiante de la façade 1000 800 Température ( C) 600 400 A 6 A 7 A 8 A 9 A 10 200 0 0 5 10 15 20 25 30 35 40 Temps (minutes) Température à l'ambiante de la façade 1200 1000 Température ( C) 800 600 400 A 11 A 12 A 13 A 14 A 15 200 0 0 5 10 15 20 25 30 35 40 Temps (minutes)

52/65 Mesure du flux extérieur - Rez de chaussée 60 50 Flux (kw/m²) 40 30 20 FLUX EXT 10 0 0 600 1200 1800 2400 Temps (secondes) Mesure du flux intérieur - 1er étage 60 50 Flux (kw/m²) 40 30 20 FLUX INT 10 0 0 600 1200 1800 2400 Temps (secondes)

53/65 ANNEXE 4 Photos prises au cours de l essai

54/65 Vue de la façade à t = 0 Vue de la façade à t = 37 sec

55/65 Vue de la façade à t = 2 min Vue de la façade à t = 5 min 40 sec

56/65 Vue de la façade à t = 7 min Vue de la façade à t = 10 min

57/65 Détail allèges niveau N à t = 15 min Vue de la façade à t = 18 min

58/65 Vue de la façade à t = 28 min Vue de la façade à t = 30 min, extinction du foyer

59/65 ANNEXE 5 Photos prises après l essai

60/65 Vue de la façade à l arrêt de l essai Détail des allèges et trumeau central niveau N

61/65 Vue du trumeau central N+1 et parties basses d allèges Vue de l allège SUD après refroidissement

62/65 Vue des niveaux N+1 et N+2 (SUD) Vue des niveaux N et N+1 (NORD)

63/65 Allège N+1 SUD après dépose de la paille Allège N+1 NORD après dépose de la paille

64/65 Coupe du plancher NORD en partie courante Coupe du plancher SUD en partie courante

65/65 Vue de la poutre transversale après dépose des allèges Vue de l allège NORD niveau N+1