Mon fauteuil roulant et moi. 1 Je ne vais pas vous présenter mon fauteuil: Fauteuil standard pour hémiplégique. Ami ou moyen de locomotion, bien souvent je me suis posé la question? une réponse vous le saurez au fil de mon récit. un peu de moi: Je me prénomme Michel, je signe mes écrits sous le pseudo de Mi cram. Âgé de 66 printemps. J ai subi le4 juin 2009, un ACC (accident vasculaire cérébral) lorsque petit à petit je sortis de cet état semi-inconscient. Le réveil n était pas encore réel, je me trouve sous médication, le plus dur restant à venir, une fois les visites terminées, je dois me reposer, mon esprit vagabonde, j essaye de bouger ma jambe gauche pas moyen elle ne me répond plus, là je suis sceptique. Un infirmier se trouve au pied de mon lit, je le reconnais c est lui qui m as accueilli au service des urgences, il est sympathique, j essaye de lui demander ce qui se passe, je n arrive plus à ouvrir la bouche, je panique, l infirmier se rapproche de moi, il met sa main sur mon front fais des fièvres Michel, je vais chercher le docteur, cela a été vite voici le retour de l infirmier accompagné je suppose du docteur qui se met à mon côté, il
2 utilise un appareil sortent de mini appareil photo bien 37 7,état fébrile il met son stéthoscope, il est sérieux se relevant, tout va bien Monsieur, un moment de panique, je vous explique ce qui vous est arrivé, vous avez fait un AVC ( accident vasculaire cérébral )ou thrombose, j on ai entendu parler, vous êtes paralysé du côté gauche, vous aller passé une batterie d examens et une fois tous les données en main, vous aurez un traitement spécifique, je vous souhaite un bon repos et courage Monsieur! Vous n êtes pas du genre à vous laisser aller, l infirmier sera votre nounou quelques jours avant de partir le docteur me serre l épaule droite en signe de compassion" courage monsieur", peu à peu cela bouge autour de moi, ici je commence à me réveiller, le bras gauche aussi est atteint, l'on me prend la tension, j'entends parler autour de moi, cela vient de loin très loin, je sombre dans le sommeil, je fais des cauchemars, je me réveille, je ne suis pas bien, ce qui me rassure c'est la présence de l'infirmier. Tu as fait un cauchemar,michel me, dit-il, je vais te passer une lingette sur le front, après ce sera le souper. j'entends des bruits dans le couloir, une infirmière me ramène un gobelet muni d'un embout que l'on appelle canard. C est de la soupe, ma foi j'arrive à la boire, cela me revigore. L infirmier me souhaite bonne nuit, sa journée est terminée. c est l équipe de nuit qui prends le relais. L infirmière qui veillera sur mon sommeil vient me saluer, en plus d avoir une voix douce elle est jolie.les cachets pour dormir pas obligatoires mais très utile, je m endors très vite. Ma nuit sera peuplée de cauchemar, jusqu à me réveiller, étant persuadé qu il y avait le feu dans la chambre. J étais en panique, un cachet et une lingette plus tard, je m endormais et ce jusqu au matin. UN épisode, qui m est resté. Quelques jours en passé, je dois me rendre aux toilettes. j explique à l infirmier mon envie présente, pas de problème michel. Je te rapporte le bassin de lit, je regarde! À une dizaine de mètres je vois la porte des toilettes, je fais signe à l infirmier, en lui montrant la porte des toilettes, michel tu n y penses pas, c est le mont blanc des difficultés pour toi, voyant que je suis têtue, il appelle deux autres infirmiers, venez m aider michel veut aller aux toilettes, aidonsle qu importe leur sourire, j avais repris des forces et je n ai jamais reculé
devant un obstacle, mais là ce fut mon premier échec après quelques mètres, je dus me rendre l évidence. Ce n était pas le mont blanc, mais bien l Everest, je repris des forces, petit à petit mes forces et surtout mon moral était aux zénith. Transféré en unités de revalidation, ce fut dur mais payant, à ce jour mon bras gauche est toujours paralysé, pour ce qui est de la marche cela va mieux, je marche péniblement accompagné d un kiné, mon espoir est de marcher un peu mieux, cela est un autre chalenge, cela je l espère, lorsque je reviens à la réalité au revoir images d Épinal, ma réalité une vie plus ou moins normale grâce à la présence de mon épouse, de ma famille ;J ai de nouveau des idées plein la tête, ma bouée de secours. l écriture hélas tout n est pas si rose, la situation décrite, à la sortie de mon hospitalisation, des idées noires sont venue assombrir un ciel déjà bien tumultueux, oui! Des idées noires, ne plus vouloir se battre, en regardant mon fauteuil je le voyais comme ennemi. Il me rappelait trop ma vie d avant, mon docteur me conseilla de me faire soigner, textuellement m a dit, il vaudrait prévoir une cure dans un hôpital psychiatrique, il faut appeler un chat, un chat, ne pas se voiler la face, ce que j ai accepté et ce sans regret, dans ce genre d endroit la plupart des patients ont la même pathologie que vous, un plus vers la lumière. Je continue à effectuer des poses cures, jusqu à ce jour cela m a été bénéfique, je me suis fait des amis, le personnel soignant est au top pour ce genre de cure, mon combat est de persévérer dans ma vie, ne pas baisser les bras(rire et sourire quand cela se présente) un de mes objectifs était de refaire du sport. j y suis arrivé, j ai repris le tennis de table, ceci en dilettante.hélas pour ce sport qui me procure énormément de plaisir et de satisfactions personnelles des spasmes musculaires sont venus enrayer cette activité mais cet arrêt n est que provisoire, croire à demain est déjà une victoire en soi. Ne voyez aucune vantardise de ma part, simplement la vie et l envie, j aurais pu vos faire un récit bien plus long vous parlez de mes douleurs! Mais qui n a pas de douleur? 3
4 Micram2014
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