DIMANCHE 27 AVRIL PROGRAMME DE LA JOURNEE 8h30 Retour sur le quiz de fin d UC1 Mise au point sur la validation des UC2 et3 9h00 la sécurité Recherches en commun : définition, caractéristiques, facteurs de risque, prévention, interventions Ateliers : Etablir une charte de la pratique sport pour tous en toute sécurité 10h30 Pathologies liées aux APS 13h00 Capacités motrices Pour chaque capacité : définition/pourquoi les travailler et comment. Ateliers passeport forme en groupe
CERTIFICATION DES UC1 ET UC2 La certification aura lieu le samedi 28 juin de 8h00 à 15h00 MODALITES : La certification consiste en l animation d une séance suivie d un entretien, portant sur une activité support choisie dans l option effectuée et permettant d évaluer les capacités du candidat à animer et encadrer un groupe en toute sécurité et à maitriser les outils et les techniques de l activité présentée. L épreuve consiste en la préparation d une séance d animation, suivie du déroulement de la séance et d un entretien de 30 mn.cette séquence doit permettre de situer la séance dans un contexte plus large de planification et de public. La deuxième phase doit permettre au stagiaire de justifier ses choix, et d appuyer ceux-ci d éléments scientifiques ou règlementaires. CONDITIONS D ORGANISATION : La durée de la séance est de 30 mn minimum. La préparation sera faite les jours précédant l examen et la fiche de préparation de séance devra être remise au jury avant la réalisation de la séance. Une commission de 2 personnes évaluera le candidat. L entretien suivra directement la séance. Le public pratiquant sera composé des autres stagiaires et des adhérents d un club EPMM. Dans tous les cas, la séance sera adaptée aux pratiquants sans qu il leur soit demandé de jouer un rôle particulier.
Le candidat devra prévoir le matériel pédagogique qu il souhaite utiliser. THEMES DES SEANCES : Amélioration des capacités d équilibre, de motricité ou de coordination. Relation musique-mouvement, expression Sollicitation appareil cardio-pulmonaire Renforcement musculaire Entretien ou amélioration de la souplesse Coopération et communication entre les participants Amélioration de la technique individuelle DEROULEMENT DE L ENTRETIEN : La durée de l entretien est de 30mn. Maximum. En premier lieu, le candidat exprime son ressenti, analyse sa séance et propose des évolutions ou des remédiations. Le jury questionne ensuite le candidat en fonction de ses observations durant la séance et de l analyse effectuée par le candidat. Enfin le candidat doit être questionné de façon systématique sur : La conduite à tenir en cas d accident à partir d un cas proposé par le jury. Les prérogatives du CQP ALS. UTILISATION D UNE GRILLE D EVALUATION : Une grille d évaluation sera remplie par les jurys pour chaque candidat.
Cette grille d évaluation est communiquée aux candidats en cours d UC2. ( En annexe ) AVIS DEFAVORABLE : En cas d avis défavorable, le jury mentionne la ou les UC ou les OI non certifiés qu il faudra évaluer à nouveau lors de l épreuve de rattrapage. Il est proposé au candidat une nouvelle période d alternance de 20h. Minimum. Au cours de la période, un suivi particulier sera fait par le coordonnateur de l EFR en collaboration avec le tuteur et le candidat. Une séance dans le cadre des activités du candidat servira de support à l évaluation. La SECURITE en APS Définition : «situation, état tranquille qui résulte de l absence réelle de danger» Pour obtenir une situation sécuritaire, il faut pouvoir observer les principes d une démarche de gestion de risques. a) Connaitre ses prérogatives et ses obligations b) Reconnaitre les risques c) Déterminer les mesures préventives d) Implanter les mesures préventives e) Evaluer et ajuster les mesures CARACTERISTIQUES
2 types de sécurité -passive (la sécurité vient de l extérieur ex pompier, policier) -active (la sécurité est transférable en vue de développer la vigilance des pratiquants) Les rapports entre les notions de sécurité et les actions impliquera le développement de plusieurs facteurs à travers : -des savoirs (techniques, matériels ) -des savoirs faires (être capable de décider, d organiser) -des savoirs être (respect d autrui) La gestion du risque requiert une observation des comportements; il a été constaté que la majorité des accidents survenaient en fin de séance baisse d attention des pratiquants, fatigue et baisse de vigilance de l animateur. Les APS contribuent à l apprentissage de la sécurité et de la confiance en soi parce qu elle développe l efficacité, l habileté, la disponibilité motrice dans les situations où le risque subjectif peut être grand (émotion) et le risque objectif limité. C est l incertitude qui génère la fonction de vigilance. Il vaut mieux éduquer à l incertitude, qu interdire (Martinet 1995). Il existe 3 facteurs de risque : Facteurs humains: lien avec l âge des pratiquants, l état physique, les attitudes et comportements. Une visite médicale d aptitude permet de dépister d éventuelles contre-indications ; elle permet également d optimiser l entrainement par une évaluation des capacités. Facteurs mécaniques : installations et équipements sportifs, matériels utilisés, équipement du pratiquant (chaussures et vêtements adaptés).
Facteurs environnementaux: environnement social et règlementaire (conformité aux lois et règlements) ainsi que l environnement physique tel que l éclairage, la climatisation Il existe 3 types de prévention : 1) Prévention primaire: Encadrement (animateurs compétents, présents qui assurent que tout soit réalisé correctement). Information (consignes). Installation et matériel en bon état. 2) Prévention secondaire: Lors d un accident assurer une intervention rapide et efficace. Les mesures de sécurité varient d une activité à l autre - Aménagement de l environnement et repérage des comportements à risque (sports co) conditions météo pour les sports en plein air INTERVENTIONS Pour réduire les risques l animateur doit : - Reconnaitre les facteurs de risque - Eliminer ou contrôler les facteurs de risque - Ne pas créer de nouveaux dangers. En termes de pédagogie l animateur doit prévoir : 1- Un échauffement adapté qui permet de mettre en action les métabolismes énergétiques et de préparer l organisme aux sollicitations mécaniques et physiologiques afin d éviter des accidents musculaires ou ligamentaires. 2- Une récupération qui permet la reconstitution des réserves énergétiques et hydriques et l élimination des toxiques. 3- Etre vigilant aux signaux d alarme tels que fatigue, suées, palpitations, douleurs, essoufflements
L animateur peut construire des outils (affiches, règlement, chartes ) pour sensibiliser les pratiquants à la sécurité. L animateur se doit de connaitre les prérogatives liées à son activité et de respecter les conditions et limites d exercices. Pour rappel l animateur ne peut se substituer à un professionnel de la santé, faire du conseil en nutrition, vanter les mérites d un complément alimentaire ni faire la promotion de matériel sportif. PATHOLOGIES LIEES AUX APS On définit le terme de «blessure» comme étant à l origine d un arrêt, d au moins 3 jours de l activité sportive. Elle peut toucher l articulation, les muscles, les tendons, les ligaments ou encore les os. LES BLESSURES MUSCULAIRES La crampe musculaire C est une contraction involontaire et passagère d un ou plusieurs muscles. Les crampes qui surviennent dans la pratique d un sport ont une origine complexe ; elles seraient le résultat d une insuffisance en oxygène (qui lors de l effort transforme les sucres en acide lactique) et souvent un signe d épuisement. La prévention consiste en un bon échauffement et une bonne hydratation. La contracture Entre la crampe et la courbature, elle est souvent due à un défaut de geste technique ou un entrainement trop intense. Traitement : chaleur, repos, massage. La courbature
Elle correspond à un engorgement douloureux à la suite d un effort prolongé et intense d un muscle qui n a pas ou plus l habitude d être sollicité. Elle survient 12 à 24h après l effort. Pour éviter les courbatures : boire et doser les efforts. Elongation C est un allongement exagéré des fibres à la suite d un échauffement insuffisant ou d une amplitude de geste trop marquée. Il y a une légère impotence et elle se traite par le froid, le repos et éventuellement l aide d un kiné. Durée : 8 jours L hématome, contusion ou «béquille» Ecrasement du muscle contre un os sous-jacent. Selon l importance se soigne entre 24h et 6 semaines. Le claquage Déchirure de quelques fibres par manque d échauffement ou fatigue. Très douloureux (sensation de coup de poignard) l impotence est immédiat. Il se traite par le froid et par des soins médicaux (électrothérapie) Durée : 3 semaines. La déchirure Rupture de faisceaux voire d une partie du muscle. Claquage aggravé il peut être du ressort de la chirurgie. Durée : 1 mois minimum. LES BLESSURES LIGAMENTAIRES L entorse Elle est due à un étirement violent des ligaments, souvent au niveau de la cheville ou du genou. Bénigne correspond à la distension du système protecteur de l articulation composée de la capsule synoviale et des ligaments. Elle se manifeste par une irritation entrainant une douleur et un petit épanchement. Durée 10 jours Grave elle s accompagne d une «fracture» des ligaments. La douleur est intense et nécessite l arrêt immédiat des activités sportives. La capsule articulaire est également rompue. Durée 3 mois et éventuellement intervention chirurgicale. La tendinite Inflammation d un tendon provoquée lors de la répétition de mêmes mouvements. Le traitement passe par un arrêt prolongé de l activité sportive. Si la douleur n est pas due à une tendinite, il peut s agir d un dysfonctionnement de l articulation, provoqué par exemple par un ancien choc.
Une consultation médicale permet alors de déceler une usure anormale du cartilage ou une lésion du ménisque par exemple. LES BLESSURES ARTICULAIRES La luxation Les luxations ne représentent que 2% des lésions recensées en consultation de traumatologie. Résultant d un déboitement entre 2 articulations elles siègent principalement aux genoux ou à l épaule. Le traitement repose sur la réduction et l immobilisation puis sur la rééducation. Durée 6 semaines. LES BLESSURES OSSEUSES La fracture Elle est la plupart du temps une rupture violente d un os ou d un cartilage, mais on relève également des fractures dites de»fatigue», qui sont la conséquence de microtraumatismes répétés. LE MAL DE DOS Les causes du mal de dos sont nombreuses et variées. La douleur est un signal d alarme de l organisme. Les anomalies de courbure que l on observe sont l hyperlordose et l hyper cyphose. Elles peuvent être d origine mécanique, statique ou psychique. Les cervicalgies Aiguës : torticolis Subaiguës : Pincements intervertébraux dus à la détérioration du disque, arthrose ou rhumatisme inflammatoire (arthrite) Les lombalgies Blocage du rachis lombaire, la contracture est intense. («Tour de rein») Chroniques elles seraient dues à une détérioration structurale du disque. La hernie discale Pression exercée par le noyau sur le disque entrainant une souffrance de la racine nerveuse. Si la compression se fait au niveau du dernier espace intervertébral (L4/L5 ou L5/sacrum) c est la sciatique : douleurs au niveau des
membres inférieurs sur le trajet du nerf. Aux troubles sensitifs s ajoutent des troubles moteurs. Il en est de même pour la cruralgie : douleur du nerf crural l origine est située entre la 3è et la 4è vertèbre lombaire. PATHOLOGIES LIEES A LA CHALEUR Pathologies mineures : Dermite : éruption très irritante due à un excès de sudation et des vêtements inappropriés. Œdèmes des extrémités : Vasodilatation en raison de la chaleur, augmentation du débit sanguin survenant principalement sur des patients souffrant d hypertension, de diabète et plus fréquemment chez les personnes âgées. Prévention : la marche favorise le retour veineux. Hydratation et repos à l ombre jambes surélevées en cas de malaise. Epuisement : courant mais dangereux aussi bien chez les personnes âgées que chez les jeunes sportifs. Il est provoqué par une perte excessive d eau et de sels dans l organisme. Symptômes : faiblesse, céphalées, vertiges, nausées, vomissements, tachycardie hypotension. Placer la personne au frais allongée, appliquer sur le corps de l eau froide, faire boire Le coup de chaleur : urgence médicale. Il est défini par un accroissement de la température corporelle centrale au-delà de 40 associé à une altération de la conscience (convulsions, délire ou coma). CAPACITES MOTRICES OU QUALITES PHYSIQUES La performance sportive dépend de plusieurs qualités en interaction : Qualité mentales Qualités relationnelles Qualités techniques Qualités physiques + morphologie, conditions extérieures
Les capacités motrices ou qualités physiques constituent les prérequis moteurs de base sur lesquels l homme construit ses propres habilités techniques. Ce sont les matériaux de base. On distingue 2 grands types de qualités physiques o Les facteurs dépendant principalement de la condition physique (et des processus énergétiques) : Endurance Force Vitesse o Les facteurs dépendant principalement de la coordination (et du processus De contrôle du système nerveux) : Souplesse Capacité de coordination. L ENDURANCE Définitions : «faculté d effectuer pendant longtemps une activité quelconque sans qu il y ait baisse de son efficacité.» «Capacité psycho-physique à résister à la fatigue». L endurance intéresse tous les systèmes énergétiques à l origine de la contraction et ne se réduit donc pas uniquement aux faibles intensités d effort. On parle en général d endurance aérobie capacité d utiliser un pourcentage le plus élevé possible de sa consommation d oxygène sur une durée la plus longue possible.
LA FORCE Définition : «faculté de vaincre des résistances extérieur ou de s y opposer grâce à des efforts musculaires» Résistances : engins (élastiques, haltères ) Le corps lui-même (course, sauts ) Friction (avirons, cyclisme ) L adversaire (lutte, judo, rugby ) Les différents régimes de contraction et les méthodes qui en découlent Le régime isométrique Les régimes anisométriques (concentrique, excentrique) Le régime pliométrique. Le régime isométrique : les muscles se contractent sans modifier leur longueur, les leviers ne bougent pas et les points d insertion sont fixes. Effort statique. Les régimes anisométriques ou contraction isotonique : 1) Le régime concentrique : les extrémités du muscle se rapprochent l une de l autre, le corps musculaire se concentre Ex : curl des biceps (avec charges inférieures à ses capacités max.) ou extension de la jambe. 2) Le régime excentrique (ou négatif) : Le muscle résiste à une charge et éloigne ses insertions, il s allonge. Le régime pliométrique : Combinaison des contractions concentriques et excentriques, cycle étirement-raccourcissement, ex : contre un mur, basculer
vers l avant, puis repousser le mur en revenant à la position initiale. Dans une approche globale, on peut distinguer : La force générale (niveau de force de l ensemble des groupes musculaires) et la force spécifique (niveau de force des muscles sollicités dans un sport donné) La force dynamique (développée dans un mouvement avec déplacement) et force statique (force la plus élevée possible qu un muscle peut développer contre une résistance inamovible) La force absolue (capacité d exercer une force maximale sans tenir compte du poids du corps) et la force relative (correspond au rapport entre la force absolue et le poids corporel). Travail des muscles agonistes et antagonistes : La mobilisation d une articulation nécessite la mise en jeu coordonnée de groupes musculaires appelés agonistes et antagonistes Exemple : lors d une extension de genou le quadriceps se contracte (agoniste) et les ischios-jambiers (antagoniste) se relâchent. Il est donc important d établir un juste équilibre fonctionnel entre tous les muscles lors d une séance de renforcement musculaire.
LA VITESSE Définition : Faculté d effectuer des actions motrices en un laps de temps minimal. Vitesse de réaction : réagir à un stimulus externe dans un laps de temps minimum (signal sonore au départ d un sprint par ex.) Vitesse acyclique(ou vitesse gestuelle) mouvement simple comme un lancer ou la frappe d un karatéka Vitesse cyclique(ou fréquence gestuelle) : répétition rythmique d une suite d action comme la locomotion. LA SOUPLESSE Définition : «capacité d accomplir des gestes avec la plus grande amplitude» Synonyme de mobilité articulaire la souplesse est une capacité intermédiaire car ses facteurs limitant sont à la fois de nature anatomique (forme des surfaces
articulaires, capacités d extension) et neurophysiologique (tonus musculaire au repos) 2 sous catégories de souplesse : 1-Articulaire : Structure des articulations (appelé laxité) 2-Capacité d étirement qui concerne les muscles, tendons et ligaments et les structures capsulaires. Le mouvement est la traduction du jeu des muscles sur les leviers osseux. Les articulations représentent l union d un ou plusieurs pièces osseuses. Capsules, synoviale et ligaments sont les moyens de cette union dont le rôle est la limitation de l amplitude articulaire. Os, capsule et ligaments représentent 60% de la résistance à la flexibilité, les 40% restant sont représentés par les muscles Le réflexe myotatique : réaction du SNC (système nerveux central) renseignant sur le degré d étirement qui renvoi un signal de contraction si le muscle est étiré brutalement. Il est donc conseillé d étirer lentement et progressivement Techniques d étirement :
Balistique : assouplissement doux, maitrisé et progressif utilisé notamment lors d échauffement (ex : balancement de bras) Activo-dynamiques : combinaison d allongement avec une contraction isométrique (ex : sautillement sur place en échauffement) Activo-passif : enchainement de contracté/relâché (CRE) Passif : allongement progressif et lent d un groupe musculaire (env.20s) à l aide de son propre poids ou d une force extérieure (Ex ; par 2). LA COORDINATION Définition : elle permet de maitriser des actions motrices avec précision et économie. Capacité déterminée par les processus de contrôle et de régulation du mouvement. Peuvent être distinguées : Coordination générale résultat d un apprentissage psychomoteur et ce, depuis la 1 ère enfance. Elle se manifeste dans la motricité quotidienne et émerge à travers une pratique sportive polyvalente. Coordination spécifique Résultat d un développement dans le cadre d une discipline particulière. Elle s appuie sur la coordination générale permettent et favorisant
l acquisition d habiletés motrices sportives (donc sportives). Composantes : Capacité de réaction : réagir à des stimuli (signaux simples ou complexes) par une action pertinente, le plus vite possible. Capacité de différenciations kinesthésiques : permettre le contrôle et le dosage des différents paramètres (spatiotemporels ou dynamiques) de la motricité. Concentration sur les sensations ressenties (ex yeux fermés pour se concentrer sur les infos proprioceptives) Capacités de combinaisons de mouvements : relier les habiletés motrices automatiques, s adapter en changeant le programme moteur d une tache en cours face à des situations imprévues. Capacité d orientation : repérer et modifier les mouvements de son corps dans l espace et le temps. Capacité d équilibre : maintenir son corps dans une position équilibrée soit à l arrêt, soit en mouvement en cours. Capacités rythmiques : organiser sa motricité en s adaptant à un rythme externe, avec la possibilité de la modifier.