alliés importants Watson et Impact 4e : BILAN 2007 WATSON RÉPOND À VOTRE QUESTION

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Transcription:

Watson et Impact 4e : 2 alliés importants BILAN 2007 WATSON RÉPOND À VOTRE QUESTION RÉSULTATS DE VACCINATION CONTRE LE CIRCOVIRUS REPORTAGE FERME A. COUPAL ET FILS

COUP D ŒIL HIVER 2007-2008 ÉDITORIAL Renald Mercier, agronome Directeur Production porcine Shur-Gain Québec Bilan 2007 Tous s entendent pour affirmer que l ensemble de la filière porcine québécoise aura connu une autre année difficile. Un dollar canadien fort rend nos transformateurs moins compétitifs que nos voisins du sud sur les marchés étrangers. Le prix moyen reçu par les producteurs s est situé largement en dessous du coût de production. Le coût des grains a été nettement plus élevé qu en 2006, résultant en une hausse du coût d alimentation de 12 $ par porc (Mensuel Porc, CDPQ). Par contre, il y a eu un élément très positif en ce qui a trait à la santé du cheptel porcin. La mise en place des programmes de vaccination pour contrer le SDPS a donné des résultats spectaculaires. Vous pourrez constater dans cette édition les excellents résultats obtenus dans le réseau Shur-Gain. Dans un contexte où les différents systèmes de production font face à des pressions techniques et économiques grandissantes, l accès pour le producteur à des services-conseils et à des innovations technologiques de haute qualité devient essentiel au développement et à la compétitivité des entreprises porcines. C est dans ce sens que la mission de Shur-Gain est orientée. Nous nous engageons à poursuivre nos efforts dans la recherche, le transfert technologique et la formation continue de notre équipe de spécialistes en production porcine. Encore une fois, l année 2007 n aura pas fait exception à la règle puisque nous avons assuré un transfert technologique important à tous nos clients au moyen de conseils techniques judicieux et de produits et programmes sur lesquels ils peuvent se fier et qui sont payants à chaque utilisation. Voici deux bons exemples de cette cuvée 2007 : Le lancement de la gamme d aliments pour porcelets IMPACT 4e. Un programme profitable vous permettant de réduire le coût par kilo de gain en moyenne de 0,02 $ (0,40 $/pclt). Le modèle WATSON qui a permis à plusieurs clients d améliorer la profitabilité de leur élevage. Dans le contexte actuel avec des prix d aliments élevés et une grille de classement exigeant des porcs plus lourds, il est nécessaire pour chaque producteur de trouver des solutions innovatrices qui permettront d améliorer la rentabilité. WATSON est définitivement un outil par excellence pour vous aider. En tenant compte des différents facteurs propres à votre élevage, tels que le croisement génétique, les aliments disponibles et leurs valeurs nutritives, la densité (pi 2 /porc), la température, les conditions d ambiance et l état de santé des porcs, WATSON prévoit les performances techniques, les besoins nutritionnels ainsi que la profitabilité avec une très grande précision! De plus, il détermine les plus importants facteurs qui limitent la croissance de vos porcs ainsi que le rendement économique optimal auquel vous pourriez vous attendre si ces restrictions étaient éliminées. C est pour toutes ces raisons que WATSON devient un allié incontournable pour tous les producteurs de porcs qui veulent obtenir le maximum de rentabilité de leur élevage. Les défis demeurent encore grands pour l industrie porcine québécoise. Vous pouvez être sûrs que Shur-Gain continuera à vous supporter dans la recherche de solutions innovatrices. Bonne année 2008!

Dre Marie-Claude Germain, d.m.v. Médecin vétérinaire, Production porcine Shur-Gain Québec Compilation de résultats selon différentes stratégies de vaccination des porcs contre le Circovirus dans le réseau Shur-Gain Depuis le printemps 2006, nous disposons d outils efficaces pour le contrôle du syndrome de dépérissement postsevrage (SDPS). Plusieurs vaccins sont disponibles au Canada : Vaccin pour les truies : le Circovac de Mérial Vaccins pour les porcelets : le Circovirus porcin type 2 d Intervet et le Circoflex de Boehringer Ingelheim. Présentement, au Québec, différentes stratégies de vaccination des porcelets et des truies sont utilisées pour contrôler le SDPS dans les élevages porcins. Au sein du réseau Shur-Gain, nous avons effectué une compilation de résultats d élevage en engraissement afin de connaître les résultats obtenus en fonction des différentes stratégies de vaccination utilisées. Nombre de porcs compilés au sein du réseau Shur-Gain # total de porcs compilés 754 677 # porcs témoins (non vaccinés) 181 008 # porcs issus de truies vaccinées (Cirvovac) 219 857 # porcs vaccinés avec vaccin à porcelets (lots complétés) 353 812 Note importante concernant les résultats rapportés dans cet article : Il est important de garder en mémoire que les résultats proviennent d une compilation de résultats de lots expédiés de septembre 2006 à avril 2007. Les protocoles de vaccination ont souvent été mis en place en fonction du statut de santé des animaux. Les animaux ont été abattus à différents moments de l année, et les résultats proviennent de différentes génétiques. Par conséquent, le contexte de cette étude peut entraîner un biais dans l interprétation des résultats. Résultats obtenus en engraissement des porcs issus de truies vaccinées au Circovac Aucune vaccination Circovac (truies) # porcs % mortalité (grammes/jour) 181 008 8,97 786 219 857 8,96 819 Le Circovac administré aux truies ne semble pas avoir été un outil efficace pour le contrôle du SDPS en engraissement. Résultats en engraissement des porcs ayant reçu différents protocoles de vaccination avec le vaccin Circovirus porcin type 2 d Intervet, administré en 2 doses PCV2 Intervet 2 doses # porcs % mortalité (grammes/jour) 2 ml + 2 ml 160 499 4,2 861 1 ml + 1 ml 40 453 3,76 861 2 ml + 1 ml 30 929 3,61 863 Aucun vaccin 181 008 8,97 786 La vaccination des porcelets avec le vaccin PCV2 d Intervet, 2 doses, à différents dosages semble entraîner des résultats similaires.

COUP D ŒIL HIVER 2007-2008 ARTICLE TECHNIQUE Résultats en engraissement du vaccin Circovirus porcin type-2 d Intervet administré à raison d une 1 dose de 2 ml PCV2 Intervet 1 dose de 2 ml 1 X 2 ml (pas issus de truies vaccinées Circovac ) 1 X 2 ml (issus de truies vaccinées Circovac) # porcs % mortalité (grammes/ jour) 23 201 5,65 843 93 613 4,73 854 Aucun vaccin 181 008 8,97 786 La vaccination des porcelets à raison d une dose de 2 ml de Circovirus porcin type 2 d Intervet semble efficace pour diminuer le % de mortalité des porcs en engraissement. Toutefois, elle semble occasionner des mortalités plus importantes que l administration de 2 doses à différents dosages. Les résultats individuels des lots ayant reçu une dose de 2 ml de PCV2 d Intervet sont plus variables que ceux des lots ayant reçu 2 doses. Résultats en engraissement de porcs ayant reçu une pleine dose de Circoflex # porcs % mortalité (grammes/ jour) Circoflex 1 dose 5 117 3,21 911 Aucun vaccin 181 008 8,97 786 La vaccination des porcelets avec le Circoflex entraîne un bon contrôle du SDPS chez les porcs à l engrais du point de vue % de mortalité et expression du SDPS. Veuillez noter que les résultats obtenus proviennent de quelques lots d engraissement. Par conséquent, l interprétation du ne devrait pas être entièrement associée à l efficacité du vaccin. En conclusion, la vaccination des truies au Circovac ne semble pas être un outil efficace pour contrôler les pertes associées au SDPS en engraissement. Par contre, le vaccin Circovirus porcin type 2 d Intervet, administré deux fois à différents dosages, ainsi que le Circoflex sont efficaces pour réduire les pertes associées au SDPS en engraissement. La compilation des résultats obtenus en fonction des différentes stratégies de vaccination a été possible grâce à la collaboration de nos meuniers et de leur personnel ainsi qu à celle de nos représentants Shur-Gain. Impact 4e Un programme PROFITABLE Le programme Impact 4e a été rigoureusement testé par les scientifiques de Shur-Gain dans trois provinces du Canada, dont le Québec. Il a été évalué autant pour l aspect performance que pour l aspect économique. Conclusion? Dans 92 % des cas, vous obtiendrez une réduction du coût par kilo de gain, en moyenne de 2 cents/kg! (0,40 $/pclt)

Est-ce encore intéressant d expédier les porcs à un poids moyen cible de92 kg? COUP D ŒIL HIVER 2007-2008 ARTICLE TECHNIQUE Francis Simard, agronome Directeur Nutrition et développement Production porcine, Shur-Gain Québec Watson répond à votre question Depuis quelques semaines, le prix du porc a amorcé sa baisse automnale. Malheureusement, cette année, le prix atteint des niveaux historiquement bas. Dans un tel contexte de prix, plusieurs se posent la question : Est-ce encore intéressant d expédier les porcs à un poids moyen cible de 92 kg qui représente le milieu de la fenêtre payante? Afin de répondre à cette question, interrogeons Watson. Pour ceux qui ne le connaissent pas, Watson est un modèle mathématique qui simule la croissance des porcs en tenant compte de quatre points majeurs : 1- Le croisement génétique 3- L environnement physique 2- Le programme alimentaire et la valeur nutritive des moulées 4- La santé des animaux Watson contient également un module économique qui permet de calculer la marge par porc selon différents prix de marché (porcs, ingrédients) et la grille de classement utilisée. Pour répondre à la question posée, nous utiliserons un porc qui obtient les performances suivantes : de départ Tableau 1 : Performances technico-économiques de porcs abattus à 92 kg de carcasse. de fin de carcasse (g/jr) Prenant pour acquis que nous avons l espace nécessaire pour rendre les porcs jusqu à 115 kg, simulons maintenant les performances des porcs abattus de 88 à 94 kg de carcasse. Pour les fins de calcul de marges, nous utiliserons un prix du porc à 1,10 $/kg. Catégorie En regardant le tableau 2, on peut constater que, dans cette situation, le poids optimum d abattage demeure à 92 kg de carcasse, même à un prix du porc aussi bas que 1,10 $/kg et à un coût d alimentation relativement élevé. Évidemment, pour un poids d abattage plus léger, le nombre de jours d engraissement est également diminué. Dans le cas présent, l espace n est pas un problème, mais l avantage d une durée d engraissement plus courte réside dans la diminution possible du taux de mortalité. Pour un taux de mortalité de 4 % pour le lot, cela représente 0,04 % par jour. Donc, pour chaque période de 3 jours d engraissement, on calcule 0,12 % de mortalité. Si l on considère que 1 % de mortalité coûte environ 1 $/porc, chaque période de 3 jours coûte 0,12 $/porc. Dans le cas présent, la différence de 0,39 $/porc entre 90 et 92 kg est suffisamment grande pour couvrir les avantages d une diminution de la mortalité, le cas échéant. Il faut également remarquer que la différence s accentue lorsqu on compare la marge obtenue avec un poids de carcasse de 88 kg vs 92 kg (-1,31 $/porc). Dans le cas présent, en analysant le tableau 2, il est plus intéressant de viser 92 kg et un peu plus qu un peu moins. Encore une fois, Watson permet de répondre à une question sans avoir besoin de faire soi-même l expérience. Pour faire l analyse de votre situation précise ou pour toute autre question pouvant influencer la rentabilité de votre ferme, je vous invite à consulter votre représentant Shur-Gain qui mettra à votre profit son expertise et celle de Watson. TCA Nombre de jours Indice moyen * Coût alimentation ($)** 25 115 92 872 2,78 103 109,9 62,1 Tableau 2 : Performances technico-économiques de porcs abattus entre 88 et 94 kg de carcasse à un prix de 1,10 $/kg. de départ de fin de carcasse (g/jr) Moulée/pc (kg/pc) Nombre de jours Indice moyen * Coût alimentation ($)** Marge ($/pc) Différence avec 92 kg 88 25 110 88 871 229,5 97 108,9 57,16-1,31 90 25 112 90 872 238,2 100 109,7 59,62-0,39 92 25 115 92 872 249,5 103 109,9 62,1-94 25 117 94 872 258,3 106 109,6 64,6-0,13 * L indice moyen correspond à un écart type de 4,75 kg qui représente 88 % des porcs dans la bonne strate. ** Le coût d alimentation provient d un programme d alimentation à 2 phases, fabrication de moulée à la ferme avec maïs (181 $/t), tourteau soya (333 $/t) et prémix, auquel nous avons ajouté le coût de fabrication.

Ferme A. Coupal et Fils Gagnant «Naisseur» 2007 À gauche, la maternité de 500 truies et de l autre côté, la quarantaine. Élise Lachance, agronome Représentante, Production porcine Shur-Gain Québec Arrivée en quarantaine 25 kg Saillie La Ferme A. Coupal et Fils appartient à M. Alexandre Coupal. Cette entreprise de 500 truies de type naisseur en sevrage hâtif est en production depuis décembre 2000. M. Coupal est un homme déterminé qui se fixe des objectifs précis et qui met tout en œuvre pour les atteindre. Il a d ailleurs remporté le Bronze au concours PME de l année 2007 Banque Nationale dans la catégorie PME agricole. Voici certains éléments qui lui ont permis d atteindre ce niveau de performance et qu il a bien voulu partager avec nous. 1. La biosécurité et la santé Les règles de biosécurité sont extrêmement importantes. Les visiteurs doivent respecter un retrait de 48 heures, prendre leur douche et utiliser des vêtements fournis aussi bien en maternité qu en quarantaine. Entourée d arbres, la ferme est située à 440 m de la route et à 4 km des autres élevages. Les animaux sont transportés avec la remorque de la ferme. Avant chaque utilisation, elle est lavée, désinfectée et séchée dans un garage chauffé. Pour les animaux morts, un site de compostage a été construit à la ferme. 2. Régie des cochettes Alimentation Saillies Sérologie SRRP À volonté avec moulée acclimatation 3. Régie de reproduction Après le sevrage, les truies sont nourries à volonté jusqu à la saillie. Le suivi de leur état de chair est effectué avec un appareil ultrason, ce qui permet de les nourrir individuellement pendant les premiers 40-45 jours de gestation. La détection des chaleurs est effectuée 2 fois/jour en présence d un verrat dans une cage télécommandée. Les saillies sont faites selon le programme suivant : Dès la détection et répétée aux 12 heures 12 heures suivant la détection et répétée aux 24 heures 150 kg et 2 e chaleur minimum Truies 2 mois après l entrée et 1 semaine avant la sortie Cochettes Truies à problèmes Chaleurs jours 6 et plus Chaleurs jours 3-4-5 La sonde Gédis est utilisée depuis 2007. Des tests de gestation sont effectués entre 25 et 35 jours de gestation avec un échographe. 4. Régie de mise bas Les truies entrent 3 jours avant la mise bas dans une chambre lavée et désinfectée. Elles sont provoquées selon la grille de Blackwell. Pour assécher les porcelets et optimiser la prise de colostrum, on utilise une lampe, un tapis chauffant et du Mistral. Après la mise bas, les truies sont nourries 2 fois par jour à la main, ce qui facilite leur surveillance ainsi que celle de leurs porcelets. Du Top-Dress Shur-Gain est utilisé à partir de 3 jours suivant la mise bas jusqu à ce que la truie ait atteint sa quantité de moulée optimale. C est pendant la lactation que la décision de réformer est prise selon les performances et la conformation. Depuis ses débuts, Alexandre Coupal a développé une relation privilégiée avec Shur-Gain, par le biais d Isoporc. Pour lui, il est primordial d avoir un suivi régulier, d être tenu au courant des nouveaux développements et de comparer ses résultats à une large banque de données. L équipe de Shur-Gain tient à féliciter la Ferme A. Coupal pour ses excellents résultats! À l avant-plan, M. Alexandre Coupal en compagnie de son employé, M. Alexandre Taratuta. SG71050 Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Québec, 2002. Bibliothèque nationale du Canada, 2002.