Thème : La digestion et le devenir des nutriments chez l homme

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Portion du programme du concours concernée (le programme comprend aussi de la physique et de la technologie) : Le vivant : Le cycle de développement Les fonctions du vivant : - la reproduction sexuée et non sexuée - les fonctions de nutrition : digestion, respiration, circulation - les fonctions de relation : fonctions sensorielles et modes de déplacement Les êtres vivants dans leur milieu - notions de milieu et d écosystème - l action de l homme sur son environnement Le corps humain : - éducation à la santé : l hygiène alimentaire, la prévention des conduites à risque, la pratique sportive - reproduction et sexualité Thème : La digestion et le devenir des nutriments chez l homme Place dans les programmes officiels : Cycle 1 : Observation des caractéristiques du vivant Découverte du corps et sensibilisation aux problèmes d hygiène et de santé Cycle 2 : Le monde du vivant : Les manifestations de la vie chez l enfant. Les manifestations de la vie chez les animaux et chez les végétaux. Cycle 3 : Le corps humain et l éducation à la santé : Première approche des fonctions de nutrition (digestion, respiration et circulation) Conséquences à court et à long terme de notre hygiène : actions bénéfiques ou nocives de nos comportements (notamment dans l alimentation). Principes simples de secourisme Collège : 5 Fonctionnement du corps et nutrition. Lycée : 3 Fonctionnement de l organisme, activité des cellules et échanges avec le milieu. Seconde : L organisme en fonctionnement. Biblio : 1. Fiche connaissances n 12 : Nutrition animale et humaine digestion et excrétion ; p 24 2. Ouvrages d enseignement (= «guides du maître) a. Bordas enseignant : Partie 1, chapitre 6 : La digestion ; pp 66-79 b. Hatier enseignant : Chapitre 5 ; Digestion et Absorption pp 73-109 c. Magnard cycle 3 : 64 Enquêtes pour enquêtes n 36, 37, pp100-103 Questionnement pour aborder le concept de digestion Quel est le trajet du pain dans mon corps? / Que deviennent les aliments que j ai mangé? / Comment font les animaux qui n ont pas de dents? / Comment se nourrit le bébé dans le ventre de sa maman? / Pourquoi l alcool rend-il rapidement ivre? / Pourquoi l aspirine est-elle rapidement efficace pour les maux de tête? Notions liées : Nutrition ; alimentation ; santé ; solution ; Notions pour aborder le concept de digestion 1. Les animaux (et végétaux non chlorophylliens) sont obligés de prélever leurs aliments dans leur milieu de vie : Hétérotrophie. Les aliments des animaux peuvent être d origine animale, végétale ou minérale.

2. Chaque espèce à un régime alimentaire particulier et certains organes se sont adaptés, au cours de l évolution. 3. Dans l espèce humaine, les aliments progressent dans un tube unique et continu (bouche, cavité buccale, œsophage, estomac, intestins). Au cours de ce trajet, les aliments subissent des modifications (couleur, consistance). On distingue deux types de transformations (digestion, au sens large) : 4. Physique (broyages, malaxages) : Ce sont des modifications de l état physique, par action de la mastication et de divers autres muscles malaxeurs. 5. Chimique (dissolutions, simplifications moléculaires provoquées par des enzymes digestives (digestion au sens strict)). 6. Chaque enzyme digestive (constituant des sucs) à une action spécifique, sur un type de molécule. Les simplifications moléculaires auront donc lieu, selon la localisation des sucs dans le tube digestif, et dans des conditions de ph et de température limitées. 7. Les enzymes sont sécrétées, soit directement dans le tube digestif (enzymes gastriques et intestinales), soit par des glandes qui déverseront ensuite leur suc dans le tube (enzymes salivaires et pancréatiques). Rq : La bile ne contient pas d enzyme, mais un stabilisant d émulsion lipidique. 8. Les différentes catégories chimiques d aliments (macronutriment : glucides, protides, lipides) sont simplifiées respectivement en glucose, acides aminés, glycérol et acides gras. Les éléments minéraux et les vitamines sont déjà sous forme de micronutriments. 9. L estomac, par son volume, permet de passer d une prise alimentaire discontinue, en une digestion quasiment continue. 10. Au niveau de l intestin grêle, les micronutriments, éléments de faible taille moléculaire, passent dans le sang : Absorption intestinale. Rq : possibilités de passage dès l estomac. 11. Les micronutriments sont distribués par le sang aux différents organes. L appareil circulatoire lymphatique participe au transport, mais de toute manière il rejoint l appareil circulatoire sanguin. 12. Les nutriments absorbés peuvent être utilisés immédiatement ou stockés (un des rôles du foie et des tissus adipeux). 13. Les parties non digérées sont transformées en excréments dans le gros intestin (réabsorption d eau) et sont rejetées par l anus (après rétention momentanée dans le rectum). 14. Les organes utilisent les nutriments (énergie ; matière ; fonctionnement) et produisent des déchets. Les déchets, également transportés par le sang, sont éliminés dans l urine (après filtration par les reins), dans l air expiré (CO 2 ), par la sueur excrétée par la peau. En résumé : La digestion, au sens strict est une simplification moléculaire des aliments en nutriments, ce qui leurs permet d avoir une taille compatible avec le franchissement de membranes (absorption intestinale ; absorption cellulaire). Ce sont des réactions chimiques qui font disparaître des produits (aliments) pour faire apparaître d autres produits (nutriments). Attention : La digestion et l absorption ne sont qu une partie de la nutrition. Source : légèrement remis en forme d après une page d Yves Vaccari Autre exemple de cours digestion (version déc 2005) L apport de nutriments : Les organes ont besoin d'être nourris Nous avons toujours besoin de nous alimenter ; lors d'un effort physique ces besoins augmentent. Les aliments servent à faire fonctionner nos organes mais aussi à grandir et à compenser l'usure de notre corps. Les aliments sont transformés en nutriments Dans un premier temps, les aliments imbibés de salive sont broyés par les dents avant d'être déglutis. Les contractions des parois de l'estomac et de l'intestin grêle assurent un brassage des aliments. Ces aliments, imprégnés de sucs digestifs sont peu à peu transformés. Ils deviennent des nutriments. Toutes ces transformations constituent la digestion.

La digestion s'achève dans l'intestin grêle, au niveau de cet intestin les nutriments et l'eau des boissons quittent le tube digestif et passent dans le sang qui les transporte jusqu'aux organes. Les aliments non digérés et les substances non assimilées sont évacués : ce sont les excréments. L'importance d'une bonne mastication et d'une alimentation régulière et variée Une bonne mastication facilite la digestion Les dents doivent être saines. Pour éviter les caries, il faut se brosser régulièrement les dents. Pour bien s'alimenter il faut : - prendre des repas réguliers et équilibrés ; - ne pas consommer des sucres et des graisses en excès qui conduisent à l'obésité ; - éviter le grignotage qui conduit à un travail permanent des organes digestifs. Source : extrait probablement d'un manuel Biologie-Géologie ancien de Collège Thème : La respiration chez l Homme Place dans les programmes officiels : Cycle 1 : inexistant Cycle 2 : Le monde du vivant : Les manifestations de la vie chez l enfant. Les manifestations de la vie chez les animaux et chez les végétaux. Cycle 3 : Le corps humain et l éducation à la santé : Première approche des fonctions de nutrition (digestion, respiration et circulation) Conséquences à court et à long terme de notre hygiène : actions bénéfiques ou nocives de nos comportements (notamment dans l alimentation). Principes simples de secourisme Collège : 5 Fonctionnement du corps et nutrition. Lycée : 3 Fonctionnement de l organisme, activité des cellules et échanges avec le milieu. Seconde : L organisme en fonctionnement Terminale S : Diversité et complémentarité des métabolismes. Biblio : 3. Fiche connaissances n 13 : Nutrition animale et humaine - respiration et circulation 4. Ouvrages d enseignement (= «guides du maître) a. Bordas enseignant : Partie 2, chapitre 6 ; pp 107-116 Partie 6, chapitre 5 ; pp 305-313 b. Hatier enseignant : Chapitre 7 ; pp161-192 c. Magnard cycle 3 : 64 Enquêtes pour enquêtes n 38, 39, pp104-109 Questionnement pour aborder le concept : Où va l air inspiré? / L air inspiré a-t-il la même composition que l air expiré? / Pourquoi un secouriste faitil le bouche à bouche? / A quoi sert l air que nous respirons? / Pourquoi meurt-on d une asphyxie? / Pourquoi je respire plus vite pendant un effort? / Pourquoi sommes-nous essoufflés après un effort? Notions liées : Air ; volume ; rythme ; adaptation ; mesure ; santé ; secourisme ; unité et diversité du vivant Notions pour aborder le concept : 1. La respiration consiste en un échange et utilisation de gaz, entre un être vivant et son milieu de vie. Elle se manifeste, par un flux (d air ou d eau) et parfois par des mouvements respiratoires. 2. Chez l homme, l air atmosphérique suit un trajet aller retour (air inspiré/air expiré), depuis le milieu environnant, jusqu aux poumons (air pulmonaire) : La cavité nasale (accessoirement buccale), la trachée, les bronches, les bronchioles et les alvéoles pulmonaires sont ainsi parcourues. 3. L alternance régulière d inspirations et d expirations (mouvement respiratoire), par unité de temps, définit le rythme respiratoire. Le rythme respiratoire s adapte à l effort physique.

4. Les mouvements respiratoires sont permis par l intervention de muscles (muscles du diaphragme ; muscles intercostaux ; muscles élévateurs de la cage thoracique), insérés sur le squelette osseux (cage thoracique) ou cartilagineux (diaphragme). 5. La contraction musculaire entraîne l augmentation du volume de la cage thoracique. Le tissu pulmonaire, solidaire à cette dernière (rôle des plèvres) et extensible, augmente aussi de volume, entraînant l inspiration (entré d air). L expiration est permise par le relâchement des muscles et l élasticité du tissu pulmonaire, qui reprend son volume initial, entraînant avec lui la cage thoracique. 6. Les poumons sont un ensemble de tuyaux conduisant l air (à partir des bronches) et de vaisseaux sanguins (artères, capillaires sanguins, veines), étroitement imbriqués, au travers desquels se font les échanges de gaz (dioxygène (O 2 ) et dioxyde de carbone (CO 2 )). 7. Le dioxygène de l air pulmonaire (alvéolaire) passe dans le sang pulmonaire au niveau des alvéoles. Le dioxygène est transporté jusqu aux organes (niveau cellulaire) par l hémoglobine des globules rouge (hématies). C est une réaction chimique rare car réversible. 8. Le dioxyde de carbone est produit en permanence, par tous les organes (niveau cellulaire). Il est transporté, sous forme dissoute dans le plasma sanguin, jusqu aux alvéoles pulmonaires, puis il passe dans l air alvéolaire, pour ensuite rejoindre l air atmosphérique. 9. Ainsi l air ne fait pas qu entrer et sortir du corps, mais sa composition est modifiée : Diazote (en %) Dioxygène (en %) Dioxyde de carbone (en %) Air atmosphérique = Air inspiré 78 21 0.03 Air expiré 78 16 5 10. Le dioxygène est utilisé en permanence, par toutes les cellules pour produire de l énergie disponible sous forme d ATP. Cette réaction chimique est une oxydation des nutriments, libérant de l eau et du dioxyde de carbone. La respiration cellulaire est rendue possible par la coopération de deux appareils spécialisés : appareil respiratoire et appareil circulatoire. 11. Le tabac, les polluants atmosphériques jouent un rôle nocif sur la fonction respiratoire et la santé. En résumé : La respiration, au sens strict, correspond à une réaction chimique intracellulaire. Elle se manifeste à différentes échelles par des échanges de gaz. Au sens large, la respiration englobe les comportements et mécanismes permettant la formation de cette «monnaie énergétique de la cellule». La respiration est commune au règne animal et végétal. Source : légèrement remis en forme d après une page d Yves Vaccari Autre exemple de cours respiration-circulation (version déc 2005) La respiration a pour rôle de fournir de l'énergie à l'ensemble des cellules. L'air inspiré contient de l'oxygène (ou dioxygène). Une partie de celui-ci va traverser la paroi très fine des poumons et se retrouver dans le sang. Le sang va apporter à l'ensemble des cellules cet oxygène ainsi que du glucose provenant de la digestion des aliments. Dans les cellules, la combinaison du dioxygène et du glucose produit une libération d'énergie et des déchets (dioxyde de carbone et eau). L'eau est réutilisée par l'organisme. Le dioxyde de carbone passe dans le sang et sera rejeté au niveau des poumons dans l'air expiré. Ce ne sont donc pas les poumons qui respirent mais l'ensemble des organes. Les poumons ne sont qu'une surface d'échange des gaz respiratoires. Les cellules du corps humain ont besoin d'oxygène pour dégrader les nutriments et trouver ainsi l'énergie nécessaire aux diverses réactions chimiques (synthèse de matière notamment) dont elles sont le siège. Ces cellules, dans leur immense majorité, ne sont pas au contact de l'air et ne peuvent donc pas prélever directement l'oxygène dans le milieu extérieur. Leur ravitaillement en oxygène et leur rejet de dioxyde de carbone se font dans leur "milieu de vie", c'est à dire dans la lymphe interstitielle ; deux systèmes intermédiaires assurent le relais entre milieu extérieur et lymphe : - l'appareil respiratoire qui permet les échanges gazeux entre le "milieu extérieur" et le sang, - l'appareil circulatoire qui assure par le sang le transport des gaz jusqu'à la lymphe.

I. L'appareil respiratoire L'appareil respiratoire comprend un lieu d'échange (les poumons), des voies aériennes (trachée, bronches, bronchioles) en relation avec les poumons, enfin des organes thoraciques qui assurent l'entrée et la sortie de l'air. A. La ventilation pulmonaire Le renouvellement de l'air dans les poumons est à la fois permanent et partiel (0,5 litre d'air est rejeté à chaque expiration sur un volume total de plus de 3 litres) ; il assure à l'air alvéolaire une composition remarquablement constante. Ce renouvellement est obtenu grâce à la contraction de muscles respiratoires qui font varier le volume de la cage thoracique dans laquelle sont logés les poumons solidaires de cette paroi thoracique par l'intermédiaire des plèvres, les poumons augmentent de volume à chaque inspiration, ce qui entraîne une entrée d'air atmosphérique. Inversement, lorsque les muscles respiratoires se relâchent la cage thoracique s'affaisse et élimine de l'air hors des poumons à chaque expiration. B. Une surface d'échanges remarquable Les bronchioles pulmonaires les plus fines se terminent dans les alvéoles pulmonaires. Les échanges entre l'air alvéolaire et le sang sont favorisés par : - l'importance de la surface d'échanges (on l'évalue à 200 m2 pour les deux poumons) ; - la richesse de l'irrigation sanguine (l'artère pulmonaire qui pénètre dans un poumon avec la bronche se ramifie parallèlement aux voies respiratoires et donne naissance à un réseau de capillaires particulièrement développé) ; - la finesse de la paroi alvéolaire (le sang d'un capillaire n'est pratiquement séparé de l'air d'une alvéole que par la paroi du capillaire dont l'épaisseur est de 0,2 micromètre). Ainsi des échanges rapides de grandes quantités d'oxygène et de dioxyde de carbone sont possibles entre le "milieu extérieur" et le milieu intérieur. II. Le rôle du sang Le sang transporte d'importantes quantités d'oxygène des poumons vers les organes et de dioxyde de carbone des organes vers les poumons. c'est un liquide de transport étonnant. Plus de 90% de l'oxygène véhiculé par le sang est transporté par l'hémoglobine des globules rouges. Ce pigment respiratoire a donc un rôle essentiel dans la respiration. Ce rôle s'explique par : - l'aptitude de l'hémoglobine à se combiner à l'oxygène pour donner de l'oxyhémoglobine (une molécule d'hémoglobine est capable de se lier à quatre molécules d'oxygène. Chaque globule rouge contient plusieurs millions de molécules d'hémoglobine. La réaction inverse de libération de l'oxygène est facile à obtenir) ; - l'abondance de l'hémoglobine dans les globules rouges (95% du poids sec des hématies, dans 1 litre de sang il y a 150 g d'hémoglobine) ; - le grand nombre des globules rouges (5 millions par millimètre cube de sang) ; - la surface des hématies (évaluée à 3000 m2 soit 500 fois la surface du corps). Le transport de l'oxygène par le plasma est quantitativement très faible mais cependant très important puisque c'est l'oxygène dissous dans le plasma qui passe dans la lymphe interstitielle, intermédiaire obligatoire entre les hématies et les cellules. III. La respiration cellulaire Toutes les cellules du corps sont le siège de réactions de dégradation des nutriments qui - utilisent de l'oxygène ; - rejettent du dioxyde de carbone ; - libèrent de l'énergie utilisable par les cellules. A. Le glucose est le métabolite le plus utilisé Sa dégradation à suivre Thème : La circulation sanguine chez l homme Place dans les programmes officiels : Cycle 1 : inexistant (Observation des caractéristiques du vivant Découverte du corps et sensibilisation aux problèmes d hygiène et de santé) Cycle 2 : Le monde du vivant : Les manifestations de la vie chez l enfant. Les manifestations de la vie chez les animaux et chez les végétaux. Cycle 3 : Le corps humain et l éducation à la santé :

Première approche des fonctions de nutrition (digestion, respiration et circulation) Conséquences à court et à long terme de notre hygiène : actions bénéfiques ou nocives de nos comportements (notamment dans l alimentation). Principes simples de secourisme Collège : 5 Fonctionnement du corps et nutrition. Lycée : 3 Fonctionnement de l organisme, activité des cellules et échanges avec le milieu. Seconde : L organisme en fonctionnement Terminale S : Diversité et complémentarité des métabolismes. Biblio : 5 Fiche connaissances n 13 déjà citée : Nutrition animale et humaine - respiration et circulation 6 Ouvrages d enseignement (= «guides du maître) d. Bordas enseignant : Partie 6, chapitre 6 ; pp 314-323 e. Hatier enseignant : Chapitre 7 ; pp161-192 f. Magnard cycle 3 : 64 Enquêtes pour enquêtes n 40, 41, pp110-113 7 Le Sang - pp 3-56. Textes et documents pour la classe n 910 fév. 2006. Questionnement pour aborder le concept : Pourquoi le docteur écoute t il le cœur? / Où est le sang dans le corps? / A quoi sert le cœur? / Qu est ce que le pouls? / A quoi ça sert une perfusion sanguine? / Comment se nourrit le bébé dans le ventre de sa maman? / Comment l aspirine dissipe t elle rapidement un mal de tête? / Pourquoi ne faut-il pas jouer avec une «piqûre» trouvée par terre? / A quoi sert le sang? / Quel est le trajet du sang dans le corps? / Notions liées : Composition d un liquide ; volume ; rythme ; santé Notions pour aborder le concept de circulation 1. L appareil circulatoire sanguin, est constitué par le sang, les vaisseaux sanguins et le cœur. 2. Le sang est composé de cellules (hématies et leucocytes), de fragments de cellules (plaquettes sanguines) et du plasma (liquide transparent) contenant divers constituants solubles dont le fibrinogène (responsable de la coagulation avec les plaquettes). 3. On distingue 3 types de vaisseaux sanguins : Les capillaires sanguins : Ce sont des conduits à paroi très fines, de très faible diamètre (0.009mm) qui établissent la continuité entre les artères et les veines. On les trouve au niveau de tous les organes. Par l immense réseau qu ils forment et leur finesse, ils permettent des échanges de molécules entre le sang et les cellules (par l intermédiaire du liquide intercellulaire). Ils constituent une vaste surface d échange. Les artères : Ce sont des conduits à parois béantes, épaisses, contractiles et élastiques, dans lesquels le sang circule du cœur vers les organes. Leur diamètre est compris entre 0.02 et 26mm. Les veines : Ce sont des conduits à parois fines, flasques, distenciles, dans lesquels le sang circule des organes vers le cœur. Leur diamètre est compris entre 0.02 et 32mm. Les veines des membres inférieurs présentent des valvules qui empêchent le sang de refluer (selon la loi de la gravité). Leur trop grande sollicitation entraîne des varices. 4. Le sang est canalisé dans les vaisseaux sanguins. C est un système entièrement clos (comme chez tous les vertébrés). Le trajet du sang est une boucle fermée, parcourue en sens unique. 5. Le cœur est un muscle (myocarde) qui en se contactant met en mouvement le sang. 6. Le sang traverse rapidement le cœur (muscle creux). On distingue un cœur droit et un cœur gauche, accolés, sans communication et synchronisés. 7. Comme tout organe, le cœur est parcouru de capillaires sanguins, permettant notamment des échanges nutritifs grâce au ralentissement du flux. L obturation de ses vaisseaux est responsable de l infarctus du myocarde. 8. Les valvules cardiaques imposent le sens de la circulation sanguine. Leur fermeture émet un bruit caractéristique de clapet. Leur manque d étanchéité est repérable par un chuintement (souffle au cœur). Le médecin, grâce au stéthoscope est à l écoute des bruits du cœur.

9. La circulation sanguine permet des transports (cellules, gaz dissous, nutriments, hormones ) dans tout l organisme, participant ainsi aux fonctions de nutrition cellulaire, de défense, de communication, de thermorégulation, de régulation du ph au sein de l organisme. 10. On distingue : Soit : La circulation du sang «riche» en dioxygène (plutôt rouge vif) : poumons cœur gauche organes La circulation du sang «pauvre» en dioxygène (plutôt rouge sombre) : organes cœur droit poumons Soit : La circulation pulmonaire cœur droit poumons cœur gauche La circulation générale cœur gauche organes cœur droit 11. Le dioxygène est transporté, dans les hématies, par un pigment (hémoglobine) qui le fixe selon une réaction chimique réversible. Le dioxyde de carbone est transporté sous forme dissoute dans le plasma. 12. Les organes sont généralement connectés en dérivation (distribution équitable!), parfois en série (système porte hépatique : absorption intestinale stockage par le foie) 13. Au niveau des artères, le sang circule sous une pression (pression artérielle) qui oscille entre un maxima (contraction du cœur : systole) et un minima (décontraction du cœur : diastole). Le pouls correspond à un durcissement passager des artères, suite à la propagation de l onde de choc, due à la systole du ventricule gauche. 14. Le rythme cardiaque s adapte à l effort physique. En résumé : La circulation sanguine est un axe de communication, de transport et de distribution pour les organismes complexes. Source : légèrement remis en forme d après une page d Yves Vaccari Autre exemple de cours circulation (janvier 2006) Le sang parcourt un double circuit clos : circulation pulmonaire, entre le coeur et les poumons, circulation générale entre le coeur et les autres organes. Le coeur est un muscle creux. Le sang y suit le trajet oreillette - ventricule - artère. Des valvules interdisent la circulation en sens inverse. Systole auriculaire, systole ventriculaire et diastole constituent le cycle cardiaque. Un apport régulier et important de sang au myocarde («muscle cardiaque») par les artères coronaires est indispensable. Dans les artères, le sang circule à grande vitesse et sous forte pression vers les organes. Les capillaires constituent une importante surface d'échanges entre les cellules et le sang. La lymphe interstitielle, issue des capillaires, est un intermédiaire indispensable lors des échanges entre les cellules et le sang. Le sang retourne au coeur sous faible pression dans les veines. la lymphe canalisée rejoint la circulation sanguine près du coeur. le milieu intérieur est l'ensemble des liquides dans lesquels baignent les cellules (plasma, lymphe interstitielle, lymphe canalisée). illustration : Source Manuel d'élève Collège SVT probablement Bordas L exploration cardiaque : Diverses techniques permettent de vérifier le fonctionnement du cœur, la détection des bruits du coeur, la prise du pouls, l enregistrement de son activité électrique (ECG). On peut aussi, par des procédés plus complexes comme l échographie, connaître sa masse, la taille de ses cavités et de leur paroi

Le fonctionnement du cœur : Le coeur est un muscle creux dont les contractions automatiques, rythmées, assurent la propulsion du sang dans les vaisseaux dans tout l organisme. Pour bien fonctionner, il doit être convenablement irrigué par les vaisseaux coronaires. Une insuffisance de ceux-ci peut entraîner une lésion irréversible d une partie du muscle cardiaque se traduisant par un infarctus du myocarde. Cet état nécessite des soins médicaux rapides et efficaces. La dissection du coeur de Mammifère montre qu il est constitué de deux moitiés indépendantes, mais accolées, le coeur gauche et le coeur droit. Le coeur gauche propulse du sang oxygéné vers l aorte et ses ramifications en direction de tous les organes du corps: il est responsable de la circulation générale, anciennement grande circulation. Le coeur droit reçoit le sang carbonaté riche en dioxyde de carbone provenant des organes et le conduit aux poumons où il s oxygène ; il est responsable de la circulation pulmonaire, anciennement petite circulation. Chaque goutte de sang passe ainsi de manière simplifiée successivement deux fois par le cœur pour boucler un circuit complet. On parle pour cette raison de double circulation, une caractéristique héritée de l évolution et qui concerne les vertébrés purement terrestres (grenouille adulte, reptiles, oiseaux et mammifères) Document Protéger son cœur Source : planche n 6 d'un ancien sujet de concours CRPE inidentifié Entre oreillette et ventricule, ainsi qu à la base des artères, des valvules contraignent le sang à circuler toujours dans le même sens (veine oreillette ventricule artère.) La circulation sanguine : Le sang circule sous pression dans les artères dont les parois élastiques permettent à la pression artérielle de varier selon l activité ou l état du stress, mais dans certaines limites. Une pression trop faible, ou hypotension, traduit une grande fatigue, voire une hémorragie. Une hypertension, ou tension trop forte, provoque des perturbations et peut entraîner une lésion des vaisseaux avec rupture ou un infarctus. Dans les veines aux parois minces et flasques ainsi que dans les capillaires, le sang circule sous faible pression. Cela facilite, au niveau des réseaux de capillaires, les échanges avec les organes. Source : mise à niveau pour paramédical, Hôpital de XXXXXX, et manuel d élève collège ancien, modifiés par A.G.