L INVESTISSEMENT DIRECT ETRANGER ET SON DYNAMISME POUR L ECONOMIE NATIONALE DU PAYS D ACCUEIL



Documents pareils
Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord

Les investissements internationaux

Investissement étranger à la Bourse de Casablanca

ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION

Les perspectives économiques

Comment avoir accès à la valeur de rachat de votre police d assurance vie universelle de RBC Assurances

75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES :

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT

Epargne et investissement

D après les estimations de la CNUCED (1), il. État des lieux du commerce. international. Le rôle des firmes multinationales dans le commerce

Les relations commerciales entre les pays méditerranéens

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales)

4. Quels sont les investissements réalisés par les fonds de private equity?

1 Les forces motrices de la mondialisation : entre vouloir et pouvoir... 12

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique

La dette extérieure nette du Canada à la valeur marchande

Comprendre le financement des placements par emprunt. Prêts placement

Options en matière de réforme des systèmes financiers

INVESTISSEMENTS DIRECTS À L ÉTRANGER ET STRATÉGIES DES ENTREPRISES MULTINATIONALES

L implantation des banques marocaines en Afrique

Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté

Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale

I) L ouverture des économies à l international

La finance internationale : quel impact sur l'économie marocaine? 20 Novembre 2012

Résumé. La transformation du système de crédit du Brésil. Que peuvent apprendre les pays africains de la croissance et du développement du Brésil?

L'économie libanaise et le système bancaire libanais: Faits et chiffres

Consultations prébudgétaires

L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte

Placements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques

Pourquoi la croissance du commerce international s est-elle essoufflée? Beaucoup d espoir repose sur la libéralisation des échanges commerciaux

Klako Group. Intégration, Comptabilité et Conseils fiscaux. Optimisation d Achat et Contrôle de Qualité

Rachat d actions : les raisons d un engouement

1. La production d électricité dans le monde : perspectives générales

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada

L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH»

Fiche récapitulative 2013/14 Sommaire des réformes Doing Business au Moyen-Orient et en Afrique du Nord 1

L activité financière des sociétes d assurances

Manuel de référence Options sur devises

Nous sommes interrogés sur la nature de la crise que nous rencontrons

Note relative à l investissement direct étranger dans le monde et au Maroc

ROYAUME DU MAROC OFFICE DES CHANGES

résumé un développement riche en emplois

Le présent chapitre porte sur l endettement des

Corefris RAPPORT ANNUEL Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France?

UNE FISCALITE MAROCAINE ATTRACTIVE

Chapitre 6. Le calcul du PIB, de l inflation et de la croissance économique. Objectifs d apprentissage. Objectifs d apprentissage (suite)

Comité des produits Discours du Directeur général. 29 mai DISCOURS D OUVERTURE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL AU COMITÉ DES PRODUITS.

Cinq ans après le début de la crise financière, l économie

Comment s établir aux États-unis?

Le financement de l apprentissage informel

le réseau aérien consiste dans un hub aérien à Liège, en Belgique et une flotte de 50 avions ; et

La Réforme des Chemins de Fer: Manuel pour l Amélioration Etude de Cas : de la Performance du Secteur ferroviaire. Etude de Cas.

La balance des paiements et la position

Les Politiques macro-économiques

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers

Royaume du Maroc المرجع :

Restrictions et Libéralisation des I.D.E Au Maroc. Mr. Marwane MANSOURI

Norme comptable internationale 21 Effets des variations des cours des monnaies étrangères

Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010

GECA GLOBAL CONSULTING suarl 76, Avenue Habib Bourghiba App. A Ariana - TUNISIA MF: R/A/M/000

Enquête sur les perspectives des entreprises

INVESTIR AU TCHAD. Le Tchad est un pays d agriculture et d élevage, un pays dont le peuple est laborieux, un pays dont le sous sol est promoteur.

1. La fonction de règlement ne peut être assurée au niveau international que dans des conditions bien différentes. D une part, les agents concernés

DORVAL FLEXIBLE MONDE

Chapitre 3. La répartition

Norme internationale d information financière 9 Instruments financiers

LE SECTEUR DE L EAU EN JORDANIE : ENJEUX ET ENSEIGNEMENTS. Présentation des enjeux du secteur

BULLETIN OFFICIEL DES DOUANES ET DES IMPOTS. Texte n DGI 2011/25 NOTE COMMUNE N 16/2011

ACQUISITIONS EN CHINE : ACHAT D ACTIFS OU PRISE DE PARTICIPATION?

SCPI Amundi DEFI Foncier

La crise de Lionel Artige. Introduction à la Macroéconomie HEC Université de Liège

Monnaie, banques, assurances

Avertissement sur les risques liés aux instruments financiers Clients professionnels

ENSAE, 1A Maths. Roland Rathelot Septembre 2010

L externalisation un vecteur de développement du cabinet BPO Services France. Atelier Solution

L euro, la Banque centrale européenne et le Pacte de stabilité

Investissements et R & D

Etude de marché. Idée de depart. Etude de l environnement et des offres existantes. Clients. actuels. Choix de la cible précise

Plateforme d informations climatiques au Niger Présentation de l opportunité

Gestion et finance internationales, 10e éd.

MARCHÉ IMMOBILIER DE BUREAUX

LES BRIC: AU DELÀ DES TURBULENCES. Françoise Lemoine, Deniz Ünal Conférence-débat CEPII, L économie mondiale 2014, Paris, 11 septembre 2013

Banque Européenne. pour la Reconstruction et le Développement. Tunisie

August ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale?

la quête du Graal? Michel Aglietta Université Paris Ouest et Cepii

CHAPITRE 9 LE SYSTÈME BANCAIRE

L offre d énergie: une comparaison France, Allemagne et Japon. Par Pierre Lasserre, Sciences économiques Université du Québec à Montréal

Liban: Impact Économique et Social du Conflit Syrien Résumé Analytique

REPOBLIKAN I MADAGASIKARA Tanindrazana Fahafahana Fandrosoana

et Financier International

Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC

Le Moyen-Orient depuis `1990: carte `1

Les concepts et définitions utilisés dans l enquête «Chaînes d activité mondiales»

I. Les entreprises concernées et l opération

M06/3/BUSMT/HP2/FRE/TZ0/XX+ COMMERCE ET Gestion. Mercredi 17 mai 2006 (matin) 2 heures 30 minutes

Schéma du plan d affaires

Nom. les. autres États. n de l aviation. Organisation. ATConf/6-WP/49 14/2/12. Point 2 : 2.2. Examen de. des accords bilatéraux. consultées.

Transcription:

MASTER DECISIONS ET ORAGANISATIONS OPTION ECONOMIE L INVESTISSEMENT DIRECT ETRANGER ET SON DYNAMISME POUR L ECONOMIE NATIONALE DU PAYS D ACCUEIL (LE CAS DU LIBAN) Mémoire présenté par Mohamad Yasser EL HASSAN Sous la direction de : Mme Bénédicte SERRATE Maître de conférences en Economie à l IMUS Chercheuse associée à l IREGE Septembre 2006 1

2

SOMMAIRE TITRE :L INVESTISSEMENT DIRECT ETRANGER ET SON DYNAMISME POUR L ECONOMIE NATIONALE DU PAYS D ACCUEIL (LE CAS DU LIBAN)...1 SOMMAIRE...3 INTRODUCTION...7 1. LA LOGIQUE RECENTE DE L INVESTISSEMENT DIRECT ETRANGER-LOGIQUE DE LA FIRME...13 1.1. DEFINITION DE L IDE ET DES TERMES EN RELATION13 1.1.1.- Investissement direct étranger...14 1.1.1.1.- Types de l investissement direct étranger...14 1.1.1.1.1.-Grreenfield...14 1.1.1.1.2.- Fusions et acquisitions...14 1.1.1.1.3.- Joint Venture...15 1.1.1.2- Formes de l investissement direct étranger...15 1.1.1.2.1.- IDE vertical...15 1.1.1.2.2.- IDE horizontal...15 1.1.1.3.- Modes de mesure de l IDE...16 1.1.1.3.1.- Stock d investissement direct...16 1.1.1.3.2.- Flux d investissement direct...16 1.1.2.- La multinationale...16 1.2. L INVESTISSEMENT DIRECT ETRANGER DANS LE MONDE...17 1.2.1.- Répartition des IDE entre les pays développés et les PVD...20 1.3. COMPRENDRE LA DESTINATION DES IDE...22 1.3.1.- Avantages spécifiques de la firme (O)...23 1.3.2.- Avantages à la localisation vers l étranger (L)...24 1.3.3.- Avantages à l internalisation de la firme (I)...25 1.3.4.- Décision de l IDE selon la théorie d OLI...26 2. L IMPACT DES IDE SUR L ECONOMIE NATIONALE...29 2.1.- IDENTIFICATION DU LIBAN...31 2.2.- PRESENTATION DE LA SITUATION DE L ECONOMIE ET DE L IDE AU LIBAN...33 2.2.1.- Caractéristiques générales de l économie libanaise...33 2.2.1.1.- Economie d une croissance volatile...33 2.2.1.2.- Faiblesse chronique du secteur public et des finances publiques...36 2.2.1.3.- Economie du marché libérale...41 2.2.1.4.- Economie des services...42 2.2.1.4.1.- Le secteur des services...42 2.2.1.4.2.- Le secteur agricole...44 2.2.1.4.3.- Le secteur industriel...45 2.2.1.5.- Economie de consommation...46 2.2.2.- Présentation de la situation de l IDE au Liban...48 2.2.3.- Performance du Liban par rapport à l IDE...51 2.2.3.1.- Indice des entrées effectives d IDE...51 2.2.3.2.- Indice des entrées potentielles d IDE...52 3

2.3.- CADRE THEORIQUE DES IDE...53 2.3.1.- Modèle de Keynes...55 2.3.2.- La théorie de croissance endogène...59 2.3.3.- Faits stylisés...62 2.4.- LE CLIMAT D INVESTISSEMENT AU LIBAN...65 2.4.1.- Les principaux réticences à l IDE au Liban...66 2.4.1.1.- Insécurité politique et risques de guerre...66 2.4.1.2.- La corruption et la bureaucratie...66 2.4.1.3.- Le coût de l électricité et du Diesel...66 2.4.1.4- L absence d un réseau ferroviaire...67 2.4.1.5.- La préférence nationale à l embauche...67 2.4.1.6.- L acquisition limitée des droits réels fonciers par des étrangers...67 2.4.2.- Facilités pour les affaires...68 2.4.3.- Les motivations pour l investissement direct étranger...70 2.4.3.1.- Caractéristiques spécifiques du secteur bancaire...72 2.4.3.2.- Motivations pour investir dans le secteur touristique...72 2.4.3.3.- Motivations pour investir dans le secteur industriel...66 2.4.3.4.- Motivations pour investir dans le secteur agricole...73 2.4.3.5.- L établissement des compagnies sans restriction...73 2.4.3.6.-La liberté d investir dans n importe quel secteur...73 2.4.3.7.- La garantie des investissements directs étrangers au Liban...73 2.4.3.9.- Les conventions de non double imposition...74 2.4.4.- Les avantages comparatifs du Liban...74 2.4.4.1.- La situation géographique du Liban...74 2.4.4.2.- Main-d œuvre qualifiée...75 2.4.4.3.- La superficie du Liban...75 2.4.4.4.- Le secteur bancaire libanais...75 3. LES STRATEGIES D ATTRACTION DES INVESTISSEMENTS DIRECTS ETRANGERS...76 3.1.- LA STRATEGIE D ATTRACTION RECOMMANDEE PAR MIGA...77 3.1.1.- Techniques de construction d image...78 3.1.2.- Techniques de génération des investissements directs étrangers...80 3.1.3.- Techniques des services des investisseurs étrangers...84 3.2.- LA PRIVATISATION...87 CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS...92 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES...100 4

5

6

INTRODUCTION Depuis longtemps, la pensée de reconstruction au Liban a été considérée comme un rêve qui ne pourrait jamais être accompli. Néanmoins, après avoir souffert des guerres désastreuses sur son sol, le Liban n a pas encore réussi, malgré la ténacité et la persévérance de ses citoyens, de ressusciter. Après qu il semble joindre les nations paisibles du monde, voilà aujourd hui il entre involontairement dans une guerre ruinante obligé d en faire face et de supporter qu il soit le terrain fertile des conflits des autres sur son territoire. Jusqu au aujourd hui, les hostilités n ayant pas pris fin. Pour cela, après la fin de cette crise, le Liban devra sérieusement penser d aller jusqu au bout dans un processus menant à la paix. En notant que cela pourra se faire actuellement surtout après le retrait des troupes syriennes du Liban. Ce qui aboutira par suite à un apaisement durable voire définitif. Pendant cette période, le Liban sera défié par l opération transitoire à la paix. Ce défi n est pas seulement politique ; il est économique, financier et technologique également. La reconstruction n est pas simplement une question de «ciment et d acier». Le Liban devra réhabiliter, reconstruire et développer son économie aussi bien que les habiletés des ressources humaines afin de suivre son environnement et de jouer, une fois encore, un rôle majeur dans la région. D autre part, le grand déficit budgétaire et les besoins du Liban sur la décade prochaine dépassent substantiellement ses économies domestiques potentielles. Alors des ressources externes seront nécessaires pour permettre le développement rapide et prospère du pays. Cependant, il est peu probable que les aides et les subventions soient suffisantes et disponibles à temps prévu. En conséquence de faits, le Liban aura besoin d être financé par des énormes flux des capitaux étrangers investis pour long terme dans les divers secteurs économiques du pays. Par suite, mon étude s occupe du dynamique des investissements directs étrangers pour le Liban. Ce pays qui se concurrence avec d autres pays de la région pour attirer les investissements directs étrangers grâce à leur importances dans l activité économique de ces pays. Et cela revient à ce que l impact de ces investissements sur mon pays sera quantitatif et qualitatif et dont les avantages ne consistent pas seulement à améliorer la croissance économique et créer des nouveaux emplois, mais aussi à améliorer les relations entre le pays d accueil et les pays d origine de ces investissements. 7

Plus précisément, l attraction des investissement directs étrangers au Liban permettra de : Dédommager la pénurie du capital aussi bien à augmenter la proportion d investissement du capital, et de cette façon, accélérer le développement économique. Obtenir la technologie moderne pour développer des nouveaux produits, mettre à jour le matériel, réduire l intervalle de la technologie, réajuster la structure économique et améliorer la qualité des produits et leur compétitivité dans le marché mondial. Acquérir de plus grandes compétences pour la gestion effective des projets à grande échelle du pays et former une nouvelle génération d entrepreneurs. Créer plus d occasions de travail. Etendre les exportations et la substitution des importations pour minimiser ou même éliminer le déficit de la balance de commerce et par conséquent produire des échanges étrangers qui sont nécessaires pour acheter les matériels et matières nécessaires au programme de la reconstruction. Améliorer la rentabilité de l état moyennant les impôts sur les revenus, les impôts directs et indirects. Cette étude estime également que, jusqu à nos jours, on considérait l investissement étranger comme la principale ressource, voire la plus importante pour le financement des pays en voie de développement, ce qui explique la précipitation de ces pays vers les investisseurs étrangers. Les pays utilisent tous les moyens pour attirer ces investissements : facilités fiscales, offre de crédits, etc.. A la lumière de cette situation, il devient nécessaire de relever les questions suivantes : 1. le Liban a t-il réussi à attirer les investissements directs étrangers pendant toutes les années de la reconstruction au sein de la situation économique actuelle? 2. Le Liban possède t-il la potentialité à attirer le montant des investissements directs étrangers nécessaires à sa récupération économique et son développement à long terme? 3. Alors, au sein de cette faible attractivité du pays, pourquoi l investissement direct étranger, étant un constituant secondaire de l économie nationale, restera important pour cette économie? Et qu est ce qu il va apporter à cette économie? 8

4. Quels sont les facteurs locaux et les réglementations opportuns (favorables) à l investissement direct étranger? Lesquels y sont obstacles? En outre, les grandes organisations étrangères développent un plan d affaires qui incorpore une formulation de la mission, un ensemble clair des objectifs collectifs et un plan stratégique pour les accomplir à l instar de ces organisations. Le gouvernement ne devrait pas en être différent. Pour encourager les investissements directs étrangers, il aurait donc besoin de développer un ensemble d objectifs convenables et de formuler le plan stratégique approprié pour les mettre en œuvre. Par conséquent, cela nous amène à poser deux questions importantes : 1. Quel plan stratégique est-il approprié pour élever l attrait des investissements directs étrangers par le Liban? 2. Qui en serait le responsable? Le but de cette étude est d évaluer dans un second plan, le climat de l investissement direct étranger au Liban en parlant des avantages et des obstacles qui en font face dans une tentative d améliorer l attrait vers le pays des investisseurs directs étrangers. En tenant compte de la situation actuelle, une stratégie d attraction et de promotion de l investissement est proposée, qui prend en considération deux notions importantes : 1. La première est qu aujourd hui, le Liban a plus besoin des autres pays que ceux-là ont besoin de lui. 2. La seconde est que l investisseur global, de nos jours, est affronté par une collection ahurissante d occasions fournies dans leur majorité par des pays dont le climat de l investissement est très convenable. Mon étude est articulée autour de trois parties : 9

La première partie définie le terme investissement direct étranger et les termes en relation en basant sur des différentes références. Ainsi, on présente dans cette partie, la situation de ce type d investissements dans le monde en général. Par suite, on étudie les causes qui poussent les firmes multinationales à se délocaliser vers l étranger à partir de la théorie éclectique afin de savoir si ça revient à des avantages reliés seulement à la firme ou il y d autres en relation avec le pays d accueil ce qui nous intéresse de le montrer dans notre étude. Dans la deuxième partie, on parle tut d abord de la situation économique actuelle du Liban et la situation des investissements directs étrangers dans ce pays pour savoir exactement quel est le modèle de croissance qui convient à la situation libanaise et qui est basé sur l importance des flux supplémentaires de ce type d investissement pour l économie du pays d accueil afin d avoir un développement économique. Dans le cadre théorique, pour être plus convaincant on essaie de prouver le rôle catalyseur des investissements directs étrangers sans se contenter d un seul modèle de croissance, mais on va essayer de concentrer sur ce point théorique de plusieurs cotés que se soit en faisant recours à d autres modèle de croissance, ou bien à des résultats et faits stylisés élaborés par des économistes spécialisés dans le domaine de l économie de la croissance. Ensuite, on termine cette partie par l identification du climat d investissement au Liban par ses obstacles qui réduit l attractivité des investissements. Ainsi, on cite les avantages présents dans ce pays et les avantages comparatifs par rapport à d autres pays du voisinage. Finalement, la troisième partie propose le contour pour une stratégie d attraction et de promotion de l investissement selon trois types de techniques : construction d image, la génération des investissements, et les services des investissements. En plus, dans cette partie j ajoute à cette stratégie, l importance du lancement d un programme de privatisation des certaines administrations publiques afin d attirer des IDE et de réduire les dépenses publiques. 10

11

12

Première partie LA LOGIQUE RECENTE DE L INVESTISSEMENT DIRECT ETRANGER - LOGIQUE DE LA FIRME L investissement direct étranger (IDE) est l un des éléments qui caractérisent le mieux l économie mondiale de ces deux dernières décennies. Les entreprises sont de plus en plus nombreuses, dans des secteurs toujours plus divers et dans un nombre toujours plus grand de pays, à élargir leurs activités à l étranger par le biais de l investissement direct et pratiquement toutes les économies rivalisent désormais pour attirer les firmes multinationales (FMN). L investissement direct réalisé par les FMN est susceptible de provoquer une restructuration rapide des activités industrielles et commerciales tant au niveau régional qu au niveau mondial et de transformer les économies d accueil en formidables exportateurs de biens manufacturés ou services à destination des marchés mondiaux. Ce faisant, l IDE peut contribuer à l intégration des marchés nationaux dans l économie mondiale de manière beaucoup plus efficace que n auraient pu faire à eux seuls les flux traditionnels d échanges. Comme pour les investissements du secteur privé en général, les avantages de l IDE sont renforcés dans un environnement caractérisé par l ouverture des échanges et des régimes d investissement, une politique de concurrence active, la stabilité macro-économique et la privatisation. Dans ce contexte, l IDE peut jouer un rôle fondamental pour améliorer la capacité du pays d accueil à tirer parti des opportunités offerts par une intégration économique mondiale, cette finalité étant de plus en plus reconnue comme l un des objectifs clés de toute stratégie de développement. 1.1. définitions de l IDE et des termes en relation : Le concept «investissement direct étranger» a été plusieurs fois citée précédemment dans l introduction. Pour cela, on ne peut pas traiter ce sujet sans avoir définir ce type d investissements dans tous ses aspects pour mieux comprendre de quoi s agit-il quand on parle de l investissement direct étranger : s agit-il des entreprises totalement ou partiellement étrangères localisées au Liban comme «BNPI» ou «Yoplait»? S agit-il des sociétés présentes dans le marché financier Libanais? En plus, il fallait faire le point sur des termes qui sont en relation avec le concept «investissement direct étranger». 13

1.1.1-Investissement direct étranger : les investissements directs étranger sont des investissements effectués pour créer une filiale ou avoir un certain contrôle sur une entreprise étrangère. La notion de contrôle est définie à l aide d un pourcentage d actifs de la firme détenus par l investisseur. Ce pourcentage était souvent différent selon les statistiques des pays. Aujourd hui, le seuil de 10% des actifs possédés par la maison mère étrangère détermine le plus souvent le statut d investissement direct à l étranger 1. Ce niveau de détention d actifs de 10% permet de différencier, parmi les mouvements de capitaux à long terme, les investissements de portefeuille des investissements directs. Les premiers sont considérés comme des placements internationaux et des investissements financiers dans des actions, obligations, des produits dérivés, d options et des autres instruments financiers, les seconds introduisent une notion de pouvoir de décision de l investisseur sur l entreprise rachetée ou construite à l étranger (filiale) et concernent les activités économiques traditionnelles, productrices biens et des services. L investissement direct à l étranger implique en général, non seulement un transfert de fonds financiers, mais en même temps un transfert de technologie et de capital humain par l intermédiaire de cadres expatriés s impliquant dans la production à l étranger (niveau d influence sur les opérations de l entreprise). Les caractéristiques économiques permettant d établir qu un flux de capital est un investissement direct sont les suivants : 1. Une notion de contrôle ou de pouvoir d influence sur la gestion de l entreprise rachetée par la firme multinationale. 2. Un transfert de compétences complexes (un ensemble technologique). 3. Une logique de production. 1.1.1.1 Types de l investissement direct étranger : parmi les modalités d implantation à l étranger, on distingue : 1.1.1.1.1.- Greenfield : Qui consiste à l implantation d une unité de production ou d une usine à l étranger possédée à 100% par la maison mère. Elle peut revêtir plusieurs formes allant de l unité d assemblage jusqu à l usine intégrée chef de file d autres unités. 1.1.1.1.2.-Fusions et acquisitions : c est la forme d implantation consistant au rachat ou à l acquisition d une entreprise étrangère déjà existante à plus de 50%. 1.Mucchielli J-L (2001), «Relations Economiques Internationales», Hachette Supérieur, pp. 25-26. 14

1.1.1.1.3.- Joint Venture : Résulte de la création en commun avec une entreprise étrangère d une société mixte située à l étranger et dont chaque partenaire détient le capital dans des proportions voisines de 50/50 ou 60/40. Modalités d exploitation d un marché étranger (Types des IDE) Erreur! Avantages compétitifs entrée sur le marché étranger Production nationale et exportation Production dans le pays d accueil Licence ou contrat de gestion Investissement International IDE Joint-venture Partenariat -C- Participation majoritaire ou totale Fusions-acquisitions -B- Création de la filiale Greenfield -A- 1.1.1.2- Formes de l investissement direct étranger : Quand on parle des IDE, il faut distinguer entre : 1.1.1.2.-IDE vertical : qui vise à fragmenter le processus de production. la firme va scinder sa chaîne de valeur en différentes activités et localiser chaque fonction de l entreprise dans le pays offrant les meilleures conditions de production. 1.1.1.2.2-IDE horizontal : c'est-à-dire un investissement qui conduit à une simple réplication de la firme, ou lorsque la firme produit le même bien dans plusieurs pays. 15

1.1.1.3.- Modes de mesure de l IDE : L investissement direct étranger peut être exprimé en : 1.1.1.3.1.- Stock d investissement direct (résidu) : qui correspond à une estimation de la valeur totale des capitaux dans un pays à un moment donné. On distingue deux types de ces stocks. Stocks entrants qui représentant la valeur totale des capitaux étrangers dans un pays (investissement direct de l étranger), tandis que les stocks sortants sont la valeur totale des capitaux nationaux sortis du même pays vers l étranger à un moment donné(l investissement direct à l étranger). 1.1.1.3.2.- Flux d investissement direct (mouvement) : représente la somme des éléments suivants : -Apports nets en capital accordés par l investisseur direct sous forme d achat d actions de parts, d augmentation de capital ou de créations d entreprises. - Prêts nets, y compris les prêts à court terme et avances consenties par la maison mère à sa filiale. - Bénéfices non distribués (réinvestis). 1.1.2. La Multinationale : Multinationales, transnationales, transplants, filiales, de multiples noms ou qualificatifs ont été donnés à ce type d entreprises. D une façon mais non dépourvue d ambiguïté, Mucchielli a donné une définition simple de la firme multinationale en considérant comme multinationale toute entreprise possédant au moins une unité de production à l étranger ; cette unité de production sera alors sa filiale 2. La logique de la production domine. Une entreprise peut avoir des représentations commerciales à l étranger, mais elle ne sera vraiment multinationale que si elle produit tout (on parle ainsi d IDE horizontal) ou une partie (on parle d IDE vertical) de ses produits à l extérieur de son territoire national. En principe, une filiale devrait appartenir complètement à la maison mère. Toutefois, les travaux statistiques sur ce sujet considèrent en général que, lorsqu une firme possède au moins 10% du capital d une entreprise étrangère, cette dernière peut être considérée comme une filiale de la première. 2. Mucchielli J-L (1998), Multinationales et mondialisation, édition du Seuil (inédit économie), pp.18-19. 16

Bien sur, il n est pas toujours simple de déterminer quelle est l entreprise étrangère qui possède une filiale donnée dans un pays d accueil. Tandis que les détentions indirectes de capital posent de nombreux problèmes concernant la détermination du contrôle final. La figure qui suit fournit quelques exemples de détentions directes et indirectes de capital. Multinationales, filiales, et détention de capital Entreprise X 60% 10% 30% 60% 70% 30% Firme A Firme D Firme F Firme H Firme k Firme M 55% 60% 25% 30% 70% 40% Firme B (33%) 55% de 60% Firme E (6%) 60% de 10% Firme G (7,5%) Firme J (18%) Firme L (49%) Firme N (12%) 12% Firme C (4%) 12% * de 33% D après cette figure, les entreprises A, D, F, K, H ET M sont directement possédées à 10% ou plus par l entreprise X ; elles seront donc considérées comme des filiales directs de l entreprise X. Dans la figure, les entreprises B, J, L, et N sont indirectement détenues par l entreprise X. L entreprise B est détenue indirectement à 33% par X (soit 55% de 60%). De même, l entreprise J est indirectement détenue à 18% par X, L à 49% et n à 12%. En revanche, les entreprises E et G sont détenus respectivement à 6% et 7,5%. Quant à C, en fonction des différents pourcentages de participations en cascade, elle n est finalement détenue indirectement par X qu à hauteur de 4%. Donc les entreprises E, G, et C ne sont pas des filiales de X. 17

1.2. L investissement direct étranger dans le monde (présentation chiffrée) : D après les estimations de la CNUCED 3, il existe aujourd hui dans le monde 69 727 firmes multinationales (FMN) qui comptent quelque 690 391 filiales étrangères dans près de deux tiers des relations commerciales internationales. Ce boom du nombre des FMN revient au rôle des pays d accueil favorisant l IDE qui s est augmenté dans le monde durant ces dernières années sous l influence de la bulle spéculative sur les valeurs technologiques, et les Fusionsacquisitions gigantesques qui ont marqué ce secteur. Attirer les investisseurs étrangers ou les maintenir sur le territoire constitue une préoccupation pour un bon nombre des économies même celles des pays en voie de développement compte tenu de leur impact vraisemblable sur les variables économiques clés comme l emploi, l exportation, et donc in fine la croissance. Pour cela, beaucoup des pays disposent d une réglementation très favorable aux IDE. Selon la CNUCED 4, entre 1991 et 2002, 1185 modifications au total ont été apportés aux régimes nationaux réglementant les IDE dont 1121 visaient à faciliter ces investissements. Source : CNUCED (2003). 3. CNUCED : conférence des Nations Unies des Nations Unies sur le Commerce et le Développement, Rapport sur l investissement dans le monde :WIR2005/ Trannational Operations and the Internationalization of R&D, http:// www.unctad.org. 4. CNUCED (2003), Rapport sur l investissement dans le monde :WIR2003/FDI Policies For Development : National And Intrenational Perspectives.(et dans le rapport sur le développement dans le monde 2005, pp. 112) 18

Donc suite à cette présentation, on peut révéler l évolution des IDE dans le monde à partir de 1980 d après le graghe suivant : Evolution des IDE dans le monde : A partir du graphe, on remarque que la tendance globale sur les dernières décennies montre une augmentation spectaculaire des investissements mondiaux dans l économie mondiale qui est explicable par la libéralisation ambiante, ainsi que par une croissance économique mondiale ralentie. Dans les économies industrialisées, il faut considérer plus particulièrement le marché unique européen. Dans les pays en voie de développement, il y a eu une libéralisation plus poussée du commerce et des finances. En général, Pendant les années 80 l augmentation de l IDE dans le monde a été d un rythme lent tandis que les années 90 ont vu une très forte croissance des flux des investissements directs étrangers particulièrement de 1995 à 2000. Puis les flux d IDE se sont contractés depuis le pic de l année 2000. Alors les années 2001,2002 et 2003 ont enregistré une chute tout aussi spectaculaire qui est considéré par la CNUCED, en partie, comme retour à la normale.et cela est essentiellement dû à la diminution des fusions, des acquisitions, à la baisse des valeurs boursières et des bénéfices des entreprises 5,6. Puis l augmentation des flux d IDE a repris légèrement pendant l année 2004 selon le rapport de l investissement dans le monde de CNUCED (2005). 5. CNUCED (2002), Trade And Development Report : Developing Countries In World Bank. 6. CNUCED (2003), World Investment Report, FDI Policies For Development: National And International Perspectives. 19

1.2.1.- Répartition des IDE entre les pays développés et les PVD : En réalité, les IDE ont pour caractéristique d être inégalement répartis entre les pays. Plus précisément, les flux d IDE sont le fait des pays développés qui reçoivent la plupart des flux entrants des IDE tout au long des années depuis 1980 jusqu au 2003.Tandis que les pays en voie de développement ne reçoivent durant la même période que la faible quantité de ces investissements internationaux. Répartition des flux entrants d IDE dans le monde : (en millions de dollars) Région/pays 1980 1990 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 Monde 55 108 207 883 341 086 392 922 487 878 701 124 1 092 052 1 396 539 825 925 716 128 632 599 648 146 Pays Développés 46 629 172 072 218 738 234 868 284 013 503 851 849 052 1 134 293 596 305 547 778 442 157 380 022 Europe 21 569 104 308 133 693 130 817 153 969 294 482 520 397 722 762 393 898 427 560 359 369 223 400 Amérique du nord 22 725 56 004 68 027 94 089 114 925 197 243 308 119 380 798 187 124 92 838 63 183 102 152 Autres pays développés 2 335 11 759 17 019 9 962 15 119 12 125 20 535 30 733 15 283 27 379 19 604 54 469 Pays en voie de développement 8 455 35 736 117 544 151 746 191 764 186 626 232 507 253 179 217 845 155 528 166 337 233 227 Afrique 400 2 840 5 587 5 790 10 849 9 049 11 886 9 627 20 027 12 994 18 005 18 090 Egypte 548 734 595 636 887 1076 1065 1235 510 647 237 1253 Tunisie 246 88 323 280 365 668 368 779 486 821 584 639 Amérique Latine et carraibes 7 494 9 586 30 167 50 246 76 260 82 540 108 640 97 523 89 130 50 492 46 908 67 526 Asie et Océanie 561 23 310 81 791 95 711 104 655 95 037 111 981 146 028 108 688 92 042 101 424 147 611 Moyen Orient - 3 247 456 3 382 5 031 3 371 3 262 1 888 3 770 7 100 5 691 6 522 9 840 Bahrain - 418-183 431 2 048 329 180 454 364 80 217 517 865 Iran 81-362 17 26 53 24 35 39 61 548 482 500 Iraq 2 0 2.. 1 7-7 - 3-6 - 2 5 300 Jordan 34 38 13 16 361 310 158 801 120 64 424 620 Kuwait 1 6 7 347 20 59 72 16-147 7-67 - 20 Liban - 12 6 35 80 150 200 250 298 249 257 358 288 Oman 98 125 29 60 65 101 39 83 390 26 528-18 Territoire Palestinien.... 123 177 163 218 189 62 20-5.... Qatar 11 5 94 339 418 347 113 252 296 624 625 679 Arabie Saoudite - 3 192 312 578 64 57 94 123 183 504 453 778 1 867 Syrie 0 71 987 912 854 743 972 1 202 947 1 030 1 084 1 206 Turquie 18 684 885 722 805 940 783 982 3 266 1 063 1 753 2 733 Emirates arabes Unies 98-116 400 301 232 258-985 - 515 1 184 1 307 30 840 Yémen 34-131 - 218-60 - 139-219 - 308 6 136 102 6-21 Europe de l est et ouest 24 75 4 803 6 308 12 101 10 647 10 492 9 067 11 775 12 821 24 106 34 897 Source : CNUCED, rapport d investissement dans le monde (2005). 20

Le même tableau précédent, on peut le schématiser en bref d une façon plus clair pour bien montrer la part de chacun des pays développés et des pays en développement des flux entrants d IDE dans le monde en faisant recours consécutivement à Rapport sur l Investissement dans le Monde(2005) : Repartition des flux entrants d'ide entre PVD et pays développés Millions de Dollars 1 200 000 1 000 000 800 000 600 000 400 000 200 000 0 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 Années Pays Développés Pays en voie de développement Pays de l'europe de l'est et de l'ex-union Soviétique Plus précisément, le tableau suivant montre que pendant la période de 1990 à 2004, les pays en voie de développement ont reçu entre 15% et 34% des flux entrants d IDE, alors que les pays développés ont eu la plupart de ces flux allant de 58% jusqu à 82%. Tandis que les pays du moyen orient, leur part de ces investissements étaient vraiment très marginale comme les flux entrants n ont pas dépassé 1% des flux mondiaux. Flux d investissements directs étrangers : En millions de Dollars et en pourcentage 1990 1995 1999 2000 2001 2002 2003 2004 Monde 207 883 341 086 1 092 052 1 396 539 825 925 716 128 632 599 648 146 PAYS DEVELOPPES 82.7 64.1 77.7 81.2 72.2 76.5 70 58.6 Pays en voie de développement 17.2 34.4 21.3 18.2 26.3 21.7 26.3 36 Moyen orient (en% du monde) 0.2 1 0.17 0.26 0.85 0.8 0.01 0.015 Pays de l Europe de l est et de l ex-union soviétique Source : CNUCED 2005 0.1 1.5 1 0.6 1.5 1.8 3.7 5.4 21

En d autres termes, voici la représentation graphique de ce pourcentage qui montre la faible attractivité des PVD en ce qui concerne l IDE, surtout que pendant le pic de l année 2000 les PVD n ont pas réussi à capter davantage de ces investissements, par contre cela a été au profit des pays développés. Pourcentage Distribution des flux entrants d'ide 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 1990 1995 1999 2000 2001 2002 2003 2004 Années Pays développés Pays en voie de développement Pays de l'europe de l'est et de L'ex-nuion soviétique Quant au pays du Moyen Orient, on constate que malgré cette tendance, ils ont pu attirer un peu plus des IDE vers leur pays durant cette période, mais ceci reste timide comme leur part n a pas pu dépasser le 1% des flux mondiaux des IDE. Et cela revient aux contraintes présentes dans ces pays qui peuvent être en relation avec l incertitude politique et les conflits dans cette région, ainsi que d autres restrictions liées à l instabilité macroéconomique, aux réglementations et autres obstacles reflétant le climat d investissement selon le rapport du développement dans le monde(2005). 1.3. Comprendre la destination des IDE : Après avoir défini le concept de l IDE en détail et tous les termes en relation pour mieux comprendre de quoi s agit-il exactement quand on parle de ce sujet Et suite à la présentation de la situation de l IDE dans le monde, deux questions pourront être posées : 1. Quand est ce que la firme multinationale procèdera t-elle à l alternative «IDE»? 22