Groupe africain sur la formation statistique et les

Documents pareils
PROGRAMME D APPUI AUX ORGANISATIONS PAYSANNES AFRICAINES (PAOPA) PHASE PRINCIPALE DOCUMENT DE PROGRAMME REGIONAL

Centre Régional Africain d Administration du Travail (CRADAT) BP 1055 Yaoundé Tél Fax : cradat@ilo.

Untied Nations Economic Commission for Africa African Centre for Statistics. Review of the statistical training curricula in Africa

23 ème Edition de la Commission des Statistiques Agricoles pour l Afrique (AFCAS)

Réunion préparatoire du groupe d experts de la troisième Conférence des ministres africains chargés de l enregistrement des faits d état civil

COOPERATION BELGIQUE - BURUNDI Programme 2012 de bourses d études et de stage hors-projet

LES RELATIONS ENTRE LE TRESOR PUBLIC ET LA BCEAO

Termes de référence pour le recrutement d un consultant en communication

Elaboration des documents méthodologiques des comptes nationaux selon le SCN 1993 et préparation du passage au SCN 2008

SEMINAIRE REGIONAL AFRICAIN SUR LA GOUVERNANCE LOCALE Octobre 2008 a Saly Portudal - Senegal L initiative d Apprentissage Mutuel entre Pairs

PROGRAMME BOURSES D'ETUDES ET DE STAGES «HORS PROJET»

POURQUOI LE GABON A-T-IL BESOIN DE STATISTIQUES FIABLES?

La culture du résultat au sein des systèmes statistiques nationaux des Etats membres d AFRISTAT

Comité des produits Discours du Directeur général. 29 mai DISCOURS D OUVERTURE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL AU COMITÉ DES PRODUITS.

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA

NATIONS UNIES COMMISSION ECONOMIQUE POUR L AFRIQUE Bureau Sous-Régional pour l Afrique Centrale

S T E DELTA-C FORMATION UNIVERSITAIRE. Centre de Formation et d Appui Conseil pour le Développement Local

DROIT, ÉCONOMIE & GESTION MASTER DROIT DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES. Collectivités littorales.

Observatoire Economique et Statistique d Afrique Subsaharienne

Rapport de fin du Programme

Accès des populations rurales au capital en Agroland

TERMES DE REFERENCE POUR LE RENFORCEMENT DU DEPARTEMENT CHARGE DES AFFAIRES JURIDIQUES

La priorité est donnée aux secteurs de concentration de la coopération belge au développement et aux thèmes transversaux suivants:

DÉCLARATION SUR LES PROBLEMES ET ENJEUX FONCIERS EN AFRIQUE

Spécialisation Gestion Des Territoires Ruraux (GDTR) Spécialisation Management des Entreprises Agricoles (MEA)

exigences des standards ISO 9001: 2008 OHSAS 18001:2007 et sa mise en place dans une entreprise de la catégorie des petites et moyennes entreprises.

Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP)

Protocole d Accord de Coopération. Entre. Le Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS)

Termes de référence pour le recrutement d un Assistant pour la gestion des bases de données

Alliance Globale pour la Résilience AGIR Sahel et Afrique de l Ouest

PLAN D'ACTION POUR UNE GESTION APAISEE DE LA TRANSHUMANCE TRANSFRONTALIERE ENTRE LE SAHEL ET LA COTE

Elaboration de tableaux de bord sur l emploi (éditions 2011, 2012 et 2013)

AVIS D APPEL A CANDIDATURE POUR LE RECRUTEMENT DES MEMBRES DU COMITE SCIENTIFIQUE DE L AGENCE BENINOISE DE SECURITE SANITAIRE DES ALIMENTS (ABSSA)

AVIS A MANIFESTATION D INTERETS

Termes de Référence. Pour un Consultant Chargé d une «étude ex ante sur l impact socioéconomique et environnemental des OGM en Afrique de l Ouest»

PROGRAMME D APPUI A MAÎTRISE D OUVRAGE DES ADMINISTRATIONS DU SECTEUR RURAL MINADER-MINEPIA (AMO) PHASE II FINANCEMENT C2D

REPERTOIRE D ENTREPRISES NATIONAL A DES FINS STATISTIQUES

M a s t e r Mention «Information et communication dans les organisations»

République de Côte d Ivoire NOTE D INFORMATION UN INSTRUMENT PROFESSIONNEL AU CŒUR DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DES FILIERES DE PRODUCTION

demain Aujourd hui ACDIC A. PRESENTATION DE L ACDIC B. 10 ANS D ACTIONS. Des actes concrets, des effets, des impacts C. DES ACQUIS ET ATOUTS CERTAINS

Notre métier : Vous accompagner dans votre Projet

Master Management international

D après le décret n 93/086 du 29 janvier 1993 n 1 p ortant organisation administrative et académique de l Université de Yaoundé I,

JMA Algérie 2013 Lauréats de la médaille de la FAO

Rôle des Associations et Organismes Internationaux en matière de Sécurité et Santé au Travail

Conception et mise en œuvre de l Alerte Précoce par FEWS NET

RESUME DESCRIPTIF DE LA CERTIFICATION (FICHE OPERATIONNELLE METIERS)

À quelles lacunes en matière de données doit-il être remédié?

Master professionnel Communication des organisations Communication publique et politique

Rapport sur l offre de formation «licence professionnelle»

Réglementation. Import/Export CHAPITRE 6

Présentation du cursus Animateur de Cluster et de réseaux territoriaux Etat du 14 avril 2013

MASTER MANAGEMENT DES RH ET DU DÉVELOPPEMENT SOCIAL SPÉCIALITÉ GESTION STRATÉGIQUE DES RESSOURCES HUMAINES À FINALITÉ PROFESSIONNELLE

Master Ressources Humaines

Cas de la Plateforme du Niger

SCIENCES DE L ÉDUCATION

ORGANISER PRÉVENIR MANAGER ACCOMPAGNER GÉRER FORMER Autant d actions quotidiennes pour vous développer avec succès!

et à Hammamet (en Tunisie) 4, en mars Ces consultations ont été complétées par une enquête en ligne 5 amorcée en 2011.

Bachelors Technologiques

Programme statistique du Secrétariat Exécutif de la CEDEAO

Appel à Manifestation d'intérêt

1. Prénom et Nom : Arona Touré. 2. Date de naissance 28 juin 1969 Nationalité : Sénégalaise. 3. Éducation. Études et formation universitaires :

Dotation en personnel, location et couverture des bureaux décentralisés

«Donnons envie aux entreprises de faire de la Formation continue à l Université!» (Stand D07) La formation continue à l Université Fiche expérience

CONVENTION-CADRE DE PARTENARIAT ENTRE LA FONDATION PRINCE ALBERT II DE MONACO

LICENCE ADMINISTRATION PUBLIQUE. DROIT, ECONOMIE, GESTION

Rapport d évaluation du master

CAHIER DES CHARGES DE LA FORMATION

TERMES DE REFERENCE POUR LE RECRUTEMENT D UN CONSULTANT / INFORMATICIEN EN CONCEPTION DE BASE DE DONNEES.

RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM 9ÈME DECLARATION FINALE

GUIDE PRATIQUE des opérateurs privés. Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT

CURRICULUM VITAE. 26 mai 1963 à Diourbel (Sénégal) Directeur Général de GMC

APPEL À MANIFESTATION D INTÉRÊT

Les économies de l Afrique de l Ouest : un portrait statistique

BCEFA BOURSES CANADIENNES pour l ÉDUCATION et la FORMATION en AFRIQUE

Les débouchés des diplômés de L LMD Sciences de la Nature et de la Vie

Termes de référence pour le recrutement d un comptable, d un assistant administratif et un chauffeur

sous réserve de validation des modifications DROIT ECONOMIE GESTION SCIENCES DU MANAGEMENT FINANCE

8 e rencontre du comité Ad Hoc Genre de la COMIFAC

PROGRAMME DES NATIONS UNIES POUR LE DEVELOPPEMENT

BOAD en Bref. Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT

Octobre Food and. Agricultura. Organization of the United Nations. Cent cinquante et unième session. Rome, novembre 2013

CALENDRIER DES STAGES 2014/2015

Licences Pro OBSER VATOIRE. Lettres / Langues et Sciences Humaines. à l'université de Limoges

diffusion externe les services d'orange pour l agriculture en Afrique

I. PRESENTATION DE LA CHAIRE

3 options. MBA1 MANAGER DU DEVELOPPEMENT INTERNATIONAL Où PARTIR EN 2015/2016?

la solution AAFEX aux problèmes de financement des entreprises exportatrices du secteur agricole et agroalimentaire

MASTER MANAGEMENT PARCOURS MARKETING ET COMMUNICATION

Argumentaire du Développement de la Couverture Universelle en Santé au Niger

Année Universitaire ère année de Master Droit Mention Droit Privé 1 er semestre. 1 er SEMESTRE 8 matières CM TD COEFF ECTS.

MASTER LETTRES PARCOURS INGENIERIE EDITORIALE ET COMMUNICATION

REFORME DU SYSTEME D ENSEIGNEMENT DE LA CHAIRE UNESCO POUR LA CULTURE DE LA PAIX

Stratégie Régionale harmonisée de mise en œuvre de l initiative «Grande muraille verte pour le Sahara et le Sahel»

SELECTION D UN CONSULTANT CHARGE DE LA MISE EN PLACE DES REFERENTIELS DE CONTROLE INTERNE ET DE LA MISE A JOUR DES MANUELS DE PROCEDURES DU GIM-UEMOA

Conseil national de la statistique

DEMANDE D'AUTORISATION D'EXPLOITATION D'UNE INSTALLATION DE STOCKAGE DE DÉCHETS INERTES. Au titre de l'article L du Code de l'environnement

Transcription:

Nations Unies Conseil économique et social Union africaine Union africaine E/ECA/STATCOM/5/5 Distr. générale 15 novembre 2016 Commission africaine de statistique Cinquième session Abidjan, 28 novembre-2 décembre 2016 Français Original: anglais Comité des directeurs généraux des offices nationaux de statistique Dixième session Groupe africain sur la formation statistique et les ressources humaines (AGROST) Rapport d activité 2016 I. Appui d AGROST à la composante formation du Plan d action pour l Afrique de la Stratégie mondiale pour l amélioration des statistiques agricoles et rurales 1. Les activités d AGROST au cours de l exercice 2015-2016 ont, en majeure partie, porté sur son appui à la composante formation du Plan d action pour l Afrique de la Stratégie mondiale pour l amélioration des statistiques agricoles et rurales. À cet effet, les activités suivantes ont été organisées: a) Examen de la première version du programme spécial de formation en statistiques agricoles à Dar es-salaam, en novembre 2015. b) Finalisation du programme spécial de formation en statistiques agricoles à Dakar, en janvier 2016. c) Réunion de lancement du programme spécial de formation en statistiques agricoles à Abidjan, en mai 2016. 1. Examen de la première version du programme spécial de formation en statistiques agricoles à Dar es-salaam 2. Au cours de la réunion qui s est tenue du 2 au 6 novembre 2015 à Dar es-salaam, un programme de spécialisation en statistiques agricoles, composé de 9 modules, a été soumis à l appréciation des écoles. Les modules se présentent comme suit: Rappels des notions générales de statistique Statistiques agricoles Échantillonnage Méthodologie de collecte des données 16-01632

Traitement des données et valorisation des résultats Comptes économiques de l agriculture Statistiques de l élevage et de la pêche Sécurité alimentaire Stage 3. Les participants ont soulevé la question de l harmonisation de la formation. Ils ont recommandé que les méthodes d évaluation et le cadre des stages soient mieux définis, ce qui permettrait d éviter des différences entre les centres de formation en ce qui concerne la mise en œuvre du programme spécial. 2. Finalisation du programme spécial de formation en statistiques agricoles à Dakar 4. Une réunion du groupe d experts sur la validation du programme de spécialisation en statistiques agricoles s est tenue à Dakar, du 13 au 15 Janvier 2016. Y ont participé 15 experts représentant le Centre africain pour la statistique de la Commission économique pour l Afrique (CEA), l Institut africain de développement et de planification (IDEP), AFRISTAT, les centres régionaux de formation statistique que sont l École nationale de statistique et d'analyse économique (ENSAE, Dakar), l Institut supérieur de statistique et d'analyse économique (ISSAE, Yaoundé), la School of Statistics and Planning de Makerere University (Kampala) et l Eastern Africa Statistical Training Center (Dar es-salaam), les centres nationaux de formation statistique du Niger et de Madagascar et les bureaux et instituts nationaux de statistique du Burkina Faso et de la Gambie. 5. Les participants ont finalisé les aspects suivants du programme spécial de formation en statistiques agricoles: Structure du programme, choix des modules et méthodologie d enseignement; Stratégie d harmonisation de la formation: contenu, exercices et stages; Durée des modules; Critères de sélection des étudiants; Coût et calendrier de la mise en œuvre de la formation. 3. Réunion de lancement du programme spécial de formation en statistiques agricoles 6. Dans le cadre de la composante formation du Plan d action pour l Afrique de la Stratégie mondiale, une réunion pour la finalisation et le lancement d un programme de formation à court terme en statistiques agricoles a été organisée à Abidjan du 10 au 13 mai 2016; y ont participé les représentants des institutions suivantes: École nationale supérieure de statistique et d économie appliquée (ENSEA), Abidjan ; École Nationale de la statistique et de l'analyse économique (ENSAE), Dakar; École supérieure de la statistique et de l'analyse de l'information (ESSAI), Tunis; Eastern Africa Statistical Training Centre (EASTC), Dar es-salaam; School of Statistics and Planning, Makerere University, Kampala; Institut africain pour le développement économique et la planification (IDEP), Dakar; École nationale de statistique et de formation professionnelle (ENSFP), Niamey; Statistics South Africa; CEA. La réunion 2

avait pour objectif d engager des concertations avec les écoles de formation statistique, afin de définir une feuille de route pour la mise en œuvre du programme de spécialisation en statistiques agricoles. 7. La réunion a été ouverte par M. Kouadio Kouassi Hugues, Directeur de l École nationale supérieure de statistique et d économie appliquée et président du Groupe africain sur la formation statistique et les ressources humaines. Les participants ont ensuite entendu une communication de la CEA portant sur le dispositif institutionnel du renforcement des capacités statistiques en Afrique. Cette communication a été suivie de plusieurs autres qui émanaient des écoles et qui portaient sur leurs programmes, leurs expériences concernant les bourses prévues dans le cadre de la Stratégie mondiale et leur état de préparation au démarrage du programme de spécialisation. 8. Ces communications ont été faites selon l ordre suivant: i) École nationale de la statistique et de l'analyse économique (Dakar); ii) École nationale supérieure de statistique et d économie appliquée (Abidjan); iii) School of Statistics and Planning, Makerere University (Kampala); iv) Eastern Africa Statistical Training Centre (Dar es-salaam); v) Institut africain pour le développement économique et la planification (IDEP, Dakar); vi) École supérieure de la statistique et de l'analyse de l'information (Tunis); et vii) Centre de formation et de perfectionnement, Institut national de la statistique (CFP, Niamey). Elles ont porté, notamment, sur les points suivants: i) aperçu général des programmes; ii) expérience du programme de bourses de la Stratégie mondiale; iii) accueil des étudiants pour la spécialisation; et iv) harmonisation de la formation statistique. 9. Les débats ont porté sur le niveau de préparation des différentes écoles pour ce qui est de mettre en œuvre la formation de court terme et d apporter au projet l appui escompté. Ils ont débouché sur des recommandations pour la mise en œuvre du programme de spécialisation en statistiques agricoles dans les centres de formation statistique. La réunion s est achevée par une visite des locaux de l École nationale de statistique et d économie appliquée. II. Bilan de la mise en œuvre de la composante formation du Plan d action pour l Afrique de la Stratégie mondiale pour l amélioration des statistiques agricoles et rurales 1. Contexte 10. La Stratégie mondiale pour l amélioration des statistiques agricoles et rurales a été conçue pour faire face au déclin des capacités de beaucoup de systèmes statistiques nationaux des pays en développement, qui éprouvent des difficultés à produire des statistiques agricoles, rurales et environnementales de qualité. En effet, dans la plupart des cas, les données qu ils produisent ne sont ni assez régulières, ni assez fiables au vu des recommandations internationales en la matière. La Stratégie a été bâtie sur trois piliers, à savoir : a) la confection d une liste minimale d indicateurs à produire; b) l intégration des statistiques agricoles dans le système statistique national et c) la promotion de la durabilité des systèmes de production de statistiques agricoles à travers la gouvernance et le renforcement des capacités. 11. Une première évaluation des causes des problèmes susmentionnés a permis de mettre en lumière un certain nombre de défis, parmi lesquels la disponibilité de statisticiens agricoles qualifiés. Pour faire face à ces défis, la composante formation de la Stratégie mondiale a conçu un plan d action reposant sur trois piliers principaux: 3

Renforcement des capacités des organismes produisant des statistiques agricoles afin qu ils améliorent la qualité des données, ce qui passe par la formation de professionnels compétents; Renforcement des capacités des organismes produisant des statistiques agricoles afin qu ils soient capables d identifier et de hiérarchiser leurs besoins en formation, ainsi que d assurer la gestion stratégique de leurs ressources humaines; Renforcement des capacités des centres de formation statistique afin qu ils puissent répondre, à moyen et à long terme, à la demande de formation de statisticiens agricoles. 2. Mise en œuvre 12. Depuis le début la mise en œuvre du projet, 14 ateliers nationaux et régionaux ont été organisés, avec pour objectif de former des cadres des systèmes statistiques nationaux des pays africains aux nouvelles méthodologies de production des statistiques agricoles, mises au point par la composante recherche du projet. C est ainsi que les cadres de plus de 44 pays africains ont été formés. 13. Deux manuels destinés à renforcer la capacité des systèmes statistiques nationaux à anticiper leurs besoins en formation et à gérer de façon stratégique leurs ressources humaines ont été produits, l un sur la gestion stratégique de ressources humaines et l autre sur l évaluation des besoins en formation. Au total, 45 gestionnaires des ressources humaines ont été formés à l usage de ces manuels. 14. Afin de soutenir les centres de formation statistique et de les aider à harmoniser les programmes de formation en statistiques agricoles, plusieurs cursus ont été élaborés: i) des cursus harmonisés pour la formation en statistiques agricoles aux niveaux licence et master; et ii) un cursus de spécialisation en statistiques agricoles. Quatre programmes de formation ont été élaborés sur les thèmes suivants: i) échantillonnage pour les enquêtes agricoles; ii) traitement et diffusion des données agricoles; iii) comptes économiques de l agriculture; et iv) enquêtes et recensements agricoles. Un cinquième programme sur les échantillons-maîtres est en préparation. 15. Trente-neuf bourses d études pour la préparation et l obtention d un master en statistiques agricoles ont été allouées à des étudiants, l objectif étant de renforcer la capacité des systèmes statistiques nationaux des pays africains à produire des statistiques agricoles de qualité. 3. Perspectives 16. Le projet a finalisé un cursus de spécialisation en statistiques agricoles et plusieurs centres de formation statistique ont proposé d accueillir des étudiants dans le cadre de cette spécialisation. Une trentaine de cadres des systèmes statistiques africains seront ainsi formés. Le projet aidera les centres de formation statistique à acquérir les équipements susceptibles de contribuer à l amélioration de la qualité des formations en statistiques agricoles. Il aidera aussi à l intégration des statiques agricoles dans les systèmes statistiques nationaux, en collaboration avec la composante assistance technique de la Stratégie mondiale. Il poursuivra l organisation d ateliers de formation en statistiques agricoles et la production des programmes de formation, en collaboration avec les centres de formation statistique et la composante recherche de la Stratégie mondiale, basée à la FAO. 4

III. Bilan de la collaboration entre la CEA et les centres de formation statistique pour la mise en œuvre de la composante formation de la Stratégie mondiale. 17. La CEA est chargée de la mise en œuvre de la composante formation du Plan d action pour l Afrique de la Stratégie mondiale pour l amélioration des statistiques agricoles et rurales. A cet égard et sous les auspices d AGROST, elle a signé des accords avec les centres de formation statistique en Afrique. La première convention arrive à échéance en novembre 2016. Les résultats sont globalement positifs, mais il y a eu un certain nombre de difficultés dans la mise en œuvre. Certes, des étudiants ont été formés et des programmes de formation à court terme ont été proposés, mais les équipements prévus n ont pas été achetés. Par ailleurs, il n y a eu qu une seule promotion d étudiants recrutés. 18. En conséquence, AGROST a recommandé l évaluation de cette convention. Les enseignements tirés de l évaluation permettront de proposer un programme efficace, avant le terme du plan d action. La mise en œuvre du plan devrait être assortie d une évaluation aux fins d ajustements au moins une fois par semestre. AGROST devrait y jouer un rôle consultatif central. IV. Autres activités d AGROST 19. Afin d améliorer la visibilité du groupe et de permettre aux membres de débattre des questions relatives à la formation statistique, AGROST a créé une plateforme de discussion en ligne, qui entre dans le cadre de la redynamisation du groupe. Pour être plus actif, le groupe se propose de produire une liste exhaustive de ses membres et de définir un programme de travail annuel. Ici, l accent sera mis sur l exploitation des résultats obtenus, notamment en ce qui concerne l harmonisation des formations en Afrique. V. Questions à examiner 20. À travers les questions suivantes, AGROST se propose de revoir la liste des membres actifs, d accompagner la mise en œuvre de la composante formation du plan d action de la Stratégie mondiale, de jouer un rôle central dans la gouvernance de l Institut panafricain de formation statistique, de définir un programme d activité à moyen et long terme et d en rechercher le financement. Faut-il revoir la composition du groupe compte tenu de l évolution de l environnement institutionnel? Dans le cadre de la Stratégie mondiale, il est envisagé de collaborer avec les écoles de statistique pour l intégration dans leurs programmes d un certain nombre de nouvelles méthodes de production de statistiques agricoles. Comment AGROST pourraitil accompagner ce processus? Faudrait-il qu AGROST mette en place une stratégie pour obtenir des financements destinés à la formation statistique sur le continent? Quelle place pour AGROST dans la gouvernance du nouvel Institut panafricain de statistique? 5