Assurance de biens des particuliers Chapitre 1 Introduction à l assurance de biens et responsabilité 29/04/2012 Chapitre 1 1
Assurance de biens des particuliers Évolution des produits d assurance Fonctionnement de l assurance Rôle du représentant 29/04/2012 Chapitre 1 2
L évolution 1. La police incendie 2. La police incendie et garanties annexes 3. La police des maîtres de maison 4. La police combinée résidentielle 5. La police multirisque 6. Les formulaires habitation - 1994 29/04/2012 Chapitre 1 3
L évolution 1 ière : La police incendie Couvrant les risques de base prévu par l art.2485 C.c.Q: Incendie foudre explosion 2 ième : La police incendie et les garanties annexes Elle ajoutait des nouveaux risques «risques additionnels»: la fumée le chute d objets le choc de véhicules terrestres le vandalisme Les dégâts d eau, la grêle et les tempêtes de vent 29/04/2012 Chapitre 1 4
L évolution 3 ième : La police d assurance maître de maison: ajoutait le vol avec effraction 4 ième : La police d assurance combinée résidentielle ajoutait la responsabilité civile des particuliers 5 ième : La police d assurance multirisque des particuliers ajoutaient diverses garanties dont les frais de subsistance supplémentaires. 6 ième : Les formulaires d assurance habitation du Québec Langage simplifié pour les consommateurs 29/04/2012 Chapitre 1 5
Le fonctionnement La répartition des risques Placer dans un fonds commun les primes versées par tous les assurés pour couvrir les sinistres de quelques uns. La sélection des risques Plus les risques se ressemblent, plus les statistiques sont précises. Les statistiques et les probabilités de sinistres Plus le nombre de risques similaires est grand, plus il est facile de prédire les sinistres. 29/04/2012 Chapitre 1 6
III. Le fonctionnement(suite) Les indicateurs de rentabilité d un assureur sont: La fréquence des sinistres : Plus il est bas, meilleur est le portefeuille Le coût moyen des sinistres: Plus il est bas, meilleur est le portefeuille Le rapport sinistres/primes «Loss ratio» Plus il est bas, meilleur est le portefeuille: moins de 68 % est la règle général. 1.00 $ de prime 0.68 $ de sinistes = 0.32 $ (pour payer les frais Les profits ou les pertes techniques Il s agit des profits ou des pertes en tenant compte des primes gagnées, des frais et sinistres payés Le placement des primes reçues des assurés L argent des primes rapporte des sommes importantes qui s ajoutent aux profits ou pertes techniques 29/04/2012 Chapitre 1 7
Le fonctionnement La fréquence et le coût moyen des sinistres: La fréquence = le nombre de sinistres par 100 polices d assurance Exemple 5 sinistres/100 polices = 5% de fréquence Le coût moyen = le coût en moyenne à chaque sinistre Exemple 29/04/2012 Chapitre 1 8 5 sinistres = 20 000 $, 20 000 $ / 5
Le fonctionnement Le rapport sinistres payés/primes gagnées «Loss ratio». Exemple L assureur a payé 80 000 $ de sinistres et durant la même période, il a récolté 100 000 $ de primes gagnées. 80 000 $/100 000 $ = 80 % de rapport sinistre /primes «Loss ratio». Pour chaque 1,00 $ de prime gagnée, l assureur a payé 0,80 $ en sinistre. 29/04/2012 Chapitre 1 9
Le fonctionnement On ajoute aux sinistres payés, les frais d administration pour déterminer si l assureur réalise des profits ou des pertes techniques. Exemple: Durant la même période l assureur a déboursé 0,30 $ pour chaque 1,00 $ de prime collectée. Dans ce cas, l assureur paie 1,10 $ pour chaque 1,00 $ gagnée. En conséquence, il réalise un perte technique puisque ses frais d administration sont de 30 %. 80 % (sinistres) + 30 % (frais) = 110 %. 29/04/2012 Chapitre 1 10
Le fonctionnement Les placements de l assureur: Ce sont les primes d assurance qui sont investies et qui peuvent couvrir les pertes techniques d un assureur. Ex. Dans l exemple précédent, l assureur subit des pertes techniques sur les opérations d assurance en raison d un ratio combiné sinistres + Frais / primes de 110 %. Si l assureur a obtenu des rendements de 12 %, il obtient un rendement après placement de + 2%. 29/04/2012 Chapitre 1 11