COMPTE-RENDU DE LA CONSULTATION PUBLIQUE ARRONDISSEMENT DE BROMPTON RÉVISION DU SCHÉMA DE COUVERTURE DE RISQUES EN SÉCURITÉ INCENDIE 13 JUIN 2012 19 h BUREAU D ARRONDISSEMENT DE BROMPTON SONT PRÉSENTS : M me Nicole Bergeron Présidente de l Arrondissement de Brompton M. Benoit Dionne Conseiller de l Arrondissement de Brompton M. Michel Lamontagne Conseiller de l Arrondissement de Brompton M. Gaétan Drouin Directeur du SPCIS et membre du comité de la CSAM M. Serge Collins Directeur adjoint aux opérations du SPCIS et membre du comité de la CSAM M me Colette Plourde Adjointe au directeur à l administration du SPCIS et membre du comité de la CSAM M. Paul Thibault Animateur Révision du schéma de couverture de risques en sécurité incendie - SPCIS
Sont également présents d autres membres du comité de la CSAM pour la révision du schéma de couverture de risques en sécurité incendie : M. Claude Périnet, directeur général adjoint Services à la communauté M me Colette Ouellet, directrice du Service des communications Sont également présents plusieurs membres de l état-major du SPCIS, à titre d experts en sécurité incendie : M. Daniel Waite, chef de la Division de l intervention M. Stéphane Simoneau, chef de la Division de l intervention M. Rémy Beaulieu, chef de la Division de l intervention M. Dany Robitaille, chef de la Division de la prévention M. Christian Blais, chef aux opérations M. Daniel Gingras, chef aux opérations M. Stéphane Brochu, chef aux opérations Sont également présents : Dr. Wayne Smith, directeur médical régional des services pré-hospitaliers d urgence M. Pierre Auger, directeur de l Arrondissement de Brompton M. Louis Gosselin, chargé de communication au Service des communications M me Louise Poirier, secrétaire au Service des communications M me Christine Lessard, secrétaire au SPCIS 22 personnes sont présentes dans la salle. - 2 -
1. Accueil du public À 18 h 30, M me Louise Poirier accueille les gens et fait signer le registre des présences. Le document original est en sa possession. 2. Mot de bienvenue À 19 h, l animateur M. Paul Thibault annonce le début de la rencontre et décrit le déroulement de celle-ci. Il invite M me Nicole Bergeron, présidente d arrondissement, à prendre la parole. Madame Bergeron souhaite la bienvenue aux citoyens et aux citoyennes qui se sont déplacés. Elle présente le directeur, le chef de la Section des loisirs et du milieu de vie et les conseillers de l arrondissement. Elle souligne la présence des membres du comité de la CSAM en matière de révision du schéma de couverture de risques en sécurité incendie, incluant le directeur général adjoint Services à la communauté et la directrice du Service des communications qui y ont siégé depuis le début. Elle présente également le personnel du Service des communications, le directeur médical régional des services pré-hospitaliers d urgence, les membres de l étatmajor et la secrétaire du SPCIS. M me Bergeron en profite pour valider auprès des personnes dans la salle, celles qui étaient présentes lors de la présentation initiale du schéma de couverture de risques en 2009. Un seul citoyen, alors membre du SPCIS, était présent à cette consultation. En l absence de M. Pierre Boisvert, président du comité de la sécurité publique et de la CSAM, M. Paul Thibault fait la lecture intégrale de l allocution de bienvenue de M. Boisvert, tout en spécifiant le mandat de la commission sherbrookoise des activités municipales dans le cadre de la révision du schéma de couverture de risques en sécurité incendie. 3. Exposé du projet concernant les modifications proposées au schéma de couverture de risques À partir de 19 h 15, le directeur du SPCIS, M. Gaétan Drouin, fait état des modifications proposées au schéma de couverture de risques, dans le cadre du mandat émis par la CSAM en sécurité incendie. Celles-ci sont présentées dans un document PowerPoint. - 3 -
Durant l exposé, le Dr. Wayne Smith est invité à prendre la parole à titre de directeur médical régional des services pré-hospitaliers d urgence, afin de commenter le service de premiers répondants offert par les pompiers permanents du SPCIS. Le Dr. Smith réitère que Sherbrooke fut la première ville au Québec à offrir le service de premiers répondants, de concert avec l Agence de la santé, laquelle offre à sa population une véritable assurance communautaire. C est un travail d équipe qui fait toute la différence en ce qui concerne la survie d un patient, en raison de l intervention qui est réalisée avant son arrivée à un centre hospitalier. Le personnel ambulancier est certes présent, mais malheureusement insuffisant sur l ensemble du territoire, ce qui fait en sorte que les premiers répondants sont souvent les premiers à se mobiliser sur un lieu d intervention pour prodiguer les premiers soins, tout en soutenant l équipe des ambulanciers à leur arrivée sur place. Le Dr. Smith soutient qu il s agira d un service important offert à la population de l arrondissement de Brompton au cours de l année 2013. 4. Période de questions et d éclaircissement sur le sujet Citoyen de l arrondissement de Jacques-Cartier Il demande quelle caserne desservira son secteur après le déplacement de la caserne n 2 au plateau Saint-Joseph et pourquoi la caserne anciennement située sur la rue McManamy a été relocalisée. On lui répond que ce sera la caserne n 3 (rue Claire-Jolicoeur) qui desservira son secteur, dans un délai de 5 minutes, avec quatre pompiers et une autopompe. Les casernes n 3 (rue Claire-Jolicoeur) et n 1(rue Terrill) succèderont à la caserne n 2 (plateau Saint-Joseph) pour certains secteurs. Une force de frappe de 22 pompiers en 7 minutes sera offerte pour le secteur de la rue Becket. En raison des axes de développement de la ville, il est parfois nécessaire de relocaliser certaines casernes afin d offrir une meilleure couverture et un meilleur temps de réponse. Ce sujet sera discuté davantage à la consultation publique du 21 juin prochain, dans l arrondissement de Jacques-Cartier. Citoyenne de l arrondissement de Brompton Elle a l impression qu on déshabille Jean pour habiller Jacques et demande ce qu il arrivera avec les pompiers volontaires. Elle remercie l équipe pour la présentation. On lui répond que 40 scénarios ont été analysés en fonction des coûts qui y sont rattachés. Le travail a été fait de concert avec les urbanistes en prévision du développement de la ville et en fonction des besoins. Les pompiers à temps partiel qui désiraient devenir permanents étaient invités à recevoir la formation académique requise et doivent réussir l ensemble des tests pour être admissibles. Ce programme d accessibilité fut instauré en 2003, à la suite du regroupement municipal. - 4 -
Il constate que dans le secteur de la rue Ernest-Bergeron, 150 nouvelles habitations sont prévues, lesquelles seront desservies dans un délai de 9 minutes. Ce sera également le cas pour l industrie Kruger. On lui répond que ce secteur a été analysé et que le délai prévu par la desserte de la nouvelle caserne n 2 (plateau Saint-Joseph) sera similaire à celui des pompiers à temps partiel. Dans les faits, les pompiers permanents pourront arriver en deçà de 9 minutes grâce à des pistes de solutions dont le contrôle des feux de circulation par les véhicules d incendie sur la rue Laval, qui sera instauré en 2013. D ailleurs, d autres secteurs urbains ne sont pas desservis en moins de 5 minutes à l intérieur du périmètre urbain. C est un choix à faire au niveau de la desserte pour offrir une bonne couverture. Concernant l industrie Kruger, la direction a été rencontrée en vue de la prévention et en ce qui concerne les plans d intervention. Sa brigade d intervention industrielle sera maintenue et supportée par le SPCIS. Ces mesures préventives visent à protéger les emplois de cette entreprise. Il redoute que ses assurances habitation puissent augmenter de 60 $ à 200 $ si un poste incendie est situé à plus de 8 km de sa résidence. On lui répond que c est effectivement ce qui compte au niveau des assureurs. Il est indiqué que le calcul se fera à partir de la caserne de soutien et non à partir de la caserne n 2, érigée sur le plateau Saint-Joseph. Il a communiqué avec le représentant de ses assurances habitation pour obtenir les délais de réponse prévus dans cet exercice et affirme que les citoyens vont devoir s informer également auprès de leur assureur. On lui répond que magasiner son assurance habitation est toujours une bonne chose. Néanmoins, le temps de réponse importe peu aux assureurs, seule la distance de la caserne est considérée. Ce point a également été validé auprès de M. Robitaille, chef de la Division de la prévention du SPCIS. Conseiller et citoyen de l arrondissement de Brompton Il demande si le camion placé en permanence aura un impact dans la zone rurale. On lui répond que c est peu probable. À cet effet, deux camions-citernes sont centralisés pour un meilleur déploiement dans ces circonstances. De plus, il y a possibilité d entraide avec les municipalités limitrophes pour l approvisionnement en eau. La force de frappe demeure donc acceptable pour le milieu rural. - 5 -
5. Période de commentaires des citoyens Il constate que le délai de réponse ne s améliore pas, il est rallongé. Il affirme que c est un bon travail, mais un doute persiste à l effet que la proximité d une caserne soit un élément incontournable. On réitère que le temps de réponse demeurera similaire à la situation actuelle. Le positionnement d une caserne n est pas prioritaire; ce qui est important, c est le temps de réponse. C est une solution de repli par rapport au schéma attesté avec des délais acceptables. Concrètement, les gens ne verront pas de changement avec la situation actuelle, sinon une amélioration, sans compter l ajout du service des premiers répondants médicaux. Il fait état d une proposition hybride en assignant deux pompiers permanents en caserne le jour et des pompiers à temps partiel le soir et la nuit, dans le but d offrir une meilleure protection. Les pompiers de la caserne n 2 (plateau Saint-Joseph) vont assurer un bon service de même qu une fiabilité en ce qui concerne les délais de réponse, en plus du service de premiers répondants. Des statistiques d intervention le démontrent clairement. Pour les secteurs ruraux, la situation demeurera similaire à celle qui prévaut actuellement. Il confirme avoir été bien servi par les pompiers à temps partiel et que 280 000 $ sont requis annuellement pour les maintenir en fonction. Il désire s assurer que cette proposition sera étudiée. On lui répond qu on se doit de soumettre au ministère le suivi des questions et des commentaires des citoyens et des citoyennes émis lors des consultations publiques. Citoyen de l arrondissement de Jacques-Cartier Il demande quelle caserne desservira l Université de Sherbrooke. On lui répond que les casernes n 3, 5 et 7 pourront se déployer. Les recettes d assignation vont devoir être révisées en fonction du déplacement de la caserne n 2 au plateau Saint-Joseph. - 6 -
Il réitère que les coûts attribuables aux effectifs d une caserne avec pompiers à statut permanent représentent 1 400 000 $, tandis que les pompiers à temps partiel coûtent 280 000 $ par année. Il demande s il est possible de sauver la différence en maintenant le service des pompiers à temps partiel. L économie réalisée va se faire en ce qui a trait aux salaires et ne comprend pas la construction de la nouvelle caserne. Citoyenne de l arrondissement de Brompton Elle demande pourquoi ne pas rénover au lieu de réaliser des nouvelles constructions. Le bâtiment de caserne n 2 actuelle (rue Prospect) ne peut pas être réaménagé en raison de problèmes de configuration. Sa construction était déjà prévue au schéma attesté. 6. Mot de la fin À 21 h 50, la présidente de l Arrondissement de Brompton, M me Nicole Bergeron, remercie l audience pour ses questions et ses commentaires. Elle rappelle clairement le mandat de la CSAM qui est de générer des économies. M. Drouin a été très transparent. La situation a été révisée en fonction des obligations gouvernementales auxquelles nous nous devons de répondre. L ensemble du territoire a été considéré en fonction de ce qui est acceptable. Une amélioration est réalisée par rapport à la situation actuelle qui comporte également une solution de repli pour éviter une augmentation de taxes aux citoyens et de garantir une desserte optimale. Dans le schéma optimal, il avait déjà été décidé de ne plus faire appel aux pompiers à temps partiel dans le secteur de Brompton. Les pompiers à temps partiel actuellement en service mettent à l avant plan leur mission de pompier. Ce n est plus le cas avec la génération d aujourd hui et la relève est devenue très difficile à trouver. D autres municipalités sont aux prises avec cette problématique tandis qu à Sherbrooke, nous avons une alternative. Elle émet toutefois deux conditions pour aller de l avant, dont l utilisation de dispositifs de feux de circulation pour les véhicules incendie et une garantie de la part de la firme RMS que la caserne de soutien est considérée. - 7 -
Il est alors difficile de ne pas aller de l avant avec les propositions du SPCIS en vertu des orientations municipales. Le schéma de couverture de risques n est pas immuable dans le temps, on ajustera en conséquence. Les pompiers à temps partiel ont fait leur travail et les normes ont changé. On se doit de les respecter en fonction des budgets dont on dispose. Sherbrooke n avait pas les moyens d une situation optimale et d autres villes subissent la même situation. Les décisions ne sont pas faciles à prendre. Les pompiers à temps partiel vont demeurer en poste jusqu à l ouverture de la nouvelle caserne n 2 sur le plateau Saint-Joseph, en 2013. À 21h10, le directeur du SPCIS, M. Gaétan Drouin, rassure les citoyens et citoyennes de l arrondissement de Brompton que le service respecte entièrement ses effectifs à temps partiel et que la transition va se faire adéquatement. Il remercie les gens de s être déplacés pour cette consultation publique. 7. Fin de la rencontre La rencontre se termine à 21 h 15. La secrétaire, Christine Lessard, Secrétaire du SPCIS - 8 -