INDUCTION EN URGENCE EN NEURO-CHIRURGIE

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Transcription:

SESSION IADE Isabelle Danjou Pôle d anesthésie Secteur de neurochirurgie Chru de Lille Induction en urgence en neuro-chirurgie Diapositive 1 INDUCTION EN URGENCE EN NEURO-CHIRURGIE I.DANJOU I.A.D.E Bloc neuro-chirurgie Diapositive 2 Plusieurs situations Urgence intracrânienne avec hypertension intracrânienne Urgence vertébro-médullaire avec section ou compression Les 2 lésions associées Cas particulier de l urgence pédiatrique

Diapositive 3 Urgence vertébro-médullaire (1) Il n existe pas d urgence vitale mais les lésions médullaires sont évolutives et à traiter idéalement dans les 6 H Diapositive 4 Urgence vertébro-médullaire (2) 2 types d urgence: Urgence traumatique avec recul du mur postérieur nécessitant réduction et stabilisation par ostéosynthèse Décompression des éléments du canal spinal Hernie discale paralysante Hernie discale hyperalgique résistante aux traitements médicamenteux

Diapositive 5 Rachis. Niveau lésionnel et conséquences hémodynamiques (1) Les centres sympathiques médullaires contrôlant l activité cardiaque sont situés de C6 à T5, toute lésion au-dessus de T6 entraîne : Disparition de l activité sympathique, de l autorégulation de perfusion (La perfusion médullaire est directement dépendante de la pression artérielle) Diapositive 6 Rachis. Niveau lésionnel et conséquences hémodynamiques (2) Persistance de l activité parasympathique Hypotension (Vasoplégie et baisse du retour veineux) Bradycardie (Attention lors des changements de position et attention lors de l intubation) Plus la lésion est haute ( supérieure à T6), plus les conséquences cardiovasculaires sont importantes

Diapositive 7 C4 T1-T6 Hypothermie Gastroparésie Rétention urinaire Diapositive 8 Rachis. Niveau lésionnel et conséquences ventilatoires Supérieur à C4 : atteinte du nerf phrénique = paralysie du diaphragme = assistance ventilatoire Entre C4 et C7 : commande diaphragmatique intacte + paralysie des muscles abdominaux et intercostaux = autonomie respiratoire, baisse de la capacité vitale et difficulté de toux Inférieur à D1 : diminution progressive du retentissement respiratoire à chaque métamm tamère (ventilation normale sous T12)

Diapositive 9 Rachis. Collier cervical La minerve souple est inefficace pour un maintien de la rectitude du rachis, elle est faussement rassurante et ne doit être utilisée qu à but antalgique En cas de rachis instable, seule la minerve rigide assure un bon maintien Diapositive 10 Rachis. Intubation (1) Peut être plus difficile en urgence que pour la chirurgie réglée : Contexte d estomac plein. Le respect du jeûne est primordial si l intervention peut être décalée : 1/1000 cas d inhalation pour la chirurgie en urgence 5/10 000 cas pour la chirurgie réglée La douleur et le stress augmentent la durée de la vidange gastrique qui est définie comme suit : Liquides clairs éliminés en 1H Solides éliminés en 6H Gastroparésie constante si traumatisme (arrêt du péristaltisme)

Diapositive 11 Rachis. Intubation(2) Prédiction difficile du score d intubation Troubles de conscience Lésions associées de la face et du cou Classification de Mallampati impossible à faire si le patient ne peut être assis Diapositive 12 Rachis. Intubation (3) C est l expérience de l opérateur qui détermine la méthode d intubation Si collier cervical, voir avec le neurochirurgien s il peut être ouvert pour ne pas gêner l ouverture de la bouche ni l entrée de la lame de laryngoscope L intubation nécessite 3 personnes : L une pour maintenir le rachis en position neutre et stable (idéalement le neurochirurgien). Le but est de s opposer à la traction réflexe de celui qui intube Une autre pour présenter la sonde avec le guide Celle qui intube

Diapositive 13 Rachis. Intubation (4) En général, l intubation est possible mais il faut toujours prévoir le fibroscope L avoir à disposition L utiliser au moindre doute Diapositive 14 Rachis. Sellick et lésion cervicale La manœuvre de Sellick est une pression exercée sur le cricoïde avec le pouce et l index, ce qui provoque une obstruction de l oesophage par compression entre le cricoïde et le corps vertébral de C6 Attention si lésion en C5-C6 C6

Diapositive 15 Rachis. Monitorage (1) La perfusion médullaire est directement dépendante de la P.A.M. Objectifs à atteindre Hémodynamique stable Normoxie Normocapnie Diapositive 16 Rachis. Monitorage (2) PNI fiable ou pression artérielle sanglante ECG (pour le décubitus ventral et la position genu-pectorale, mettre tout de suite les électrodes sur les omoplates et les côtés du thorax) Fet CO2 SpO2 (bilatéral si position ventrale) Sondage vésical après le bloc si urgence (si troubles sphinctériens les patients sont souvent sondés avant d arriver au B.O.)

Diapositive 17 Rachis. Monitorage (3) Sonde thermique et couverture chauffante Hémocue et Cell-saver si rachis traumatique à risque de saignement per- opératoire (voir avec le chirurgien) Mesure de la glycémie si besoin Diapositive 18 Rachis. Installation Moment délicat qui requiert une bonne coordination de l équipe pour n avoir ni rotation, ni flexion, ni extension du rachis Il nécessite 4 ou 5 personnes: 1 personne à la tête (le neurochirurgien). En tout cas, en présence du chirurgien 1 personne au niveau des épaules 1 personne au niveau du bassin 1 personne au niveau des pieds L ordre du changement de position est donné par l anesthésiste une fois que les situations ventilatoire et hémodynamique sont stabilisées ainsi que l environnement du patient sécurisé

Diapositive 19 Rachis. Matériel particulier selon la position opératoire Décubitus dorsal Rachis cervical par voie antérieure Sonde d intubation armée Sonde gastrique Décubitus ventral Avec têtière à pointes : pieds du patient vers l anesthésiste Sans têtière à pointes : tête du patient vers l anesthésiste Position genu-pectorale 2 ème SpO2 Sonde gastrique Appuie-bras Pansements américains Appuie-bras Pansements américains Diapositive 20 Rachis. Produits utilisés Morphinique = Sufentanil (pour la queue d analgésie) en bolus ou AIVOC selon la durée de l intervention. Pas de Rémifentanil Hypnotique = Propofol bolus relais halogénés Antalgique = Perfalgan + Kétoprofène +/- PCA +/- PCEA +/- infiltration de Ropivacaïne par chirurgien +/- Néfopam

Diapositive 21 Patient intubé, ventilé, sédaté Pris en charge dès les urgences Continuer ce qui a été mis en route aux urgences en conservant les objectifs hémodynamiques et ventilatoires Diapositive 22 Urgences crânio-cérébrales cérébrales Tout traumatisé crânien est, jusqu à preuve du contraire, suspect d une lésion du rachis cervical

Diapositive 23 Principales lésions intracrâniennes traumatiques Fracture Embarrure Plaie crânio-cérébrale Hématome extra-dural Hémorragie méningée Hématome sous-dural Hématome intracérébral Contusions Diapositive 24 Urgences avec hypertension intracrânienne Hématomes traumatiques ou spontanés (certains gestes peuvent être réalisés sous anesthésie locale) Hémorragie méningée Hydrocéphalie (certains gestes peuvent être réalisés sous anesthésie locale) Tumeur Abcès

Diapositive 25 Rappel sur la physiologie du cerveau (1) Le cerveau ne possède aucune réserve énergétique ni en glucose ni en oxygène. Il dépend totalement du débit sanguin cérébral Le débit sanguin cérébral est sous contrôle d une autorégulation qui est perturbée en cas de souffrance cérébrale Diapositive 26 Rappel sur la physiologie du cerveau (2) Le traumatisme crânien est une lésion évolutive ; à la lésion primaire s ajoutent des lésions secondaires : Les ACSOS (Agressions Cérébrales Secondaires d Origine Systémique)

Diapositive 27 ACSOS = Mort neuronale (1) Hypotension ou hypertension Hypoxie Hypercapnie ou hypocapnie Anémie Hyperthermie Hypoglycémie mais aussi hyperglycémie Diapositive 28 ACSOS (2) La prévention et le traitement des ACSOS sont une priorité lors de toute la prise en charge Maintien de l hémodynamique = maintien de la pression de perfusion cérébrale (PPC = PAM PIC) Maintien de l hématose = limiter les risques d hypoxie Eviter toute augmentation de la PIC (position correcte du patient, normocapnie, etc ) Monitorage de la température (idéal de 35 à 37 C)

Diapositive 29 Maintien de l hémodynamique(1) L absence d hypovolémie est essentielle pour la stabilité hémodynamique. Utiliser des solutés iso-osmolaires osmolaires dont la référence est le SSI 3 voies veineuses périphériques 1 sur un membre supérieur pour l induction et le post- opératoire (18G) 1 de gros calibre sur un membre inférieur pour un remplissage rapide éventuel (16G) 1 sur l autre membre inférieur pour l injection des drogues puisque ne sont accessibles que les membres inférieurs (18G) Diapositive 30 Maintien de l hémodynamique (2) Sondage vésical Induction et entretien de l anesthésie par AIVOC(Anesthésie IntraVeineuse à Objectif de Concentration) Hématocrite supérieur à 30% La pose d un cathéter central n est réalisée que pour les patients «impiquables» Larges indication de la P.A. sanglante mais non systématique

Diapositive 31 Sauvegarde de l oxygénation cérébrale Eviter toute cause d hypoxémie Risque d inhalation : si les règles de jeûne ne sont pas respectées, faire une induction à séquence rapide Eviter toute cause de détérioration du DSC Diapositive 32 Détérioration du DSC Altération hémodynamique (PAM) Hypocapnie excessive (vasoconstriction cérébrale) Aggravation de l HTIC Pharmacologique : N2O, halogénés Hypercapnie Entrave au retour veineux Eviter la toux Eviter flexion et/ou rotation excessives de la tête (compression jugulaire) Si possible, position proclive durant l intervention ( 15 )(

Diapositive 33 Crâne. Produits utilisés Morphinique : Sufentanil,, parfois Rémifentanil, préférentiellement en AIVOC Hypnotique : Propofol en AIVOC Curares Antalgiques : Perfalgan et morphine si utilisation de Rémifentanil Diapositive 34 Cas particulier de la pédiatrie Pas de rachis traumatique Il existe des urgences vitales : Hématome extradural +++ Hématome sous dural aigu Hydrocéphalie aiguë

Diapositive 35 Pédiatrie. Matériel Au B.O neuro-chir: 1 B.O dédié à la pédiatrie avec tout le matériel adapté Tableau pratique avec les normes de SIOT, PA, FC, FR selon l âge et le poids (se souvenir que la filière trachéale et l auriculaire ont le même diamètre) Importance de la voie veineuse Diapositive 36 Conclusion 2 grands objectifs : hémodynamique et ventilatoire (rachis et crâne) Prévention des ACSOS Selon les cas (état antérieur et geste opératoire) Réveil et extubation post-opératoire opératoire Sédation post-opératoire opératoire

Diapositive 37