DGO DU Val-de- Marne. Insécurité routière des jeunes de 15 à 24 ans. ministère de l Équipement des Transports et du Logement

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Transcription:

ministère de l Équipement des Transports et du Logement Laboratoire régional de l est parisien Groupe sécurité routière réseaux routiers DGO DU Val-de- Marne Insécurité routière des jeunes de 15 à 24 ans 319, avenue Georges Clémenceau BP 505 Vaux le Pénil 77015 Melun Cedex téléphone : 01 60 56 64 00 télécopie : 01 60 56 64 01 Rue de l Egalité Prolongée BP 134 93352 Le Bourget Cedex téléphone : 01 48 38 81 00 télécopie : 01 48 38 81 01 mél : LREP.DREIF @equipement.gouv.fr LREP/SR-RR/SDU / Affaire n 2.4.17915 1/52

Document réalisé pour la DDE du Val-de-Marne Monsieur Nicolas SEGARD, Responsable de la CDES Etude financée la CDES de la DDE du Val-de-Marne Réalisation Laboratoire régional de l est parisien Groupe Sécurité routière Réseaux routiers Section Sécurité des déplacements en milieu urbain N d affaire 2.5.17915 Rapport Nom Date Visa Etabli par : Contrôlé par le chargé d affaire Validé par le chef de groupe : Hugues De JESUS De OLIVEIRA Jean-François DURAND Georges BONNET 04/04/2006 02/06/2006 12/06/2006 LREP/SR-RR/SDU / Affaire n 2.4.17915 2/52

Sommaire Contexte... 5 Document Général d Orientations (DGO)... 5 Objet... 5 Enjeux des accidents impliquant les jeunes de 15 à 24 ans... 7 Bilan général... 7 Analyse temporelle... 8 Analyse thématique... 15 Analyse spatiale... 25 Synthèse des enjeux... 33 Diagnostic des accidents impliquant les jeunes conducteurs de 15 à 24 ans... 35 Introduction... 35 Accidents de nuit avec jeunes conducteurs... 36 Accidents avec jeunes automobilistes... 39 Accidents avec jeunes conducteurs en promenade... 42 Conclusion du diagnostic... 45 Annexe : Scénarios types des accidents de nuit avec des jeunes conducteurs... 48 Annexe : Méthodologie pour déterminer les LCAC... 50 LREP/SR-RR/SDU / Affaire n 2.4.17915 3/52

Contexte Document Général d Orientations (DGO) Le DGO doit permettre à l Etat, au Conseil Général, aux principales communes et groupements de communes, dans le cadre d une démarche partenariale, de définir et d afficher les axes prioritaires de la politique qu ils mettront en œuvre, ensemble ou individuellement au cours des cinq prochaines années (2004 à 2008), pour faire reculer l insécurité routière. Après la phase préalable d informations et de sollicitation des principaux acteurs de la démarche par le Préfet, l élaboration du DGO est marquée par les deux phases décisionnelles ; le choix des enjeux et la définition des orientations d actions. Le choix des enjeux tient compte des orientations prioritaires de l Etat et des collectivités, des spécificités du Val de Marne, mais elle se base surtout sur un argumentaire technique. Celui-ci consiste en une étude d enjeux qui a été menée par la DDE (rapport publié en décembre 2003), essentiellement à partir du fichier des accidents corporels de la circulation. Les enjeux prioritaires retenus sont : 1) les jeunes de 15 à 24 ans 2) les piétons 3) les 2 roues motorisées 4) le traitement de 10 zones d'accumulation d'accidents corporels 5) la sécurité aux abords des écoles 6) la connaissance de l'insécurité routière 7) le développement des partenariats locaux Objet L objet de la présente étude est l approfondissement du thème «jeunes de 15 à 24 ans», afin de définir des actions le plus appropriées pour réduire l accidentologie impliquant des jeunes. Dans tout le document, pour simplifier, on appellera par abus de langage «jeunes» la classe des personnes âgées de 15 à 24 ans. Chaque année, les jeunes âgés de 15 à 24 ans paient un lourd tribut en termes d accidents de la route et représentent environ 25 % des accidents de la route. Ce chiffre proche de la moyenne nationale est d autant plus préoccupant que cette classe d âges ne comptabilise que 13.5 % de la population val de marnaise. L enjeu jeune apparaît nettement au regard des chiffres. La classe d âge 15-24 ans représente 22 % des tués et 29 % des blessés graves. Les moins de 18 ans représentent 35 % des piétons accidentés. Ce constat traduit l importance de l enjeu de sécurité routière que constituent les jeunes et justifie pleinement que l on s intéresse plus particulièrement à cette catégorie d usagers qui manifestement est fortement sur-représentée. L étude comporte deux grandes parties. La première consiste en une étude fine de l enjeu «jeune» à partir du fichier «BAAC». Elle consiste à étudier l implication de ces usagers par rapport au reste de la population, aux références de la petite couronne sur la période 1999-2003. La seconde, avec l approfondissant des enjeux, permet de déterminer des pistes d action pour améliorer la sécurité routière vis à vis des jeunes. LREP/SR-RR/SDU / Affaire n 2.4.17915 5/52

Enjeux des accidents impliquant les jeunes de 15 à 24 ans Précisons que lorsque les accidents impliquant des jeunes sont évoqués, les autres usagers (non jeunes) impliqués dans ces mêmes accidents sont également comptabilisés parmi les victimes, et entrent en ligne de compte dans le calcul de la gravité. Cela permet de mieux apprécier les diverses conséquences des accidents de jeunes. Mais lorsqu il s agit d accidents impliquant des jeunes conducteurs, seuls les jeunes conducteurs sont comptabilisés. Bilan général Dans le Val-de-Marne, les jeunes sont impliqués dans près de 36% des accidents corporels entre 1999 et 2003 (même pourcentage constaté pour les victimes) mais à partir de 2000, on dénombre prés de 40% des accidents impliquant au moins un jeune. Nombre d'accidents entre 1999 et 2003 14000 12000 10000 8000 6000 4000 2000 0 jeunes(94) sans jeune (94) jeunes (92-93) Nombre d accidents impliquant des jeunes de 15 à 24 ans dans le Val-de-Marne et leurs victimes Année Nombre d accidents Tués BG BL 1999 787 15 92 936 2000 1136 29 112 1434 2001 1085 19 88 1375 2002 1068 24 85 1305 2003 938 15 58 1186 Total 5014 102 435 6236 Nota : On dénombre chez les jeunes conducteurs de 15 à 24 ans 2954 impliqués( 26 tués, 113 BG, 1563 BL) LREP/SR-RR/SDU / Affaire n 2.4.17915 7/52

Analyse temporelle Analyse annuelle L'évolution des accidents montre une baisse générale, mais elle est nettement moins sensible dès qu'un jeune est impliqué. Le test statistique de Concerto montre une diminution sensible malgré un pic important en 2000 pour les jeunes du Val-de-Marne. Par ailleurs, c est surtout entre 1999 et 2000 que le fossé s est considérablement creusé entre jeunes et «non jeunes». On remarque dans le 92 et le 93, sur la même période, que le nombre d accidents et de victimes graves jeunes a suivi la même baisse que les accidents n impliquant aucun jeune. La baisse du nombre d accidents est plus marquée dans les accidents sans jeune 2500 2000 1500 1000 500 Evolution du nombre d'accidents 0 1999 2000 2001 2002 2003 accidents avec jeune accidents sans jeune Depuis 2000, dans le Val-de-Marne, l accidentologie impliquant des jeunes a diminué 0 comme le reste des accidents mais l évolution des accidents pour les jeunes motards s inverse depuis 2001. 100 Accidents avec jeunes (base 100 en 2000) 90 80 70 2000 2001 2002 2003 tous avec jeunes jeunes motards jeunes automobilistes tous avec jeunes conducteurs L année 1999 est masquée sur ce graphique mais pas dans les exploitations de l étude en raison d une nette différence constatée pour 1999. Pour ce graphique la moyenne est faite sur 4 ans. 0 Baisse non significative LREP/SR-RR/SDU / Affaire n 2.4.17915 8/52

Globalement, la gravité des accidents avec jeunes est supérieure à celle observée dans les accidents sans jeune. Cependant la gravité des accidents sans jeune est en augmentation depuis 2001, dépassant même la gravité des victimes jeunes en 2003. 350 300 250 200 150 100 50 0 Nombre de victimes graves selon l'année 1999 2000 2001 2002 2003 Victimes graves avec jeune Victimes graves sans jeune Victimes graves avec jeune (92,93) Année Victimes graves jeune 94 Victimes graves non jeune 94 Victimes graves jeune (92,93) 1999 107 306 302 2000 141 169 234 2001 107 130 233 2002 109 132 222 2003 73 121 157 Total 537 858 1148 Evolution de la gravité des accidents 16,0 14,0 12,0 10,0 8,0 6,0 4,0 2,0 0,0 1999 2000 2001 2002 2003 accidents avec jeune accidents sans jeune LREP/SR-RR/SDU / Affaire n 2.4.17915 9/52

Analyse horaire 1200 Nombre d'accidents par tranche horaire 1000 800 600 400 200 0 0-1h 2-3h 4-5h 6-7h 8-9h 10-11h 12-13h 14-15h 16-17h 18-19h 20-21h 22-23h Accidents avec jeune Accidents avec jeune (92,93) Accidents sans jeune Aux heures de pointes, la part des accidents avec jeunes est assez faible dans la tranche horaire de 21heures à 6 heures du matin, les jeunes sont impliqués dans près de 50% des accidents. En termes de victimes graves, les jeunes sont encore plus concernés entre 1heure et 2 heures du matin. Nombre de victimes graves par tranche horaire 80 70 60 50 40 30 20 10 0 0-1h 2-3h 4-5h 6-7h 8-9h 10-11h 12-13h 14-15h 16-17h 18-19h 20-21h 22-23h Victimes graves avec jeune Victimes graves sans jeune Victimes graves avec jeune (9 LREP/SR-RR/SDU / Affaire n 2.4.17915 10/52

Analyse mensuelle Nombre d'accidents selon le mois 1000 900 800 700 600 500 400 300 200 100 0 janvier février mars avril mai juin juillet aout septembre Nombre d'accidents avec jeune Nombre d 'accidents sans jeune octobre novembre decembre Le nombre d accidents survenus dans le Val-de-Marne atteint un minimum en août (correspondant à une baisse de trafic en cette période) et un maximum en octobre. Contrairement aux tableaux par tranche horaire, la part des accidents avec jeunes est assez stable. 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0 Nombre de victimes graves selon le mois janvier février mars avril mai juin juillet août septembre octobre novembre décembre Nombre de victimes graves avec jeune Nombre de victimes graves sans jeune LREP/SR-RR/SDU / Affaire n 2.4.17915 11/52

14,0 12,0 10,0 8,0 6,0 4,0 2,0 0,0 janvier Gravité des accidents selon le mois mars avril mai juin juillet accidents avec jeune septembre octobre novembre accidents sans jeune Même si les deux courbes, ci-dessus, (avec ou sans jeune) sont assez chahutées, la gravité des accidents est relativement constante tout au long de l année. Analyse par jour de la semaine Les accidents impliquant les jeunes ont surtout lieu le vendredi et le samedi, alors que le reste de la population voit son nombre d accidents diminuer à partir du vendredi. Les jeunes ont nettement plus d accidents le vendredi et le samedi, alors que le trafic est plus faible que les autres jours de la semaine. Cela peut s expliquer par le plus grand nombre de trajets «Promenade-loisirs». 1600 1400 1200 1000 800 600 400 200 0 Nombre d'accidents suivant le jour de la semaine lundi mardi mercredi jeudi vendredi samedi dimanche Nombre d'accidents avec jeune Nombre d'accidents sans jeune LREP/SR-RR/SDU / Affaire n 2.4.17915 12/52

Nombre de victimes graves selon le jour de la semaine 180 160 140 120 100 80 60 40 20 0 lundi mardi mercredi Victimes graves avec jeune jeudi vendredi samedi Victimes graves sans jeune dimanche La répartition des victimes graves est comparable à celle du nombre d accidents avec une part très importante des accidents avec jeunes les samedi et dimanche. 16,0 14,0 12,0 10,0 8,0 6,0 4,0 2,0 0,0 Gravité des accidents selon les jours de la semaine lundi mardi mercredi jeudi vendredi samedi dimanche accidents avec jeune accidents sans jeune Globalement la gravité des accidents avec jeunes augmente au fur et à mesure de la semaine alors que celle des accidents sans jeune est relativement stable. Cela semblerait confirmer la sur-gravité des accidents impliquant un jeune lors des sorties nocturnes. LREP/SR-RR/SDU / Affaire n 2.4.17915 13/52

Les accidents impliquant des jeunes conducteurs (de 15 à24 ans) selon les jours de semaine et la luminosité Accidents de nuit des jeunes conducteurs Accidents de jour des jeunes conducteurs Thème Nombre d'accidents % d'accidents Significativité Lundi 108 25,7 NS Mardi 101 24,5 S- Mercredi 97 24,3 TS- Jeudi 103 25,6 NS Vendredi 127 26,7 NS Samedi 163 35,9 TS+ Dimanche 159 40,6 TS+ Nombre d'accidents % d'accidents Significativité Lundi 284 67,6 NS Mardi 282 68,4 S+ Mercredi 270 67,7 NS Jeudi 279 69,4 TS+ Vendredi 312 65,7 NS Samedi 269 59,3 TS- Dimanche 199 50,8 TS- L accidentologie des jeunes conducteurs est significativement élevée la nuit par rapport aux autres conducteurs mais, le week-end, l accidentologie nocturne est encore plus marquée. Par compte, durant la journée, les accidents des jeunes sont significativement plus nombreux les mardis et jeudis. 140 Evolution des accidents des jeunes conducteurs suivant la semaine et la luminosité 120 100 80 60 Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche Nuit Jour Total L accidentologie, en base 100 0, est plus importante le vendredi par rapport aux autres jours de la semaine quelle que soit la luminosité. Mais elle progresse encore le weekend durant la nuit. Nota : peu d accidents comptabilisés, lors du levé ou du couché du soleil. 0 base 100 calculée à partir de la moyenne des accidents avec jeunes conducteurs. LREP/SR-RR/SDU / Affaire n 2.4.17915 14/52

Analyse thématique Catégories d usagers 8000 7000 6000 5000 4000 3000 2000 1000 0 Nombre d'accidents par mode bicyclette cyclomoteur motocyclette VL PL accidents avec jeune accidents sans jeune On dénombre dans les accidents impliquant au moins un jeune : 4 419 accidents avec VL (37tués, 150BG et 3274 BL) 1 066 accidents avec motocyclette (32 tués, 101 BG et 956 BL) 945 accidents avec cyclomoteur (8 tués, 74 BG et 888 BL) 301 accidents avec PL (16tués ; 36BG et 400 BL) 192 accidents avec bicyclette (3 tués, 4BG et 178 BL) et parmi les jeunes conducteurs, on compte : 1903 automobilistes (64%) 839 utilisateurs de 2RM (28%) dont 541 de cyclomotoristes et 298 de motocyclistes. 92% avaient leurs casques de protection. 72 cyclistes (2%) 32 chauffeurs de PL (1%) Mode de transport avec jeunes passagers du mode % d'accidents 0 avec jeunes conducteurs du mode Significativité Bicyclette 2,9% 2,5% NS Cyclomoteur 10% 19% TS+ Motocyclette 19% 10,5% TS- VL 62% 67% TS+ PL 7% 1,1% TS- L analyse statistique montre que les accidents impliquant des jeunes automobilistes ou des jeunes cyclomotoristes sont significativement importants par rapport aux jeunes passagers utilisant ces deux modes de transport. 0 Hors accidents impliquant des piétons LREP/SR-RR/SDU / Affaire n 2.4.17915 15/52

Nombre de victimes graves par mode 700 600 500 400 300 200 100 0 bicyclette cyclomoteur motocyclette VL PL Nombre de victimes graves avec jeune Nombre de victimes graves sans jeune Age des conducteurs Ne disposant pas de données précises sur les déplacements par mode de transport, il est difficile de conclure sur la dangerosité de chacun de ces modes. On constate cependant une sur-représentation des jeunes dans les accidents de cyclomoteurs et une sousreprésentation dans les accidents piétons. Les jeunes conducteurs impliqués dans un accident corporel pratiquent : - la bicyclette pour 25% des jeunes de 15 ans - le cyclomoteur (avec le scooter) pour les trois quarts des 15-17 ans - la moto pour 10 à 20% des plus de 20 ans - la voiture pour la moitié des jeunes de 18 ans et pour les trois quarts des 19-24 ans. Bicyclette Cyclomoteur+ scooter Motocyclette VL PL total 15 25% 65% 2% 8% 63 16 6% 78% 4% 12% 110 17 4% 78% 7% 11% 114 18 3% 41% 4% 53% 1% 200 19 2% 20% 4% 74% 0% 300 20 1% 17% 7% 73% 2% 347 21 2% 10% 10% 78% 0% 325 22 2% 5% 9% 82% 2% 343 23 1% 7% 15% 75% 2% 380 24 2% 7% 19% 69% 3% 356 Total 3% 20% 10% 66% 1% 2538 LREP/SR-RR/SDU / Affaire n 2.4.17915 16/52

Types de conflits Piéton Bicyclette Cyclomoteur Motocyclette VL PL Bicyclette 11 1 Cyclomoteur 74 5 16 Motocyclette 68 6 22 23 VL 642 157 757 854 1735 PL 8 2 14 23 160 19 750 Accidents avec jeunes impliquant des piétons 500 250 0 Bicyclette Cyclomoteur Motocyclette VL PL Même si la plupart des accidents corporels avec jeunes impliquent des VL, près de 20% concernent des deux-roues-motorisés. Victimes hommes et femmes Parmi les victimes graves (tués et blessés graves) environ 4 jeunes sur 5 sont des hommes alors qu ils représentent les deux tiers parmi les victimes avec blessures légères. LREP/SR-RR/SDU / Affaire n 2.4.17915 17/52

Situation de permis du jeune conducteur 0 Sur les 1903 jeunes conducteurs impliqués dans un accident corporel dans le Val-de- Marne, devant être en possession d un permis, on dénombre : 1776 conducteurs avec le permis valide 81 conducteurs avec un problème de permis soit 6,4% dont : o 73 cas : Défaut de permis o 5 cas : Permis non validé o 2 cas : Permis périmé o 1 cas : Permis suspendu 5 conducteurs en auto-école Situation de permis VL VU Moto Scooter PL total Valide 1456 54 217 20 28 1775 Problème de permis 6% 11% 9% 20% 0% 6% Défaut de permis 49 3 17 4 73 Permis non valide 4 1 5 Permis périmé 2 2 Permis suspendu 1 1 Total 1544 61 239 25 28 1897 10% des jeunes conducteurs de deux-roues-motorisés ne sont pas en possession de permis valide lorsqu ils sont impliqués dans un accident corporel. Age des jeunes conducteurs Nombre d'accidents avec problème de permis Nombre total d'accidents nécessitant un permis % de problème de permis 15 3 3 100 % 16 9 9 100 % 17 5 11 83 % 18 14 102 16 % 19 7 212 3,4% 20 11 270 4,2% 21 7 281 2,6% 22 9 308 3,0% 23 9 343 2,7% 24 7 318 2,3% Total 81 1857 4,6% Les accidents impliquant des jeunes conducteurs sans permis ou avec permis non conformes concernent essentiellement les moins de 19 ans mais les enjeux sont faibles. 0 Dans tous les tableaux concernant les jeunes conducteurs, les calculs sont effectués sur la base de données connues ou renseignées. LREP/SR-RR/SDU / Affaire n 2.4.17915 18/52

Département des jeunes conducteurs On dénombre, parmi les accidents impliquant un jeune conducteur : 1638 conducteurs du Val-de-Marne, 843 conducteurs des autres départements et 17 conducteurs étrangers. C est à dire que les deux tiers des jeunes conducteurs résident dans le Val-de- Marne. Alcoolémie des jeunes conducteurs Sur la totalité des 2954 jeunes conducteurs impliqués dans un accident corporel, le contrôle de l alcoolémie a été effectué sur 2586 d entre eux et : 2.7% sont révélés positifs 2.3% ont un taux supérieur à 0.8gr/l. Age de l usager Négatif 0.50 à 0.80 > 0.80 gr/l positif total connu 15 59 1 0 1 60 16 91 0 2 2 93 17 104 0 1 1 105 18 208 0 2 2 210 19 310 0 7 7 317 20 341 3 8 11 352 21 333 1 9 10 343 22 341 1 13 14 355 23 383 4 8 12 395 24 347 0 9 9 356 Total 2517 10 59 69 2586 97,3% 0,4% 2,3% 2,7% 100,0% LREP/SR-RR/SDU / Affaire n 2.4.17915 19/52

Types de trajet 9000 8000 7000 6000 5000 4000 3000 2000 1000 0 Nombre d'accidents selon le type de trajet Domicile-travail Courses achats Utilisation profession... Promenade loisirs Accidents avec jeune accidents sans jeune accidents avec jeune (92 et 93) Les accidents avec jeunes représentent : 22% des trajets «domicile-travail» (17% pour les accidents sans jeune), 58% des trajets «promenades-loisirs» (56% pour les accidents sans jeune)et 20% des trajets «utilisation professionnelle» (21% pour les accidents sans jeune). 800 Victimes graves suivant le type de trajet 600 400 200 0 Domicile-travail Victimes graves avec jeunes Victimes graves avec jeune (92 et 93) Courses achats Utilisation professionnelle Promenade loisirs Victimes graves sans jeune 50% des jeunes conducteurs sont impliqués dans des accidents corporels lors d un trajet «Promenades-loisirs» mais de plus : LREP/SR-RR/SDU / Affaire n 2.4.17915 20/52

un quart des jeunes motards accidentés le sont sur le trajet «domicile-travail» 16% des jeunes cyclomotoristes accidentés le sont lors d une «utilisation professionnelle» Promenade loisir Domicile Travail Utilisation Professionnelle Domicile Ecole Autre Total Bicyclette 60% 13% 6% 7% 15% 72 Cyclo+scooter 43% 14% 16% 7% 19% 541 Moto 49% 26% 4% 3% 18% 298 VL 53% 14% 9% 2% 21% 1985 PL 8% 14% 67% 10% 51 Total 50% 15% 11% 3% 20% 2954 Accidents selon l âge du conducteur et le type de trajet Accidents des jeunes conducteurs Age conducteur Utilisation Promenade-loisir Domicile-Travail Professionnelle Domicile - Ecole nbre Test stat nbre Test stat nbre Test stat nbre Test stat 15 41 NS 13 NS 9 NS 2 NS 16 58 NS 25 NS 18 NS 6 NS 17 62 NS 25 NS 16 NS 3 NS 18 101 TS- 43 NS 28 NS 5 NS 19 176 NS 45 NS 38 NS 12 NS 20 197 NS 70 NS 56 S+ 11 NS 21 212 TS+ 67 NS 31 S- 13 NS 22 206 NS 36 TS- 42 NS 9 NS 23 226 NS 65 NS 46 NS 17 NS 24 206 NS 61 NS 37 NS 6 NS Total 1485 NS 450 NS 321 NS 84 NS Le trajet «promenades-loisirs» est un enjeu important pour les conducteurs de 15-24 ans dans le Val-de-Marne, en effet il représente 50% des accidents mais les trajets «domicile travail» (15% des accidents) et les trajets «utilisation professionnelle» (11% des accidents) ne sont pas négligeables. Les tests statistiques montrent qu il n y a pas de différence sensible entre l âge du conducteur et les types de trajet, même si les résultats montrent que : les conducteurs suivants sont significativement plus enclins à être impliqués dans des accidents que les autres jeunes conducteurs : o conducteurs de 21 ans en promenade o conducteurs de 20 ans lors d une utilisation professionnelle LREP/SR-RR/SDU / Affaire n 2.4.17915 21/52

Types de tracé 8000 7000 6000 5000 4000 3000 2000 1000 0 Partie rectiligne Accidents selon le type de tracé Courbe à gauche Courbe à droite En "S" Accidents avec jeune Accidents sans jeune 800 700 600 500 400 300 200 100 0 Partie rectiligne Victimes graves selon le type de tracé Courbe à gauche Courbe à droite En "S" Victimes graves avec jeune Victimes graves sans jeune Dans les lignes droites, 37% des victimes graves sont des jeunes, alors que ce pourcentage s élève de l ordre de 50% en courbe, mais l enjeu des accidents en courbe reste faible dans le Val de Marne. LREP/SR-RR/SDU / Affaire n 2.4.17915 22/52

Etat de la surface de chaussée 8000 6000 4000 2000 Accidents selon l' état de la surface 0 Sèche Mouillée autres Accidents avec jeune Accidents sans jeune 700 600 500 400 300 200 100 0 Victimes graves selon l'état de la surface Séche Mouillée autres Victimes graves avec jeune Victimes graves sans jeune Nota :Autres(flaques, inondée, enneigée, boue, verglacée, corps gras/huile) Par rapport à la totalité des accidents, le pourcentage des victimes graves dans les accidents avec jeunes reste stable, que la chaussée soit sèche ou mouillée, il est de l ordre de 37%. LREP/SR-RR/SDU / Affaire n 2.4.17915 23/52

Types d intersections 6000 Répartition des accidents en et hors intersection 5000 4000 3000 2000 1000 0 hors intersection accidents avec jeune en intersection accidents sans jeune Dans les accidents se produisant en intersection, les accidents avec jeunes sont surreprésentés par rapport au reste de la population. Nota : La gravité des accidents hors intersection est légèrement supérieure à celle observée en intersection. Répartition des accidents des jeunes conducteurs suivant le type de réseaux et d intersection : Catégorie Hors réseau intersection En intersection Total Autoroute 488 9 497 RD 335 528 61% 863 RN 313 470 60% 783 VC 393 371 49% 764 Autre 32 15 32% 47 Total hors autoroute 1073 1384 56% 2457 Total 1561 1393 2954 60 % des accidents impliquant des jeunes conducteurs sur RN ou RD ont lieu en intersection. La gravité des accidents impliquant un jeune et celle des accidents n impliquant aucun jeune est proche. LREP/SR-RR/SDU / Affaire n 2.4.17915 24/52

Analyse spatiale Type de réseau C est sur les voies communales que l on dénombre le plus d accidents (ou de victimes), mais ces voies représentent 77 % du réseau et la densité d accidents y est 10 fois plus faible en moyenne : Réseau type autoroutier : 65 km (3%) Routes nationales : 93 km (4%) Routes départementales : 357 km (16%) Routes communales : 1700 km (77%) 4500 4000 3500 3000 2500 2000 1500 1000 500 0 autoroute Nombre d'accidents selon le réseau route nationale voie communale accidents avec jeune accidents sans jeune 400 Nombre de victimes graves selon le réseau 300 200 100 0 Autoroute Nationale Communale Victimes graves avec jeune Victimes graves sans jeune LREP/SR-RR/SDU / Affaire n 2.4.17915 25/52

Accidents avec jeunes Linéaire réseau Nombre d accidents Nombre de victimes graves Densité accidents Densité victimes graves Autoroute 65 916 97 2.82 0.30 Nationale 93 1327 150 2.85 0.32 Départementale 357 1707 208 0.96 0.12 Communale 1700 2442 235 0.29 0.03 Moyenne 2.60 0.28 Accidents sans jeunes Linéaire réseau Nombre d accidents Nombre de victimes graves Densité accidents Densité victimes graves Autoroute 65 1872 135 5.76 0.42 Nationale 93 2213 258 4.76 0.55 Départementale 357 2748 291 1.54 0.16 Communale 1700 4048 394 0.48 0.05 Moyenne 5.00 0.50 Accidents avec Jeunes en petite couronne (92,93) Linéaire réseau Nombre d accidents Nombre de victimes graves Densité accidents Densité victimes graves Autoroute 113 1481 168 2.62 0.30 Nationale 173 2608 231 3.02 0.27 Départementale 579 5520 529 1.91 0.18 Communale 3822 6347 492 0.33 0.03 Moyenne 3.20 0.27 Accidents des jeunes conducteurs impliqués suivant le réseau routier : Catégorie réseau KM Accidents des jeunes conducteurs Densité ACC/Km/an Autoroute 65 497 17% 1,53 RN 93 783 27% 1,68 RD 357 863 29% 0,48 VC 1700 764 26% 0,09 Autre 47 2% Total 2215 2954 100% 0,27 La densité d accidents par catégorie de réseau est équivalente avec ou sans jeunes conducteurs même si on note une part légèrement inférieure sur autoroutes pour les jeunes conducteurs. LREP/SR-RR/SDU / Affaire n 2.4.17915 26/52

Nom de route Les 20 routes sur lesquelles il y a eu le plus d'accidents de jeunes figurent dans le tableau suivant : Route Nombre total d'accidents Accidents lors d un trajet «Promenade» Nombre % d'accidents Significativité d'accidents A86 399 258 65 TS+ N19 294 172 59 NS A4 291 169 58 NS N186 215 147 68 TS+ A6 202 114 56 NS N6 176 95 54 NS N7 170 95 56 NS N4 135 71 53 NS D33 110 52 47 TS- D123 103 50 49 S- D30 102 63 62 NS N305 97 62 64 NS D48 92 48 52 NS N34 91 47 52 NS D38 89 47 53 NS D29 87 43 49 NS D55 76 51 67 NS D60 71 49 69 S+ D2126 56 40 71 S+ N303 47 26 55 NS Les grandes routes nationales présentent une densité d accidents de jeune élevée. Les trajets de type «Promenades» sont significativement élevés pour l A86 et la N186 mais aussi pour la D60 et la D2126 LREP/SR-RR/SDU / Affaire n 2.4.17915 27/52

Répartition des accidents avec jeunes dans le Val-de-Marne Les accidents des jeunes du Val-de-Marne se répartissent dans tout le département aussi bien sur les réseaux autoroutiers, nationaux ou départementaux LREP/SR-RR/SDU / Affaire n 2.4.17915 28/52

Lieux de concentration des accidents avec jeunes (LCAC) Le calcul des LCAC 0 impliquant au moins un jeune de 15 à 24 ans permet d identifier les 8 intersections particulièrement accidentogènes suivantes : A Fresnes 1 : N186/A10 7 : A10/N186 A Créteil 2 : rue du Général Leclerc/rue Paul François Avet 3 : bretelle A86/D60 et carrefour N186/N6 5 : N186/N19 6 : bretelle A86/N186 A Gentilly 4 : Avenue Raspail/ Avenue de la République Au Kremlin Bicêtre 8 : A6/Boulevard Périphérique Les LCAC ainsi désignés sont très ponctuels et appartiennent à des intersections avec le réseau principal (A6, A10, A86, N186, N19). 0 Voir en annexe la méthode employée pour définir des LCAC LREP/SR-RR/SDU / Affaire n 2.4.17915 29/52

Accidents avec jeunes par commune du Val-de-Marne COMMUNES Nombre d'accidents avec jeunes Nombre total d'accidents % d'accidents avec jeunes Significativité CRETEIL 477 1362 35 NS SAINT MAUR DES FOSSES 328 880 37 NS CHAMPIGNY SUR MARNE 317 938 34 NS VITRY SUR SEINE 269 739 36 NS THIAIS 232 593 39 NS MAISONS ALFORT 206 626 33 NS VILLEJUIF 161 460 35 NS SAINT MAURICE 149 424 35 NS CHOISY LE ROI 146 377 39 NS CHARENTON LE PONT 143 440 33 NS VILLENEUVE ST GEORGES 139 313 44 TS+ FRESNES 130 402 33 NS RUNGIS 117 319 37 NS FONTENAY SOUS BOIS 116 355 33 NS BONNEUIL SUR MARNE 112 309 36 NS NOGENT SUR MARNE 111 318 35 NS CHEVILLY LARUE 108 300 36 NS IVRY SUR SEINE 102 427 24 TS- BOISSY ST LEGER 102 217 47 TS+ LE KREMLIN BICETRE 96 247 39 NS LREP/SR-RR/SDU / Affaire n 2.4.17915 30/52

COMMUNES Nombre d'accidents avec jeunes Nombre total d'accidents % d'accidents avec jeunes Significativité CACHAN 94 204 46 TS+ ALFORTVILLE 93 267 35 NS L'HAY LES ROSES 92 259 36 NS ARCUEIL 90 287 31 NS LIMEIL BREVANNES 80 229 35 NS VINCENNES 77 267 29 TS- CHENNEVIERES SUR MARNE 76 151 50 TS+ GENTILLY 74 217 34 NS ORLY 73 202 36 NS SUCY EN BRIE 73 170 43 S+ VILLIERS SUR MARNE 72 181 40 NS VILLENEUVE LE ROI 65 134 49 TS+ LE PERREUX SUR MARNE 64 184 35 NS JOINVILLE LE PONT 60 186 32 NS VALENTON 60 136 44 S+ SAINT MANDE 48 134 36 NS VILLECRESNES 45 92 49 TS+ BRY SUR MARNE 42 104 40 NS LE PLESSIS TREVISE 29 77 38 NS LA QUEUE EN BRIE 26 78 33 NS MAROLLES EN BRIE 23 52 44 NS SANTENY 20 49 41 NS NOISEAU 14 27 52 NS MANDRES LES ROSES 13 30 43 NS ABLON SUR SEINE 8 22 36 NS PERIGNY 8 20 40 NS Même si on dénombre plus de 1000 accidents corporels impliquant des jeunes dans les communes de Créteil, de Saint-Maur-des-Fossés et de Champigny-sur-Marne, l accidentologie des jeunes est significativement élevée dans les communes suivantes : Villeneuve-Saint-Georges Boissy-Saint-Léger Cachan Chennevières-sur-Marne Sucy-en-brie Villeneuve-le-roi Valenton Villecresnes LREP/SR-RR/SDU / Affaire n 2.4.17915 31/52

Synthèse des enjeux Enjeux des accidents impliquant les jeunes de 15 à 24 ans dans le Val-de-Marne de 1999 à 2003 Les accidents impliquant les jeunes de 15 à 24 ans, représentent prés de 40% des accidents corporels du Val-de-Marne, soit plus de 1000 accidents par an entre 1999 et 2003. Ils ont provoqué 102 tués et 435 blessés graves et faits plus de 6700 victimes. Parmi elles, on dénombre 5014 jeunes conducteurs de 15 à 24 ans. Il s agit donc bien d un enjeu majeur de sécurité pour le département Aux heures de pointe, la part des accidents avec jeunes est relativement faible, par contre de 21 heures à 6 heures du matin, les jeunes sont nettement sur-impliqués, ils représentent 50 % des accidents pour cette période. En terme de victimes graves, l implication des jeunes est encore plus forte surtout entre 1h et 2 heures du matin. Le mois d octobre est très accidentogène par rapport aux autres mois de l année, sans raison vraiment évidente(entrée universitaire?). La gravité des accidents reste stable tout au long de l année. Les accidents impliquant les jeunes ont surtout lieu le samedi et le dimanche, alors que le reste de la population voit son nombre d accidents diminuer à partir du vendredi. La gravité des accidents avec jeunes est élevée du jeudi au lundi matin. Le nombre d accidents et de victimes graves les plus fréquents concernent les trajets liés aux promenades-loisirs ; mais, les trajets domicile-travail et dans un cadre professionnel ne sont pas négligeables. Parmi les jeunes conducteurs impliqués, 6% d entre eux ont un problème de permis (conduite sans permis ou permis non valide) Les deux tiers des jeunes conducteurs impliqués dans les accidents sont originaires du Val-de-Marne. On dénombre dans les accidents impliquant au moins un jeune : 4 419 accidents avec VL (37tués, 150BG et 3274 BL) 1 066 accidents avec motocyclette (32 tués, 101 BG et 956 BL) 945 accidents avec cyclomoteur (8 tués, 74 BG et 888 BL) 301 accidents avec PL (16tués ; 36BG et 400 BL) 192 accidents avec bicyclette (3 tués, 4BG et 178 BL) et parmi les jeunes conducteurs, on compte : 1903 automobilistes (64%) 839 utilisateurs de deux roues motorisés (28%) dont 541 de cyclomotoristes et 298 de motocyclistes. Et 92% avaient leur casque de protection. 72 cyclistes (2%) 32 chauffeurs de PL (1%) Même si la plupart des accidents corporels avec jeunes contre piétons impliquent des VL, près de 20% d entre eux concernent des deux roues motorisés. L alcool, sans être négligeable, n apparaît pas comme un enjeu majeur pour l accidentologie des jeunes conducteurs dans le Val-de-Marne. En effet, 2,7% des conducteurs impliqués dans les accidents présentaient un taux d alcoolémie supérieur à plus de 0.5g/l d alcool. Dans le Val-de-marne, les accidents sur voies communales sont les plus nombreux mais, les densités (fréquences) d accidents et de victimes graves sont bien plus LREP/SR-RR/SDU / Affaire n 2.4.17915 33/52

fortes sur les autoroutes et les routes nationales et d une façon générale sur le réseau structurant, en rapport avec le trafic qu il supporte, L accidentologie des jeunes est significativement élevée dans les communes de Villeneuve-Saint-Georges, Boissy-Saint-Léger, Cachan, Chennevières-sur-Marne, Sucy-en-brie, Villeneuve-le-roi, Valenton et Villecresnes( environ 1 accident sur 2) Le calcul des Lieux de Concentration des accidents impliquant au moins un jeune de 15 à 24 ans fait ressortir 8 points particulièrement accidentogènes qui concernent des intersections avec le réseau principal (A6, A10, A86, N186, N19) : Fresnes ; intersections N186/A10 et A10/N186 Créteil ; intersections rue du G. Leclerc/rue P-F Avet, A86/D60, N186/N6, N186/N19 et A86/N186 Gentilly ; intersection Av Raspail/ Av de la République Kremlin Bicêtre ; bretelle A6/Bld Périphérique LREP/SR-RR/SDU / Affaire n 2.4.17915 34/52

Diagnostic des accidents impliquant les jeunes conducteurs 0 de 15 à 24 ans Introduction Le diagnostic de sécurité des accidents corporels impliquant des jeunes conducteurs, réalisé pour identifier les dysfonctionnements est défini d après la synthèse de l analyse de 20 PV sélectionnés aléatoirement pour chacun des thèmes suivants : Accidents de nuit des jeunes conducteurs Accidents des jeunes automobilistes Accidents des jeunes conducteurs lors de promenades ou de loisir Le diagnostic de sécurité a été établi après analyse des PV suivant la méthode INRETS (description de l histoire de l accident suivant quatre situations 0 ) puis rattachés dans les scénarios-types définis par l INRETS 0 (piétons et hors piétons). Et, comme, sur autoroute, les scénarios-types n existent pas encore ces accidents sont regroupés par famille d accidents. Des pistes d actions sont enfin déterminées à partir des scénarios types, des familles d accidents et des facteurs accidentogènes. 0 Le terme «Jeunes conducteurs» désigne un jeune de 15 à 24 ans qui est directement responsable au volant ou au guidon de son véhicule 0 Situations de Conduite, d Accident, d Urgence et de Choc 0 Rapport INRETS N 256 «Scénarios types d accidents impliquant des piétons» et rapport INRETS/RE-06-919-FR «Scénarios types d accidents de la circulation urbaine n impliquant pas de piétons» LREP/SR-RR/SDU / Affaire n 2.4.17915 35/52

Accidents de nuit avec jeunes conducteurs L analyse des 20 PV d accidents corporels impliquant des jeunes conducteurs de 15 à 24 ans lors d un trajet de nuit ( 10 PV du lundi au vendredi et 10 PV du samedi au dimanche ) conduit à affecter les PV aux scénarios types comme indiqué dans le tableau ci-dessous (voir tableau détaillé en annexe) A : Scénarios-types concernant quasi-exclusivement des accidents se produisant en intersection ou liés à des manœuvres d accès ou de stationnement : Groupe de scénarios-types INRETS A1-Scénarios-types concernant des phénomènes de masques à la visibilité hors situation de remontées de files et de dépassement A2-Scénarios-types concernant d autres problèmes de non-perception (souvent d un autre usager; D une intersection ou d une priorité dans l un des scénarios) ou de prise d information A3-Scénarios-types concernant des phénomènes de dépassement et de remontée de files de véhicules Nombres PV Nombre de PV Semaine ou WE Type de conflits 1 1 WE 1 VL/VL 5 3 WE 2 Semaines 2 2 Semaines 3 VL/VL 2 Cyclo/VL 1 Cyclo/VL 1 Moto/VL B : Scénarios-types d accidents concernant des accidents se produisant majoritairement entre véhicules circulant dans le même sens et la même file A4-Scénarios-types concernant des accidents se produisant en intersections équipées de feux tricolores, l un des deux impliqués franchissant le feu tricolore au rouge B1-Scénarios-types d accidents liés au contrôle de la vitesse par rapport au(x) véhicule(s) circulant en aval 2 1 WE 1 Semaine 1 Cyclo/VL 1 VL/VL 1 1 Semaine 1 VL/VL C : Scénarios-types d accidents généralement liés à une perte de contrôle C1-Scénarios-types d accidents concernant des phénomènes de perte de contrôle (souvent en courbe) 5 2 WE 3 Semaines 1 VL 4 VL/VL D : Autres Scénarios-types d accidents 3 1 Semaine 2 WE 1 Moto/VL 1 VL 1 Cyclo/VL P1-Piétons traversant ou s engageant sur la chaussée P11-Influence déterminante d une obstruction à la visibilité ou de condition de visibilité défavorable 5 1 WE 1 Cyclo/Piét LREP/SR-RR/SDU / Affaire n 2.4.17915 36/52

Profil des scénarios type des accidents «Accidents de nuit avec jeunes responsables» Comme le montre le tableau ci-dessus, les 20 PV analysés sont affectés à 18 scénarios types, aussi, compte-tenu de cette dispersion, ces scénarios types ont été regroupés suivant la classification de l INRETS. Jeunes conducteurs de nuit Pietons - problème de prise d information, de captation de l attention, d attentes, Piétons -Influence déterminante d une obstruction à la visibilité ou de condition de D1- Autres Scénarios-types d accidents C1- avec phénomènes de perte de contrôle B1- accidents liés au contrôle de la vitesse par rapport au(x) véhicule(s) circulant en aval A4- accidents se produisant en intersections équipées de feux tricolores avec A3-avec phénomènes de dépassement et de remontée de files de véhicules A2- autres problèmes de non-perception ou de prise d information A1- avec phénomènes de masques à la visibilité hors situation de remontées de files et 0% 5% 10% 15% 20% 25% Jeunes conducteurs de nuit Près de la moitié des accidents analysés sont concernés par des phénomènes de perte de contrôle ou des problèmes de «non-perception» (ou de prise d information). LREP/SR-RR/SDU / Affaire n 2.4.17915 37/52

Profil des facteurs accidentogènes des accidents «Accidents de nuit avec jeunes responsables» Facteurs accidentogènes des accidents de nuit Surprise de l'automobiliste Problème mécanique Non-respect des distances de sécurité Assoupissement Produit stupéfiant Non-perception du motard Inattention du motard Freinage tardif Mauvaises conditions climatiques Manœuvre dangereuse du motard Manœuvre dangereuse de l'automobiliste Effet de masque (piéton) Différentiel de vitesse du motard Passage au rouge vif Alcool Vitesse excessive de l'automobiliste Inattention/distraction de l'automobiliste 0 1 2 3 4 5 6 7 Nombre de cas Mis à part des problèmes d inattention, les mauvaises conditions atmosphériques, les manœuvres «dangereuses» et les vitesses excessives sont des facteurs accidentogènes pour les jeunes conducteurs la nuit. En distinguant les jours de la semaine, on constate : que l inattention est le seul facteur qui ressorte pour les accidents de nuit du week-end une grande diversité pour les accidents en semaine. Facteurs accidentogènes Accidents des jeunes conducteurs le week-end non perception du 2 RM passage au rouge fixe du 2RM temps de pluie Inattention du 2RM Vitesse excessive du VL inattention du VL alcoolémie piéton et 2 RM assoupissement 0 1 2 3 4 Nombre de PV Facteurs accidentogènes Accidents des jeunes conducteurs en semaine vitesse excessive du VL manœuvre dangereuse du VL temps de pluie effet de masque inattention du VL Distraction du conducteur VL inattention du 2RM manœuvre dangereuse du 2RM brouillard passage au rouge fixe du VL 0 1 2 3 4 Nombre de PV LREP/SR-RR/SDU / Affaire n 2.4.17915 38/52

Accidents avec jeunes automobilistes L analyse des 20 PV d accidents corporels impliquant des jeunes automobilistes de 18 à 24 ans conduit à affecter les PV aux scénarios types et aux familles d accidents comme indiqué dans le tableau ci-dessous A : Scénarios-types concernant quasiexclusivement des accidents se produisant en intersection ou liés à des manœuvres d accès ou de stationnement : B : Scénarios-types d accidents concernant des accidents se produisant majoritairement entre véhicules circulant dans le même sens et la même file Groupe de scénarios-types INRETS A1-Scénarios-types concernant des phénomènes de masques à la visibilité hors situation de remontées de files et de dépassement A2-Scénarios-types concernant d autres problèmes de non-perception (souvent d un autre usager; D une intersection ou d une priorité dans l un des scénarios) ou de prise d information A3-Scénarios-types concernant des phénomènes de dépassement et de remontée de files de véhicules A4-Scénarios-types concernant des accidents se produisant en intersections équipées de feux tricolores, l un des deux impliqués franchissant le feu tricolore au rouge B1-Scénarios-types d accidents liés au contrôle de la vitesse par rapport au(x) véhicule(s) circulant en aval C1-Scénarios-types d accidents concernant des C : Scénarios-types d accidents phénomènes de perte de contrôle (souvent en généralement liés à une perte de contrôle courbe) P1-Piétons traversant ou s engageant sur la chaussée Nombres PV D : Autres Scénarios-types d accidents 2 P11-Influence déterminante d une obstruction à la visibilité ou de condition de visibilité défavorable P12 -Autres conditions : problème de prise d information, de captation de l attention, d attentes, d anticipation, 0 1 1 3 2 1 1 1 Familles d accidents sur autoroute (VRU) Collision arrière contre un véhicule suite à un ralentissement ou à l arrêt d un véhicule sur la voie de circulation Deux-roues à moteur circulant plus vite que le flot de circulation (généralement entre les files) et entant en collision avec un véhicule changeant de voie de circulation Collision du à un changement de voie d un véhicule surprenant l usager en amont 4 2 2 LREP/SR-RR/SDU / Affaire n 2.4.17915 39/52

Profil des scénarios type des accidents avec de jeunes automobilistes Comme le montre le tableau ci-dessus, les 20 PV analysés sont affectés à 13 scénarios types ou familles d accidents, et malgré un regroupement des scénarios types suivant la classification de l INRETS, on constate un éparpillement important. Les accidents, hors autoroutes, concernent des franchissements de feux tricolores au rouge ou des problèmes liés à la vitesse par rapport aux autres usagers Sur autoroute, on constate des collisions arrières contre véhicule suite à un ralentissement ou à l arrêt d un véhicule sur la voie de circulation Jeunes automobilistes sur VRU avec Deux-roues à moteur Sur VRU : changement de voie sur VRU :Collision arrière Pietons - problème de prise d information, de captation de l attention, d attentes, Piétons -Influence déterminante d une obstruction à la visibilité ou de condition de D1- Autres Scénarios-types d accidents C1- avec phénomènes de perte de contrôle B1- accidents liés au contrôle de la vitesse par rapport au(x) véhicule(s) circulant en aval A4- accidents se produisant en intersections équipées de feux tricolores avec A3-avec phénomènes de dépassement et de remontée de files de véhicules A2- autres problèmes de non-perception ou de prise d information A1- avec phénomènes de masques à la visibilité hors situation de remontées de files et 0% 5% 10% 15% 20% 25% Jeunes automobilistes LREP/SR-RR/SDU / Affaire n 2.4.17915 40/52

Profil des facteurs accidentogènes des accidents «Accidents avec jeunes automobilistes» Facteurs accidentogènes Surprise de l'automobiliste Problème mécanique Non-respect des distances de sécurité Assoupissement Produit stupéfiant Non-perception du motard Inattention du motard Freinage tardif Mauvaises conditions climatiques Manœuvre dangereuse du motard Manœuvre dangereuse de l'automobiliste Effet de masque (piéton) Différentiel de vitesse du motard Passage au rouge vif Alcool Vitesse excessive de l'automobiliste Inattention/distraction de l'automobiliste 0 1 2 3 4 5 6 Nombre de cas Jeunes automobilistes Comme pour l ensemble des accidents avec jeunes conducteurs, l inattention et la vitesse sont les facteurs accidentogènes principaux. LREP/SR-RR/SDU / Affaire n 2.4.17915 41/52

Accidents avec jeunes conducteurs en promenade L analyse des 20 PV d accidents corporels impliquant des jeunes conducteurs lors de promenade ou de loisir a conduit à affecter 13 PV aux scénarios types INRETS ou familles comme indiqué dans le tableau ci-dessous. A : Scénarios-types concernant quasiexclusivement des accidents se produisant en intersection ou liés à des manœuvres d accès ou de stationnement : Groupe de scénarios-types INRETS A1-Scénarios-types concernant des phénomènes de masques à la visibilité hors situation de remontées de files et de dépassement A2-Scénarios-types concernant d autres problèmes de non-perception (souvent d un autre usager; D une intersection ou d une priorité dans l un des scénarios) ou de prise d information A3-Scénarios-types concernant des phénomènes de dépassement et de remontée de files de véhicules A4-Scénarios-types concernant des accidents se produisant en intersections équipées de feux tricolores, l un des deux impliqués franchissant le feu tricolore au rouge B : Scénarios-types d accidents concernant des accidents se produisant B1-Scénarios-types d accidents liés au contrôle de la majoritairement entre véhicules vitesse par rapport au(x) véhicule(s) circulant en aval circulant dans le même sens et la même file C : Scénarios-types d accidents généralement liés à une perte de contrôle P1-Piétons traversant ou s engageant sur la chaussée C1-Scénarios-types d accidents concernant des phénomènes de perte de contrôle (souvent en courbe) Nombres PV D : Autres Scénarios-types d accidents 1 P11-Influence déterminante d une obstruction à la visibilité ou de condition de visibilité défavorable 0 P12 -Autres conditions : problème de prise d information, de captation de l attention, d attentes, d anticipation, 0 2 3 1 3 2 1 Familles d accidents sur autoroute (VRU) Collision arrière contre un véhicule suite à un ralentissement ou à l arrêt d un véhicule sur la voie de circulation Deux-roues à moteur circulant plus vite que le flot de circulation (généralement entre les files) et entant en collision avec un véhicule changeant de voie de circulation Collision entre véhicules suite à un changement de voie sans précaution 1 3 2 LREP/SR-RR/SDU / Affaire n 2.4.17915 42/52

Profil des scénarios type des accidents avec de jeunes conducteurs en promenade Comme le montre le tableau ci-dessus, les 20 PV analysés sont affectés à 13 scénarios type ou familles d accidents, et malgré un regroupement des scénarios type suivant la classification de l INRETS, on constate toujours un éparpillement important. Jeunes conducteurs en promenade sur VRU avec Deux-roues à moteur Sur VRU : changement de voie sur VRU :Collision arrière Pietons - problème de prise d information, de captation de l attention, d attentes, Piétons -Influence déterminante d une obstruction à la visibilité ou de condition de D1- Autres Scénarios-types d accidents C1- avec phénomènes de perte de contrôle B1- accidents liés au contrôle de la vitesse par rapport au(x) véhicule(s) circulant en aval A4- accidents se produisant en intersections équipées de feux tricolores avec A3-avec phénomènes de dépassement et de remontée de files de véhicules A2- autres problèmes de non-perception ou de prise d information A1- avec phénomènes de masques à la visibilité hors situation de remontées de files et 0% 5% 10% 15% 20% 25% Jeunes conducteurs en promenade Les accidents, hors autoroutes, ont lieu lors de dépassements ou sont liés à la vitesse par rapport aux autres usagers Sur autoroute, on constate 3 cas d accidents impliquant des deux roues à moteur lors de remontées de files. LREP/SR-RR/SDU / Affaire n 2.4.17915 43/52

Profil des facteurs accidentogènes des accidents avec jeunes conducteurs en promenade Facteurs accidentogènes Surprise de l'automobiliste Problème mécanique Non-respect des distances de sécurité Assoupissement Produit stupéfiant Non-perception du motard Inattention du motard Freinage tardif Mauvaises conditions climatiques Manœuvre dangereuse du motard Manœuvre dangereuse de l'automobiliste Effet de masque (piéton) Différentiel de vitesse du motard Passage au rouge vif Alcool Vitesse excessive de l'automobiliste Inattention/distraction de l'automobiliste 0 1 2 3 4 5 6 Nombre de cas jeunes conducteurs en promenade LREP/SR-RR/SDU / Affaire n 2.4.17915 44/52

Conclusion du diagnostic Regroupement des accidents et facteurs accidentogènes L analyse des 60 PV d accidents corporels impliquant des jeunes conducteurs nous a permis d affecter ces accidents à 12 familles soit 9 groupes de scénarios types. Ces regroupements montrent que les accidents sont souvent liés : - aux dépassements et aux remontées de files (sur autoroute ou pas) - au «non» contrôle de vitesse par rapport aux véhicules circulant en aval (sur autoroute ou pas) - à des pertes de contrôle - à des problèmes de prise d information (un autre usager, une intersection, etc ) sur VRU avec Deux-roues à moteur Sur VRU : changement de voie sur VRU :Collision arrière Pietons - problème de prise d information, de captation de l attention, d attentes, d anticipation, Piétons -Influence déterminante d une obstruction à la visibilité ou de condition de visibilité défavorable D1- Autres Scénarios-types d accidents C1- avec phénomènes de perte de contrôle B1- accidents liés au contrôle de la vitesse par rapport au(x) véhicule(s) circulant en aval A4- accidents se produisant en intersections équipées de feux tricolores avec franchissement du feu tricolore rouge A3-avec phénomènes de dépassement et de remontée de files de véhicules A2- autres problèmes de non-perception ou de prise d information A1- avec phénomènes de masques à la visibilité hors situation de remontées de files et de dépassement Jeunes conducteurs de nuit Jeunes automobilistes 0% 5% 10% 15% Jeunes conducteurs en promenade LREP/SR-RR/SDU / Affaire n 2.4.17915 45/52

Facteurs accidentogènes Surprise de l'automobiliste Problème mécanique Non-respect des distances de sécurité Assoupissement Produit stupéfiant Non-perception du motard Inattention du motard Freinage tardif Mauvaises conditions climatiques Manœuvre dangereuse du motard Manœuvre dangereuse de l'automobiliste Effet de masque (piéton) Différentiel de vitesse du motard Passage au rouge vif Alcool Vitesse excessive de l'automobiliste Inattention/distraction de l'automobiliste accidents de nuit jeunes conducteurs en promenade 0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 Nombre de cas Jeunes automobilistes Quel que soit le thème analysé (accidents de nuit, avec jeunes automobilistes ou en promenade) les facteurs accidentogènes sont généralement les mêmes. Les facteurs les plus fréquents, par ordre d importance, sont : l inattention, la vitesse excessive de l automobiliste l alcool et le passage au rouge dans les intersections à feux. On notera toutefois que l inattention des jeunes conducteurs est le facteur accidentogène principal et cela conforte l étude INRETS concernant la «stratégie erronée de prise d information». LREP/SR-RR/SDU / Affaire n 2.4.17915 46/52

Pistes d actions «des accidents avec jeunes conducteurs» Même si certains facteurs accidentogènes sont fréquemment désignés, l analyse des 60 PV d accidents montre une grande hétérogénéité dans le déroulement des accidents ce qui ne permet pas de définir des pistes d actions ciblées à ce stade de l étude. Actions concernant l infrastructure Aucun élément lié aux aménagements n a pu directement et clairement être mis en cause par le diagnostic des accidents. En particulier, ni le tracé, ni l adhérence des chaussées ne semble jouer un rôle déterminant dans les accidents. Mais, comme la vitesse et l inattention sont des éléments qui sont souvent dénombrés dans l analyse des 60 PV avec jeunes conducteurs, les actions de modération de la vitesse en ville constituent des moyens efficaces pour améliorer la sécurité :. Elles se concrétisent, par exemple, par l'instauration de zone 30, terre-plein central sur les voies à double sens, ralentisseur, giratoire, Actions de sensibilisation et d information La typologie des jeunes de 15 à24 ans dans le Val de Marne est très diffuse, il peut s agir de collégiens, lycéens, étudiants ou encore de salariés voir de sans emploi. Les actions devront être sans doute ciblées suivant leurs positions sociales. La sensibilisation des jeunes pourra se faire avec des campagnes d information (presse, actions à la sortie des discothèques, campagnes d affichages dans les écoles, bulletins municipaux, etc..), sur les sujets suivants : le risque des jeunes cyclomotoristes en «utilisation professionnelle» (information et formation au niveau des entreprises qui emploient des jeunes). l alcool et les produits stupéfiants (8 PV sur les 60 étudiés sont concernés par ce problème) les changements de voies et les remontées de files des 2RM (problèmes rencontrés sur autoroute mais aussi dans les rues) les passages au rouge dans les intersections à feux tricolores les problèmes de masques dans les intersections les comportements vis à vis des autres usagers Actions de contrôle/sanction Après des campagnes d information, le contrôle-sanction de la vitesse devra être renforcé ainsi que le dépistage de l alcool et des stupéfiants. LREP/SR-RR/SDU / Affaire n 2.4.17915 47/52

Annexe : Scénarios types des accidents de nuit avec des jeunes conducteurs Groupe de scénarios-types INRETS N Intitulé schématique du scénario type Semaine- WE cat véhicule A : Scénariostypes concernant quasiexclusivement des accidents se produisant en intersection ou liés à des manœuvres d accès ou de stationnement : A1-Scénarios-types concernant des phénomènes de masques à la visibilité hors situation de remontées de files et de dépassement A2-Scénarios-types concernant d autres problèmes de nonperception (souvent d un autre usager; D une intersection ou d une priorité dans l un des scénarios) ou de prise d information 2 6 7 11 13 A3-Scénarios-types concernant des phénomènes de dépassement et de remontée de files de véhicules 14 A4-Scénarios-types concernant des accidents se produisant en intersections équipées de feux tricolores, l un des deux impliqués franchissant le feu tricolore au rouge B : Scénariostypes d accidents B1-Scénarios-types concernant des d accidents liés au accidents se contrôle de la vitesse produisant par rapport au(x) majoritairemen véhicule(s) circulant t entre en aval véhicules circulant dans 20 23 a Conducteur local circulant sur une voie de desserte, négligeant une priorité à droite et entrant en collision avec un usager prioritaire initialement masqué Conducteur tournant à gauche, généralement en intersection, sans percevoir un usager, souvent un 2RM, circulant en sens inverse Véhicule s engageant sur un axe prioritaire sans percevoir un usager, souvent un 2RM Non-perception ou perception tardive d une intersection ou d une perte de priorité Véhicule tournant à gauche en intersection ou vers un accès riverain et collision avec un véhicule, généralement un 2RM, le dépassant Conducteur inexpérimenté (souvent d un 2RM), style de conduite offensif, fluide, dépassement d un véhicule arrêté (souvent massif) et collision avec un véhicule circulant en sens inverse et initialement masqué par le véhicule dépassé Non-perception(ou perception tardive ou problème d interprétation) de la présence ou de l état d un feu tricolore et collision avec un véhicule bénéficiant du feu vert Jeune conducteur franchissant de façon volontaire un feu rouge et collision avec un véhicule bénéficiant du feu vert Scénario complémentaire B-a : Choc par l arrière entre deux véhicules circulant dans la même voie de circulation pour raison indéterminée le premier étant à l arrêt au feu rouge fixe WE WE Semaine WE WE Semaine Semaine Semaine Semaine WE Semaine VL/VL VL/VL Cyclo/VL Cyclo/VL VL/VL VL/VL Moto/VL Cyclo/VL VL/VL Cyclo/VL VL/VL LREP/SR-RR/SDU / Affaire n 2.4.17915 48/52

Groupe de scénarios-types INRETS N Intitulé schématique du scénario type Semaine- WE cat véhicule le même sens et la même file C : Scénariostypes d accidents C1-Scénarios-types d accidents concernant des généralement phénomènes de perte liés à une perte de contrôle (souvent de contrôle en courbe) D : Autres Scénarios-types d accidents P11-Influence P1-Piétons déterminante d une traversant ou obstruction à la s engageant visibilité ou de sur la chaussée condition de visibilité défavorable 29 31 32 33 34 a b c 5 Conducteur inexpérimenté en perte de contrôle en courbe, souvent liée à une approche rapide Perte de contrôle en courbe sur chaussée glissante (chaussée mouillée, verglacée) Perte de contrôle suite à une focalisation momentanée de l attention sur une tache annexe Perte de contrôle liée à un assoupissement ou un endormissement Perte de contrôle suite à un changement de file ou au déport d un véhicule en aval Scénario complémentaire D-a : Automobiliste circulant à vive allure en légère courbe dans le sens opposée du deux-roues à moteur le percutant Scénario complémentaire D-b : Automobiliste circulant sur autoroute changeant de voie sur la droite sans percevoir le deux roue à moteur Scénario complémentaire D-c : Perte de contrôle d un véhicule sur autoroute dû à un tiers le dépassant et se rabattant devant lui et freinant brusquement sans aucune raison apparente. Piéton traversant une voie importante, en général nuit ou pluie, piéton souvent alcoolisé, détecté trop tard Semaine WE Semaine WE Semaine WE WE Semaine WE VL/VL VL/VL VL/VL VL/VL VL Cyclo/VL Moto/VL VL Cyclo/Piét LREP/SR-RR/SDU / Affaire n 2.4.17915 49/52

Annexe : Méthodologie pour déterminer les LCAC0 Cette méthode est adaptée de méthodes largement utilisées en criminologie dans les pays anglo-saxons. Le principe de la méthode est de détecter des secteurs, qui présentent une concentration relative élevée d accident de la circulation, en se basant sur la répartition spatiale observée des accidents. Cependant, pour que le calcul de probabilité présente une représentativité et une significativité suffisante, il est nécessaire d introduire un second critère (ou un filtre) relatif à la densité d accidents (un nombre minimum d accident par unité de surface). La méthode fait donc intervenir deux estimations : La fonction «Kernel Smoothing» Le premier calcul est réalisé via la technique dite «Kernel Smoothing». Elle recherche les zones de densité/concentration relative d accidents, dans une cellule (ici circulaire) de 700m de diamètre. La valeur de densité donnée en chaque point reflète la concentration dans le cercle environnant. Nota : les cellules ont une taille significative, mais le calcul se fait pratiquement en tout point : il y a une estimation par point de la carte, mais pas une estimation par cellule. Les secteurs de couleur rouge, correspondant aux Lieux de Concentration Relative d accidents les plus élevés, sont appelés LCR. La méthode fait intervenir une fonction de lissage. Le poids attribué à chaque accident varie en fonction de sa distance au centre de la zone. Plusieurs lois sont offertes dans les logiciels d analyse géographique : loi triangulaire, uniforme, gaussienne, Epanechnikov, etc. 0 En pratique, le résultat final (hiérarchisation des LCAC) dépend peu du choix de la fonction de lissage. Nous avons retenu une fonction de profil intermédiaire à savoir la fonction Epanechnikov. Schématiquement, ce n est pas le nombre total d accidents dans la cellule qui importe pour cette évaluation, mais le fait que les accidents soient à la fois proches les uns des autres et relativement proches du centre de la cellule. La particularité de cette méthode concerne la nature du résultat. Elle établit une carte de densités de valeurs, homogènes à des probabilités (valeurs normées, comprises entre 0 et 1) et non à une fréquence (nombre d accidents / unité de temps). 0 La méthode utilisée ici, se base sur un travail de fin d étude de DESS de l ENSG (Ecole Nationale Supérieure de Géographie). [Irene Gobran ; 2004], qui s appuie sur la littérature scientifique correspondante. 0 Par exemple, avec une loi triangulaire, le poids donné à un accident à mi-distance du bord de la cellule est moitié moindre que celui donné à un accident situé au centre. LREP/SR-RR/SDU / Affaire n 2.4.17915 50/52

Par exemple : la valeur de densité donnée en un point par la méthode de Kernel peut être très élevée si quelques accidents sont proches les uns des autres et de ce point et si aucun ou très peu d accidents sont identifiés dans les environs. Un point important de la méthode tient au choix de la taille de la cellule d investigation (R k ) : pour un endroit précis, distance jusqu à laquelle on va considérer les accidents pour apprécier l insécurité de cet endroit. La littérature propose des «recettes» pour déterminer cette distance. Le choix peut se faire sur des considérations mathématiques il n existe cependant pas de valeur optimale sur le plan mathématique proposée dans la littérature, car une part d arbitraire intervient toujours ou sur des considérations en relation avec le domaine de la sécurité. La fonction «Square Area» La fonction précédente présente cependant l inconvénient de ne pas tenir compte des enjeux globaux d accidents et éventuellement des limites en termes de significativité (dans les zones où il y peu d accidents). Pour ces raisons, nous faisons intervenir une autre fonction : «Square Area», qui permet d obtenir des lieux de densité élevée (LDE) d accidents (densité étant ici employée dans son sens absolu, plus classique et intuitif). Les secteurs de couleur rouge, correspondant aux Lieux de Densité Elevée d accidents les plus forts, sont appelés LDE. La fonction Square Area se base sur le calcul d une densité d accidents. La densité d accidents affectée en un point donné correspond à la densité moyenne du carré de 400 m de côté, centré sur ce point. Cette longueur est choisie sur la base de recommandations de travaux antérieurs, proposant de retenir pour taille de la maille le 30 ième de la plus petite dimension du secteur étudié (dans le cas du Valde-Marne: verticale ou Nord-Sud). Ce maillage est par ailleurs cohérent avec celui utilisé pour la fonction Kernel smoothing. On peut noter que le réseau structurant et les LDE se superposent. LREP/SR-RR/SDU / Affaire n 2.4.17915 51/52

Les LCAC : intersection des LCR et LDE Après avoir appliqué les deux méthodes précédentes, nous choisissons de ne sélectionner que les LDE et les LCR ayant un indice supérieur à 0.75 pour les LCR et supérieur à 75 pour les LDE. Une fois cette sélection réalisée, nous obtenons les LCR et les LDE présentant les concentrations et les densités les plus importantes. Les lieux de concentration d accidents (LCAC) correspondent à l intersection des LCR et des LDE. Ainsi les secteurs intersectés présentent à la fois une concentration relative et une densité élevée d accidents. LREP/SR-RR/SDU / Affaire n 2.4.17915 52/52