«Comment améliorer la prise en charge du fumeur désirant cesser son tabagisme?»

Documents pareils
SITES DE LUTTE CONTRE LE TABAGISME

Projet «Pharmacie vivre sans tabac»

Parcours du patient cardiaque

Présentation d un projet de collaboration autour d une forme de vulnérabilité : tabac et alcool

Note de synthèse Assurance Maladie. Information des professionnels de santé sur les produits de santé mars 2011

ENQUÊTE AUPRÈS DES UTILISATEURS DU SITE : «STOP-TABAC.CH» Anne-Françoise WORRETH / Année / Faculté de médecine Lyon 1

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL

Forum International Tabac et Santé Sétif Mars 2010 Auditorium Kacem Nait Belkacem Université Ferhat Abbes Sétif

Comment mobiliser les pharmaciens d officine sur les addictions?

Pourtant, la preuve est faite, de manière scientifique, que le tabagisme passif comporte des risques réels pour la santé.

Les Mutuelles du Soleil

Avis sur «Priorité jeunesse : évolution de la carte Région pour la rentrée et mise en place du Pass Région Santé»

Médecin Responsable volet hospitalier - Koulikouro - MALI

LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE

Procédure adaptée (Article 28 du Code des marchés publics)

PROGRAMME D ACTIONS SUR LES PARCOURS DE

TITRE DE LA PRÉSENTATION > TITRE DE LA PARTIE PROJET D ORGANISATION ADMINISTRATIVE ET TECHNIQUE CIBLE

Rapport d activité Centre neuchâtelois d information pour la prévention du tabagisme

Contribution du Syndicat national des pharmaciens praticiens hospitaliers (SNPHPU)

La cigarette électronique permet-elle de sortir la société du tabac?

Le dispositif d annonce. Information destinée aux patients atteints de cancer. édition actualisée Octobre 2009

Sommet Mondial sur la Société de l Information

Référentiel Officine

L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon

Programme d actions en faveur de la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) «Connaître, prévenir et mieux prendre en charge la BPCO»

Intervention de Marisol TOURAINE. Ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des. femmes. Maison de Santé Pluridisciplinaire

Projet Fonds Assuétudes 2007

DEVELOPPEMENT DU SECTEUR DE LA SANTE/PROJETS. Ministre de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida Hon. Dr. Sabine NTAKARUTIMANA

PROJET DE LOI DE SANTE

Santé des étudiants et précarité : éléments de contexte

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer

Contribution de la Mutualité Française Centre à la Stratégie Nationale de Santé. Tours

La communication engageante dans la campagne de vaccination contre la grippe

Session Diagnostic. organisme gestionnaire du développement professionnel continu.

Résultats d enquête. L épuisement professionnel (Burn Out Syndrom) Qu en pensez-vous? Vous sentez-vous concerné? En partenariat avec

Dossier Médical Personnel une réalité partagée en Alsace!

SCIENCES DE L ÉDUCATION

Développez vos compétences et votre savoir-faire avec les Formations Continues du CFPP Programme

Assurance santé. Pour certaines dépenses, votre complémentaire santé peut manquer d assurance. Swiss santé. Garantie additionnelle

La santé. Les établissements de l entité Mutualité Santé Services

Référentiel métier de Directeur des Soins en établissement et en institut de formation mars 2010

DROIT- ECONOMIE - GESTION. Sciences économiques. Sciences économique Santé, Emploi - Formation

Dossier de Presse. Mars solidaire. logo : Franck Bruneau. photo : Aurélie Cluzel

Comment bien soigner votre budget santé? 14 astuces pour soigner vos dépenses santé

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME

Audition publique sur la vaccination. Levée de l obligation vaccinale? Suivi de la synthèse et des recommandations de la Commission d Audition

Organisation du suivi dans le cadre d un réseau

FORMATION AU PERMIS D EXPLOITATION DE LICENCES CHRD MODULE 2,5 JOURS * Arrêté d agrément du 07 Avril 2014 : NOR INTD A

Mutuelle Les Ménages Prévoyants. Dossier de presse. Salon des seniors 11, 12, 13 avril 2013 Paris, Porte de Versailles

A PROPOS DES CRITERES D ATTRIBUTION DES EQUIVALENCES

Planification d urgence et gestion de crise en Belgique

Organisation - Organisatie. Avantages - Voordelen Accompagnement des personnes hospitalisées

Transport 100 % Médicaments pris en charge à 65 % et à 30 % par le RO Médicaments pris en charge à 15 %

Domaine Santé. Plan d études cadre Modules complémentaires santé. HES-SO, les 5 et 6 mai PEC Modules complémentaires santé

Avec Sereo Mutuelle, pour mieux vous protéger. c'est aussi assurer votre santé et celle de votre famille. DES PrEstations innovantes.

5 raisons de choisir la Mutuelle du Médecin. Une mutuelle dédiée aux médecins et à leur famille

Transport. Dossier de Presse Septembre 2013

LUTTER CONTRE LE HARCÈLEMENT

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport

TEMPS D ACTIVITÉ PÉRISCOLAIRE (TAP) RÈGLEMENT INTÉRIEUR Commune de Mallemort

Stratégie du Pôle Social. Stratégie du Pôle Social

Sharing makes you better. Une audience 100% Santé pour votre stratégie marketing online.

Prévoyance et complémentaire santé : les modifications de la loi relative à la sécurisation de l emploi

EVALUATION FINALE MLI/016. Programme d Appui à la Santé de Base

La Mutualité Française Limousin

L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES

LA RÉDUCTION DES ALARMES NON FONDÉES

MARS rapport d analyse. étude de la situation nutritionnelle des enfants vus par Médecins du Monde à Mayotte

psychologie. UFR des Sciences de l Homme

Equipe de Direction : -Docteur Christine BOURDEAU Responsable médical. - Annie PAPON Cadre responsable

FINANCEMENT DES RISQUES PROFESSIONNELS. CHU de la TIMONE UE «ORGANISATION DE LA SECURITE SOCIALE»

Lycéens... page 2 Devoirs des lycéens... page 2 Droit des lycéens... page 7

La prévention des risques hors du cadre professionnel habituel

BILAN MSPU du Véron 12 rue des roches Avoine

Chez les étudiantes consommatrices de cannabis, 2 fois plus de recours à la pilule du lendemain et 4 fois plus d IVG

LA RéPOnSe COLLeCTive. Adhérez à Tulipe! La plaquette d information pour tout savoir sur notre politique de partenariat

Un Pass santé contraception. pour les jeunes francilien-ne-s

Contribution à la Consultation nationale des acteurs du soutien à la parentalité

Une sage-femme vous accompagne...

ETATS COMPTABLES ET FISCAUX

CAHIER DES CHARGES DE LA FORMATION OUVERTURE D ACTION. Certificat de Qualification Professionnelle des Services de l Automobile

Le niveau 3 - alerte canicule correspond à une vigilance météorologique orange pour le paramètre canicule.

recommandations pour les médecins de famille

Programme «maladie» - Partie II «Objectifs / Résultats» Objectif n 2 : développer la prévention

Proposition de séquence de Terminale Stage PAF Groupe de travail de BESANCON.

Participaient à la séance : Olivier CHALLAN BELVAL, Hélène GASSIN, Jean-Pierre SOTURA et Michel THIOLLIERE, commissaires.

Termes de référence du groupe de travail «Risques professionnels et sanitaires»

PROJET SENIOR COMPETENCE. Présentation synthétique 1. L OBJECTIF DU PROJET LE PARTENARIAT LOCAL ET TRANSNATIONAL...3

Dossier de presse. La sophrologie, complément naturel de la médecine traditionnelle

DE MÉTIERS ET DE L ARTISANAT DE LA HAUTE-MARNE 9, - CS CHAUMONT CEDEX

Le Centre de documentation du C.H.T. Est situé au rez de chaussée du Bâtiment T 7 Avenue Paul Doumer BP J Nouméa.

Protection Maternelle et Infantile Santé scolaire (33b) Professeur Dominique PLANTAZ Septembre 2004

Planification d urgence et gestion de crise en Belgique

RAPPORT D ACTIVITÉ

EVALUATION DES METHODES D AIDE A L ARRET DU TABAGISME

Maisons de Santé Pluridisciplinaires. Conditions d éligibilité à des soutiens financiers

Découvrez les garanties

Entre mal-être et bien être : comment vont les étudiants. Premiers résultats. Damien BERTHILIER Président La Mutuelle des Étudiants LMDE-EPSE

Pour certains, la maladie est assimilée à une faiblesse (consulter constitue un aveu de défaillance physique).

Transcription:

Un consommateur de tabac ayant cessé sa consommation INTRODUCTION DU THEME : «Comment améliorer la prise en charge du fumeur désirant cesser son tabagisme?»

CLIP VIDEO

Comment améliorer la prise en charge du fumeur désirant cesser son tabagisme? Groupe de réflexion co-piloté par :. Dr Bertrand MELIN, pneumologue (secteur libéral). Mme Aurélie GONZALEZ, éducatrice de santé référente tabac - Centre de soins en addictologie ASS-NC. Dr William LEDERER, médecin addictologue - Centre de soins en addictologie ASS-NC Synthèse présentée par : Dr William LEDERER

COMMENT. PROBLEMATIQUES améliorer l aide au sevrage des fumeurs souhaitant cesser leur tabagisme? mieux sensibiliser le fumeur «satisfait» et non demandeur d un sevrage? optimiser la démarche sanitaire envers les populations vulnérables? faire respecter les droits des non-fumeurs en favorisant l évolution de la législation? favoriser la constitution et l actualisation des ressources documentaires (études et suivi sociologiques) et la diffusion des savoirs?

PUBLICS CONCERNES Population en générale, soit selon enquête LH 38% en NC. Populations fragiles & ciblées par l industrie du tabac :. enfants. adolescents. Femmes & femmes enceintes, mères.. personnes en situation précaires Soignants et professionnels de santé, personnels engagés dans la prévention. Et les FUMEURS, destinataires de l aide gouvernementale au sevrage.

Secteur libéral ACTEURS CONCERNES En ville : Les SF libérales, les pharmaciens d'officines, médecins libéraux : acteurs de PREMIER RECOURS! Organisations institutionnelles DASS-NC DPASS Sud DASS PS Nord DACAS PIL Services publics de prévention et de soins PPSA CHT/HST, MAGENTA, CHS, CMS SMIT et réseau de médecine du travail PMI Organisations professionnelles Ordre des pharmaciens Ordre des médecins Syndicats des Médecins Libéraux Organisations «paritaires» CAFAT Mutuelles : MPL, MDF Secteur associatif La Ligue contre le cancer UFC que choisir AIR-NC

CONSTATS : une catastrophe annoncée 40% de la mortalité prématurée imputable aux conduites individuelles : => 1er rang : tabagisme, puis la nutrition et sédentarité (pays dvpés) : la cause de mortalité la plus évitable : 2010 : le tabac tuera plus de personnes que la tuberculose, le Sida et le paludisme réunis. Le tabac, un toxique puissant et destructeur : décès de 1/2 des fumeurs réguliers. Qualité de l alimentation, exercice physique, non tabagisme et consommation modérée d alcool => 14 ans d espérance de vie en plus. Seulement 1 français sur 8 touché par les messages sanitaires des campagnes de prévention : => pbm de la réceptivité, l indifférence, l hostilité, la méfiance, l anxiété.

ACTIONS MENEES Gouvernement Aide financière au sevrage. PPSA CHT Consultations, liaison, accompagnement psychologique et diététique. HST depuis mai 2008 Consultations tabaccologie Mutuelles : MPL & MDF Aide matérielle complémentaire pour les traitements de sevrage. Ville et institutions Activités singulières des personnels de santé et/ou d éducation. Politiques spécifiques des Provinces proposant des aides différentes.

MOYENS MOBILISES Ressources humaines PPSA, dont ELSA hospitalière et extra hospitalière et le CSA. Personnels bénévoles de la Ligue. Acteurs de prévention en milieu scolaire. Matériels Campagnes de communication ASS-NC, gouvernement, provinces. Dispense de formations IFPSS IFAP

OBJECTIFS GENERAUX PROPOSES Développer et promouvoir l aide au sevrage des fumeurs. Informer la population sur les risques addictifs au tabac et sur les moyens de se sevrer. de manière continu en créant aussi des marqueurs de l'épidémie et les promouvoir à la manière de SCAL AIR ou du temps qui fait...

OBJECTIFS OPERATIONNELS PROPOSES (suite) Objectif 1 : PRIX des tabacs - Prix de la dissuasion? Résultats escomptés : => Baisse de la consommation. => Augmentation des ressources à allouer aux campagnes de communication, aux aides et actions et aux acteurs de terrain. Critères d évaluation : => Marqueurs de santé épidémiologiques (consultations pneumo, nouveaux cas de cancers, BPCO ). => Encadrement des importations.

OBJECTIFS OPERATIONNELS PROPOSES (suite et fin) Objectif 2 : réduire le nombre de points de vente : normalisation, sous licence de la DGI. Renforcement des contrôles. Résultats escomptés : => Modifications des comportements et des représentations. Critères d évaluation : => Résultats des études de suivi démontrant la modification des représentations sur les usages et la réduction des risques.

OBJECTIFS OPERATIONNELS PROPOSES (suite et fin) Objectif 3 : légiférer pour rattraper le retard sur absolue de fumer dans les lieux de convivialité (accord avec la LCLAT de l OMS). Résultats escomptés : => Incitation à l arrêt et passage à l action => Changement qualitatif des représentations et des comportements. Critères d évaluation : => Motifs d admissions aux urgences pour :. syndromes cardiovasculaires aigus,. SDRA,. urgences respiratoires pédiatriques. => Recul de l âge de la 1ère expérimentation.

ACTIONS PROPOSEES Action 1 : Action 2 : créer un centre de référence indépendant sur le modèle de l Alliance contre le Tabac et l association DNF. mise en place de l homogénéisation de la lutte anti-tabac à l instar de l UE. Action 3 : former les acteurs. Action 4 : homogénéiser les aides au sevrage et leur accessibilité à tous, indépendamment de la localisation géographique.

CONCLUSION Le tabagisme n est pas une fatalité. Le fumeur est victime d un système commercial pervers. AGIR Education Information et protection des groupes sensibles avant l entrée dans le tabagisme. Protection et respect des nonfumeurs. Encadrement strict des réseaux de distribution. Mise à disposition pour ceux qui le souhaitent de tous les moyens disponibles au sevrage. Le socle d une action politique volontariste pour la préservation de la santé de la population calédonienne.