. Ce nombre dépend essentiellement de la géométrie de l'écoulement. Par exemple, pour l'écoulement d'un fluide dans un, ce qui

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I. INTRODUTION ette epérience, reliée au domaine de la mécanique des fluides, a pour but d'étudier epérimentalement quelques écoulements d'air sur des maquettes placées dans un tunnel aérodynamique. On y aborde les notions d'écoulements laminaires et turbulents, suivant la valeur du nombre de Reynolds de l'écoulement, ainsi que l'étude de certains nombres caractérisant les écoulements turbulents, comme le coefficient de pénétration, le coefficient de traînée et le coefficient de portance, qui ont une implication technologique importante en aérodynamique. II. RAPPELS THEORIQUES Ecoulements laminaires et turbulents, nombre de Reynolds Un écoulement de fluide est caractérisé par un champ vectoriel de vitesse v et un champ scalaire de pression p. On distingue deu types d'écoulements: - les écoulements laminaires pour lesquels la fonction v( r, t ) est univoquement déterminée par r, caractérisée par des lignes de courant (trajectoire des éléments de fluide) ne s'entrecroisant jamais, - les écoulements turbulents pour lesquels la fonction v( r, t ) n'est pas univoque, ce qui signifie que les lignes de courant se mélangent, et que seule la notion de vitesse moyenne en un point de l'espace a un sens. Lorsque la vitesse d'écoulement d'un fluide (dans un tuyau ou autour d'un obstacle solide) dépasse un certaine valeur, le régime laminaire observé au basses vitesses devient instable et se transforme en écoulement turbulent. e régime est déterminé par la formation de remous (tourbillons) dont l'origine réside dans les forces de frottement visqueu. Le passage de l'écoulement laminaire à l'écoulement turbulent est déterminé à partir du nombre de Reynolds Re de l'écoulement, qui est une grandeur sans dimension définie par la relation : lv où est la densité du fluide, v la vitesse caractéristique de l'écoulement, le coefficient de viscosité du fluide et l une dimension linéaire de l'obstacle ou des limites de l'écoulement. Le nombre de Reynolds qui correspond à la vitesse critique v déterminant le passage du régime laminaire au régime turbulent est appelé nombre de Reynolds critique Re c. e nombre dépend essentiellement de la géométrie de l'écoulement. Par eemple, pour l'écoulement d'un fluide dans un, ce qui tuyau cylindrique à parois lisses, le nombre de Reynolds critique est de l'ordre de Re 300 c c

EPL-TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE B1- signifie que tout écoulement pour lequel Re est laminaire et tout écoulement pour lequel Re Re c Re c est turbulent. Le nombre de Reynolds est aussi à la base de la théorie de la similitude mécanique. ette théorie permet entre autres de résoudre le problème technique important de l'étude des caractéristiques des dispositifs aérodynamiques à partir de modèles à échelle réduite dans des souffleries. Pour que deu écoulements soient physiquement équivalents, on montre qu'il faut à la fois: - une similitude géométrique des tubes ou des obstacles au sein des deu écoulements, - l'égalité des nombres de Reynolds des deu écoulements. orce de résistance sur un obstacle dans un écoulement visqueu Si un obstacle fie (objet solide) est placé dans l'écoulement d'un fluide visqueu, il subit de la part du fluide une force de résistance R (ig. 1). Dans le cas d'un écoulement à faibles vitesses ( Re Re c ), le régime du fluide est laminaire, et la force de résistance dépend essentiellement des forces de friction développées à l'interface obstaclefluide. La force de résistance R dépend de la viscosité du fluide, de la dimension géométrique l de l'obstacle et de la vitesse v de l'écoulement (la vitesse de l'écoulement par rapport à l'obstacle, mesurée à grande distance de l'obstacle). Par eemple, si on considère une sphère solide placée dans un fluide, la force de résistance dans le régime laminaire est donnée par la formule de Stokes R 6 a v où a est le rayon de la sphère et v est la vitesse à l infini (très éloigné). ig 1 : La force de résistance dans le cas d écoulement laminaire. Dans le cas d'un écoulement à grandes vitesses ( Re Re c ), le régime du fluide est turbulent (ig.), et la force de résistance dépend alors essentiellement des forces d'inertie associées au travail de formation des tourbillons à l'arrière de l'obstacle, de sorte que R ne dépend plus de la viscosité du fluide.

EPL-TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE B1-3 La force de résistance R dans le régime turbulent dépend en fait des dimensions géométriques de l'obstacle, représentées par la section apparente S de l'obstacle (la surface de l'obstacle mesurée perpendiculairement à l'écoulement fluide), du carré de la vitesse de l'écoulement par rapport à l'objet v et de la densité du fluide par l'intermédiaire d'un nombre sans dimension, appelé le coefficient de pénétration v R S. ig : Régime turbulent Le coefficient de pénétration dépend de la forme géométrique de l'obstacle et il varie très lentement avec le nombre de Reynolds. Dans des domaines relativement étendus de R (5'000< R <50'000), le coefficient de pénétration peut être considéré comme sensiblement constant pour une forme géométrique donnée. Quelques eemples de obstacles à symétrie de révolution. sont donnés dans la ig. 3 pour des ig 3 : oefficients de pénétration pour différente symétrie de révolution orce de portance et force de traînée sur une aile d'avion Dans le cas d'une aile d'avion (ig. 4), par suite de l'asymétrie de l'aile, en particulier de l'arête postérieure aiguë, et des forces de frottement visqueu développées à la surface de l'aile, il se forme un tourbillon à l'arrière de l'aile. La formation de ce remous est responsable à la fois de l'apparition d'une force de traînée (résistance horizontale à l'avancement de l'avion) et d'une force de portance (sustentation verticale de l'avion). On montre que ces forces peuvent s'écrire sous la forme suivante v A et v A où et sont respectivement le coefficient de traînée et le coefficient de portance de l'aile, et A l t de la longueur l par la profondeur t de est l'aire portante de l'aile, donnée par le produit A l'aile.

EPL-TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE B1-4 Les coefficients de traînée ig 4: Illustrations d une aile portante. et de portance d'une aile dépendent de la géométrie de l'aile, notamment de la forme de sa section (épaisseur et asymétrie), du rapport lt de l'aile (longueur/profondeur) et surtout de l'angle d'attaque de l'aile, à savoir l'angle formé entre le plan de l'aile et la direction de l'écoulement fluide. Pour une aile donnée, l'angle d'attaque est donc un paramètre ajustable permettant d'influer les coefficients de traînée et de portance. Le diagramme polaire de Lilienthal, dans lequel on trace le coefficient de portance en fonction du coefficient de traînée pour différents angles d'attaque, permet de trouver l'angle d'attaque optimal, défini comme celui fournissant le rapport (portance/traînée) maimum. La tangente menée depuis l'origine à la courbe dans le diagramme de Lilienthal (ig. 5) correspond à un rapport maimum, et le point de contact donne l'angle d'attaque optimum. Il faut encore noter que la valeur maimum du rapport d'une aile, obtenue pour l'angle d'attaque optimal, dépend elle aussi de la géométrie de l'aile. Notamment, cette valeur est d'autant plus grande que le rapport lt de l'aile (longueur/profondeur) est important, ce qui eplique entre autre pourquoi les planeurs sont équipés d'ailes très longues et très fines. ig 5: Diagramme de Lilienthal. III. MATERIEL A DISPOSITION La soufflerie à disposition comprend (voir ig. 6) : - un tunnel aérodynamique, transparent et de section rectangulaire, accessible par le bas, qui est relié à une soufflerie dont le débit peut être varié électroniquement, - un support sur lequel on peut fier des objets de différentes formes géométriques pour en étudier leur coefficient de pénétration, ou une section d'aile d'avion pour en étudier les coefficients et de traînée et de portance, ou encore un modèle réduit de voiture pour en étudier le coefficient de pénétration. Dans le cas du modèle réduit de voiture, le tunnel doit encore être équipé d'une plaque de base simulant la route,

EPL-TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE B1-5 - deu micromètres incorporés au support d'objets, permettant d'ajuster l'horizontalité et la position verticale des objets géométriques et des modèles réduits, ou de varier l'angle d'attaque de l'aile, - deu capteurs incorporés au support d'objets, qui permettent une mesure précise de la force de résistance ou de traînée et de la force de portance. L'électronique de mesure associée à ces capteurs est équipée de boutons de mise à zéro grossière et fine. La mesure des forces est effectuée à travers des filtres passe-bas pour éliminer les fluctuations dues au régime turbulent (mesure de la valeur moyenne des forces). A noter que ces filtres introduisent un retard de la réponse, de sorte qu'il faut attendre la stabilisation de la valeur affichée avant la saisie, - un anémomètre à hélice pour la mesure digitale de la vitesse d'écoulement d'air dans le tunnel. et anémomètre est placé à la sortie du tunnel, après la soufflerie et un tronçon d'homogénéisation du flu, et il peut être déplacé verticalement afin de mesurer le profil de vitesse dans le tube de sortie. ig 6: Dispositif epérimental.

EPL-TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE B1-6 IV. TRAVAUX REALISABLES alibration de la vitesse d'écoulement Pour une vitesse donnée de la soufflerie, mesurer le profil de vitesse du flu d'air sortant du tube d'éjection, c est-à-dire, la vitesse de l air en fonction de la hauteur de l anémomètre. En supposant une symétrie cylindrique sur les vitesses, et en appliquant l'équation suivante de continuité de l'hydrodynamique v S1 v1 ds v ds S 1 S S 1 = la section du tunnel aérodynamique v = la vitesse moyenne d'écoulement dans le tunnel v = le profil de vitesse d'éjection S = la surface de sortie du tube d'éjection déterminer un facteur de correction permettant de déduire directement la vitesse moyenne v d'écoulement dans le tunnel à partir de la mesure de la vitesse d'éjection de l'air au centre vc du tube d'éjection, i.e. v vc. Etude du coefficient de pénétration de formes géométriques de révolution Mesurer la force de résistance et tracer le des différents objets de révolution à votre disposition, en fonction de la vitesse moyenne v d'écoulement dans le tunnel. Discuter l'effet de la forme géométrique de l'objet, l'effet de la section efficace de l'objet et l'effet de la vitesse moyenne v sur le coefficient de pénétration. Vérifier la loi en v Etude des coefficients de traînée et de portance d'une aile Pour une vitesse moyenne v donnée d'écoulement dans le tunnel, mesurer la force de traînée et la force de portance de l'aile à disposition en fonction de l'angle d'attaque. Tracer le diagramme de Lilienthal ( ) de l'aile, pour des angles d'attaque allant de -10 à +0. On définira par convention l'angle d'attaque nul comme celui pour lequel la force verticale de portance est nulle. Vérifier la loi en v pour la force de traînée et la force de portance, par eemple en traçant un deuième diagramme de Lilienthal de l'aile avec une valeur très différente de la vitesse moyenne d'écoulement v. A l'aide du diagramme de Lilienthal, déterminer le rapport maimum de cette aile, ainsi que l'angle d'attaque optimum de cette aile. Etude du coefficient de pénétration d'une maquette d'automobile Mesurer la force de résistance et tracer le de la maquette d'automobile à votre disposition, en fonction de la vitesse moyenne v d'écoulement dans le tunnel. Pour effectuer la mesure, ajouter dans le tunnel le support plan simulant la route, et ajuster, à l'aide des micromètres, la position de la voiture de telle sorte que les quatre roues soient situées à 1/ mm au-dessus de la "route" pour éviter les frottements. Mesurer en même temps la force aérodynamique de portance sur l'automobile, en fonction de la vitesse moyenne v d'écoulement, et discuter les raisons du signe de cette force. Discuter, en calculant les nombres de Reynolds des écoulements respectifs, de la validité de la mesure du faite sur cette maquette en comparaison avec le de la voiture réelle, connaissant l'échelle de réduction de la maquette et sachant que la voiture réelle est capable d'atteindre les 300 km/h! Que faudrait-il changer lors de l'étude de cette maquette en tunnel pour obtenir des valeurs de comparables avec celles de la voiture réelle?