Assises Professionnelles du Livre A l heure du numérique. Place des médias au sein de l édition numérique (images fixes, animées et son)



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Assises Professionnelles du Livre A l heure du numérique Place des médias au sein de l édition numérique (images fixes, animées et son) Animation : Nathalie BOCHER-LENOIR, Sejer/Editis Avec la participation de : Eric LARROUIL, Agence VU Christian BRUGERON, Docinfo / Vivacode Julien CHOURAQUI, SNE 17 mars 2009 1

Nathalie BOCHER-LENOIR (Présidente de la commission Illustration du SNE) précise que son intervention a été préparée non seulement avec les intervenants qu elle présentera dans un instant, mais également avec les membres de la commission Illustration du SNE, qu il faut remercier vivement pour leur participation active aux travaux. Suite aux Assises du Livre organisées en juillet dernier par le SNE avec Christine de Mazières, il a été jugé nécessaire de faire un point sur l utilisation des médias dans l édition numérique naissante. Éric Larrouil, directeur de l agence de photographes Vu, président du SAPHIR (Syndicat d agence photo), développera le point de vue des auteurs, producteurs et distributeurs d images et exposera ses idées pour s adapter aux évolutions du secteur et du marché. Julien Chouraqui, chargé de mission juridique au Syndicat, présentera le contexte juridique de ces nouvelles pratiques, rappelant les démarches obligatoires et légales préalables à toute publication et abordant les pratiques innovantes telles que les creative Commons. Enfin, Christian Brugeron, président des sociétés Docinfo et Vivacode, expert de l édition numérique, présentera les nouveaux médias et les nouvelles technologies à l œuvre dans la chaîne éditoriale, ainsi que leurs utilisations. Auparavant, quelques exemples de mise en scène d un contenu documentaire en images et son sur Internet. Il s agit de reportages qui entremêlent le fixe et l animé, adaptés à l époque audiovisuelle, qui démontrent le renouvellement du regard d auteurs porteurs de sens présents sur Internet depuis maintenant une bonne dizaine d années. Le premier exemple vient des États-Unis : il s agit du site Mediastorm.org, initié en 1999. Chaque petit reportage au sein de Mediastorm dure douze minutes. L extrait vidéo choisi, «The Kingsley Crossing» d Olivier Jobard, est diffusé encore actuellement sur Internet. Son principe est de passer de l image fixe à l image animée et inversement, créant ainsi une dynamique autre. < Faute de connexion Internet, il n y aura pas d images. > 17 mars 2009 2

Deuxième exemple : les POM, les Petites œuvres multimédia, qui durent deux à trois minutes, créées en 2006 et publiées en 2007 sur lemonde.fr. Ce projet, qui s intitule Territoires de fiction, a été conçu par Benjamin Bocace et Wilfried Estèves. Il s agit de montages vidéo sonores qui animent les images fixes. Le résultat est à la fois artistique et documentaire, puisqu il associe des photographes, des graphistes, des réalisateurs et des créateurs sonores. Les POM sont présentées dans un format qui est très adapté aux supports tels que l iphone par exemple, qu on voit beaucoup se développer aujourd hui. Le troisième exemple est une production de Gamma films, qui est une toute nouvelle activité du Groupe Heidi. Cela démontre la complémentarité possible entre la presse, les parutions papier et Internet. En décembre dernier, ils ont joué de cela avec un article intitulé Gillou, un facteur de campagne, qui permet de retrouver sur papier des photos visibles en grand format sur le site Internet. Éric LARROUIL (Agence VU) souligne qu il intervient non pour faire la promotion de la structure qu il représente, mais pour donner un point de vue fondé sur son expérience de dirigeant d une agence qui depuis vingt ans travaille avec plus de cent photographes dans le monde, sur les deux marchés principaux que sont le marché des médias et celui du culturel. Pour les producteurs d images, le numérique est intéressant. Ils ont été confrontés à cette problématique il y a plus de dix ans déjà, alors que le cœur de leur activité était, à travers les médias, la presse. Avec Internet et l émergence de l information sur le Net s est développé un tsunami numérique auquel il a fallu s adapter, en inventant de nouvelles propositions vis-à-vis des clients. S agissant du livre numérique, la façon dont les acteurs du livre se préoccupent de cette question semble traduire la 17 mars 2009 3

volonté des acteurs politiques et économiques d apporter une solution commune, ce qui n a pas été le cas ces dix dernières années dans le monde des médias. Tout auteur ou producteur cherchera à diffuser le plus possible d images, non pas tant d un point de vue économique, mais surtout parce qu un auteur cherche avant tout à partager avec le plus grand nombre possible ses productions photographiques ou ses vidéos. C est précisément ce que le livre numérique peut apporter. Lorsque l agence travaille avec les éditeurs, que ce soit sur une monographie ou pour de l illustration pure et simple, des discussions portent sur la couverture, sur une double page ou un quart de page, bref sur tout ce qui fait aujourd hui l économie du livre papier. Or, le livre numérique permettra aux éditeurs de proposer des contenus plus riches, voire des productions qui quelquefois ne peuvent pas être diffusées par les moyens actuels. Reste à voir de quelle façon cela peut se faire, sachant qu il y a des métiers proches des deux côtés, chez les éditeurs comme chez les agences et les producteurs. Cela étant, les producteurs sont souvent dans une logique de «professionnel à professionnel», et l arrivée dans le numérique fait qu ils touchent soudain des audiences importantes. Cet accès au grand public a amené l agence à développer un partenariat avec un site d information on line, Mediapart. Le modèle économique de la photographie à travers la presse paraît chancelant, tandis qu il se cherche sur Internet. D où la proposition d un prolongement pour les abonnés de Mediapart avec un portfolio des photos des journalistes une fois par semaine, avec la possibilité pour les internautes d acheter les tirages de chacune des images du portfolio. Julien CHOURAQUI (juriste au SNE) se propose d exposer les règles essentielles autour de la cession des droits pour le numérique. L éditeur exploite des droits qui lui sont transférés par l auteur, par un autre éditeur ou, de manière générale, par un ayant droits. Œuvre numérique ou non, l auteur a sur l œuvre de l esprit qu il crée 17 mars 2009 4

des droits patrimoniaux et des droits moraux qu il tient de la loi de 1957. L éditeur qui entend exploiter une œuvre doit en obtenir l autorisation auprès du ou des auteurs pour les formes d exploitation qu il entend mettre en œuvre. L édition d une œuvre numérique s accompagne pour l éditeur de la nécessité d être titulaire des droits numériques sur tous les éléments qui la composent : texte, images, vidéo et son. Pour le texte, le contrat d édition encadre cette cession des droits de l auteur à l éditeur. Depuis 1995-2000, on peut raisonnablement considérer que la plupart des contrats d édition contiennent des clauses sur des procédés numériques assortis de rémunérations précises. En d autres termes, le numérique est devenu un procédé d exploitation comme un autre. Si le contrat d édition est plus ancien, le cas échéant, un avenant devra prévoir la cession des droits numériques ou se contentera de préciser les modalités d exploitation de l œuvre sur tout support et tout réseau numériques, dans les deux cas en fixant les différentes rémunérations envisagées en fonction de l exploitation de l œuvre au format numérique. Le contrat type «littérature générale» du SNE a d ailleurs été totalement réactualisé pour tenir compte du numérique ; même s il vise une exploitation de l œuvre au format papier, ce contrat prévoit également de manière très précise les conditions d exploitation au format numérique, l étendue de la cession des droits et la rémunération qui y est attachée. Pour les images, les œuvres sonores et les vidéos, il n existera le plus souvent pas de contrat d édition, mais il sera question de la cession d œuvres préexistantes opérée par une agence, par le photographe lui-même, par une société de production audiovisuelle pour de la vidéo ou phonographique pour du son. L éditeur se rapprochera des ayants droits pour chacune de ces sources et négociera les conditions de la cession : étendue des droits cédés, durée de cession, assiette et montant des rémunérations pour chacune des exploitations envisagées. L édition 17 mars 2009 5

numérique, c est aussi pour l éditeur la nécessité de composer avec de nouveaux acteurs, de nouvelles pratiques qui appellent à une certaine vigilance. À l heure où se développe l Internet contributif, les échanges et la mise à disposition sur Internet d images, de vidéos ou de musiques d amateurs s intensifient. Conçues pour un usage privé à l origine, ces créations amateurs enrichissent des plates-formes commerciales. D un côté, on peut trouver des offres pléthoriques parfois à bas prix, abusivement dites «libres de droits» au terme desquelles l auteur accepte contre une rémunération forfaitaire, par l entremise d une plate-forme, un usage limité de son œuvre. D un autre côté, on trouve des auteurs qui ne cèdent pas leurs droits par la voie d un contrat, mais qui autorisent l utilisation de leur œuvre au profit de la communauté. Ce sont les Creative Commons, dont le principe a été reconnu dans la DADVSI 1, cela a été codifié dans l article L.122-7-1. Les Creative Commons constituent une licence non exclusive d utiliser et d exploiter l œuvre à la seule condition d adhérer à des règles fixées par l auteur. Ce sont des règles à la carte, qui pourront s appliquer tout au long de la chaîne d adaptation et d utilisation de l œuvre. Elles sont exprimées par l apposition de logos sur les documents accompagnant l œuvre ou sur l œuvre elle-même. Si le signe indiquant «pas d utilisation commerciale» est apposé, l accord de l auteur sera indispensable pour exploiter commercialement le contenu en question. Ces modèles, même s ils peuvent parfaitement s intégrer dans la législation existante, ne garantissent pas à l éditeur la provenance de l image (des biens ou des personnes représentés), pas plus que l identité de son auteur, l étendue des droits cédés ou le respect du droit à l image. Autant d éléments à vérifier scrupuleusement lorsqu il s agit d exploiter ces œuvres et qui se diluent par le jeu des utilisations et cessions successives. 1 Droit d'auteur et droits voisins dans la société de l'information 17 mars 2009 6

Christian BRUGERON (Docinfo, Vivacode) observe, dans le domaine de l image fixe, qu il reste un certain nombre de problèmes de format et de résolution, quand les gens récupèrent des images sur Internet et essaient de les faire publier. Il en sera de même dans l utilisation des nouveaux médias. Pour le son, cela peut dépendre de l usage : si l on veut de la voix représentée en haute fidélité, cela suppose une bande passante qui implique certains choix techniques. Dans le domaine de l image fixe, on connait les problèmes de choix de dpi : faut-il du 150, ou du 72 Dans le cas de la vidéo, donc de l image animée, il faut insister sur l existence de notions importantes à ne pas mélanger : le conteneur et le contenu. Or, le conteneur est une boîte à l intérieur de laquelle se trouve le codec qui fait que la vidéo n est éventuellement pas utilisable parce qu elle a été prévue, par exemple, pour Internet. Beaucoup de gens connaissent ou croient connaître le format PDF. Normalement, sur une quatrième de couverture de livre, on peut mettre une photo de l auteur. Si on fait une production multisupport, on peut très bien se dire que le livre une fois imprimé aura un certain visuel, tandis que s il est diffusé sous un format numérique, ce sera alors un autre visuel, ou une vidéo, tout cela à partir du format PDF. Dans le domaine cette fois de la démonstration scolaire, voici un objet 3D que l utilisateur peut manipuler. On peut zoomer mais aussi l animer, le tourner en tous sens, en cliquant sur une zone particulière de l image. Tout cela est à l intérieur d un PDF. 17 mars 2009 7

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