COMMISSION ACTIONS SOCIALES - COMPTE-RENDU JEUDI 22 JANVIER 2015 A 18H AU CENTRE MULTIMEDIA Présents : Véronique LOUIS, Vice-présidente de la communauté de communes Berg et Coiron en charge de l Action Sociale, présidente de la commission. Membres de la commission : Evelyne BERTRAND, Darbres ; Isabelle ESCLANGON, Villeneuve de Berg ; Claude TENDIL, St Maurice d Ibie ; Paulette GANIVET, Villeneuve de Berg ; Agnès GOLFIER, St Maurice d'ibie. Agents de la communauté de communes : Alexandra BOR, chargée du suivi administratif des services de portage de repas à domicile et du relais alimentaire ; Guillaume PENELON, animateur du centre multimédia ; Séverine VINCENT, directrice de la communauté de communes. Excusés : Christiane BEQUE St Jean le Centenier ; Claude MONCOMBLE Lussas ; Sébastien NICOLAS Villeneuve de Berg ; Sarah LAMOINE Sceautres ; Michel BLACHERE Villeneuve de Berg ; Colette PASTRE Lavilledieu ; Jérôme SERTURINI Saint Laurent sous Coiron Cette réunion a pour objectif de présenter trois services de la communauté de communes : le centre multimédia, le service de portage de repas à domicile et le relais alimentaire. Elle intervient dans le cadre des commissions «décentralisées» dans les services, après la réunion de présentation des services petite enfance/enfance/jeunesse qui a eu lieu au LAPE (lieu d accueil de la petite enfance) et avant celle, à programmer, qui aura lieu au centre socio-culturel pour la présentation du centre et des partenariats entre la communauté de communes et le centre.
1. Le centre multimédia Guillaume Pénelon, animateur du centre depuis nov. 2008, fait une présentation du service. Cf. en annexe le rapport d activités. Il est précisé que le temps de travail de Guillaume est affecté à 70% au service centre multimédia, dont ses interventions sur les NAP. 30% de son temps de travail, soit 1 journée ½ par semaine en moyenne sont consacrés à la réalisation des supports de communication de la communauté de communes (plaquettes des services, journaux, affiches), du Pays d Art et d Histoire (tous les supports) moyennant une contribution du syndicat mixte du Pays d Art et d Histoire, de la piscine couverte (Guillaume a déjà travaillé sur le logo). Il est ponctuellement mis à contribution pour des supports des communes ou des associations partenaires. Toujours mieux communiquer. Mais vers quels publics? Nécessité d affiner le projet de service pour identifier les publics visés. Pour les seniors, des soirées «informatique» pourraient être organisées dans les villages. A étudier. Faire connaître «Ordi-solidaires», pour l achat à moindre coût d ordinateurs d occsion reconditionnés. L appel à projet Pass Numérique. 2. Le service de portage de repas à domicile Depuis 2005, la communauté de communes Berg et Coiron assure un service de portage de repas à l attention de tous les habitants du territoire. Ce service a pour vocation d aider au maintien des personnes âgées à domicile. Il s adresse aussi à toute personne qui rencontre, même provisoirement, des difficultés pour se préparer à manger : handicap, maladie, convalescence, isolement Chacun peut ainsi bénéficier d une aide en gardant de l autonomie. Le portage de repas à domicile est un service régulier de livraison à domicile de repas équilibrés et complets. Nadine MOUTON, livreuse de repas, effectue sa tournée tous les jours de la semaine (sauf le week-end) à travers les 14 communes du territoire, avec son véhicule frigorifique et parcourt environ 130 km par jour. Alexandra BOR est la gestionnaire du service, elle s occupe des inscriptions, des commandes et de la facturation. Les repas sont préparés à la cuisine centrale de l hôpital de Villeneuve-de-Berg. La communauté de communes a renouvelé son contrat pour la fourniture des repas avec l hôpital en décembre 2013. Ils comprennent un repas complet du midi ainsi qu un complément pour le soir. Ils sont livrés froids et conditionnés dans des barquettes. Il ne restera au bénéficiaire plus qu à les faire réchauffer au four à micro-ondes ou à la casserole et à se mettre à table. Les repas proposés sont variés, copieux, et adaptés aux régimes
spéciaux. Ils sont livrés la veille pour le lendemain. En fin de semaine, les repas sont livrés le vendredi pour trois jours (samedi, dimanche et lundi). Sur les trois ans de la convention les repas sont facturés par l Hôpital ainsi : 3,95 TTC par repas pour l'année 2014, 4 TTC en 2015 et 2016. Les repas sont facturés de 7,60 (sans pain) à 8 (avec pain), transport compris, à tous les retraités, invalides, accidentés temporaires, résidant au sein de la Communauté de Communes Berg et Coiron. Les personnes bénéficiaires de l APA (Aide pour l autonomie) peuvent bénéficier d une participation pour le portage de repas. En moyenne 753 repas sont livrés chaque mois soit entre 24 et 34 repas par jour. Le nombre de repas livrés est en augmentation : 2010 : 6.856 2011 : 5.674 2012 : 7.308 2013 : 8.797 2014 : 9.037 Les formulaires d inscriptions sont disponibles à la CDC, sur le site internet Berg et Coiron et dans les Mairies. Le cout du service : Chaque repas coûte à la communauté de communes 0,87 (base données 2014). Faire connaître le service : une information sera donnée aux professionnels de santé du territoire (Maison de Santé, médecins et infirmiers libéraux) Des plaquettes seront diffusées en fin d année aux CCAS, pour qu elles soient remises lors des repas de fin d année (et distribution des colis) L information, déjà connue des CCAS, sera à nouveau relayée. 3. Le relais alimentaire Historique de la banque alimentaire : "Les Banques Alimentaires ont été fondées sur des principes qui régissent encore le quotidien des 102 Banques Alimentaires et antennes : la lutte contre le gaspillage alimentaire, le partage, le don, la gratuité, le bénévolat et le mécénat. Le 13 mars 1984, La Croix publie une tribune intitulée «J ai Faim», écrite par Sœur Cécile Bigo, dénonçant le scandale de la pauvreté qui cohabite avec le gaspillage de denrées alimentaires.
Dans cette lettre, Sœur Cécile Bigo écrivait ces mots «Quelle est la personne de génie qui surgira et aura assez d astuce pour mettre en place, avec d autres, le procédé de récupération rapide et efficace des aliments avant qu ils ne soient jetés dans nos poubelles». De cette étincelle éditoriale est né le 1er réseau d accompagnement alimentaire en France. Il est important de rendre hommage à cette prise de position! Sans cet article, Bernard Dandrel et les 5 associations fondatrices du projet (Secours Catholique, Emmaüs, Armée du Salut, Entraide d Auteuil et Entraide protestante), n auraient probablement jamais lancé la première Banque Alimentaire française à Paris, selon le modèle des Food Banks américaines. Aujourd hui, soit 30 ans plus tard, ces propos résonnent encore d une triste réalité pour nos concitoyens les plus démunis Ce sont 1.400.000 personnes que les Banques Alimentaires aident aujourd'hui. De quoi nous donner le vertige! Les Banques Alimentaires, départementales ou régionales, couvrent aujourd'hui pratiquement la totalité du territoire français." A sa création en 2004, la communauté de communes a repris le service «Relais alimentaire» jusqu alors assuré par le CCAS de Villeneuve de Berg, pour tenir compte de l origine des familles bénéficiaires du service. L objectif est d aider les plus démunis du territoire en apportant une aide en nature, un suivi et un conseil aux familles bénéficiaires. Depuis toujours, le partenariat est établi avec le réseau de la Banque Alimentaire. Un jeudi sur deux du mois de septembre au mois de Juin une équipe de bénévoles distribue des denrées aux personnes dans le besoin. Ces produits secs et frais proviennent de la banque alimentaire 26-07 (BA 26-07) dont les locaux de stockage sont basés à Valence. Ils sont récupérés par des agents de la communauté de communes, une fois toutes les deux distributions pour les produits secs, et les matins de jours de distribution pour les produits frais avec le véhicule frigorifique du portage de repas (conduit pas Nadine Mouton). Depuis 2004, la CDC s appuie sur le centre socio-culturel pour apporter, au-delà des denrées en nature, un suivi de la CESF (conseillère en économie sociale et familiale). Au fil des années (et en fonction des CESF), la partenariat s est précisé. En 2013, il a été formalisé dans la convention qui lie la CDC te le centre socio-culturel et donne lieu au versement d une subvention. Cette convention d'objectifs répartit les missions de chacun de la manière suivante : Extraits de la convention : «Le centre socio-culturel (CS) est chargé : - Des inscriptions des bénéficiaires au CS, lors de la période de démarrage du service (septembre) et en cours d année ; - De l analyse des dossiers et calcul du «reste à vivre» pour préparer l admission des familles au service par une commission d élus communautaires ; - De la rédaction de l attestation d inscription ou du refus de son inscription et l envoi au bénéficiaire ; - D au moins une rencontre annuelle entre la conseillère en économie sociale et familiale (CESF) du CS et chaque famille bénéficiaire ; - De la mise en place d actions collectives à l attention des familles bénéficiaires : ateliers-cuisine, sensibilisation aux économies d énergie, à l équilibre alimentaire - De la recherche de bénévoles pour la réception des denrées, le rangement, la préparation des distributions, les distributions, et pour la collecte nationale qui a lieu chaque année en novembre ;
- De la présence de la CESF les jours de distributions pour assurer un lien avec les familles bénéficiaires ; - De l étude sur la mise en place d une épicerie solidaire ; - De la présentation d une évaluation annuelle de l activité, dans les conditions prévues à l article 5 de cette convention. La CDC est chargée : - De la validation si besoin de l accès au service, par l intermédiaire d une commission d élus communautaires ; - De l acheminement des denrées depuis le centre de distribution de Portes-lès- Valence ; - Du versement de la cotisation à la Banque Alimentaire Ardèche-Drôme et le versement d une subvention annuelle ; - Du transfert des données demandées par l Union Européenne via le logiciel Banque Alimentaire ; - Du transfert et le chargement des denrées le jour de la collecte ; - De l achat de matériel nécessaire au transfert et au chargement des denrées ; - Du transport de la collecte annuelle de denrées au siège de la banque Alimentaire Ardèche-Drôme. - De la participation aux réunions de secteur sud Ardèche organisé deux fois par an par la banque alimentaire. Ces réunions regroupent les associations d'aide alimentaire du secteur et les responsables de la banque alimentaire pour discuter des actualités et échanger.» Depuis le mois de septembre 55 familles sont inscrites au relais alimentaire, ce qui représente 118 personnes. Le coût du service pour la CDC est d'environ 4.700 (base données 2014). les bénévoles nous indiquent que la dotation de la banque alimentaire est insuffisante pour le relais Berg et Coiron, et pas toujours adaptée. Cette information sera transmise à la Banque Alimentaire. Il faudra veiller à ce que les demandes soient plus précises pour qu elles soient honorées (ex. de produits pour bébés : tailles des couches, type de lait infantile, ). Voir si Intermarché ne pourrait pas donner des denrées les jeudis de distribution? Demander au centre socio-culturel de nettoyer les locaux. La collecte nationale 2015 aura lieu les 27 et 28 novembre 2015. A retenir pour les candidats au bénévolat.