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Transcription:

Présenter Observer Guider 1 mission interministérielle pour la qualité des constructions publiques la qualité s invente et se partage La Mission Interministérielle pour la Qualité des Constructions Publiques

Présenter Observer Guider 2 la qualité s invente et se partage La loi sur l architecture La loi du 3 janvier 1977 sur l'architecture, disposant que l'architecture est une expression de la culture, postule que la création architecturale et la qualité des constructions nécessitent le recours obligatoire à un architecte pour quiconque désire entreprendre des travaux soumis à une autorisation.

Présenter Observer Guider 3 Les C.A.U.E. La loi du 3 janvier 1977 sur l'architecture institue les Conseils d Architecture, d Urbanisme et de l Environnement, qui sont chargés de promouvoir l architecture, de sensibiliser le grand public et les institutions la qualité architecturale, et de les aider et de les informer dans leurs démarches de maître d ouvrage.

Présenter Observer Guider 4 la M.I.Q.C.P. Créée par Décret le 20 Octobre 1977, dans le prolongement de la loi sur l architecture, la M.I.Q.C.P. a été placée auprès du Ministre en charge de l Architecture, «pour favoriser l amélioration de la qualité architecturale des bâtiments»

Présenter Observer Guider 5 la M.I.Q.C.P. La M.I.Q.C.P., structure de réflexion, fonctionne comme un comité éditorial et publie des ouvrages techniques: «les guides» ainsi que des fiches techniques:«les fiches Médiations»

Présenter Observer Guider 6 la M.I.Q.C.P. La M.I.Q.C.P., structure de conseil, apporte le fruit de sa réflexion et de ses connaissances, sur l ensemble du territoire, sous forme de formations, en prenant part à des colloques, ou en mettant gratuitement à disposition, des professionnels intervenant dans les jurys de Concours.

Présenter Observer Guider 7 la qualité s invente et se partage mission interministérielle pour la qualité des constructions publiques Le plan stratégique de patrimoine

Présenter Observer Guider 8 mission interministérielle pour la qualité des constructions publiques Le plan stratégique Une démarche globale de diagnostic 1

L importance d une démarche globale assise sur une bonne connaissance de l existant 9 Les enjeux : Inscrire les interventions énergétiques dans le cadre d une vision stratégique du patrimoine à court, moyen et long terme intégrant les données issues des diagnostics techniques et tenant compte de réflexions prospectives sur l évolution des usages. La nécessité d un diagnostic global en amont de toute opération, en raison des interactions entre les différents systèmes du bâtiment : interdépendance des politiques énergétiques, de mise aux normes accessibilité, de sécurité incendie, de gros entretien

L importance d une démarche globale assise sur une bonne connaissance de l existant 10 Les enjeux : Etre cohérent dans les investissements et éviter les écueils que l on a pu connaître précédemment : par exemple: la réhabilitation lourde du parc HLM dans les années 80, traduite par une isolation extérieure systématique parfois mal mise en oeuvre, d une épaisseur trop faible au vu des critères actuels, d un aspect architectural le plus souvent désastreux, de plus pour des bâtiments parfois voués peu de temps après à la démolition ou au changement d usage

Réflexion portée au patrimoine 11

L importance d une démarche globale assise sur une bonne connaissance de l existant 12 Définir des priorités : l élaboration d un plan stratégique de patrimoine connaître (inventaire foncier bâti et non bâti, diagnostics réglementaires) identifier atouts et potentialités, contraintes et faiblesses (diagnostic stratégique de patrimoine) suivre (tableau de bord avec «clignotants») mettre en oeuvre un plan pluriannuel d interventions à court, moyen et long terme

Réflexion portée au patrimoine 13

L importance d une démarche globale assise sur une bonne connaissance de l existant 14 Réaliser un diagnostic global en amont de toute opération Au-delà de l optimisation d une installation existante qui peut dans certains cas être très fructueuse, l approche strictement énergétique ne suffit pas, et régler un problème de surconsommation énergétique par des investissements coûteux sans un diagnostic global peut parfois être globalement contre-performant.

Le diagnostic stratégique de patrimoine 15 Ce diagnostic peut être mené à différentes échelles, selon les orientations du «gestionnaire» de patrimoine : à l échelle d un site (par exemple un site universitaire) d un ensemble de bâtiments homogènes (par exemple lycées ou collèges) ; d une zone géographique pertinente ou de tout un patrimoine (par exemple pour une commune de taille moyenne).

Le diagnostic stratégique de patrimoine 16 Ce diagnostic est plus ou moins approfondi, selon les besoins ou l urgence. Le cas échéant, il peut être directement effectué à l échelle de l opération dans le cadre des «études de diagnostic» prévues par la loi MOP (article 12 du décret du 29 novembre 1993), qui enclencheront ou non une mission de base de maîtrise d œuvre.

Le diagnostic stratégique de patrimoine 17 Ce diagnostic doit permettre: de localiser précisément son patrimoine foncier bâti et non bâti, d identifier ses atouts (climat et ressources locales, valeur urbaine et paysagère, valeur architecturale, valeur d usage, valeur foncière, marché, ), ses potentialités et contraintes (foncières, environnementales, techniques et réglementaires, d usage, de desserte par rapport aux transports en commun, équipements ou services, ) de proposer des scénarios d intervention et orientations prioritaires.

Le contenu indicatif du diagnostic stratégique de patrimoine 18 Le repérage du patrimoine

Le contenu indicatif du diagnostic stratégique de patrimoine 19 Extrait procédure SMO HQE

Le contenu indicatif du diagnostic stratégique de patrimoine 20 Extrait procédure SMO HQE

L importance des infrastructures de transport dans les choix d implantation. 21 Extrait procédure SMO HQE

Enjeu social: assurer le droit aux transports 22 Part du budget des ménages consacré aux déplacements (%) dans l aire urbaine de Marseille Source CERTU

L importance des cheminements doux dans les choix d implantation d équipements. 23 Le bio îlot de Philippe Madec

La prise en considération des niveaux de déplacement dans l implantation des différents équipements. 24 La ville en pantoufles _ Philippe Madec

Le contenu indicatif du diagnostic stratégique de patrimoine 25 Vents dominants et potentiel éolien

Le contenu indicatif du diagnostic stratégique de patrimoine 26 Gisement solaire et calcul de production

Le contenu indicatif du diagnostic stratégique de patrimoine 27 Potentiel géothermique et calcul de production

Le contenu indicatif du diagnostic stratégique de patrimoine 28 L inventaire du patrimoine, à partir des données déjà disponibles et complété en tant que de besoin, pour permettre de disposer d un descriptif et d une bonne représentation graphique des ouvrages existants : Le récolement de ces données précédentes permet de documenter l inventaire du patrimoine. Pour faciliter l accès aux données et à leur actualisation, il peut être judicieux de prévoir un support numérisé et de mettre en place un système d information.

Le contenu indicatif du diagnostic stratégique de patrimoine 29 Une analyse urbaine et architecturale et un diagnostic de l usage Un diagnostic urbain, architectural et paysager Un repérage de la qualité d usage et des dysfonctionnements des bâtiments et des espaces extérieurs au vu des diverses réglementations et des attentes des utilisateurs Une note de synthèse sur la qualité urbaine, environnementale et architecturale, et sur la qualité d usage Une analyse technique du (des) bâtiment (s) et des VRD notamment une notice environnementale et un diagnostic énergétique (cf par exemple cahiers des charges du «Conseil d orientation énergétique» de l ADEME ou du «prédiagnostic énergétique)

Le contenu indicatif du diagnostic stratégique de patrimoine 30 Des études économiques et sociales de la demande Une note qui synthétise les dysfonctionnements, contraintes, atouts et potentialités du site ou du patrimoine

Le contenu indicatif du diagnostic stratégique de patrimoine 31 Evolution du taux d occupation du parc scolaire

Le contenu indicatif du diagnostic stratégique de patrimoine 32 Stratégie générale d intervention sur le parc scolaire

Présenter Observer Guider 33 mission interministérielle pour la qualité des constructions publiques Le plan stratégique Une démarche globale de processus d action 1 2

Les modes de réalisation du diagnostic stratégique de patrimoine 34 Réalisation en interne Externalisé (tout ou partie) Confié à un «homme de l art» ou à une équipe pluridisciplinaire comportant des compétences architecturales, techniques et économiques, capable de: porter un point de vue expert sur un patrimoine ou un site, réaliser la synthèse d approches spécialisées proposer des listes d actions hiérarchisées à son propriétaire, éventuellement assorties d orientations alternatives Marché(s) d études (cf article 29 du CMP)

Les modes de réalisation du diagnostic stratégique de patrimoine 35 Le plan stratégique décrit l ensemble des actions que le maître d ouvrage envisage de conduire à court, moyen et long terme : Stratégie d entretien et de grosses réparations Stratégie de réhabilitation et d intervention en termes de réponses aux exigences législatives et réglementaires, notamment l amélioration de la performance énergétique et de l accessibilité Repérage des opportunités foncières et immobilières et des sites de densification possibles Il hiérarchise et établit une programmation prévisionnelle des actions à mener avec des évaluations financières prévisionnelles indicatives.

Le contenu indicatif du diagnostic stratégique de patrimoine 36 La réflexion sur l évolution de la parcelle

Le contenu indicatif du diagnostic stratégique de patrimoine 37 La réflexion sur l évolution de la parcelle

Les modes de réalisation du diagnostic stratégique de patrimoine 38 A partir des propositions du diagnostic stratégique de patrimoine, des simulations économico-financières permettent au maître d ouvrage de comparer différents scenarios pouvant porter sur : Des changements d usage (par exemple, optimisation du parc par regroupements fonctionnels ou changements d affectation); Des arbitrages entre une plus ou moins grande externalisation de fonctions auxiliaires (exemple: maintien chaufferie ou branchement au réseau urbain); Des niveaux plus ou moins élevés de performance énergétique.

Le contenu indicatif du diagnostic stratégique de patrimoine 39 La stratégie sur l immobilier existant

Les opérations MOP et les interventions hors loi MOP 40 Sont soumises à la loi MOP les opérations de réhabilitation qui ont pour objet : La remise en état profonde La modification importante des volumes, des façades La redistribution importante des espaces

Les opérations MOP et les interventions hors loi MOP 41 Le décret «missions» n 93-1268 du 29 novembre 1993 et l arrêté du 21 décembre 1993 ont défini les différents éléments de mission de maîtrise d œuvre, et en ce qui concerne la réhabilitation : Les études de diagnostic (hors mission de base) Les études d avant-projet sommaire (APS) et définitif (APD), Les études de projet (PRO) L assistance au maître d ouvrage pour les contrats de travaux(act) Les études d exécution (EXE) ou leur conformité au projet (VISA) si elles ont été réalisées par l entrepreneur La direction de l exécution du contrat de travaux (DET) L assistance au maître d ouvrage lors des opérations de réception et pendant l année de garantie de parfait achèvement (AOR)

Les études de diagnostic article 12 du décret «missions» 42 Les études de diagnostic qui permettent de renseigner le maître de l ouvrage sur l état du bâtiment et sur la faisabilité de l opération ont pour objet : D établir un état des lieux ; De fournir une analyse fonctionnelle, urbanistique, architecturale et technique du bâti existant ; De permettre d établir un programme fonctionnel d utilisation du bâtiment ainsi qu une estimation financière et d en déduire la faisabilité de l opération. Le maître d œuvre préconise, éventuellement, des études complémentaires d investigation des existants.

Les études de diagnostic article 12 du décret «missions» 43 Les études de diagnostic relèvent d un marché de maîtrise d œuvre (cf article 74 du CMP) Cf CCTP sur le contenu de la mission diagnostic dans l outil pratique «Modèle de marché public de maîtrise d œuvre / Réutilisation ou réhabilitation d ouvrages de bâtiment» mars 2008

Les «études de diagnostic» et la «mission de base» confiées à un même prestataire 44 Avantages : Continuité d intervention d une même équipe de maîtrise d œuvre qui conçoit en parfaite connaissance de l existant, sans être tentée de remettre en cause le travail effectué pendant la phase de diagnostic; Source de gain en termes de cohérence, de temps et de gestion économique du projet. Inconvénients : Le prestataire n est pas totalement neutre et impartial vis à vis de la faisabilité de la réhabilitation envisagée.

Les «études de diagnostic» et la «mission de base» confiées à un même prestataire 45 Conditions : Une consultation unique couvrant les deux missions. Conclusion d un seul marché Marché avec tranches Accord cadre avec marchés subséquents Le marché avec tranches : Une tranche ferme pour les études de diagnostic. Une tranche conditionnelle pour la mission de base. Inconvénient : la négociation de la tranche conditionnelle est faite à la signature du contrat, alors que subsistent beaucoup d incertitudes sur la nature et l étendue de la réhabilitation. Ce n est pas toujours la solution idéale.

Les «études de diagnostic» et la «mission de base» confiées à un même prestataire 46 L accord-cadre (cf art.76.1 du code des marchés publics, selon les procédures définies à l article 74 pour les missions de maîtrise d œuvre). Consultation en procédure adaptée si le cumul des contrats est inférieur aux seuils (200 000 HT pour les collectivités territoriales). Consultation en «procédure négociée spécifique» au-dessus (cf art. 35-1-2), ou en concours (non obligatoire pour la réhabilitation) Le marché relatif à la mission de base n est négocié qu à l issue de la réalisation des études de diagnostic et de validation du programme par le maître d ouvrage.

Les «études de diagnostic» et la «mission de base» confiées à deux prestataires distincts 47 Avantages : Impartialité du prestataire chargé des «études de diagnostic», la «mission de base» faisant l objet d une consultation intérieure. Inconvénients : Risque que les meilleurs prestataires s abstiennent, pour répondre à «la mission de base». Le maître d œuvre chargé de la mission de base récupère les diagnostics réalisés par le prestataire précédent.

Les «études de diagnostic» et la «mission de base» confiées à deux prestataires distincts 48 Conditions : Aucune : 2 consultations successives Si le marché d ouvrage juge pertinent d organiser un concours de maîtrise d œuvre sur la base d un programme arrêté à l issue des entrées de diagnostic, cette solution s impose.

L engagement du maître d œuvre 49 Contrat de maîtrise d œuvre avec objectif de performance dans le cadre de la réglementation (attestation du MOE) ou de l atteinte d un label (certification). Il est possible de consulter de façon anticipée sur un ou plusieurs lots, et notamment sur l aspect énergétique (cf article 26 du décret «missions» n 93-1268 du 29 novembre 1993) pour des marchés de travaux comprenant ou non exploitation et maintenance. Après travaux, il est également possible de négocier un CPE d optimisation énergétique.

L engagement du maître d œuvre 50 Il est proposé de compléter la mission de base par : Une mission de calcul des consommations d énergie. Une mission spécifique d assistance au démarrage de l exploitation, avec notamment une assistance auprès du maître d ouvrage et des utilisateurs deux ans après la réception des travaux.

quelques idées simples à retenir 51 Respecter les compétences et métiers des différents intervenants de l acte de construire Se donner le temps d une réflexion globale en amont : utilité d une démarche de type diagnostic stratégique de patrimoine Utiliser avec précaution le contrat global intégré avec engagement de résultat L engagement contractuel sur les résultats par un groupement constructeur-exploitant peut être obtenu à l issue d une mission classique de maîtrise d œuvre