Flore vaginale composée de: Lactobacilles Rendent le ph vaginal acide rôle inhib sur la prolif ds bact gênantes. digestive, oropharyngée et cutanée

Documents pareils
Item 95 Maladies sexuellement transmissibles : infections urogénitales à gonocoque et Chlamydia trachomatis (en dehors de la maladie de Nicolas-Favre)

Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles

Complément québécois. C o m p l é m e n t q u é b é c o i s C o m p l é m e n t q u é b é c o i s C o m p l é m e n t q u é b é c o i s

Prévention anténatale du risque infectieux bactérien néonatal précoce

GUIDE POUR LA PRISE EN CHARGE DES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES

Traitement antibiotique probabiliste des urétrites et cervicites non compliquées

Un test Pap pourrait vous sauver la vie

Les maladies ou infections sexuellement transmissibles (MST)

PRÉVENTION ANTÉNATALE DU RISQUE INFECTIEUX BACTÉRIEN NÉONATALE PRÉCOCE

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR. Delphi 0,1 % crème Acétonide de triamcinolone

ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL. Dr David Bruley Service de Maladies Infectieuses CHU Grenoble

VIH : Parlons-en franchement!

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

1 ère manche Questions fermées

Implication des Corevih dans l arrivée des ADVIH: Expérience du Corevih LCA

P.S.E. 1 ère situation d évaluation

Extrait des Mises à jour en Gynécologie et obstétrique

Chapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes. Contrat-élève 3 ème

Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions.

Les Arbres décisionnels

L ANGINE. A Epidémiologie :

La «période fenêtre» des ITSS

Maladies transmises sexuellement (MTS)

La mienne est. La mienne est. en comprimés

GUIDE PRATIQUE N 1 HERPES ASSOCIATION HERPES. Agissons contre l herpès

POURQUOI L HYGIENE HYGIENE = PROPRETE HYGIENE = PREVENTION DES INFECTIONS COMMUNAUTAIRES ET DES INFECTIONS ASSOCIEES AUX SOINS

INTERVENTIONS CHIRURGICALES EN GYNÉCOLOGIE

NOTICE : INFORMATION DE L'UTILISATEUR. DAKTOZIN 2,5 mg/150 mg pommade Nitrate de miconazole et oxyde de zinc

La mienne est. en comprimés

Que faire devant un résultat positif, négatif ou indéterminé? Elisabeth Bouvet Atelier IGRA VIH JNI Tours 13 Juin 2012

Tuméfaction douloureuse

Prépration cutanée de l opéré

Des soins après avortement : Amis des Jeunes. Cartes à conseils 1-6

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015

Les piscines à usage collectif Règles sanitaires. à usage collectif

Hépatite = inflammation du foie. Pr Bronowicki CHU Nancy Conférence mensuelle - section de Forbach

Sida : «Avant d arrêter le préservatif, faites le test»

EN COLLABORATION AVEC LE SERVICE INFIRMIER DE LA SANTE SCOLAIRE DE L INSPECTION ACADEMIQUE DU DOUBS

La formation comme levier de changement des pratiques

gale - Brochure d information -

Sommaire de la séquence 7

CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD?

Rendre les résultats d un test VIH, communiquer les messages pour refaire le test et fournir un conseil à l adulte

LITHIASE URINAIRE USAGER PRÉSENTANT UNE LITHIASE URINAIRE OC-091. Uroscan. Rx abdominal

STOP à la Transmission des microorganismes!

Ouverture d un pavillon médical : Mesures mises en œuvre pour la mise en eau et suivi bactériologique

GROUPE DE PAROLE SUR L HYGIENE ET LA PRESENTATION

1 Organiser et gérer. son poste de travail

NOTICE D'UTILISATION SI-BELL

PEDICULOSES PARASITOSES. Hélène DALMAS

La Mutuelle Des Etudiants, 10 ans de lutte contre le VIH

SUTURE D EPISIOTOMIE ET PRISE EN CHARGE DE LA CICATRICE; RECOMMANDATIONS AUX PATIENTES

Définition de l Infectiologie

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis.

Maîtrise des phases critiques en élevage porcin : Comment améliorer la santé digestive du porcelet?

Compliance (syn. Adhérence - Observance) IFMT-MS-Sémin.Médict.Nov.05 1

BOITE A IMAGES PREVENTION DE LA MALADIE A VIRUS EBOLA

ÊTES-VOUS SÛRS DE TOUT SAVOIR sur le VIH

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux

Conférence technique internationale de la FAO

Le Test d effort. A partir d un certain âge il est conseillé de faire un test tous les 3 ou quatre ans.

Utilisation de produits sains et sûrs Mise en oeuvre de procédures strictes et rigoureuses

Fécondation in vitro avec don d ovocytes

BREVET D ÉTUDES PROFESSIONNELLES AGRICOLES SUJET

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut

Compétitivité des produits laitiers locaux: vers une standardisation du «fènè», un lait spontanément fermenté au Mali

F us u ses c ouc u he h s s po p nt n a t né n es J. L J. an sac CHU H T ou

DIAGNOSTIC SOLAIRE ÉVALUEZ VOTRE SENSIBILITÉ ET VOTRE RISQUE AU SOLEIL! INSTITUT FRANÇAIS SOLEIL & SANTÉ.

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

TeenSpeak. À propos de la santé sexuelle. La vérité vue par les ados

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient!

Évaluation du programme québécois de gratuité des médicaments pour le traitement des infections transmissibles sexuellement, de 2000 à 2004

phase de destruction et d'élimination de débris

Traiter la Fausse Couche avec des pilules: ce que vous devez savoir

REFERENTIEL D AUTO-EVALUATION DES PRATIQUES EN ODONTOLOGIE

La lutte contre le paludisme

Ce manuel a comme objectif de fournir des informations aux patients et ses familiers à respect du Trait Drepanocytaire.

Il importe de noter que ce guide émet des recommandations conformes aux informations scientifiques disponibles au moment de sa publication, soit au


Factsheet Qu est-ce que le yogourt?

Infection VIH et Grossesse Rédigée par : Laurichesse Hélène, C Jacomet

A. Bourgeois SMIT. CHRU de Montpellier

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

RAPPORT DE STAGE. Effectué à. LYOCENTRE 24 avenue Georges Pompidou Aurillac. du 1 er mars au 30 aout 2011 par.

Le dépistage des cancers

Traitement des hépatites h chroniques virales B et C

22/12/11. Plan de la présentation

La raison d être des systèmes d information

Précautions standard d hygiène au cœur de la prévention du risque infectieux

papillome humain) VPH(virus Le virus du papillome humain: la plus répandue des infections transmissibles sexuellement

Vanina Bousquet 24 mars 2015

GUIDE D INFORMATION À L INTENTION DES RÉCIPIENDAIRES DE DON D OVULES DES RÉPONSES À VOS QUESTIONS

Planches pour le Diagnostic microscopique du paludisme

Z I G U I N C H O R SITUATION ECONOMIQUE ET SOCIALE REGIONALE Service Régional de la Statistique et de la Démographie de Ziguinchor

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Je suis guéri de mon hépatite C

Transcription:

Flore vaginale composée de: Lactobacilles Rendent le ph vaginal acide rôle inhib sur la prolif ds bact gênantes Flore diverse provenant de la sphère digestive, oropharyngée et cutanée Écosystème très fragile et variable (d une F à une autre, fct de l âge, fct du cycle menstruel)

Inflammation du vagin entrainant une modification des pertes vaginales habituelles Modification en terme de couleur, d abondance et/ou d odeur Peut s y associer une cervicite (col framboisé) et/ou vulvite

Facteur déclenchant: rapport sexuel, prise antibiotique, modif contraception.. Rapport au cycle menstruel Habitudes d hygiène (excès d hygiène, douches vaginales, serviettes hygiéniques ) et vestimentaires (pantalon trop serré, s/s vêt synthétique,..) Odeur nauséabonde Sexualité à risque (RNP, changement récent de partenaire, multipartenaires, IST chez le partenaire)

Aspect vulve, vagin et col Aspect des leucorrhées abondance, couleur, odeur, caillebottées Éliminer condylomes, ulcération (herpès, syphilis) Éliminer vulvite irritative

Vulve rouge, œdématiée, leuco blanches caillebottées Si aspect typique: TTT antimycosique local (ext+int) 1ovules à J1 puis à J3 + crème 7jrs Suppression des facteurs favorisants (vêt plus large, s/s vêt coton, limiter protection hygiénique aux périodes menstruelles, pain de savon sans parfum et sans colorant)

Si récidive ou doute diagnostic Prélèvement vaginal (bactério+myco+ct/ng) Examen direct: filament ou pseudo filament signe l infection (exception C. glabrata) Si levures uniquement, pas de filament: colonisation d une sécheresse vulvaire ou d une dermatose vulvaire= ttt de la cause Si sécheresse vulvaire: colpotrophine crème par ex, cicatridine crème Si récidive «cyclique» ovule en préventif à la date d apparition supposée des signes ou BEAGYNE 150 mg 1 prise ttt per os La découverte fortuite de CA sur un FCV chez une femme asymptomatique n est pas à traiter

Déséquilibre de la flore de Doderlein Prolifération d anaérobie, de Gardnerella vaginalis, de Mycoplasma hominis Germes anaérobies donnent la mauvaise odeur Aggravation des odeurs par la disparition des lactobacilles et par les rapports sexuels (ph basique) Leucorrhées abondantes, assez liquides Ce n est pas une IST

Prélèvement vaginal Clue cell au direct: C de l exocol tapissées de BGN Score de Nugent Évaluation de la C. de lactobacille, de germes anaérobies et de GV Notation sur 10, reflet de l écosyst vaginale 0 à 3: flore normale 4 à 6: flore intermédiaire 7 à 10: vaginose bactérienne La découverte fortuite de GV sur un FCV n est pas à traiter si patiente asymptomatique

TTT: secnidazole (SECNOL)DU ou métronidazole (FLAGYL) 500mg PO, 4 cps DU ou métronidazole ovule (1 ovule le soir pdt 6 jrs) Vaginose symptomatique et F.enceinte=risque de RPM? Suppression des facteurs favorisants Excès de lavages, douches intra vaginales, utilisation de produits lavantsinadaptés (par ex cytéal), préférer pain de savon sans colorant, sans parfum Prévention des récidives Prébiotique: favorise implantation des lactobacilles en acidifiant le ph vaginal Prévégyne (acide ascorbique)1 caps vaginal /jour pdt 6 jrs Géliofil (acide lactique +glycogène): 1 dose/j pdt 7 jrs Probiotique: lacto bacille de remplacement Trophigil

Trichomonas vaginalis IST Leuco abondantes, verdâtres Examen direct pour mis en évidence TTT: idem VB Bilan IST complet pour la patiente et le ou les partenaires

Si le PV effectué pour pertes inhabituelles retrouve: Escherichia coli, Proteus mirabilis, entérobactérie, staph, strepto, TTT: ovule antibactérien/antimycosique Type POLYGYNAX (1 ovule/jr pendant 6jrs)

CT: 1 agent pourvoyeur d IST Conséquences: urétrite, cervicite, rectite bartholinite, IGH, GEU, stérilité Formes cliniques diverses: majoration des leucorrhées, col saignant facilement au contact, SFU avec BU/ECBU sans germe En augmentation surtout chez les moins de 30 ans Pas de date de contamination

Diagnostic Par TAAN couplée CT/NG Si TAAN+ pour gono, prélèvement local pour avoir un antibiogramme Sérologie chlamydia INUTILE dans les infections basses Traitement CT: Azithromycine250 mg, 4 cpsdu NG: Ceftriaxone 500 mg, IM Contrôle efficacité du traitement à 6 semaines, à refaire dans les 3 à 6 mois? Dépistage des autres IST: bilan VIH, VHB, VHC, TPHA/VDRL, FCV (>25ans) Dépistage et TTT du(es) partenaire(s)

Mycoplasmahominis Pas de traitement spécifique, svt présent en cas de déséquilibre de la flore Ureaplasmaurealyticum Pas de traitement chez la F. non enceinte, discuté chez la F.enceinte (si >10^4) Donne des urétrites chez H. Mycoplasmagenitalium À rechercher si IGH Pas encore fait en pratique courante Diagnostic par TAAN

Pas de ttt mycosique sans argument clinique Existe-t-il une odeur nauséabonde? Faire PV (bactério, myco, CT/NG par TAAN) si doute diagnostic et/ou récidive des symptômes Penser au bilan VIH/VHB/TPHA/VDRL/CT/NG si prise de risque sexuelle