Elle détermine localement les conditions de transmission de l information et sa périodicité.

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Transcription:

- Les enquêtes de victimation mettent en exergue que seules 10 % des victimes de violences dans le couple déposeraient plainte. Pour améliorer le taux des révélations auprès des services enquêteurs et pour lutter contre l impunité des auteurs, la mesure 1-1 du 4 ème plan interministériel de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes 2014-2016 édicte le principe que toute violence déclarée doit faire l objet d une réponse pénale et sociale. Ainsi, un protocole cadre conjoint établi par les ministres de la Justice, de l intérieur et des droits des femmes réaffirme le principe du dépôt de plainte lorsqu une victime de violences au sein du couple se présente dans un service de police ou une unité de gendarmerie ainsi que le caractère exceptionnel des mains courantes et des procès-verbaux de renseignements judiciaires. Ce protocole-cadre interministériel organise les conditions de recours, d établissement, d exploitation et de transmission des mains courantes (MC) et des procès-verbaux de renseignements judiciaires () à l autorité judiciaire ainsi que de l aide proposée à la victime. En conséquence, et dans l intérêt des victimes de violences commises au sein du couple, les parties à la présente convention se sont rapprochées pour organiser localement la mise en œuvre du protocole cadre et plus particulièrement de la réponse sociale. ARTICLE 1 : OBJET DE LA CONVENTION La présente convention définit les modalités pratiques du protocole cadre sur le traitement des mains courantes et les procès verbaux de renseignements judiciaires en matière de violences conjugales. Elle détermine localement les conditions de transmission de l information et sa périodicité. Elle organise localement le rôle de l intervenant social en gendarmerie porté conjointement par le Groupement de gendarmerie de l Orne et le Conseil départemental de l Orne. Elle organise localement l aide apportée par les associations conventionnées ACJM, CIDFF et YSOS à la personne déclarante de violences au sein du couple après la déclaration de MC et de ainsi que son orientation lorsqu il n y a pas d intervenant social en gendarmerie. La compétence géographique des intervenants sociaux et associations ainsi que les transmissions à réaliser sont portées en annexe. ARTICLE 2 : LE PRINCIPE DU DEPOT DE PLAINTE Sur les deux ressorts de TGI, il est demandé aux enquêteurs de contacter la permanence du parquet à chaque dépôt de plainte pour des faits de violences conjugales afin de permettre de prendre en compte la gravité des faits et d anticiper les suites de la procédure. A chaque dépôt de plainte, une fiche de saisie (cf annexe 3) doit être remplie par le service enquêteur et transmise par fax ou e mail aux intervenants sociaux en gendarmerie sur les ressorts des compagnies de Domfront et de Mortagne-au-Perche et à l ACJM dans tous les autres secteurs, après A chaque dépôt de plainte, les coordonnées du service d aide aux victimes de l Orne (02.33.32.20.00) sont communiquées au plaignant avec mention au procès-verbal. Il est également

préconisé de laisser à disposition du plaignant la plaquette d information de l ACJM, laquelle est diffusée par cette association dans toutes les brigades de gendarmerie et commissariats de police. Dans la mesure du possible, le plaignant est orienté vers la permanence de médecine légale à Alençon (le Dr Briand) afin de se voir délivrer un certificat d ITT. ARTICLE 3 : LE RECOURS A LA MAIN COURANTE OU AU PROCES VERBAL DE RENSEIGNEMENT JUDICIAIRE Chaque fait de violences conjugales dénoncé doit donner lieu a minima à une main courante ou un procès-verbal de renseignement judiciaire dès lors que la personne a expressément indiqué ne pas vouloir porter plainte. Il est précisé au plaignant qu un examen médical serait toutefois important à réaliser et que l absence de dépôt de plainte ne conditionne pas d éventuelles poursuites pénales. Dans ce cas et lors d interventions à domicile, les coordonnées des associations compétentes (cf. tableau en annexe 2) doivent être fournies au plaignant (ce qui doit faire l objet d une mention sur la main courante ou le procès-verbal de renseignement judiciaire). Il est également préconisé de laisser à disposition du plaignant une plaquette d information, laquelle est diffusée par l association dans toutes les brigades de gendarmerie et commissariats de police. L OPJ adresse la notice prévue à l article 2 aux associations (cf. annexe 3). 3-1. Le principe La consignation des déclarations de la personne déclarante sur main courante ou procès-verbal de renseignement judiciaire doit donc demeurer un procédé exceptionnel, subordonné au refus exprès de la personne de déposer plainte, et dans la mesure où aucun fait grave n est révélé. Ce refus exprès doit être acté dans la déclaration. Le recueil des déclarations doit être détaillé afin de permettre une exploitation ultérieure (annexe 1). 3-2. L information de la personne déclarante par le service enquêteur Le policier ou le gendarme doit informer la personne déclarante : sur les conséquences de son refus de déposer plainte, sur ses droits, sur les procédures à engager pour les faire valoir notamment l ordonnance de protection, sur l aide dont elle peut bénéficier, sur les associations locales conventionnées (remise des coordonnées), sur le numéro de la plate forme nationale «Violences conjugales Info» 3919. La copie de la MC ou du est remise à la personne déclarante ainsi que la plaquette d information élaborée par la justice «les violences conjugales» téléchargeable sur le site du ministère, ainsi que la plaquette départementale des associations ornaise. La mise en relation avec les associations compétentes (cf. annexe 2) est proposée systématiquement à la personne déclarante. L enquêteur recueille l accord préalable de la personne déclarante pour transmettre ses coordonnées (Mention dans la MC ou le ).

3-3 la prise de contact différée Dès lors que deux mains courantes ou procès-verbaux de renseignements judiciaires interviennent pour une même situation dans un délai relativement bref ou qu il y a connaissance d une dégradation de la situation, une nouvelle prise de contact avec la personne déclarante dans les jours suivants doit être réalisée et l information est transmise au parquet par un appel à la permanence ou par un message sur la permanence électronique. 3-4 : l information du parquet par le service enquêteur Lorsqu il envisage d ouvrir une enquête portant sur des faits mentionnés en renseignement judiciaire ou en main courante l enquêteur en avise, selon les modalités déjà définies pour les enquêtes en préliminaire, le magistrat du parquet chargé des affaires familiales. S il estime que la nature des faits justifie une réponse urgente l enquêteur avise par téléphone le magistrat de permanence. ARTICLE 4 : MISSIONS DE L INTERVENANT SOCIAL OU/ET DE L ASSOCIATION CONVENTIONNEE L intervenant social ou l association conventionnée prend contact avec la personne déclarante et lui propose un rendez vous dans les meilleurs délais. Leur mission se décline selon 4 axes : - l accueil de la personne déclarante repérée lors d une intervention ou à l occasion de sa venue dans les locaux des forces de l ordre, - l évaluation et l élaboration d un diagnostic psycho social, - l orientation et le conseil, - le rôle de relais entre les instances de police ou de gendarmerie, les instances judiciaires et les instances sociales. Lors de cet entretien, le point est fait avec la personne déclarante : elle est informée et renseignée sur les démarches à accomplir et plus généralement sur ses droits. Elle est orientée vers les structures locales d aide et d accompagnement adaptées à ses besoins. Les associations pourront prendre l attache des forces de l ordre autant que de besoin pour assurer une prise en charge optimale de la victime. Face à toute situation relevant de la mise en danger d une personne, le service du Procureur de la République compétent doit être informé de toute situation relevant de la mise en danger de la victime par le biais d un signalement. ARTICLE 5 : PILOTAGE ET SUIVI DE LA CONVENTION Le suivi de la convention se fait en réunions OPJ lesquelles ont lieu au moins deux fois par an. Il est rendu compte de l action du parquet en matière de violences intrafamiliales à travers le rapport annuel de politique pénale. Un comité de suivi annuel avec l ensemble des signataires de la présente convention est mis en place sous la présidence des procureurs d Alençon et d Argentan au siège de chaque juridiction.

ARTICLE 6 : DUREE DE LA CONVENTION La présente convention est conclue entre les parties pour une durée d un an, tacitement renouvelable, à compter de la date de sa signature. Fait à Alençon, le 25 novembre 2015 Le Préfet de l Orne Le président du Conseil Départemental de l Orne. Le procureur d Alençon Le procureur d Argentan Le commandant de groupement de l Orne Le directeur départemental de la sécurité publique de l Orne Le président de l A.C.J.M La présidente du C.I.D.F.F. de l Orne Le président d YSOS ANNEXE 1 : Modèle de main courante ou de ANNEXE 2 : Tableau récapitulatif des commissariats de police et brigades de gendarmerie ANNEXE 3 : fiche de saisie en cas de dépôt de plainte

Les éléments suivants doivent figurer dans la déclaration : L identité complète de la personne déclarante, Les coordonnées postales, téléphoniques et courriel personnelles de la personne déclarante, L identité complète du mis en cause, La durée de la relation commune, Le lieu et la date des faits, La description précise des événements, des actes, attitudes et propos commis par le mis en cause notamment les comportements agressifs et /ou dénigrants et /ou menaçants, les privations ou interdictions (exemple des moyens de paiement ou de sortie), Les faits antérieurs, Les conséquences physiques et psychologiques pour la personne déclarante si présence de certificat médical, L information faite au déclarant de l importance d une consultation médicale et d un certificat médical, même en dehors de tout dépôt de plainte. Les déclarations de la personne déclarante relative à la consommation d alcool, de stupéfiants, de certains médicaments ou autres substances nocives par le mis en cause au moment des faits ou de manière fréquente ou habituelle, L identité des témoins directs ou indirects des faits, notamment les enfants, Les démarches déjà entreprises auprès des services de police ou de gendarmerie, des associations, de médecins, d avocat, Les démarches envisagées notamment le départ du domicile commun, L accord de la personne déclarante pour la communication de ses coordonnées à l intervenante sociale, à la psychologue du commissariat ou à l association spécialisée référente. Seront ajoutés à la main-courante ou au procès-verbal de renseignement judiciaire, Tout élément photographique des atteintes constatées Toute description de l état de la victime

RECENSEMENT DES MODALITES DE TRANSMISSION COMMISSARIATS ET BRIGADES NATURE DE L ACTE INTERVENANT SOCIAL ou ASSOCIATION CONVENTIONNEE (Nom, adresse, coordonnées) MODALITES DE TRANSMISSION (fax, courriel, tél. ) Commissariat de Police d Alençon transmise par fax ou e mail à l A.C.J.M. après Commissariat de Police d Argentan CIDFF de l'orne 15 rue du Théâtre 61 104 Flers Cedex 02-33-64-38-92 cidff.orne@orange.fr transmise par fax ou e mail au CIDFF après Commissariat de Police de Flers CIDFF de l'orne 15 rue du Théâtre 61 104 Flers Cedex 02-33-64-38-92 cidff.orne@orange.fr transmise par fax ou e mail au CIDFF après

Compagnie de gendarmerie d Alençon/Argentan Communauté de brigade d Alençon transmise par fax ou e mail à l A.C.J.M. après Compagnie de gendarmerie d Alençon/Argentan Communauté de brigade d Argentan CIDFF de l'orne 15 rue du Théâtre 61 104 Flers Cedex 02-33-64-38-92 cidff.orne@orange.fr transmise par fax ou e mail au CIDFF après Compagnie de gendarmerie de Domfront Intervenante sociale Circonscription d'action Sociale de Flers 5A-AB rue Joseph MORIN 61 100 Flers 02-33-64-56-10 CIDFF de l'orne 15 rue du Théâtre 61 104 Flers Cedex 02-33-64-38-92 cidff.orne@orange.fr Fiche de transmission remplie par la gendarmerie et transmise par mail à l intervenante sociale en gendarmerie avec copie au responsable de la CAS après accord de la personne déclarante. transmise par fax ou e mail au CIDFF après Compagnie de gendarmerie de Mortagne-au-Perche Intervenante sociale Circonscription d'action Sociale de Mortagneau-Perche Rue du Moulin à vent CS 80 024 61 400 Mortagne-au-Perche 02-33-85-24-20 Fiche de transmission remplie par la gendarmerie et transmise par mail à l intervenante sociale en gendarmerie avec copie au responsable de la CAS après accord de la personne déclarante. YSOS 4 rue de la Comédie 61 400 Mortagne-au-Perche 09-54-16-39-58 accjourmortagne@ysos.fr transmise par fax ou e mail à YSOS après

ANNEXE 3 CONFIDENTIEL EN CAS DE VIOLENCES CONJUGALES, AVEC OU SANS DEPOT DE PLAINTE, FICHE DE SAISIE A TRANSMETTRE A : - L ACJM - L intervenante - Le CIDFF - YSOS SERVICE ENQUETEUR : NOMS ENQUETEURS (avec n tel le cas échéant) : INFRACTION : DATE DES FAITS : NOM ET PRENOM PERSONNE DÉCLARANTE : STATUT Mariage Concubinage Pacs NOMBRE ENFANTS : ADRESSE : FIXE : PORTABLE : La personne déclarante : Formule Ne formule pas sa pleine adhésion pour être contactée par l'association d'aide aux victimes afin de bénéficier d'un accompagnement et d'un soutien. Observations éventuelles : AIDE AUX VICTIMES (ressort du TGI Alençon et Argentan)