2008 MISE À JOUR RÉDACTIONNELLE MAY 2013 VERSION 1.1

Documents pareils
CRITERES DE REMPLACEMENT

UEMS - OB/GYN SECTION LA FORMATION DU SPECIALISTE EN GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE PROPOSITIONS DU GROUPE DE TRAVAIL DE L' EBCOG 1.

SONDAGE NATIONAL SUR LA MÉDECINE PALLIATIVE QUESTIONNAIRE

Régimes publics d assurance-maladie au Canada :

3152 Infirmiers autorisés/infirmières autorisées

Certificat SSO de formation postgrade en médecine dentaire générale

L'aide à la souscription d'une assurance en responsabilité civile professionnelle

Qu est-ce qu un sarcome?

AGRÉMENT DES PROGRAMMES DE FORMATION D INFIRMIÈRE PRATICIENNE SPÉCIALISÉE (IPS) DOCUMENT DE PRÉSENTATION

BUREAU CENTRAL DE TARIFICATION - 1 rue Jules Lefebvre Paris Cedex 09 Statuant en matière d'assurance de responsabilité civile médicale

Règlement concernant l obtention du «CERTIFICAT SSO DE FORMATION POSTGRADE (CFP SSO) EN IMPLANTOLOGIE ORALE»

Depuis l'an 2000, le Ministère de la Santé Publique (MSP) a mis en place une procédure d accréditation pour améliorer la qualité des services

GARANTIES. Étudiants NOUS NOUS ENGAGEONS À ÊTRE PLUS QU UNE MUTUELLE

Laserthérapie de la peau et des muqueuses orificielles (FMS)

Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE

UNIVERSITE DE PARIS ANNEE UNIVERSITAIRE MEMOIRE EN VUE DE L OBTENTION DU DIPLOME INTERUNIVERSITAIRE DE PEDAGOGIE MEDICALE

PLAQUETTE D INFORMATION

SONDAGE NATIONAL DES MÉDECINS 2014

Charte régionale des Réunions de Concertation Pluridisciplinaire de PACA, Corse et Monaco

Régime de soins de santé des étudiants étrangers

La Responsabilité Civile De L anesthésiste

Assurance-maladie complémentaire (LCA)

Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio

Sont considérées comme prestations qui requièrent la qualification de médecin spécialiste en dermato-vénéréologie (E) :

Nos expertises au service des salariés et des entreprises. Septembre Entreprises de. la restauration rapide, votre formule santé

Collection Soins infirmiers

NOTRE PRIORITE : VOTRE SATISFACTION

Participation de l Assurance Maladie à l assurance en Responsabilité Civile Professionnelle des médecins libéraux

DOSSIER DE PRESSE OUVERTURE DU NOUVEL HOPITAL DE CANNES. Service Communication Tel Fax a.helbert@ch-cannes.

Doit-on craindre une dévalorisation de la formation technique en soins infirmiers pour l avenir?

Assurance complémentaire santé OMS

Nos expertises au service des salariés et des entreprises. Entreprises de. la restauration rapide, votre formule santé

DOSSIER DE PRÉSENTATION

COMMENT DEVENIR KINÉSITHÉRAPEUTE

Un poste à votre mesure!

Combler l'écart des données probantes

Domaine Santé. Plan d études cadre Modules complémentaires santé. HES-SO, les 5 et 6 mai PEC Modules complémentaires santé

ANNEXE N 1 AU REGLEMENT MUTUALISTE DE LA MUTUELLE FAMILIALE DES CHEMINOTS DE FRANCE N

Régime de soins de santé des étudiants étrangers. Régime complet

ASSURANCE COLLECTIVE RÉSUMÉ DES GARANTIES. Régime d assurance collective multi-employeur RAPNQ-RBA

DIPLÔME UNIVERSITAIRE DE DENTISTERIE ESTHÉTIQUE

L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon

ÉLUS MUNICIPAUX RETRAITÉS Groupe 71H64

JURIDIC ACCESS. Le droit pour les professionnels de santé

Assurance des traitements dans les hôpitaux et des soins de santé

TECHNIQUES D AVENIR LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING

Synthèse des formations et pratiques professionnelles en prothèse dentaire

Master ès Sciences en sciences infirmières

NUMÉRIQUEMENT VÔTRE L INNOVATION AU SERVICE DES PATIENTS ET DU MONDE MÉDICAL

DOSSIER DE RENSEIGNEMENTS

Maurene McQuestion, IA, BScN, MSc, CON(C) John Waldron, MD, FRCPC

5 raisons de choisir la Mutuelle du Médecin. Une mutuelle dédiée aux médecins et à leur famille

Une infirmière re clinicienne en et soins de. Stomathérapie. fonction? L infirmière. re «clinicienne?» Rôle de l infirmil. ressource?

Transports sanitaires

A l Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille, Octobre Rose est l occasion de mettre en valeur la filière de soins dédiée au cancer du sein.

cursus d implantologie orale Les clés du succès par le compagnonnage

CODIFICATION ADMINISTRATIVE DE L ARRANGEMENT EN VUE DE LA RECONNAISSANCE MUTUELLE DES QUALIFICATIONS PROFESSIONNELLES ENTRE POUR LE QUÉBEC :

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané

PARAMEDICAL. Métiers et formations. Centre d information et d orientation de NOUMEA

Hospices cantonaux Centre Hospitalier Universitaire Vaudois DOSSIER DE PRESSE. Création du Centre romand hospitalo-universitaire de neurochirurgie

Régime d assurance collective

LA SUN LIFE DU CANADA, COMPAGNIE D ASSURANCE-VIE

CURRICULUM VITAE. Dr Isabelle COTHIER SAVEY

Ordelys santé. senior. Ordelys. santé senior. Demande d adhesion immédiate, Adhésion à partir de 55 ans

Tarifs de l hôpital universitaire pédiatrique de Bâle (UKBB)

Spécialiste en chirurgie

dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s

BUREAU CENTRAL DE TARIFICATION - 1 rue Jules Lefebvre Paris Cedex 09 Statuant en matière d'assurance de responsabilité civile médicale

NOTRE PRIORITE : VOTRE SATISFACTION. Garanties Agir Santé France - Maroc 2015 Résidents au Maroc. Crédit photos Shutterstock LLC

VOS PRÉOCCUPATIONS? VOTRE ÉDUCATION LES NÔTRES? VOTRE SANTÉ ET VOTRE SÉCURITÉ

POLITIQUE SUR LA SÉCURITÉ LASER

PRADO, le programme de retour à domicile

UNE INTERVENTION CHIRURGICALE AU NIVEAU DU SEIN

Syndicat National des Internes en Odontologie

Le droit à l image???

INFIRMIÈRE PRATICIENNE EN LE 6 MAI 2015 PRÉSENTÉ AU COLLOQUE EN SCIENCES SOINS DE PREMIÈRE LIGNE QU EN EST-IL? INFIRMIÈRES DE L UQAC

5. TARIFS INTERPROVINCIAUX

Avantages - Voordelen. Organisation - Organisatie. Mutualité socialiste et syndicale de la province de Liège 319. Rue Douffet, Liège

SECTION VI OUTILS DE GESTION DU RENDEMENT POUR DES FAMILLES D EMPLOIS COMMUNES POUR LES COMPÉTENCES COMPORTEMENTALES

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

Les différentes maladies du coeur

Le bilan comparatif des médicaments (BCM): où en sommes-nous?

ECHOGRAPHIE EN GYNECOLOGIE ET EN OBSTETRIQUE

Le GRAND CONSEIL de la République et canton de Genève décrète ce qui suit :

Infirmieres libérales

LEURS SERVICES ET LEUR CADRE DE PRATIQUE LES OPTOMÉTRISTES : LEUR FORMATION, LEURS SERVICES ET LEUR CADRE DE PRATIQUE

KITSIOU Christos M.D.

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Charte des Maîtres de Stage des Universités (MSU), en médecine générale

Complément à la circulaire DH/EO 2 n du 30 mai 2000 relative à l'hospitalisation à domicile

À l écoute des personnes touchées par la SP. Sondage à l intention des personnes en attente d un diagnostic probable de SP

Une offre de lecture numérique sur liseuses et Smartphones pour les patients de l Assistance Publique-Hôpitaux de Paris

Le Centre Hospitalier Universitaire de Reims

ROYAUME DU MAROC. Ministère de l Eductaion Nationale, de l Enseignement Supérieur de la Formation des Cadres et de la Recherche Scientifique

Visite test de certification V2014 Retour du CHU de Rennes GCS CAPPS Vendredi 12 juin 2015

Tableau des garanties Contrats collectifs

CERTIFICATIONS EN SANTE

AVIS DU PERSONNEL DE L ACFM EXIGENCES RELATIVES À LA SUPERVISION DES ADJOINTS DÉTENANT UN PERMIS QUI TRAVAILLE DANS UNE SUCCURSALE

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin

Transcription:

Normes spécifiques d agrément pour les programmes de résidence en chirurgie plastique Traduction sous réserve de révisions 2008 MISE À JOUR RÉDACTIONNELLE MAY 2013 VERSION 1.1 INTRODUCTION Le présent document a pour but de fournir aux directeurs de programme et aux visiteurs d'agrément une interprétation des normes générales d'agrément en ce qui a trait aux programmes de chirurgie plastique. Ce document devrait être consulté concurremment avec les Normes générales d'agrément, les Objectifs de la formation et les Exigences de la formation spécialisée en chirurgie plastique. NORME B.1 : STRUCTURE ADMINISTRATIVE Il doit exister une structure administrative appropriée pour chaque programme de résidence. On trouve l interprétation de la Norme B1 dans les Normes générales d'agrément. Outres les normes générales d'agrément qui s'appliquent à tous les programmes, le directeur du programme de chirurgie plastique doit siéger au comité de l université responsable du programme de fondements chirurgicaux. NORME B.2 : BUTS ET OBJECTIFS Il doit y avoir un énoncé clairement formulé des buts du programme de résidence et des objectifs éducatifs des résidents. Les buts et objectifs généraux qui s appliquent à la chirurgie plastique sont décrits dans les Objectifs de la formation et les Exigences de la formation spécialisée en chirurgie plastique. En se fondant sur ces objectifs généraux, on s'attend à ce que chaque programme élabore des objectifs spécifiques aux stages qui conviennent à ce programme en particulier, comme le stipule la Norme B2 des Normes générales d'agrément. NORME B.3 : STRUCTURE ET ORGANISATION DU PROGRAMME Il doit exister un programme organisé de stages et autres expériences éducatives, à la fois obligatoires et optionnels, conçu pour donner à chaque résident l'occasion de satisfaire aux exigences de formation et d'acquérir les compétences requises dans la spécialité concernée. Le masculin seulement est utilisé pour simplifier le texte Ce document peut être reproduit pour des fins éducatives seulement, et ce, à condition que la phrase suivante soit incluse dans tous les documents relatifs : 2008 Le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada. Cité et reproduit avec permission. Veuillez faire parvenir un exemplaire du produit final à l attention du directeur associé, Unité des spécialités du Bureau de l éducation spécialisée. Il faut obtenir l autorisation écrite du Collège royal pour toutes les autres utilisations. Pour obtenir plus de renseignements sur la propriété intellectuelle, veuillez communiquer avec nous à documents@collegeroyal.ca. Si vous avez des questions concernant l utilisation de ce document, veuillez communiquer avec nous à credentials@collegeroyal.ca. Page 1 de 7

La structure et l'organisation de tout programme agréé en chirurgie plastique doivent se conformer aux exigences de la formation spécialisée telles que décrites dans les Objectifs de la formation et les Exigences de la formation spécialisée en chirurgie plastique. En plus d'offrir les composantes énoncées dans les exigences de la formation spécialisée, tous les programmes agréés de chirurgie plastique devraient proposer une option d'expérience d'apprentissage en milieu communautaire. Chaque résident doit assumer une responsabilité professionnelle croissante, tout en faisant l'objet d'une supervision appropriée, selon sa formation, ses compétences et son expérience. Tout résident devrait garder un registre validé de toutes les interventions chirurgicales auxquelles il a pris part comme assistant ou chirurgien chargé de l'opération. NORME B.4 : RESSOURCES Il doit y avoir des ressources suffisantes, notamment au chapitre du corps professoral, du nombre et de la variété de patients, des ressources physiques et techniques, de même que des aménagements et services d'appoint, permettant de donner à tous les résidents du programme l'occasion de réaliser les objectifs éducatifs et de recevoir une formation complète, conformément aux exigences de la formation de la spécialité du Collège royal. Dans le cas où une université possède les ressources suffisantes pour donner la majeure partie de la formation en chirurgie plastique, mais ne dispose pas d un ou plusieurs éléments essentiels, le programme peut quand même être agréé à la condition que des arrangements soient pris pour diriger les résidents dans un autre programme agréé de résidence pour des périodes de formation prescrite appropriée. La formation doit s acquérir dans des milieux d apprentissage qui facilitent l acquisition des connaissances, des compétences et des comportements reliés aux facteurs d âge, de sexe, de culture et d origine ethnique pertinents à la chirurgie plastique. 1. Corps professoral Le corps professoral qualifié doit être en nombre suffisant pour superviser les résidents et leur dispenser de l enseignement de manière appropriée. On devrait trouver, au nombre des membres du corps professoral, des cliniciens qui font, de manière active et experte, de la chirurgie de la main, du tronc, y compris du sein, de la chirurgie reconstructive du tronc, des traumatismes faciaux et craniofaciaux, de la microchirurgie et de la chirurgie esthétique. Il faut aussi que le corps professoral soit actif en recherche, en enseignement prédoctoral ainsi que postdoctoral. Le directeur de programme doit être titulaire du certificat du Collège royal en chirurgie plastique ou du certificat de l'american Board en chirurgie plastique. Page 2 de 7

2. Nombre et diversité de patients Il faudrait des patients représentant tous les domaines de la chirurgie plastique ainsi que des interventions chirurgicales en nombre suffisant pour enseigner à chaque résident l exécution en toute sécurité de tous les aspects des interventions et du traitement des patients. Il s agit entre autres des domaines suivants : a. les malformations congénitales, incluant les malformations des lèvres et du palais, de l'oreille, des paupières, du cou, de la main, du tronc, des membres et des régions craniofaciales et maxillofaciales. b. les malformations causées par des traumatismes, y compris le traitement des lésions osseuses et des tissus mous, la chirurgie reconstructive de la tête, du cou, du visage, des mains, du tronc et des membres, les greffes de divers tissus, le traitement des brûlures graves, la chirurgie réparatrice des brûlures et la paralysie des nerfs faciaux. c. la chirurgie esthétique, y compris le rajeunissement du visage, le remodelage du corps, le resurfaçage de la peau et la chirurgie esthétique des seins. Les aspects psychologiques de la chirurgie plastique esthétique devraient être inclus. d. la microchirurgie, y compris le transfert de tissus, la chirurgie des nerfs périphériques et la réimplantation de doigts et de membres. e. la chirurgie des tumeurs, comprenant l'excision et la réparation des néoplasmes bénins et malins de la peau et des tissus mous. L exposition à la chirurgie et la chirurgie reconstructive de la tête et du cou en raison de tumeur maligne est fortement désirable. L oncologie interdisciplinaire devrait être enseignée de façon à ce que les rôles respectifs de la chirurgie, de la radiothérapie, de la chimiothérapie et de l'immunothérapie soient clairement compris. f. la chirurgie de la main. Un programme spécifique portant sur tous les aspects de la chirurgie de la main doit être disponible, soit dans le contexte du programme ou, au besoin, par l entremise de dispositions prises avec d autres programmes ou établissements. g. la chirurgie du sein. Les résidents devraient être exposés à tous les aspects de la chirurgie reconstructrice et esthétique du sein. 3. Services cliniques spécifiques à la chirurgie plastique. a. Patients hospitalisés Il doit y avoir des patients hospitalisés en nombre suffisant (adultes et enfants) pour permettre l évaluation, le traitement, le suivi et la réadaptation. b. Services ambulatoires Les services cliniques pour les patients hospitalisés et les patients externes devraient être suffisamment intégrés de façon à offrir une continuité dans l'observation des patients. Des cliniques organisées ou d'autres ressources doivent donner aux résidents des possibilités de faire l'examen préalable à l'admission et le suivi des patients après leur congé. Page 3 de 7

c. Expériences d apprentissage en milieu communautaire On peut inclure dans le programme de résidence une formation dans des centres de chirurgie indépendants ou des bureaux privés pour compléter la formation dans les domaines qui sont en perte d importance dans les hôpitaux de traitement actif. Les stages optionnels en milieu communautaire ou ceux offerts dans une autre université peuvent être utilisés pour les aspects qui présenteraient un intérêt particulier. d. Services chirurgicaux Il faut des périodes de temps suffisantes en salle d opération et des aménagements appropriés pour donner aux résidents du programme des responsabilités croissantes en chirurgie, ainsi qu une exposition équilibrée à tous les aspects de la chirurgie plastique. e. Services de consultations Le programme doit offrir aux résidents l occasion d acquérir de l expérience dans la prestation de services de consultations en chirurgie plastique aux médecins de première ligne et aux autres spécialistes. f. Chirurgie plastique pédiatrique Il doit y avoir un service d'enseignement organisé pour la chirurgie plastique chez le nourrisson et l enfant sous la direction de membres du corps professoral qualifiés, ainsi qu avec le personnel de soutien et les ressources nécessaires. Il doit y avoir des relations étroites avec un service de pédiatrie comprenant des unités surspécialisées. Le service d'enseignement doit permettre d'acquérir l'expérience du diagnostic et du traitement des malformations congénitales qui intéressent les chirurgiens plasticiens, particulièrement des fentes labiales et palatines, la chirurgie de la main et toutes les formes de traumatisme, ainsi que la chirurgie reconstructive chez l enfant. g. Traumatologie Il doit y avoir un nombre suffisant de patients disponibles pour que chaque résident ait une formation intensive dans l'évaluation et le traitement des blessures. L'éventail des traumatismes devrait comprendre tous les types de brûlures et d autres blessures. Il est essentiel d'avoir l'expérience des traumatismes majeurs, y compris la participation à la prise en charge initiale des blessures multiples dans le cadre d'une équipe interdisciplinaire. Le programme doit également offrir de la formation en chirurgie reconstructive posttraumatique, avec toutes les ressources nécessaires à la réadaptation dans une section organisée pour l'enseignement. Il est particulièrement important qu'il existe une relation étroite avec les autres secteurs de la médecine et de la chirurgie qui participent à la prise en charge des traumatismes. 4. Services de soutien - Cliniques, diagnostiques, techniques a. Liaison avec les autres spécialités et surspécialités Page 4 de 7

On doit disposer de services d'enseignement actifs en chirurgie orthopédique, chirurgie générale, neurochirurgie, chirurgie pédiatrique, ophtalmologie, oto-rhino-laryngologie, chirurgie de la tête et du cou, chirurgie vasculaire, anesthésiologie, dermatologie, pathologie et réadaptation. b. Services cliniques i. Unité de soins intensifs et unité des grands brûlés Il doit y avoir accès à une unité de soins intensifs et une unité spécialisée dans le traitement des brûlés. Une formation en soins intensifs dispensés aux patients gravement blessés doit être offerte à tous les résidents. Des unités organisées pour l enseignement sont requises pour offrir de l expérience dans le vaste domaine des soins symptomatiques aux patients gravement malades ou blessés. Les unités de soins intensifs qui admettent des cas de traumatismes graves et multiples doivent être organisées de façon à ce que les résidents en chirurgie plastique assument des responsabilités importantes avec une supervision appropriée. ii. Urgence On doit avoir accès à un département d'urgence actif, de préférence pourvu d un centre de traumatologie désigné, auquel le service de chirurgie plastique participe activement. Un service actif d urgence est essentiel et il doit être organisé de façon à permettre aux résidents d'acquérir l'expérience du traitement initial de tous les cas d'urgence liés à la spécialité. Chaque résident doit recevoir une formation appropriée dans la prise en charge des cas urgents depuis l'acceptation initiale de la responsabilité jusqu'au traitement chirurgical définitif. De plus, l'acquisition de l'expérience d'un service de consultations dans des situations d'urgence est essentielle. iii. Services de réadaptation On doit avoir accès à des services de réadaptation comportant des professionnels bien qualifiés en médecine physique, en psychologie, en travail social, en physiothérapie, en médecine du travail et en ergothérapie. c. Services diagnostiques et techniques i. Il faut pouvoir accéder facilement à tous les aspects des services d imagerie diagnostique, y compris la radiologie, la tomodensitométrie, l échographie, l imagerie par résonance magnétique et la médecine nucléaire, pour les patients en chirurgie plastique. ii. iii. Les aménagements devraient inclure un centre de compétence technique ou un laboratoire de microchirurgie et des installations pour procéder aux dissections anatomiques. Le programme devrait offrir une formation dans le recours approprié et sécuritaire de la chirurgie endoscopique, de la lipectomie combinée à la liposuccion, de la chirurgie au laser et de l ostéosynthèse par plaques et vis. Page 5 de 7

NORME B.5 : CONTENU CLINIQUE, PÉDAGOGIQUE ET SCIENTIFIQUE DU PROGRAMME Le contenu clinique, pédagogique et scientifique du programme doit être conforme au concept de l éducation postdoctorale universitaire et préparer adéquatement les résidents à exercer tous les rôles CanMEDS ou CanMEDS-MF. La qualité de l'enseignement du savoir dans le programme sera en partie démontrée par un esprit de curiosité scientifique au cours des discussions cliniques, au chevet des patients, dans les cliniques ou dans la communauté, et lors des séminaires, des tournées d enseignement et des conférences. Ce savoir suppose une compréhension en profondeur des mécanismes à la base des états normaux et anormaux et l'application des connaissances courantes à la pratique. Veuillez vous reporter à la Norme B5 des Normes générales d agrément, aux Objectifs de la formation, aux Exigences de la formation spécialisée en chirurgie plastique, et au cadre de compétences CanMEDS pour l'interprétation de cette norme. On s'attend à ce que chaque programme élabore un programme pédagogique pour chacun des rôles CanMEDS, qui tient compte des particularités uniques au programme et à son environnement. Les exigences particulières additionnelles sont indiquées plus bas. 1. Expert médical 2. Communicateur 3. Collaborateur 4. Gestionnaire En plus des Normes générales d agrément, l'exigence suivante s applique : Le programme doit être en mesure d'aider les résidents à développer leurs compétences en gestion du temps, à l'aide de lectures dirigées, de jeux de rôle et si possible, de séminaires dirigés par des spécialistes en gestion du temps. 5. Promoteur de la santé En plus des Normes générales d agrément, l'exigence suivante s applique : Il faudrait enseigner aux résidents des techniques non conflictuelles pour la promotion de modes de vie plus sains et vérifier qu'ils utilisent ces techniques lors de leurs échanges avec les patients. Page 6 de 7

6. Érudit 7. Professionnel NORME B.6 : ÉVALUATION DU RENDEMENT DES RÉSIDENTS Il faut des mécanismes en place pour assurer la collecte et l interprétation systématiques des données d'évaluation pour chacun des résidents inscrits au programme. Les résultats des évaluations des résidents, comme les résultats de l examen interne annuel canadien en chirurgie plastique et les registres des interventions chirurgicales, doivent être pris en compte dans l évaluation formelle du rendement des résidents. On trouve l interprétation de la Norme B6 dans les Normes générales d agrément. ADOPTÉ PAR LE CONSEIL avril 2004 RÉVISÉ juin 2005 RÉVISÉ novembre 2006 RÉVISÉ Comité d'examen des normes de formation spécialisées juin 2008 MISES À JOUR RÉDACTIONNELLES mai 2013 Page 7 de 7