Ruptures technologiques dans l immobilier le numérique : un nouvel outil pour la création de valeur(s)? Frank Hovorka mrics SBA chairman REHVA vice president UNEP-Finance Initiative Investment comission co chair P2E : Président
L ergonomie de visualisation 18 novembre 2016 2
Le résultat, tendre vers!
Le chalenge :L'interopérabilité! Chaque acteur fait son métier, garde sa responsabilité vendredi 18 novembre 2016 4
Un besoin : la normalisation CEN/TC 442 Building Information Modelling vendredi 18 novembre 2016 5
Le format vendredi 18 novembre 2016 6
Organisation des données produits vendredi 18 novembre 2016 7
Représentation des composants vendredi 18 novembre 2016 8
Pas de BIM sans Infra 9
Le modèle économique ( le cout global) Une information, accessible et pérenne : à de la valeur! vendredi 18 novembre 2016 10
Un risque La conservation de la donnée vendredi 18 novembre 2016 11
Une obligation La sécurisation de la donnée vendredi 18 novembre 2016 12
Retours d expériences
Point d actualités Pierre MIT : Membre du comité de pilotage et du comité technique
LE PLAN TRANSITION NUMERIQUE DANS LE BATIMENT Les orientations prioritaires 1 Expérimenter, capitaliser, convaincre pour donner envie à tous les acteurs de s approprier le numérique ; 2 Accompagner la montée en compétences numériques des professionnels du bâtiment et impulser le développement d outils adaptés à toutes les étapes des projets et en accordant une attention toute particulière aux solutions BIM pour les petits projets; 3 Développer un écosystème numérique de confiance en encourageant notamment les travaux de normalisation dans le but de faciliter l interopérabilité des logiciels et un accès standardisé aux informations sur les matériaux, produits, équipements et systèmes. 16
La mise au point vendredi 18 novembre 2016 Untec 17
La promesse de MacLeamy Les bénéfices du BIM? Pour le secteur de la construction
Les bénéfices du BIM? Pour le secteur de la construction La promesse des britanniques : Les effets du BIM vu de la BIM Task Group Stanislas LIMOUZI Copromatic
Un lieu d information vendredi 18 novembre 2016 Untec 20
Avec nos voisins 21
Outils d aides à la conception Simulation thermique simplifiée ACV ( durabilité et cout ) Sensibilité aux usages Sortir de la contrainte en maitrisant des outils aux algorithmes transparent! 18 novembre 2016 25
MO A Process qualité/performance Architecte Architecte Ingénieur bureau de ContrôleEconomiste Contrôle Technique Synthèse 1 2 3 4 5 Contrôle Technique Gros Œuvre BIM Artefacts Numérique s, Livrables docume ntaires Programmation Conception Execution Second Œuvre Rénovation Programme Marchés de MOE, Marché de travaux Artisan APS, ADP, DPC RICT BIM Carnet Numérique DCE Marché de travaux DOE, DIUO RFCT 6 Contrôle Technique Artisan Syndic/Exploitant Usager Entretien 10 9 8 7 Livraison Réception Chantier Contrôle Technique
Aujourd hui : Schéma de la donnée Esquisse 2D Ou Plan numérisé Plans et descriptifs papier Visualisation 3D Contrôles Papier D.O.E. papier Estimation de consommation : DPE. Investissement / Programme Conception Construction / Exécution Ouvrage livré avec réserves et déclaration D.O. M.O. Architecte BE Artisans /entreprises Industriels et négociants Catalogue commercial Assureurs & Experts 27
Processus numérique : Schéma de la donnée Expressions de besoins/performance Plans Et Base de données Contrôles Fiabilité des données Certification? Avatar numérique de l ouvrage D.O.E. Données passives Avatar numérique de l ouvrage D.O.E. Données actives Objet blanc Editeurs logiciels Carnet numérique de suivi et d entretien: Estimation de consommation : DPE.données personnels dynamiques Investissement / Programme Conception Construction / Exécution Ouvrage livré, réceptionné et assuré M.O. Architecte BE Artisans /entreprises Contrôles Physiques certification Assureurs & Experts Comissioning Industriels et négociants L.O.D. Banques : risque / valeur Secret industriel : composition complète : jamais communiqué 28
Droit d utilisation de l information Obligation de l émetteur de l information : Responsabilité en fonction du niveau de détails transmis et de l incertitude associée Droit d usage de l utilisateur de l information: Niveau de détail autorisé ( L.O.D.) Temps d usage Qui peut en faire quoi
Gestion numérique : Schéma de la donnée D.O. E. numérique ou Scan 3D Avatar numérique de l ouvrage Visualisation 3D Ou 3D sketch software Avatar numérique de l ouvrage D.O.E. Données actives Carnet numérique de suivi et d entretien Aménagement décoration Performance énergétique Qualité ambiance Intérieure Ouvrage livré, réceptionné et assuré Entretien Exploitation amélioration Rénovation / destruction Propriétaire A.M. syndic F.M. Contrôle Utilisateur architecte Architecte BE Assureurs & Experts Investissement / Programme B.E. Industriels et négociants 30
Pour des applications métiers 18 novembre 2016 31
Transaction numérique : Schéma de la donnée D.O. E. numérique ou Scan 3D Visualisation 3D Idata room drooms Carte identité Numerique Avec données notaires Carnet numérique de suivi et d entretien Performance énergétique Qualité ambiance Intérieure Aménagement décoration Ouvrage livré, réceptionné et assuré Commercialisation Negociation Vente Propriétaire Contrôles Fiabilité des données A.M. syndic F.M. Contrôle Utilisateur Architecte Plateforme commercialisation Evaluateurs Banques : risque / valeur :LTV 32
Structurer la donnée bâti Comment tirer partie des données du bâti pour la gestion de patrimoine? Utilisation d objets classés selon la norme Uniformat II Organisation et structuration spatiale du bâtiment: - Site - Building - Storey - Space Création d une base de désordres du bâtiment liée aux objets Liaison des désordres au plan comptable Stanislas LIMOUZI Copromatic
Focus : UNIFORMAT II Norme ASTM E-1557 INFRASTRUCTURE Fondations Construction de sous-sol SUPERSTRUCTURE ET ENVELOPPE Superstructure Enveloppe extérieure Toit AMENAGEMENT INTERIEUR Construction intérieure Escaliers Finitions intérieures SERVICES Moyens de transport Plomberie CVCA (chauffage, ventilation, etc) Protection incendie Electricité EQUIPEMENT ET AMEUBLEMENT AMENAGEMENT D'EMPLACEMENT
Exemple d arborescence IFC
Système d information immobilier Ville de Paris (schéma) Armoire à plans Pdf, dwg Postes techniques Interventions des ateliers Plans PDF Sites, éléments de site, Opérations de travaux Libellés d adresses Points adresses Patrimoine IFC Comptes financiers Classes SIMA SIG Caractéristiques sites et éléments de sites équipements Centres de coût Postes techniques GO Base Adresses SAGEO Contours de sites Contours de sites SIG équipements Équipements Unités fonctionnelles adresses Autres applications (Décisionnel ) Sites Interface en production Interface réalisée Interface à développer
Données statiques Données patrimoniales Composants Attributs Contraintes Performance Coût d exploitation Durée de vie Composition Référence Maintenance Cycle d entretien Fonction Exogène Climat Endogène Usage Durée Occupation Densité Données dynamiques kwh GES QAI Eau Déchets (Energie) Entretien Réparation Maintenance Renouvel - lement Affectation budgétaire ANALYSE 1 Adéquation bâti/usage ANALYSE 2 Durée de vie résiduelle ANALYSE 3 Performance énergétique ANALYSE 4 Cout global Usage Futur PLAN STRATEGIQUE PATRIMONIAL A LONG TERME (>15 ans 20 ans ) Financement PLAN STRATEGIQUE PATRIMONIAL A MOYEN TERME (3-5 ans) CHANTIER 1 Organiser un plan de la gestion des données BIM CHANTIER 2 Plan de comptage CHANTIER 3 Agrégation = Valeur d usage
L organisation des données de «Due Diligences»
18 novembre 2016 43
Chaque année, le secteur de l'immobilier commercial européen perd plus de 500 M dans le cadre d opérations de due diligence inefficaces Selon les résultats du sondage: plus d 1 répondant sur 4 (29 %) va jusqu à estimer la perte au-delà d un Md. Pour 76 % des sondés, une meilleure efficacité lors d opérations immobilières permettrait d économiser plus de 100 M par an. Parmi eux, plus d 1/3 pense que le secteur pourrait atteindre 500 M d économies annuelles et 20 % vont jusqu à penser que cette économie pourrait dépasser le Md. les professionnels de l immobilier commercial sont tout à fait conscients des conséquences néfastes que peuvent avoir des transactions mal menées sur leur secteur ; ils font le lien direct entre efficacité des transactions et économies financières». La faible efficacité du marché - seulement 16% des répondants définissent le marché européen de l immobilier d entreprise comme «très efficace» - est confrontée à une pression plus forte sur l évolution des coûts dans le cadre de transactions, ressentie par plus de 3 répondants sur 4 (77%). Dans le trio de tête des étapes les plus chronophages au cours de la due diligence : l attente des documents manquants (36 %), la recherche de documents au sein même de la dataroom (26 %), et le temps de chargement pour les avoir à l écran (15 %). Pour 85% des répondants, la standardisation dans le cadre des transactions immobilières commerciales augmente l efficacité du marché. Un peu moins d 1/3 attendent une efficacité significative du marché grâce à la normalisation, pour la majorité, l analyse est plus nuancée, avec le signe d une amélioration plus ou moins partielle. 30 % des entreprises interrogées souhaitent suivre la recommandation de l association allemande sur la recherche immobilière (GIF) d adopter un index de dataroom standardisé, et 51 % des sondés réfléchissent à cette option. la gestion de la dataroom (28 %), la préparation du contrat (27 %), la commercialisation de l actif (25 %) ou encore la préparation de la transaction (23 %). 22 % des répondants attendent d ailleurs que la normalisation s appliquent à l ensemble du processus
Les obstacles à la maquette numérique Les propriétaires de patrimoine de rapport ou d exploitation, en particulier ceux publics, sont confrontés à la nécessité d ajuster les processus de production, d exploitation et de valorisation de leur patrimoine. La volonté existe mais trois obstacles doivent être appréhendés Les freins à la constitution de l information Tâche considérée comme trop difficile, méconnaissance/multiplicité des outils informatiques et des formats, manque de repères méthodologiques La multiplicité des acteurs et des métiers Multiplicité des métiers qui s exercent sur un objet unique et physique : le bien immobilier : quelles règles pour quels métiers? La sous utilisation des échanges informatisés Les secteurs de la gestion, de la conception et de la construction sont ceux qui profite le moins des apports TIC et du partage de l information (manque d interopérabilité) 45
Analyse des études de cas Analyser les démarches de mise en œuvre des projets avec les cas d études S intéresser aux points clés du processus de production de la donnée patrimoniale graphique Granulométrie de description? Référentiel de composants? Eléments constitutifs de description Patrimoine Existant Collecte documentation existante? Constitution des dossiers? Données Processus de validation Production Fiabilisation Equipements Organisation de l administration des données Elargissement de périmètre Administration Appréhender les usages par grands processus en fonction du patrimoine et des missions assurées par les maitres d ouvrage Analyser les ROI, les coûts d acquisition et de mise en oeuvre 46
Synthèse Impacts Investissements Organisation Efficience Gains Exhaustivité des contrôles Validation pas à pas que le programme est respecté Prestataires partenaires Utilisation de la même maquette par la MOA, travaux en partenariat pour le DOE et la gestion Vigilance avec les VEFA et travaux complémentaires en transfert gestion BIM Construction ( Licences et formations : 14 k 2 revues de conformité avant l EXE Pas de TS Gestion de la Non Qualité Après la conception à suivre en phase réalisation Dès l APD tous les composants de la construction sont connus, équipements revêtements, réseaux techniques Maitre d ouvrage professionnel 30% de temps en moins de l esquisse à l EXE Utilisation de la pour la maquette pour la commercialisation 81 500 47
Synthèse Impacts Investissements Organisation Processus Gains Mise en place d un CPE sur 3000 logements 22,5 k sur AMO 300 k sur les relevés de façade BIM gestion Projet de numérisation 1,6 M sur 3 ans 1 ETP management de la donnée, suivi de la constitution et fiabilisation Diagnostic Amiante 50 k Remise en ordre des loyers 120 k Disparition du temps de recherche des informations 13 jours par an récupérés Dépenses techniques (60 M /an) 6 M 1% du CA 2013 2,6 % du montant de dépenses d amélioration et d entretien 2013 48
La priorité doit être mise sur les données hors géométrie Conception du bâti Construction du bâti Management du bâti Source: FM systems Stanislas LIMOUZI Copromatic