Plan national maladies rares. Dispositif de suivi. Qualité de la prise en charge, Recherche, Europe : une ambition renouvelée

Documents pareils
La prévention : caractéristique du positionnement de la Mutualité Française sur l ensemble de son offre

«Politique des ARS pour les seniors»

Réseau de Santé du Pays des Vals de Saintonge Pôle de santé du Canton d Aulnay de Saintonge MSP Aulnay et Néré PROJET D AULNAY PSP

PROJET RÉGIONAL Prévention des risques professionnels et santé au travail

La preuve par. Principaux enseignements du bilan des PRT et. du recensement des projets télémédecine 2013

Livret d accueil des stagiaires

Journées de formation DMP

DISTRIBUTION DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR VOIE ORALE PAR L INFIRMIERE : RISQUE DE NON PRISE DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR LE PATIENT

Nouveau plan greffe : Axes stratégiques pour l avenir

Note de synthèse Assurance Maladie. Information des professionnels de santé sur les produits de santé mars 2011

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE. MINISTÈRE DE l'emploi ET DE LA SOLIDARITE. Paris, le

Synthèse de la CNCH du 19 juin 2008

CONTRAT DE VILLE DE NOUVELLE GENERATION

Schéma Régional d Intelligence Economique (SRIE) de la région CENTRE

Mettre en place de plateformes inter-opérables mutualisées d informations et de services.

L actualité de la fonction publique. SDRH/ RH1/ Ecole de la GRH Novembre 2012

Un projet multi-établissements de territoire en Franche-Comté

ARRÊTÉ du. relatif au cahier des charges de santé de la maison de santé mentionné à l article L du code de la santé publique.

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS

Plan «Alzheimer et maladies apparentées»

Maisons de Santé Pluridisciplinaires. Conditions d éligibilité à des soutiens financiers

Cahier des charges des maisons de santé pluri-professionnelles pouvant bénéficier d un soutien financier

QUELLE EST LA SITUATION ACTUELLE

DOSSIER DE PRESSE. Les dates clés de la Coddem

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS

P atients S anté T erritoires

CAHIER DES CHARGES Pour la mise en œuvre d une maison de santé pluridisciplinaire En Lot-et-Garonne

Parcours du patient cardiaque

Application DCC Réseau ONCOLIE --- Application DMI Réseau Gérontologique de Baumes Les Dames ---- Application RAPID Réseau RAPIDFR-NAT

FORMATION DU PERSONNEL. Année. Plan prévisionnel 2015 des actions de formation du personnel de l Université du Havre

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL

IMMED Monitoring vidéo porté

Le monde bouge, change, nous nous devons de le suivre voire de le précéder en anticipant son évolution.

Ligue Algérienne pour la Défense des droits de l Homme الرابطة الجزائرية للدفاع عن حقوق السنسان. Le calvaire sans fin des malades du cancer

Stratégie de déploiement

Plan national maladies rares. Axes, Mesures, Actions. Qualité de la prise en charge, Recherche, Europe : une ambition renouvelée

Le niveau 3 - alerte canicule correspond à une vigilance météorologique orange pour le paramètre canicule.

MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ. Organisation

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Dernière mise à jour le 11/09/15 1

Mobilisation contre le décrochage scolaire. Bilan de l action entreprise sur l année 2013 et perspectives pour l année 2014

La présente note vise à expliciter de façon synthétique le contexte de lancement et le contenu du Projet ITEP coordonné et piloté par la CNSA.

CLUB PREVENTEURS. NOVOTEL 125, avenue de Palavas MONTPELLIER 15 MAI 2014

Contrat d étude prospective de l emploi et de LA formation de la filière santé dans le Nord-Pas de Calais. Synthèse des résultats

CONVENTION TRIENNALE D OBJECTIFS POUR LES QUARTIERS POPULAIRES 2013 / entre LA MINISTRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ,

Référentiel Officine

Une forte dynamique des prescriptions de ces nouveaux anti-coagulants oraux

CONFERENCE NATIONALE DU HANDICAP. Relevé des conclusions

MINISTERE DES SPORTS. La ministre des sports

ARRÊTÉ du. Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de seconde générale et technologique

SYSTEMES D INFORMATION EN SANTE Journée régionale du 12 janvier Blois

LE PROJET QUALITE-GESTION DES RISQUES- DEVELOPPEMENT DURABLE

Présentation du réseau documentaire régional en éducation pour la santé. Jeudi 4 juin 2009 BLOIS

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

Programme «maladie» - Partie II «Objectifs / Résultats» Objectif n 2 : développer la prévention

Depuis l'an 2000, le Ministère de la Santé Publique (MSP) a mis en place une procédure d accréditation pour améliorer la qualité des services

Plan de mise en œuvre du concept national maladies rares

RÉSEAU INSTITUTIONNEL DE FORMATION. INC - 27 janvier 2014

La Mutualité en chiffres

Recherche documentaire et autoformation. Lecture critique d un article médical. Recommandations pour la pratique. Les maladies orphelines

La recherche clinique de demain ne se fera pas sans les paramédicaux

Intervention de Marisol TOURAINE. Ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des. femmes. Maison de Santé Pluridisciplinaire

Synthèse du «Schéma Directeur des Espaces Numériques de Travail» A l attention du Premier degré (doc réalisé par Les MATICE 76)

COMPTE-RENDU D ACCREDITATION DE LA CLINIQUE LA LIRONDE. Saint-Clément-de-Rivière Saint-Gély-du-Fesc

Projet de santé. Nom du site : N Finess : (Sera prochainement attribué par les services de l ARS) Statut juridique : Raison Sociale :

Ministère des sports. Le ministre des sports

Argumentaire du Développement de la Couverture Universelle en Santé au Niger

lv. Fiches de présentation des Maisons de Santé Pluridisciplinaires P.16

CONTRAT EDUCATIF LOCAL

DOSSIER DE PRESSE Le 31 octobre 2014

Evaluation du cursus «Information et communication»

PRESENTATION DE LA CIPCA. MILDECA- colloque INSERM 1

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

Visite test de certification V2014 Retour du CHU de Rennes GCS CAPPS Vendredi 12 juin 2015

en quelques mots 1

Délivrance de l information à la personne sur son état de santé

ANNUAIRE SANTE. Structures Missions Site Internet Téléphone Domaines Secteurs Informations complémentaires

Pôle de compétence en promotion de la santé région Centre en Promotion de la Santé en Région Centre. Salon des formations en promotion de la santé

INTITULE DU POSTE (1) EXPERT MEDICAL évolution des modèles de financement des établissements de santé (MCO et SSR)

Veille sociale au 12 septembre 2014

Termes de référence pour le recrutement d un consultant en communication

Plateforme Lorraine de services mutualisés pour l échange et le partage de données médicales 16/02/2009

Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession

3 ème plan autisme : Point d étape, un an après son annonce

Le programme national de recherche en Technologies pour la Santé et l Autonomiel

Contributions de la FEP au développement du sport : Enjeux et propositions

Expert International en Gestion des ressources en eau Coresponsable - Maroc

AGEFOS PME Nord Picardie Appel à propositions MutEco Numérique Picardie

Action sociale. Nos actions dans le domaine du handicap. L Action sociale vous accompagne dans les moments importants de votre vie

Projet pilote du programme de soutien de PAH au système pharmaceutique malgache Février-Juillet 2012

CENTRE D EDUCATION ET DE SOINS SPECIALISES POUR ENFANTS POLYHANDICAPES «LE RIVAGE» LIVRET D ACCUEIL DU STAGIAIRE

CENTRE DE GESTION DE LA FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE. Le partage de solutions

Améliorer la coordination des soins : comment faire évoluer les réseaux de santé?

N O R D - P A S D E C A L A I S

MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ ADMINISTRATION. Commission nationale de l informatique et des libertés

La Révolution Numérique Au Service De l'hôpital de demain JUIN 2013 Strasbourg, FRANCE

Autisme : ce que nous attendons des Agences Régionales de Santé

RAPPORT DE L EVALUATION EXTERNE

RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES EUROPEENNES ELEMENTS DE CONTEXTE

PLAN DE COMMUNICATION REGIONAL POUR LA PROMOTION DES FONDS EUROPEENS FEDER, FSE et FEADER EN ILE-DE-FRANCE

Transcription:

2011-2014 Plan national maladies rares Qualité de la prise en charge, Recherche, Europe : une ambition renouvelée Dispositif de suivi

Le dispositif de suivi du plan national maladies rares sera assuré selon des modalités adaptées des «Recommandations pour l élaboration, le suivi et l évaluation des plans de santé publiques» de la Direction Générale de la Santé (décembre 2009). Il tient compte des évaluations du précédent plan réalisées notamment le rapport d évaluation du Plan National Maladies rares 2005-2008 du Haut Conseil de la Santé Publique1 (avril 2009). Ce dispositif est principalement structuré autour : - d un comité de suivi et de prospective, présidé par la directrice générale de l offre de soins, auquel est confié le pilotage stratégique ; - d un secrétaire général chargé de la mise en œuvre du plan. - de l articulation avec les ARS 1. Le Comité de suivi et de prospective Ce comité aura un rôle majeur d aide à la décision stratégique. Il mettra en œuvre les mesures du plan et proposera, en cours d exécution du plan, des évolutions si cela est nécessaire. Loin d être figées, les actions pourront évoluer, ce qui nécessite qu il soit rendu compte précisément de leur suivi à une instance ayant la possibilité de décider de telles évolutions. 1.1 Les missions. Le Comité de suivi et de prospective est : 1 ) l instance devant laquelle est présenté le suivi de l application des mesures du plan national maladies rares 2011-2014. Cette présentation, qui aura lieu au moins deux fois par an, vise, au-delà d un simple suivi de la bonne exécution des mesures du plan, à faire, en cours de plan, les propositions d adaptation nécessaires. 2 ) une instance habilitée à proposer aux ministres des orientations structurantes. Plus précisément, les missions du comité de suivi et de prospective consistent à : suivre la mise en œuvre du deuxième plan national maladies rares et des programmes qui en découlent ; mettre en place le groupe permanent «méthodologie de labellisation des centres de références» ; mettre en place des groupes de travail sur les thématiques suivantes : - le nombre et la définition des thèmes des filières, - les plateformes nationales de laboratoires de diagnostic approfondi, - les données disponibles sur les médicaments orphelins ; mettre en place tout autre groupe de travail en tant que de besoin ; proposer aux ministres les mesures correctives rendues nécessaires en cours d exécution du plan en fonction du contexte ou à la lumière du rapport d évaluation prévu 1 Rapport d évaluation du Plan National Maladies Rares 2005-2008 du Haut Conseil de la Santé Publique (avril 20091) 2

à mi-parcours. Ces mesures peuvent notamment porter sur la stratégie de prise en charge des patients atteints de maladies rares ainsi que sur l organisation de leurs parcours de soins, le renforcement des actions de recherche, de formation, d information et de surveillance épidémiologique ; proposer les thématiques pour lesquelles le Haut Conseil de la Santé Publique, l Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale et la Haute Autorité de Santé sont amenés à apporter leur expertise pour le pilotage du dispositif de prise en charge des patients atteints de maladies rares ; assurer une veille sur les nouvelles méthodes de diagnostic et de prévention ainsi que sur le traitement et la prise en charge des patients. 1.2 L organisation du comité de suivi et de prospective La présidence du comité interministériel est confiée à la directrice générale de l offre de soins qui doit être en mesure de mobiliser l ensemble des administrations centrales, et les agences nationales et régionales impliquées dans la mise en œuvre des mesures du plan Le directeur général de la santé supplée le président à chaque fois que nécessaire et en accord avec celui-ci dans l animation du comité de suivi et de prospective du plan national maladies rares. Deux vice-présidents scientifiques, respectivement «recherche» et «santé». Ils sont les garants de la coordination et de la cohérence des actions menées dans chacun de leur domaine respectif. Ils peuvent demander au président l inscription à l ordre du jour du comité de suivi et de prospective du plan national maladies rares les points qui leur semblent particulièrement importants. Le vice-président scientifique «santé» : - travaille en étroite coordination avec le vice-président scientifique "recherche" et avec le secrétaire général; - rend compte de son action au comité. - est garant de la qualité scientifique des actions santé qui sont menées dans le cadre du plan. Les missions du vice président scientifique «santé» sont : - être consulté sur des questions relatives aux maladies rares et plus particulièrement celles relatives à qualité des prises en charge des patients atteints de maladie rare. - piloter les travaux du comité relatifs à la qualité des prises en charge de patient atteint de maladie rare, et de tout groupe de travail que le comité lui confie. Il pilote notamment le groupe de travail «méthodologie de labellisation des centres de références». Ce groupe de travail est un groupe permanent pour toute la durée du plan. Il se réunit régulièrement, au moins 4 fois par an. Ce groupe a pour mission de : - faire des propositions au comité pour faire évoluer la procédure d évaluation actuellement confiée à la HAS en coordination avec l AERES; - s appuyer sur les résultats de l évaluation pilotée par la HAS pour définir des préconisations de labellisation des centres de référence. 3

Le vice président scientifique «recherche» : - travaille en étroite coordination avec le vice-président scientifique "santé" et avec le secrétaire général; - rend compte de son action au comité ; - est garant de la qualité scientifique des actions recherche qui sont menées dans le cadre du plan. Les missions du vice président scientifique «recherche» sont de veiller: - à la cohérence stratégique des actions recherche ; - à la bonne coordination entre les différents acteurs de la recherche impliqués dans les maladies rares (fondation, aviesan, ANR, autres), en adéquation notamment avec l évolution des connaissances et avec la structuration à l échelle nationale, européenne et internationale, à l évolution de l évaluation de l activité recherche des centres de références. 1.3 La composition Sa composition large vise à assurer la représentation des différents acteurs parties prenantes du domaine maladies rares : - associations de malades ; - scientifiques intervenant dans la prise en charge des patients et la recherche ; - agences sanitaires, autorités scientifiques et organismes de recherche ; - directions d administration centrale. 2 Le secrétaire général Le mandat du secrétaire général est définit par lettre de mission interministérielle. Il travaille en collaboration avec le Président et les vice-présidents scientifiques «santé» et «recherche» auxquels il rend compte. Il a pour missions notamment - le suivi et la mise en œuvre opérationnelle des mesures du plan (au niveau national et régional) ; - de conforter le rôle exemplaire de la France sur les maladies rares auprès des autorités européennes ; - d identifier les difficultés de mise en œuvre des mesures du plan et de proposer des actions pour y remédier ; - de contribuer à l élaboration du rapport d étapes annuel du plan ; - d assurer la communication et l échange d information avec les représentants des ministères, des organismes (agences sanitaires, HAS, INSERM ) et des professionnels et associations d usagers en les réunissant régulièrement. Dans ce but : - il a accès à toute information utile à sa mission, - il prend les initiatives appropriées à la bonne mise en œuvre du plan, - il participe et rend compte au comité de suivi et de prospective du plan auquel il peut proposer l organisation de groupes de travail Le secrétaire général assure ses missions grâce à une équipe dédiée, positionnée à la sous direction pilotage de la performance des acteurs de l offre de soins de la DGOS, qu il réunit régulièrement. 4

Le suivi financier du plan sera assuré par cette sous-direction. Le bureau qualité et sécurité des soins (PF2) dispose d un mi-temps de gestionnaire de plan et un 60% de chargée de mission dédiés uniquement au plan national maladies rares. 3 Agences Régionales de Santé Les structures développées dans les plans nationaux maladies rares, comme les centres de référence, ou les plateformes nationales de laboratoires, ne répondent pas en premier lieu à une logique de maillage territorial mais à une logique d excellence, d expertise reconnue au niveau national et international. Pour autant, les plans nationaux poursuivent des objectifs de facilitation de l accès aux soins et d harmonisation des prises en charge qui revêtent une importance particulière pour le pilotage régional. En outre, les filières de centres de référence maladies rares ont dans leurs missions l établissement de liens étroits avec les institutions du secteur médico-social qui, comme les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH), ont un ancrage territorial. Les missions assignées aux ARS permettent de rechercher : - l adéquation de l offre médico-sociale aux besoins de prise en charge des maladies rares en dehors du champ sanitaire ; - l accompagnement des patients atteints de maladies rares et la coordination autour d eux des différents intervenants des secteurs tant sanitaire que médico-social. Ces problématiques, si elles ne sont pas spécifiques des maladies rares, y revêtent une importance toute particulière compte tenu des phénomènes d errance diagnostique qui touchent encore trop souvent ces patients, des difficultés administratives et d orientation entre les différentes structures ou de prise en charge auxquelles la complexité et la rareté des pathologies peuvent confronter les patients ainsi que leurs aidants. Les ARS ont également à soutenir la mise en œuvre et le suivi : - des programmes d éducation thérapeutiques élaborés par les centres de référence maladies rares, - des programmes de télémédecine, - et d une façon générale des objectifs de la politique nationale de santé. Pour ce faire, les missions relatives aux «maladies rares» seront identifiées au sein de chaque ARS. L ARS veillera à : - identifier un interlocuteur notamment pour le chef de projet opérationnel de façon à garantir la qualité des échanges avec le niveau national, notamment sur la mise en place des différentes actions, le suivi des objectifs assignés aux structures, la coordination entre les secteurs sanitaire et médico-social ; - apporter une réponse rapide et adaptée aux éventuelles difficultés liées à la mise en œuvre de ces actions sur le terrain, notamment sur les questions de prise en charge financière des soins où les relations avec le réseau des caisses primaires d assurance maladie est primordial ; - faciliter les échanges avec les centres de référence et les centres de compétence ou les autres professionnels de santé concernés. Afin de tenir compte des modes d organisation des ARS, les missions relatives aux «maladies rares», qui ont vocation à être confiées plutôt à des personnels médicaux, peuvent être mutualisées avec la réponse aux besoins liés à d autres prises en charge rares et complexes (cancers rares, AVC de l enfant, Alzheimer précoces, ). 5

Les ARS seront sensibilisées aux problèmes spécifiques de prise en charge ou d articulation entre secteurs sanitaires et médico-sociaux que peuvent rencontre les professionnels confrontés à des personnes atteintes de maladies rares. Ils veilleront, en lien avec les associations représentant les patients et les professionnels à y apporter, dans le cadre de leurs misions générales, les solutions adaptées. Les ARS pourront s inspirer d expérience pilote telle que celle de la plateforme régionale d information et d orientation (PRIOR) dont l objectif est d accompagner dans leur parcours de soins les patients atteints de maladie rare, d aider les familles et les patients et d informer le monde professionnel médical et médico-social. 6