Diagnostic plomb avant travaux



Documents pareils
Dossier de Diagnostics Immobiliers

DOSSIER DE DIAGNOSTIC TECHNIQUE

Le plomb dans les peintures Quelles obligations pour les propriétaires?

d un diagnostic plomb avant travaux (Hors champ code de la santé publique)

VDIAGNOSTICS IMMOBILIER 9 rue Henri Matisse GRAND QUEVILLY Télécopie : Portable : vdiagimmo@free.

Certificat de surface privative

TERMITES MISSION PROPRIETAIRE MANDATAIRE MISSION

IMPORTANT : Cette page de synthèse ne peut être utilisée indépendamment du rapport d expertise complet

DIAGNOSTIQUEUR IMMOBILIER. Cursus complet théorique et pratique

Comment bien utiliser votre assurance «Dommages-Ouvrage»

Immeuble collectif AQC

DOSSIER DE DIAGNOSTIC TECHNIQUE

VILLA N B11-2 pièces duplex

CONSULTATION PROPRETE DES LOCAUX

DOSSIER DE DIAGNOSTIC TECHNIQUE

levenok.com Identification du lot sur le document four ni par le demandeur

REGLEMENT TECHNIQUE D EVALUATION DIAGNOSTIC IMMOBILIER EPREUVE CREP CERTIFICATION SANS MENTION

DPGF MARCHE LOT PEINTURE

DOSSIER DE DIAGNOSTIC TECHNIQUE

Le Plomb dans l eau AGENCE NATIONALE POUR L AMÉLIORATION DE L HABITAT

DOSSIER DE DIAGNOSTIC TECHNIQUE

4.6 C.C.T.P. GROUPE SCOLAIRE LES GENETS RENOVATION DES SANITAIRES INTERIEURS. Cahier des Clauses Techniques Particulières LOT 6 : NETTOYAGE

FICHE ROL DEPARTEMENT DU TARN RELEVE D OBSERVATION LOGEMENT (ROL) I:\ENVIR\CB\2008\HABITAT\guide as\fiche ROL.doc

NOTICE D ACCESSIBILITE AUX PERSONNES HANDICAPEES

DOSSIER DE DIAGNOSTIC TECHNIQUE

DIAGNOSTIQUEUR IMMOBILIER

Travaux d adaptation du logement pour les personnes âgées

ANNEXE 1 - LISTE DES PRESTATIONS

Accessibilité des personnes handicapées et à mobilité réduite, aux installations et établissements recevant du public.

Programme détaillé de la formation AVEC PRE REQUIS ( Bac+2 bâtiment ou 3ans d expérience dans les techniques du bâtiment)

AMBASSADE DE FRANCE EN BELGIQUE REPRÉSENTATION PERMANENTE DE LA FRANCE AUPRÈS DE L UNION EUROPÉENNE

Rapport de l état relatif à la présence termites dans le bâtiment

ENTRETIEN & RÉPARATIONS. Qui paie quoi dans votre logement?

Guide simplifié du locataire

Grattage et évacuation des peintures écaillées contenant du plomb dans les cages d escalier n 4 et 16.

C AD OUPE R G L Atelier des Compagnons:

Fiche documentaire FAIRE LES PRODUITS D USAGE DOMESTIQUE SANS DANGER POUR L AIR

SURFACES ET EFFECTIFS

FICHE TECHNIQUE SYSTEXX Active M22

PROCÈS VERBAL DE CONSTAT D'ÉTAT DES LIEUX

Examen visual de la propreté

CAHIER DES CHARGES. Entretien et nettoyage des locaux scolaires et périscolaires

Bailleur /Locataire. Qui fait quoi? Entretien et réparations de votre logement

Cabinet de Diagnostics Immobiliers Expertises et diagnostics techniques immobiliers

MARCHE PUBLIC DE PRESTATIONS DE SERVICES CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PRATICULIERES (CCTP)

SOMMAIRE. LES MURS EXTERIEURS page 2. LES BOISERIES EXTERIEURES page 5. LES LASURES ET VERNIS page 6. LES FERRURES ET FERRONNERIES page 8

SNC KAUFMAN ET BROAD PROMOTION OPERATION MILLERY GELTINES TRANCHE 2. Ensemble de 11 villas Rue traversière MILLERY

Re-Certification 2012 Programme complet > 8 modules

ELEMENTS DE CAHIER DES CHARGES DE L ENTRETIEN (hors installations sportives)

LE PLOMB DANS L HABITAT ANCIEN

OUTIL D AUTO-ÉVALUATIOn POUR LES RÉSERVES DE MUSÉE

Rapport de l état relatif à la présence de termites

REHABILITATION DE LA FRICHE INDUSTRIELLE DE L ESTAQUE. Surveillance médico-professionnelle des entreprises intervenantes

Travaux de rénovation partielle de bureaux et de laboratoires

RESIDENCE «LES PERCE-NEIGE» Morgins Troistorrents Val d Illiez Portes du Soleil

RENOVATION IMMEUBLE SIEGE BAD COMPTE RENDU DE VISITES DE CHANTIER DU 28/05/2015 ET DU 29/05/2015 VERIFICATION DES CALFEUTREMENTS ET RECOUPEMENTS

LOT 1 - PARIS. Salles de Bureaux. Circulations Ascenseurs dépôts à réunion l'étage (740 m²) (80 m²) (200 m²) (4 m²) (10 m²) (12 m²) (70m²) 1

Direction générale de la santé. Direction générale de l urbanisme, de l habitat et de la construction

Guide d Utilisation du logiciel Diagnostic Suite

CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES CONCERNANT LA REFECTION DES APPARTEMENTS Dans le cadre des procédures liées aux MARCHES PUBLICS

RESIDENCE MARINA DEL SOL Quartier Santa Margarida ROSAS - Espagne NOTICE DESCRIPTIVE

Garde-corps. bfu bpa upi. Base: norme sia 358. Les bâtiments doivent répondre à un besoin humain fondamental, celui de se sentir en sécurité.

IMMOBILIER. le parcours de vente. du vendeur.

Orientation professionnelle Charpentier bois

Les travaux subventionnables par l Anah LA LISTE ÉTABLIE AU 1 ER JANVIER Document d information non contractuel

PROGRAMME D INVESTISSEMENT * * *

6-11 escaliers & metal_4 2 21/10/11 9:35 Page 6

TITRE PROFESSIONNEL DU MINISTERE CHARGE DE L EMPLOI AGENT D ENTRETIEN DU BATIMENT

guide pratique Entretien et réparations dans votre logement tout ce qu il faut savoir!

PRÉGYMÉTALTM. Mise en œuvre CONTRE-CLOISONS PRINCIPES DE POSE POINTS SINGULIERS ACCROCHAGES & FIXATIONS LOCAUX HUMIDES LOCAUX TRÈS HUMIDES

Préambule. Précisions supplémentaires

Et après mes travaux?

NETTOYAGE DE LOCAUX COMMUNAUX. Cahier des Clauses Techniques Particulières (C.C.T.P.)

POLLUTEC LYON 3 Décembre 2004 M. LECA gérard GCEE

guide de la sécurité assistant maternel assistant familial

saturnisme ennemi des enfants et de la famille > Santé publique > Santé environnement > Saturnisme

PROCES VERBAL DE DESCRIPTION

QUESTIONNAIRE D ASSURANCE MULTIRISQUE IMMEUBLE

Nouveau règlement Accessibilité Handicapés

DOSSIER DE DIAGNOSTIC TECHNIQUE Articles L à 6 R à 4 du Code de la Construction et de l Habitation

Formations professionnelles en rénovation et maintenance de l habitat

AMIANTE PAS FORME PAS TOUCHER

59-61 route de Launaguet TOULOUSE (31)

Entretien du logement

Qui a la charge de l entretien

ACOUSTIQUE REGLEMENTATION ISOLEMENT AUX BRUITS AÉRIENS ISOLEMENT AUX BRUITS DE CHOCS

REPRESENTACION PERMANANTE DE ESPAÑA ANTE LA UNION EUROPEA

COMMUNE DE ROCHEMAURE (07) NETTOYAGE DE LOCAUX COMMUNAUX REGLEMENT DE LA CONSULTATION

23/11/2010 DOSSIER RESIDENCE COSTA VERMEILLE PORT VENDRES NOTICE DESCRIPTIVE Programme BBC Appartements R+4 et R+5

Etablissement Recevant du Public (ERP) de 5 ème catégorie avec locaux à sommeil

CREATION D UN GROUPE SCOLAIRE

ATTESTATION D ASSURANCE

CODE DU TRAVAIL. Nombre de dégagements réglementaires. Nombre total d'unités de passage Moins de 20 personnes dégagement accessoire (a)

Isole des bruits de musique, TV, rires, cris, ronflements, toux, machine à laver

Peintre décorateur. Formation qualifiante de

CCTP - ANNEXE I Descriptif des opérations d entretien des locaux réguliers et en période estivale

ANNEXE au CCP NETTOYAGE DES LOCAUX LISTE DES PRESTATIONS DE NETTOYAGE A REALISER DANS LE CADRE DU CONTRAT

B2.- Performances acoustiques de divers éléments de construction

RAPPORT DE MISSION DE REPERAGE DES MATERIAUX ET PRODUITS CONTENANT DE L AMIANTE AVANT DEMOLITION

Transcription:

Agence Gestion de Patrimoine Ile-de-France Service Diagnostic Technique Immeuble Le Louisiane 10 Chaussée Jules César 95520 OSNY 01 30 31 89 61 01 34 24 02 55 arnaud.mercier@fr.bureauveritas.com CHAMBRE DES METIERS DU VAL D'OISE 1, avenue du Parc 95015 CERGY PONTOISE CEDEX Rapport N : 6107516/1/1/1 Rapport établi le 14/02/2014 A l attention de Madame LEGRAND Lieu d intervention : Adresse : Diagnostic plomb avant travaux (Code du travail) CHAMBRE DES METIERS DU VAL D'OISE 1, avenue du Parc 95015 CERGY PONTOISE CEDEX Propriétaire CHAMBRE DES METIERS DU VAL D'OISE 1, avenue du Parc 95015 CERGY PONTOISE CEDEX Date du constat : 12/02/2014 Donneur d ordre En présence de : Madame LEGRAND CHAMBRE DES METIERS DU VAL D'OISE 1, avenue du Parc Etat d occupation : occupé 95015 CERGY PONTOISE CEDEX Présence de mineurs : Désignation de la compagnie d'assurance : Appareil à fluorescence X 0 mineur(s) HISCOX HA RCP0084283 date de validité : 31/12/2014 Marque/modèle Nature du radionucléide Activité à la date de chargement N Série Date de chargement de la source NITON XLp Cadmium 109 1480 MBq 16706 01/06/2011 Opérateur de repérage : Arnaud MERCIER Signature Le présent rapport est établi par une personne dont les compétences ont été certifiées par : BUREAU VERITAS CERTIFICATION BUREAU 60 avenue du Général de Gaulle - 92046 PARIS LA DEFENSE Certificat N 2608451 délivré le 11/07/2013 valable jusqu au 10/07/2018 Ce rapport comporte 13 pages dont 1 page de garde Bureau Veritas Société Anonyme à directoire et conseil de surveillance Versiondialog V0.2 RAP-GP-DIALOG PLOMB rev0.3 67/71 Boulevard du Château 92200 Neuilly-sur-Seine RCS Nanterre B775 690 621 Copyright Bureau Veritas 06/2012

Sommaire 1. Identification de la mission... 3 2. Documents de référence... 3 3. Protocole du constat... 3 4. Listes des locaux visités et non visités... 7 5. Résultat du constat... 7 5.1. Relevé de mesures... 7 5.2. Situations de risques de saturnisme infantile ou de dégradation du bâtierreur! Signet non défini. 6. Conclusions... 9 7. Annexe 1 : notice d information... 10 8. Annexe 2 : repérage des locaux... Erreur! Signet non défini. 9. Annexe 3 : attestations et certificats... 12 Copyright Bureau Veritas 06/2012 2/13 Site : CHAMBRE DES METIERS DU VAL D'OISE

1. Identification de la mission Ce rapport de diagnostic plomb avant travaux n'est pas un constat de risque d'exposition au plomb. Périmètre géographique de la mission : RDC - Salles DAUMIER, PISSARO, UTRILLO, VAN GOGH et informatique Travaux envisagés: Rénovation des salles Lors des travaux de réhabilitation, il y a lieu de prendre toutes les dispositions nécessaires prévues par la loi, notamment le Code du Travail afin de protéger les travailleurs lors de travaux de peinture, et plus particulièrement pendant la phase préparation des fonds. Préalablement à la réalisation du repérage, l opérateur a informé le propriétaire qu il pourrait être amené à titre exceptionnel à réaliser des prélèvements au cours du constat. 2. Documents de référence principes généraux de prévention énoncés à l'article L 230-2 du code du Travail 3. Protocole du constat Nom de la personne compétente en radioactivité (PCR) Yves GONNOT Marque et modèle de l'appareil à fluorescence X NITON XLp Numéro de série de l'appareil 16706 Date de chargement de la source 01/06/2011 Nature du radionucléide Cadmium 109 Activité du radionucléide 1480 MBq Les mesures effectuées à l aide d un appareil portatif type Fondis Niton XL 300 ou XLp 309 sont d une précision égale à ± 0,05 mg/cm². Le seuil de détection limite est de 0,2 mg de plomb/cm² et le seuil haut est de 80 mg/cm². PROTOCOLE DU CONSTAT : Identification des locaux Par local, on entend toute pièce (salle de séjour, toilettes, etc.) et par extension : couloir, hall d entrée, palier, partie de cage d escalier située entre deux paliers, appentis, placard, etc. Une cage d escalier est découpée en plusieurs locaux. Sont considérés comme locaux distincts : chaque palier ; chaque partie de cage d escalier située entre deux paliers. En vue d assurer la cohérence de ce découpage, le hall d entrée pourra être assimilé au palier du rez-de chaussée. Copyright Bureau Veritas 06/2012 3/13 Site : CHAMBRE DES METIERS DU VAL D'OISE

Identification des zones Afin de faciliter la localisation des mesures, l auteur du constat divise chaque local en plusieurs zones qu il identifie sur le croquis. Ces zones correspondent généralement aux différentes faces du local. Selon la convention établie, une lettre est attribuée à chaque «zone» du local (A, B, C et D). On appelle «zone A» le mur par lequel on accède au local. Les zones suivantes sont désignées dans le sens horaire. Une unité de diagnostic est définie comme étant un élément de construction, ou un ensemble d éléments de construction, présentant a priori un recouvrement homogène. Chaque unité de diagnostic (porte, fenêtre, ) est associée à une «zone». Seules les surfaces directement accessibles sont testées. Identification des revêtements Par revêtement, on entend un matériau mince recouvrant les éléments de construction. Les revêtements susceptibles de contenir du plomb sont principalement les peintures (du fait de l utilisation ancienne de la céruse et celle de produits anticorrosion à base de minium de plomb), les vernis, les revêtements muraux composés d une feuille de plomb contrecollée sur du papier à peindre, le plomb laminé servant à l étanchéité de balcons. Bien que pouvant être relativement épais, les enduits sont aussi à considérer comme des revêtements susceptibles de contenir du plomb. D autres revêtements ne sont pas susceptibles de contenir du plomb : toile de verre, moquette, tissus, crépi, papier peint, ainsi que les peintures et enduits manifestement récents, mais ils peuvent masquer un autre revêtement contenant du plomb et sont donc à analyser. Les revêtements de type carrelage contiennent souvent du plomb. Les revêtements de type carrelage ne sont pas visés par le présent rapport. Les revêtements de type carrelage ne libèrent pas de poussière de plomb s ils sont en bon état. Copyright Bureau Veritas 06/2012 4/13 Site : CHAMBRE DES METIERS DU VAL D'OISE

Identification des unités de diagnostic et substrat Dans chaque local, toutes les surfaces susceptibles d avoir un revêtement contenant du plomb sont analysées ou incluses dans une unité de diagnostic à analyser. Cela comprend aussi les surfaces recouvertes d un matériau mince non susceptible de contenir du plomb (papier peint, toile de verre, moquette murale, etc.), car un matériau contenant du plomb peut exister en dessous. L auteur du constat identifie le substrat de l unité de diagnostic par examen visuel et en fonction des caractéristiques physiques du matériau, et le revêtement apparent de l unité de diagnostic. Par substrat, on entend un matériau sur lequel un revêtement est appliqué (plâtre, bois, brique, métal, etc.) constituent des unités de diagnostic distinctes : les différents murs d une même pièce ; des éléments de construction de substrats différents (tels qu un pan de bois et le reste de la paroi murale à laquelle il appartient) ; les côtés extérieur et intérieur d une porte ou d une fenêtre ; des éléments situés dans des locaux différents, même contigus (tels que les 2 faces d une porte car elles ont pu être peintes par des peintures différentes) ; une allège ou une embrasure et la paroi murale à laquelle elle appartient. Si des habitudes locales de construction ou de mise en peinture sont connues, l auteur du constat en tient compte pour une définition plus précise des unités de diagnostic. Peut (peuvent) constituer une seule et même unité de diagnostic : l ensemble des plinthes d un même local ; une porte et son huisserie dans un même local ; une fenêtre et son huisserie dans un même local. Dans une partie de cage d escalier, sont aussi considérés comme unités de diagnostic distinctes : l ensemble des marches ; l ensemble des contremarches ; l ensemble des balustres ; le limon ; la crémaillère ; la main courante ; le plafond. Relevé des mesures : Les résultats des mesures sont indiqués dans les tableaux suivants. Référentiel d évaluation de la dégradation : Non visible: si le revêtement contenant du plomb (peinture par exemple) est manifestement situé en dessous d un revêtement sans plomb (papier peint par exemple), la description de l état de conservation de cette peinture peut ne pas être possible ; Etat d usage : présence de dégradations d usage couramment rencontrées dans un bien régulièrement entretenu (usure par friction, traces de chocs, microfissures ) : ces dégradations ne génèrent pas spontanément des poussières ou des écailles ; Dégradé : présence de dégradations caractéristiques d un défaut d entretien ou de désordres liés au bâti, qui génèrent spontanément des poussières ou des écailles (pulvérulence, écaillage, cloquage, fissures, faïençage, traces de grattage, lézardes). Non dégradé : revêtement visible et sans dégradation Copyright Bureau Veritas 06/2012 5/13 Site : CHAMBRE DES METIERS DU VAL D'OISE

La concentration en plomb est exprimée en mg/cm² de support avec indication de l incertitude de la mesure. Les valeurs de concentration en plomb, obtenues après l application de l appareil sur le support, sont retranscrites dans les tableaux de relevé de mesures. Ces valeurs sont celles du constructeur. Elles comprennent la valeur nominative et l écart relatif (ex : 13,4 +/- 0,41). Le présent diagnostic porte sur la mesure de concentration en plomb dans les peintures avec un appareil à fluorescence X. Dans ce cadre, aucun seuil de concentration en plomb n est précisé dans le code du travail pour l application des dispositions à prendre afin de protéger les travailleurs lors des travaux de peinture, et plus particulièrement pendant la phase de préparation des fonds. Copyright Bureau Veritas 06/2012 6/13 Site : CHAMBRE DES METIERS DU VAL D'OISE

4. Listes des locaux visités et non visités Locaux visités Etage RDC Local Salles VAN GOGH, PISSARO, UTRILLO, PISSARO, DAUMIER et informatique Locaux non visités : Sans objet Eventuelles remarques complémentaires sur les conditions de visite : Le cas échéant : motif en cas de manque d information sur l état d occupation : 5. Résultat du constat Vérification de la justesse de l'appareil (étalonnage): Concentration étalon: 1,04 Incertitude étalon (+/-): 0,06 Fabricant étalon: NITON n NIST de l'étalon SRM 2573 date concentration n mesure Etalonnage d'enregistrement (PbC) 1 Début 12/01/2014 1,02 25 Fin 12/01/2014 1,03 5.1. Relevé de mesures Copyright Bureau Veritas 06/2012 7/13 Site : CHAMBRE DES METIERS DU VAL D'OISE

N Etage - Local Zone Unité de diagnostic Substrat Revêtement apparent Mesure (mg/cm2) Erreur relative Etat de dégradation 2 RDC van Gogh B Fenêtre Métal Peinture 2,1 0,9 Non dégradé 3 RDC van Gogh B Radiateur Métal Peinture 0,08 0,14 0 4 RDC van Gogh Faux plafond Métal Peinture -0,17 1,13 0 5 RDC van Gogh A Mur Béton Peinture 0,5 0,3 0 6 RDC van Gogh C Mur Béton Peinture 0,4 0,4 0 7 RDC Pissarro B Mur Béton Peinture 0,4 0,4 0 8 RDC Pissarro D Mur Béton Peinture 0,4 0,4 0 9 RDC Pissarro C Fenêtre Métal Peinture 1,8 0,7 Non dégradé 10 RDC Pissarro C radiateur Métal Peinture 0,02 0,08 0 11 RDC Pissarro Faux plafond Métal Peinture -0,21 1,12 0 12 RDC Utrillo Faux plafond Métal Peinture 0,01 0,04 0 13 RDC Utrillo A Mur Béton Toile de Verre 0 0,02 0 14 RDC Utrillo B Mur Béton Toile de Verre 0,03 0,06 0 15 RDC Utrillo C Mur Béton Toile de Verre 0,03 0,06 0 16 RDC Utrillo D Mur Béton Toile de Verre 0,01 0,03 0 17 RDC Utrillo D Fenêtre Métal Peinture 1,7 0,6 Non dégradé 18 RDC Utrillo D Radiateur Métal Peinture 0,04 0,25 0 19 RDC Daumier C Mur Béton Toile de Verre 0,02 0,05 0 20 RDC Daumier D Radiateur Métal Peinture 0,02 0,06 0 21 RDC Daumier D Fenêtre Métal Peinture 1,5 0,5 Non dégradé 22 RDC Daumier Faux plafond Métal Peinture -0,18 1,01 0 23 RDC salle info D Radiateur Métal Peinture 0,03 0,09 0 24 RDC salle info B Fenêtre Métal Peinture 2,2 0,9 Non dégradé Etat de dégradation: Dégradé Etat d'usage Non dégradé Non visible Non Mesure Valeur maxi mesurée plomb en mg/cm2 0 0 2,2 0 0 Copyright Bureau Veritas 06/2012 8/13 Site : CHAMBRE DES METIERS DU VAL D'OISE

6. Conclusions Au terme de ce Diagnostic plomb avant travaux, les conclusions sont les suivantes : Obligations réglementaires : Se référer au : Code du travail, art. L. 4121-2 et suivant; À la loi du 31/12/93 sur les principes généraux de prévention des travailleurs ; Au décret d application n 2003-1254 du 23 décembre 2003 relatif à la prévention du risque chimique et modifiant le code du travail Le diagnostic met en évidence la présence de revêtements contenant du plomb. Copyright Bureau Veritas 06/2012 9/13 Site : CHAMBRE DES METIERS DU VAL D'OISE

7. Annexe 1 : notice d information Si le logement que vous vendez, achetez ou louez comporte des revêtements contenant du plomb, sachez que le plomb est dangereux pour la santé. Deux documents vous informent : Le Constat de risque d exposition au plomb vous permet de localiser précisément ces revêtements : lisez-le attentivement! La présente notice d information résume ce que vous devez savoir pour éviter l exposition au plomb dans ce logement. Les effets du plomb sur la santé L ingestion ou l inhalation de plomb est toxique. Elle provoque des effets réversibles (anémie, troubles digestifs) ou irréversibles (atteinte du système nerveux, baisse du quotient intellectuel, etc.). Une fois dans l organisme, le plomb est stocké, notamment dans les os, d où il peut être libéré dans le sang, des années ou même des dizaines d années plus tard. L intoxication chronique par le plomb, appelée saturnisme, est particulièrement grave chez le jeune enfant. Les femmes en âge de procréer doivent également se protéger car, pendant la grossesse, le plomb peut traverser le placenta et contaminer le fœtus. Les mesures de prévention en présence de revêtements contenant du plomb Des peintures fortement chargées en plomb (céruse) ont été couramment utilisées jusque vers 1950. Ces peintures, souvent recouvertes par d autres revêtements depuis, peuvent être dégradées à cause de l humidité, à la suite d un choc, par grattage ou à l occasion de travaux : les écailles et les poussières ainsi libérées constituent alors une source d intoxication. Ces peintures représentent le principal risque d exposition au plomb dans l habitation. Le plomb contenu dans les peintures ne présente pas de risque tant qu elles sont en bon état ou inaccessibles. En revanche, le risque apparaît dès qu elles s écaillent ou se dégradent. Dans ce cas, votre enfant peut s intoxiquer : S il porte à la bouche des écailles de peinture contenant du plomb S il se trouve dans une pièce contaminée par des poussières contenant du plomb S il reste à proximité de travaux dégageant des poussières contenant du plomb Le plomb en feuille contenu dans certains papiers peints (posés parfois sur les parties humides des murs) n est dangereux qu en cas d ingestion de fragments de papier. Le plomb laminé des balcons et rebords extérieurs de fenêtres n est dangereux que si l enfant a accès à ces surfaces, y porte la bouche ou suce ces doigts après les avoir touchées. Pour éviter que votre enfant ne s intoxique : Surveillez l état des peintures et effectuez les mesures de réparations qui s imposent sans attendre qu elles s aggravent ; Luttez contre l humidité, qui favorise la dégradation des peintures ; Evitez le risque d accumulation des poussières : ne posez pas de moquette dans les pièces où l enfant joue, nettoyer souvent le sol, les rebords de fenêtres avec une serpillière humide ; Veillez à ce que votre enfant n ait pas accès à des peintures dégradées, à des papiers peints contenant une feuille de plomb ou à du plomb laminé (balcons, rebords extérieurs de fenêtres) ; lavez ses mains, ses jouets. En cas de travaux portant sur des revêtements contenant du plomb prenez des précautions : Si vous confiez les travaux à une entreprise, remettez-lui une copie du constat de risque d exposition au plomb, afin qu elle mette en œuvre les mesures de prévention adéquates ; Tenez les jeunes enfants éloignés du logement pendant toute la durée des travaux ; avant tout retour d un enfant après les travaux, les locaux doivent avoir été parfaitement nettoyés ; Si vous réalisez les travaux vous-même, prenez soin d éviter la dissémination de poussières contaminées dans tout le logement et éventuellement le voisinage Si vous êtes enceinte : Ne réalisez jamais vous-même des travaux portant des revêtements contenant du plomb; Eloignez-vous de tous travaux portant sur des revêtements contenant du plomb Si vous craignez qu il existe un risque pour votre santé ou celle de votre enfant, parlez-en à votre médecin (généraliste, pédiatre, médecin de protection maternelle et infantile, médecin scolaire) qui prescrira, s il le juge utile, un dosage plomb dans le sang (plombémie). Des informations sur la prévention du saturnisme peuvent être obtenues auprès des directions départementales de l équipement ou des directions départementales des affaires sanitaires et sociales, ou sur les sites Internet des ministères chargés de la santé et du logement Copyright Bureau Veritas 06/2012 10/13 Site : CHAMBRE DES METIERS DU VAL D'OISE

8. Annexe 2 : repérage des locaux Châssis vitrés métal + peinture : > 1 mg/cm² (par analogie au CREP) Copyright Bureau Veritas 06/2012 11/13 Site : CHAMBRE DES METIERS DU VAL D'OISE

9. Annexe 3 : attestations et certificats Attestation d assurance : Copyright Bureau Veritas 06/2012 12/13 Site : CHAMBRE DES METIERS DU VAL D'OISE

Certificat(s) : Copyright Bureau Veritas 06/2012 13/13 Site : CHAMBRE DES METIERS DU VAL D'OISE