Problèmes Économiques Numéro première quinzaine mai 2016

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Transcription:

Pages 27 à 31. La croissance potentielle, une notion d'avenir. Problèmes Économiques Numéro 3133 - première quinzaine mai 2016 - définit la notion de croissance potentielle, et illustre le propos à partir de l'exemple des États-Unis depuis le début des années 2000 ; - montre l'utilisation du concept de PIB potentiel dans les définitions respectives de la politique monétaire et de la politique budgétaire ; - s'intéresse aux solutions envisageables afin de redresser le potentiel de croissance des pays avancés. L'article est accompagné de plusieurs documents, dont les intitulés sont les suivants : - «Le PIB potentiel : une mesure délicate» (encadré) ; - «PIB et PIB potentiel des États-Unis (en milliards de dollars constants de 2009)», de 2001 à 2013 (graphique) ; - «Écarts du PIB à son niveau potentiel (en % du PIB potentiel)», de 1996 à 2014 ; l'allemagne, les États-Unis, la France et le Royaume-Uni sont pris en compte (graphique) ; - «Taux de croissance annuel moyen (en %)» ; quatre périodes sont distinguées, de 1974-1983 à 2004-2013 ; l'allemagne, les États-Unis, la France, le Japon et le Royaume-Uni sont pris en compte (graphique). article de lecture difficile. - utile pour l'analyse des fluctuations économiques ; - utilisation possible des graphiques pour lire des données chiffrées et les interpréter. Pages 13 à 17. La déflation : quels risques? Problèmes Économiques - Hors-Série Numéro 8 - septembre 2015 - s'attache à distinguer les notions d'inflation, de déflation et de désinflation ; il 1

montre que la déflation présente un caractère durable et cumulatif ; - explique pourquoi l'inflation a fortement baissé depuis les années 1970 (passage d'un régime de prix gouverné par les vendeurs à un régime de prix régi par les acheteurs) ; - note que la zone euro est entrée dans un régime durable de basse inflation depuis le début de la crise de 2008, ce qui augmente les risques de déflation ; - établit un rapprochement de la situation actuelle de la zone euro avec celle de la Grande Dépression des années 1930, ainsi qu'avec celle du Japon depuis les années 1990 ; - s'interroge sur la nature des politiques économiques à mener si l'on souhaite écarter le risque de déflation. article qui ne présente pas de difficulté particulière, mais qui demande une attention soutenue. utile pour traiter les notions de désinflation, dépression et déflation, ainsi que pour analyser les mécanismes cumulatifs susceptibles d'engendrer déflation et dépression économique. Pages 33 à 39. Offre, demande et prix. Problèmes Économiques - Hors-Série Numéro 7 - février 2015 - s'attache, tout d'abord, à décrire les comportements respectifs du producteur et du consommateur, desquels on peut déduire les courbes d'offre et de demande ; - explique comment la flexibilité des prix permet d'obtenir, sur un marché, un équilibre entre l'offre et la demande ; - décrit le mécanisme théorique par lequel le prix d'équilibre sur un marché est déterminé (par tâtonnements successifs en l'occurrence), mais souligne que, dans la pratique, il en est souvent autrement ; - s'intéresse aux notions d'offre et de demande à l'échelle de l'économie globale, et non plus, comme précédemment, au niveau d'un marché particulier : ces notions sont définies dans le cadre d'un modèle nommé «offre globale/demande globale» (OG/DG) ; - explique comment se construit la représentation graphique du modèle OG/DG, ainsi 2

que les déplacements des courbes d'offre et de demande globale provoqués par des chocs d'offre et de demande, que ces chocs soient positifs ou négatifs. L'article est accompagné de plusieurs documents, dont les intitulés sont les suivants : - «Courbes d'offre et de demande» (graphique) ; - «La notion d'élasticité-prix» (encadré) ; - «La concurrence imparfaite et les "faiseurs de prix"» (encadré) ; - «Courbes d'offre globale (OG) et de demande globale (DG)» (graphique) ; - «Chocs d'offre et de demande» ; un choc d'offre négatif et un choc de demande positif sont représentés (graphiques). - les pages 33 à 36 ne présentent pas de difficulté particulière, mais elles demandent une attention soutenue ; - les pages 37 à 39 sont de lecture plus difficile. - utile pour présenter les idées directrices des principaux schémas explicatifs des fluctuations (chocs d'offre et de demande) ; - utilisation possible des graphiques pour comprendre et interpréter les déplacements des courbes d'offre et de demande. Alternatives Économiques Numéro 342 - février 2015 Pages 7. «En quoi la déflation est-elle mauvaise pour l'europe?» - invite à ne pas confondre la déflation (baisse non temporaire du prix moyen des biens et services), et la diminution du prix d'un bien ; - indique les bienfaits que l'on peut attendre de cette dernière (augmentation du pouvoir d'achat des ménages par exemple), et les effets négatifs que produit la déflation (une baisse des prix, de la demande, de la production et des revenus qui s'auto-entretient) ; - souligne que la déflation provoque une hausse des taux d'intérêt réels, ainsi que celle du poids des dettes, phénomènes qui renforcent la déflation (le mécanisme de déflation par la dette de l'économiste américain Irving Fisher est présenté) ; - aborde succinctement la situation de la zone euro. 3

article de lecture facile. utile pour analyser les mécanismes cumulatifs susceptibles d'engendrer déflation et dépression économique, et leurs conséquences sur le chômage de masse. Pages 24 à 25. L'austérité n'a jamais fonctionné. L'économiste américain Joseph Stiglitz : - considère que la crise économique en Europe n'est pas la conséquence de déficits budgétaires excessifs et de rigidités structurelles : bien au contraire, pour lui, c'est la crise qui génère des déficits, et c'est la déréglementation de la finance qui a favorisé la crise financière ; - estime que les réformes structurelles mises en œuvre contribuent à diminuer le niveau de vie de la population, à augmenter les inégalités, et que l'économie dans son ensemble souffre d'une insuffisance de la demande, et non de contraintes excessives pesant sur l'offre ; - analyse les problèmes de la zone euro en soulignant l'inefficacité des politiques d'austérité qui contribuent à une divergence entre les pays européens ; il explique comment certaines réformes pourraient favoriser un bon fonctionnement de l'euro et, plus généralement, une convergence entre les pays (la création d'une union bancaire et la mise en œuvre de politiques industrielles par exemple) ; - estime que certains pays tels que l'allemagne, ainsi que des institutions telles que la Banque européenne d'investissement, ont un rôle majeur à jouer pour sortir de la crise actuelle. article de lecture facile. utile pour analyser les mécanismes cumulatifs susceptibles d'engendrer déflation et dépression économique, et leurs conséquences sur le chômage de masse. Alternatives Économiques - Hors-Série Poche Numéro 70 - novembre 2014 4

Pages 16 à 22. Où en sont les entreprises françaises? - indique que le taux de marge des entreprises opérant en France, en particulier dans l'industrie, est le plus faible d'europe ; il explique que cette situation est la conséquence de divers facteurs tels que des gains de productivité trop modiques, un euro surévalué, et une insuffisante compétitivité hors-prix des entreprises ; il précise, en outre, les raisons pour lesquelles le taux de marge des grandes entreprises est plus élevé que celui des petites (elles sont plus capitalistiques, elles peuvent posséder un pouvoir de marché ) ; - définit la notion d'excédent brut d'exploitation, puis mentionne les différentes utilisations de ce dernier (les amortissements, la rémunération des propriétaires etc.), ainsi que les évolutions concernant ces usages au cours des dernières décennies ; - explique que la dégradation de la situation financière des entreprises résulte pour une part d'une insuffisance de la demande, et, pour une autre part, d'une crise de l'offre ; les avantages escomptés d'un accroissement de la demande et les problèmes de compétitivité sont abordés. L'article est accompagné de plusieurs documents, dont les intitulés sont les suivants : - «Évolution du coût salarial et de la productivité horaire du travail en France, base 100 en 1998», de 1998 à 2013 (graphique) ; - «Cinq mesures du bénéfice des entreprises» (schéma) ; - «Évolution de la répartition des bénéfices des entreprises en %», de 1970 à 2013 ; cinq composantes sont prises en compte (graphique) ; - «Les entreprises payent-elles trop d'impôts en France?» (encadré) ; - «Évolution du taux de marge et du taux d'épargne brut des sociétés non financières en France, en %», de 1970 à 2013 (graphique) ; - «Évolution de l'écart entre la production constatée et la production potentielle (correspondant au plein emploi), en % du PIB», de 2000 à 2013 ; l'allemagne, l'espagne et la France sont prises en compte (graphique) ; - «Évolution du coût du travail par unité produite dans l'industrie, base 100 en 2002», de 1980 à 2012 ; cinq pays sont pris en compte (graphique). article qui ne présente pas de difficulté particulière, mais qui demande une attention soutenue. utile pour étudier les différences entre la croissance effective et la croissance potentielle. 5

Pages 78 à 87. Le pacte de responsabilité. Cahiers Français Numéro 382 - septembre-octobre 2014 Ce dispositif est analysé sous la forme d'un débat qui oppose deux thèses soutenues par Éric Heyer (directeur adjoint à l'ofce), d'une part, et par Vincent Charlet (directeur du think tank «La Fabrique de l'industrie»), d'autre part. Pages 78 à 82. Thèse 1. Des mesures peu adaptées au contexte conjoncturel. Éric Heyer : - indique la chronologie qui a conduit le gouvernement à élaborer le Pacte de responsabilité, ainsi que les mesures qui le constituent : par exemple, l'instauration du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) en 2012 ; - précise quelques grandes différences entre le Pacte de responsabilité et le décret sur la «TVA anti-délocalisation», publié en 2012 sous la présidence de Nicolas Sarkozy (les aides du Pacte comportent des contreparties par exemple) ; il interprète ce Pacte comme un choc d'offre positif financé par un choc de demande négatif de même ampleur ; - présente les effets théoriques du Pacte, attendus en 2018, sur le taux de croissance du PIB et sur le taux de chômage, effets provoqués par les baisses conjointes du coût du travail, du pouvoir d'achat des ménages, et de la demande publique ; - explique pourquoi l'efficacité du Pacte nécessite la réalisation de trois conditions, qui sont les suivantes : qu'il y ait de la croissance chez les partenaires commerciaux de la France, que ces partenaires n'adoptent pas de mesures similaires à celles du Pacte, et que les entreprises bénéficiaires des réductions fiscales baissent leurs prix ; il montre que ces conditions ne sont pas réunies aujourd'hui ; - propose deux suggestions afin d'amender le pacte : la réduction de l'impact récessif sur la demande, ainsi que l'obligation de choisir entre l'objectif de la création d'emplois et celui de l'amélioration de la compétitivité des entreprises. Pages 83 à 87. Thèse 2. Rétablir la compétitivité : un objectif prioritaire que d'autres attentes ne doivent pas occulter. Vincent Charlet : - présente quelques mesures du Pacte de responsabilité, telles que la baisse du coût du travail, la réduction de la fiscalité des entreprises, des contreparties de la part de 6

celles-ci, ainsi que les quatre objectifs qu'il se fixe : la croissance, l'emploi, la compétitivité des entreprises et les équilibres budgétaires ; - estime que ces objectifs sont difficilement compatibles à court terme, mais pas à long terme, et que la priorité doit être la recherche du rétablissement de la compétitivité des entreprises ; - explique en quoi la réduction du coût du travail contribue à l'amélioration de la compétitivité des entreprises, même si les effets positifs sur l'emploi sont limités à court terme ; - montre que la réduction du coût du travail, permise par des allégements de charges, n'a pas les mêmes effets, selon que ces allégements portent sur des bas salaires (proches du SMIC) ou des salaires plus élevés (2,5 ou 3,5 fois le SMIC) ; - rapporte les craintes, émises par certains économistes, que les allégements de charges ne produisent pas les effets attendus sur la compétitivité des entreprises, s'ils sont utilisés pour augmenter les salaires ; - recommande que les contreparties à attendre des entreprises ne soient pas l'obligation d'embauches, mais des efforts en matière d'investissement ; - rappelle que le financement du Pacte s'appuie sur une réduction de la dépense publique, considérée par les économistes keynésiens comme une ineptie, compte tenu des risques d'aggravation de la crise que cette réduction entraîne ; il précise que ce point de vue est contesté, et que l'objet du Pacte se rapporte à la compétitivité des entreprises et au coût du travail, aspects ignorés par les travaux sur les risques de l'austérité. article de lecture assez difficile, et qui demande une attention soutenue. utile pour présenter les idées directrices des principaux schémas explicatifs des fluctuations (chocs d'offre et de demande), en insistant notamment sur les liens avec la demande globale. Pages 6 à 12. Comment éviter la déflation. Trois articles traitent de ce sujet. Pages 7 à 9. Alternatives Économiques Numéro 338 - septembre 2014 7

La longue marche vers la déflation. L'article explique pour quelles raisons les politiques de baisse du coût du travail, ainsi que les politiques d'austérité qui sont menées dans les pays européens, conduisent la zone euro au bord de la déflation. Pages 9 à 11. Les pistes pour en sortir. L'article explore des solutions afin de réduire les risques de déflation ; à cette fin : - il s'interroge sur le bien-fondé d'une politique de baisse du cours de l'euro, ainsi que sur la pertinence d'une politique monétaire plus expansive de la part de la Banque centrale européenne ; - il se demande quelles mesures économiques pourraient être prises en Allemagne ; - il recommande l'abandon des politiques économiques européennes menées depuis 2010. Pages 11 à 12. La difficulté, c'est l'hétérogénéité de la zone euro. Interview de Patrick Artus, directeur de la recherche et des études de Natixis. Patrick Artus : - explique pourquoi, de son point de vue, on ne peut pas considérer que la zone euro soit menacée par la déflation ; - considère que le ralentissement de l'activité économique de la zone euro provient de son hétérogénéité, et expose comment une reprise de l'activité serait envisageable ; - estime que le maintien des taux d'intérêt à long terme à un niveau bas, par la Banque centrale européenne, doit être poursuivi. Les articles sont accompagnés de plusieurs graphiques et encadrés, dont les intitulés sont les suivants : - «Indice des prix à la consommation en rythme annuel dans la zone euro, en %», de 2011 à 2014 (graphique) ; - «Évolution du PIB base 100 en 2008», de 2008 à 2014 ; sept pays ou groupes de pays sont pris en compte (graphique) ; - «Pertes et gains de pouvoir d'achat des salaires entre 2010 et 2013, en %» ; seize pays et la zone euro sont pris en compte (graphique) ; - «La déflation, est-ce vraiment grave docteur?» (encadré) ; - «Dette publique brute dans la zone euro, en % du PIB», de 2000 à 2014 (graphique) ; - «Royaume-Uni : sous la croissance, la bulle» (encadré). 8

articles qui ne présentent pas de difficulté particulière. - utile pour analyser les mécanismes cumulatifs susceptibles d'engendrer déflation et dépression économique, et leurs conséquences sur le chômage de masse ; - utilisation possible des graphiques pour lire des données chiffrées et les interpréter. Pages 10 à 11. Une vraie politique de l'offre. Alternatives Économiques Numéro 337 - juillet-août 2014 - présente les buts et les modalités des mesures gouvernementales françaises nommées le «crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi» (Cice), et le pacte de responsabilité ; - expose les critiques adressées à cette stratégie gouvernementale (la demande est ignorée par exemple) ; - suggère des mesures afin de favoriser l'innovation (amélioration de la formation professionnelle, gouvernance d'entreprise moins hiérarchique ). Un graphique et un encadré accompagnent l'article, dont les intitulés sont les suivants : - «Coût horaire du travail dans l'industrie en 2012, en dollars» ; dix-sept pays sont pris en compte (graphique) ; - «La réduction du temps de travail, une idée d'avenir» (encadré). article de lecture facile. - utile pour présenter les idées directrices des principaux schémas explicatifs des fluctuations (choc d'offre), en insistant notamment sur les liens avec la demande globale ; - utilisation possible des graphiques pour lire des données chiffrées et les interpréter. 9

Pages 8 à 9. Chômage. Plus ça dure, plus c'est dur. Alternatives Économiques Numéro 329 - novembre 2013 L'article traite de la situation du chômage en France au deuxième trimestre de l'année 2013, et de son évolution depuis 2008. Le phénomène est abordé globalement, mais aussi par catégories de chômeurs (les plus de 50 ans par exemple). Trois graphiques accompagnent le texte dont les intitulés sont les suivants : - «Taux de chômage par catégorie socioprofessionnelle, en 2008 et 2012». - Évolution du nombre de demandeurs d'emploi des catégories A, B et C depuis plus d'un an à pôle emploi. - Part des demandeurs d'emploi des catégories A, B et C, inscrits depuis plus d'un an à pôle emploi, parmi l'ensemble des inscrits, selon l'âge, en %. article très accessible. utile pour illustrer le phénomène du chômage de masse lors du traitement des notions de déflation et de dépression. Alternatives Économiques. Numéro 327 - septembre 2013 Page 12. Graphique illustrant la variation du chômage en France de décembre 2007 à 2013, pour l'ensemble de la population active et pour différentes catégories d'âge. Page 13. Graphique illustrant la variation du chômage de longue durée en France de décembre 2007 à 2013, et texte fournissant des informations complémentaires au sujet du chômage de longue durée. 10

- données chiffrées utiles pour illustrer la notion de taux de chômage ; - deux graphiques très lisibles qui permettent de quantifier un phénomène traité abondamment dans les débats économiques. données chiffrées utiles pour illustrer la notion de taux de chômage. Pages 28 à 31. La nature des crises économiques. Sciences humaines Numéro 249 - juin 2013 - décrit la crise actuelle qui a débuté en septembre 2008 et le traitement de celle-ci par les États et les banque centrales ; - propose des comparaisons avec des crises antérieures : celles de 1873-1896, de 1929 et celle imputée aux chocs pétroliers de 1973 et 1979. l'intégralité de l'article est accessible ; bonne introduction sur le sujet. utile afin de présenter un aspect particulier des crises économiques : - la crise financière est-elle terminée? - économie «réelle» : dépression, récession ou croissance molle? - la situation est-elle comparable à la grande dépression de 1929? - comment est-on passé de la crise financière à la crise de la dette? - qu'est-ce que la crise de l'euro? - une ou plusieurs crises? Pages 32 à 33. Lire la crise. Critique de huit livres traitant de la crise économique actuelle. 11

Pages 34 à 35. Quelle politique économique face à la crise? L'article présente : - quatre instruments d'intervention sur la politique économique dont disposent les États : les politiques monétaire, budgétaire, industrielle et commerciale ; - le débat : austérité ou relance? - quelles solutions ont été retenues pour sortir des crises de 1873-1896, de 1929 et de 1973. l'intégralité de l'article est accessible ; bonne synthèse sur le sujet. utile pour présenter le débat : austérité ou relance? Les trois paragraphes placés sous l'intertitre conviendront. 12