FACULTE DE MEDECINE DE CONSTANTINE. DEPARTEMENT DE MEDECINE ENSEIGNEMENT GRADUE Année Universitaire Thème : EPIDEMIOLOGIE ANALYTIQUE

Documents pareils
Docteur José LABARERE

METHODOLOGIE GENERALE DE LA RECHERCHE EPIDEMIOLOGIQUE : LES ENQUETES EPIDEMIOLOGIQUES

Études épidémiologiques analytiques et biais

AC AB. A B C x 1. x + 1. d où. Avec un calcul vu au lycée, on démontre que cette solution admet deux solutions dont une seule nous intéresse : x =

La nouvelle planification de l échantillonnage

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes

Recherche documentaire et autoformation. Lecture critique d un article médical. Recommandations pour la pratique. Les maladies orphelines

Chapitre 3 : Principe des tests statistiques d hypothèse. José LABARERE

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

Structure typique d un protocole de recherche. Préparé par Johanne Desrosiers dans le cadre d une formation au réseau FORMSAV

PROGRAMME (Susceptible de modifications)

MÉTHODOLOGIE DE LA RECHERCHE DANS LE DOMAINE DE LA SANTÉ

3 ème 2 DÉVELOPPEMENT FACTORISATIONS ET IDENTITÉS REMARQUABLES 1/5 1 - Développements

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Evidence-based medicine en français

L EQUIPE ÉTUDES ENQUÊTES: Georgeta BOARESCU psychologue coordonateur études enquêtes Florin CIOTEA sociologue

Introduction à l approche bootstrap

Principe d un test statistique

Le niveau de revenus des ménages est associé à la couverture vaccinale par le vaccin pneumocoque conjugué chez les enfants d'ile-de-france

Exposé n 5: Bases IMS, Thalès Quel apport pour la sécurité d emploi des médicaments?

Consolidation de fondamentaux

La survie nette actuelle à long terme Qualités de sept méthodes d estimation

Mario Geiger octobre 08 ÉVAPORATION SOUS VIDE

Etude d Algorithmes Parallèles de Data Mining

LECTURE CRITIQUE 1 ER PAS

Surveillance épidémiologique de la mortalité et investigation d agrégats spatio-temporels en entreprise PRINCIPES GÉNÉRAUX ET DONNÉES NÉCESSAIRES

CHAPITRE VIII : Les circuits avec résistances ohmiques

Emissions des moteurs diesel : Nouveau classement par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC)

TABLE DES MATIÈRES. PRINCIPES D EXPÉRIMENTATION Planification des expériences et analyse de leurs résultats. Pierre Dagnelie

Deux disques dans un carré

Partie 1. Principes. Karmela Krleža-Jerić, An-Wen Chan, Kay Dickersin, Ida Sim, Jeremy Grimshaw, Christian Gluud, for the Ottawa GroupT 1

ANALYSE GLOBALE DES PROGRAMMES DE LA SHQ. SQEP 18 novembre 2011

Objet : Radiofréquences émises par les compteurs intelligents : position des directeurs régionaux de santé publique du Québec

SOMMAIRE I. INTRODUCTION 4 II. SOURCES D INFORMATION 5

ÉTAT DES LIEUX. Niveau de preuve et gradation des recommandations de bonne pratique

Développement de systèmes de surveillance en entreprise à l Institut de Veille Sanitaire

23. Interprétation clinique des mesures de l effet traitement

Mémoire d actuariat - promotion complexité et limites du modèle actuariel, le rôle majeur des comportements humains.

DOCM Solutions officielles = n 2 10.

Statistiques Descriptives à une dimension

prise en charge paramédicale dans une unité de soins

Guide de rédaction d un protocole de recherche clinique à. l intention des chercheurs évoluant en recherche fondamentale

admission aux urgences

Epidémiologie appliquée aux sciences vétérinaires DES DAOA DES - DEA

PRINCIPES DE LA CONSOLIDATION. CHAPITRE 4 : Méthodes de consolidation. Maître de conférences en Sciences de Gestion Diplômé d expertise comptable

SOCLE COMMUN - La Compétence 3 Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique

Direction des Études et Synthèses Économiques Département des Comptes Nationaux Division des Comptes Trimestriels

Mortalité observée et mortalité attendue au cours de la vague de chaleur de juillet 2006 en France métropolitaine

Interprétation des résultats d études observationnelles

Maîtrise universitaire d études avancées en Microbiologie

Méthode du commentaire de document en Histoire

La valeur présente (ou actuelle) d une annuité, si elle est constante, est donc aussi calculable par cette fonction : VA = A [(1-1/(1+k) T )/k]

La main au travail : exemple du syndrome du canal carpien

Cohorte Observatoire Musculosquelettique (COMETT) Pénibilité et Vieillissement

[Tapez un texte] Document non contractuel sous réserve de modifications en cours d année.

Présentation du programme d automatisation du bâtiment

Chapitre 1. L intérêt. 2. Concept d intérêt. 1. Mise en situation. Au terme de ce chapitre, vous serez en mesure de :

Exo7. Calculs de déterminants. Fiche corrigée par Arnaud Bodin. Exercice 1 Calculer les déterminants des matrices suivantes : Exercice 2.

Supplément du BDK 24 : Aide à la recherche bibliographique

Limitations of the Playstation 3 for High Performance Cluster Computing

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme

Une variable binaire prédictrice (VI) et une variable binaire observée (VD) (Comparaison de pourcentages sur 2 groupes indépendants)

Guide du/de la candidat/e pour l élaboration du dossier ciblé

Tests de comparaison de moyennes. Dr Sahar BAYAT MASTER 1 année UE «Introduction à la biostatistique»

La microsimulation à Statistique Canada

MIEUX CONNAÎTRE L ÉVOLUTION DE LA QUALITÉ DE LA CONSTRUCTION GRĀCE AU TABLEAU DE BORD SYCODÉS CRÉÉ PAR L AQC

Evalua&on tests diagnos&ques. Arnaud Fontanet

CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT

Master IMA - UMPC Paris 6 RDMM - Année Fiche de TP

1. PRÉAMBULE 2. BUT 3. PRINCIPES DIRECTEURS CHUS MANUEL DES NORMES ET PRATIQUES DE GESTION SUJET : RECHERCHE NPG N 0 : 4221

Cahier des Charges AMOA - Cartographie des solutions SI Sophie de Visme

Consignes pour les travaux d actualité Premier quadrimestre

Maltraitance chez l enfant : repérage et conduite à tenir

Tableau 1 : Structure du tableau des données individuelles. INDIV B i1 1 i2 2 i3 2 i4 1 i5 2 i6 2 i7 1 i8 1

Programmes offerts en partenariat dans les établissements universitaires du Québec

SUIVI MÉDICAL DU DIABÈTE CHEZ LES ASSURÉS DE LA MGEN

Faculté des Sciences Mathématiques, Physiques et Naturelles de Tunis

d évaluation Objectifs Processus d élaboration

Formation CTOM «Printemps 2013»

Objectifs pédagogiques Lecture critique d article

- Le Diagramme de Gantt. - Le Diagramme de Pert - La Méthode QQCQCCP - La Méthode MOSI - Cahier des charges fonctionnel

La construction du temps et de. Construction du temps et de l'espace au cycle 2, F. Pollard, CPC Bièvre-Valloire

Désignation/mise en place des points focaux nationaux RSI

SPORT ET PERSONNALITE

MASTER RECHERCHE MEDIATIONS DES SCIENCES. Mention HISTOIRE, PHILOSOPHIE ET. Histoire et Philosophie des Sciences. Année 2007/2008

TP, première séquence d exercices.

Tests paramétriques de comparaison de 2 moyennes Exercices commentés José LABARERE

Analyse de la variance Comparaison de plusieurs moyennes

FONDEMENTS MATHÉMATIQUES 12 E ANNÉE. Mathématiques financières

Elaboration de scénarios pour la mise en place de la Géo-plateforme CIGAL

Plan de communication et Web marketing

Qu est-ce qu un résumé?

Journée technique ARRA Gestion quantitative de la ressource en eau

«Poursuivre au-delà de BEEST : une approche fonctionnelle basée sur les traits de vie des espèces en relation avec l habitat».

Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire

Note d orientation : La simulation de crise Établissements de catégorie 2. Novembre This document is also available in English.

Responsabilité du promoteur et obligations des soustraitants. cliniques : conformité aux Bonnes Pratiques Cliniques et point de vue de l inspection

Méthodes de recherches et rédaction des mémoires

Quelques algorithmes simples dont l analyse n est pas si simple

LISTE D EXERCICES 2 (à la maison)

Transcription:

FACULTE DE MEDECINE DE CONSTANTINE DEPARTEMENT DE MEDECINE ENSEIGNEMENT GRADUE Année Universitaire 2013-2014 Module d Epidémiologie Thème : EPIDEMIOLOGIE ANALYTIQUE Enseignant : LEMDAOUI MOHAMED CHERIF Maître de Conférence A en Epidémiologie et Médecine Préventive 1

PLAN : I- INTRODUCTION II- METHODES EN EPIDEMIOLOGIE III- EPIDEMIOLOGIE ANALYTIQUE IV- NOTION DE RISQUE 1- Signification 2- Mesures de risque ou d association V- ETUDES A VISEE ETIOLOGIQUES LONGITUDINALES 1- Etudes de cohorte 2- Etudes cas-témoins VI-ETUDES A VISEE ETIOLOGIQUE TRANSVERSALES 1-Etudes sur échantillons non électifs 2-Etudes sur échantillons électifs VII-MESURES D ASSOCIATION ( RISQUES ) 1- Risque de maladie 2- Risque relatif 3-Le rapport des côtes d exposition ( Odds Ratio ) 4- Rapport de prévalence 5- Autres mesures d association VIII-CRITERES DE CAUSALITE IX- CONCLUSION Références Bibliographiques 2

I/ INTRODUCTION L Epidémiologie étudie la distribution temporelle et spatiale des états de santé dans des populations humaines, des facteurs qui déterminent cette distribution et des résultats des actions entreprises pour les contrôler (1) Cette définition résume les trois étapes du raisonnement Epidémiologique ( scientifique ) à savoir : l observation et la description de l évènement, les hypothèses et l explication de sa survenue et enfin l évaluation des actions de prise en charge et de prévention. Donc il en découle de cette philosophie, l épidémiologie descriptive, analytique et évaluative. On peut aussi citer l épidémiologie prédictive : avec les données du passé, elle propose des modèles et des scénarios sur l évolution future des maladies, en faisant varier la présence des facteurs déterminants pris comme paramètres (2). II- METHODES EN EPIDEMIOLOGIE Le raisonnement épidémiologique se construit selon une progression naturelle: - Description des états de santé: utile pour la surveillance et la planification sanitaire et génération des hypothèses de recherche. - Epidémiologie étiologique ou analytique pour vérifier ou infirmer le ou les hypothèses, rechercher les causes de maladies et mesurer les risques correspondants. - Epidémiologie évaluative pour déterminer l intérêt et l apport des interventions à l échelle d une population III- EPIDEMIOLOGIE ANALYTIQUE Elle cherche à déterminer le rôle que peut jouer un ou plusieurs facteurs dans la genèse d une ou plusieurs maladies. Doll et Hill au début des années cinquante ont mis en évidence l existence d une relation de causalité entre l usage des cigarettes et l accroissement du risque de cancer broncho-pulmonaire. Cet exemple montre que l association entre exposition et maladie est une information beaucoup plus forte lorsqu elle est mise en évidence dans le cadre d une étude planifiée à cette fin que lorsqu elle est observée de façon fortuite(3). Elle génère des mesures d association et établit la relation de cause à effet. 3

Elle nécessite la constitution de deux groupes : Exposés au facteur de risque et non exposés ou malades et non malades. L observation du facteur et de la maladie peut être réalisée au même moment, c est la manière synchrone ou transversale. Ou à des moments différents c est l étude longitudinale, c'est-à-dire l exposition au facteur et l apparition de la maladie sont distingués et l exposition précède la maladie (3). IV- NOTION DE RISQUE 1- Signification Probabilité de survenue d un événement de santé ( maladie, décés ) dans une population à un moment donné ou pendant un intervalle de temps donné suite à l exposition à un ou plusieurs facteurs de risque (1) 2- Mesures de risque ou d association pour établir clairement les définitions des mesures d association on distingue plusieurs types de méthodologie d enquête selon la chronologie du recueil des données et le type de comparaison effectuée (4). - Enquête de cohorte - Enquête cas témoins - Enquêtes transversales V- ETUDES A VISEE ETIOLOGIQUES LONGITUDINALES Elles suivent une démarche directe ou à rebours. - Etude directe : Elle débute par la classification des individus de la population d étude suivant l exposition ou non à un facteur de risque ( étude de cohorte ) 4

- Etude inverse ou à rebours : Les individus sont classés selon la présence ou non de la maladie et on cherche l exposition au facteur étudié ( étude castémoins ) 1- Etudes de cohorte Elles subdivisent en : - Etudes de cohorte de population : elles sont menées sur une population entière ou sur un échantillon aléatoire représentatif de la population. On obtient spontanément des sujets exposés et des sujets non exposés. Dans ce type d étude on peut connaître ou estimer la fréquence de la maladie chez les deux groupes. - Etudes de cohorte sur échantillons électifs : l investigateur choisit luimême le groupe de sujets exposés et non exposés. Ce type d étude convient surtout lorsque l exposition au facteur est rare. 2- Etudes cas-témoins Elles se définissent essentiellement par la comparaison de deux groupes se constituant au fur et mesure de l investigation : malades et non malades qui sont comparés par rapport à l exposition ou non à un facteur.. pour chaque cas on a un témoin ou plus VI- ETUDES A VISEE ETIOLOGIQUE TRANSVERSALES L exposition à un facteur et la maladie sont déterminées au même moment. Ces études sont inaptes à montées la chronologie exposition-maladie. 1- Etudes sur échantillons non électifs : le sujet est admis dans l étude sans avoir été au préalable classé quant à l exposition ou à la maladie. Ce n est qu après son admission qu il va être classé. 2- Etudes sur échantillons électifs 5

+ par rapport à l exposition : l investigateur choisit un groupe exposé et un autre non exposé. Chaque groupe est investigué pour déterminer l existence ou non de la maladie. + par rapport à la maladie : l investigateur choisit un groupe de malades et un autre de non malades ( témoins ). Il les compare quant à l exposition à un facteur de risque. Une telle étude de type transversale à échantillons électifs par rapport à la maladie se comprend aussi comme une étude cas témoins (5) VII- MESURES D ASSOCIATION ( RISQUES ) Les études analytiques génèrent des indicateurs de risque ou mesures d association. 1/ Risque de maladie : c est le risque d être malade au cours d une période ( t,t+dt ), correspondant ainsi à la probabilité de devenir malade durant cette période. Il est égal au nombre de nouveaux cas enregistrés entre t et t+dt divisé par le nombre de sujets non malades au début de la période ( t ). 2/ Risque relatif étude de cohorte Présentation des données maladie -------------------------------------------------------- oui non -------------------------------------------------------- exposés a b --------------------------------------------------------- non exposés c d ---------------------------------------------------------- Ie: incidence de la maladie chez les sujets exposés Ine: incidence de la maladie chez les sujets non exposés a c Ie = -------- Ine= --------- a+b c+d 6

Ie= risque R1 Ine= risque R2 R1 RR= ----- R2 Le rapport de ces deux risques nous donne une mesure d association = Risque relatif: C est le rapport entre le taux d incidence chez les sujets exposés sur le taux d incidence chez les sujets non exposés. Il exprime la force de l association entre un facteur et la maladie. RR=1 entre les bornes de l intervalle IC ( O et infini ) pas de relation RR> 1 borne inférieure de L IC >1 relation RR< 1 borne supérieure de l IC < 1 facteur de protection 3- Le rapport des côtes d exposition ( Odds Ratio ) Etude cas-témoins EXPOSITION + - CAS a b M1 TEMOINS c d M0 a Côte d exposition chez les cas = ---- b 7

c Côte d exposition chez les témoins= ---- d On définit ainsi le rapport de côtes d exposition RC ou Odds Ratio qui représente une estimation du risque relatif. Il compare les côtes d exposition entre les cas et les témoins. a ---- b ad RC= -------- = ----- c bc --- d OR=1 pas de relation OR>1 relation OR< 1 facteur protecteur Côte d exposition cas: a/c Côte d exposition témoins: b/d On défini ainsi: RC( rapport de côte ) ou OR ( odds ratio) On a le rapport de côtes RC ou Odds Ratio qui représente une estimation du risque relatif. 8

Le rapport des côtes d exposition compare les côtes d exposition entre cas et témoins. OR montre une simple liaison entre un facteur de risque et la présence de la maladie. Inconvénient: ne permet pas de savoir si la maladie est apparue avant ou après l exposition. 4- Rapport de prévalence Etudes transversales prévalence chez les sujets exposés prévalence chez les sujets non exposés Pexp Rapport de prévalence: Rp= ------ ( 4) Pnexp Sur échantillons électifs par rapport à la maladie, on peut l analyser mathématiquement comme une véritable enquête cas témoins. 5- Autres mesures d association : Risque attribuable : c est : taux de malades chez les sujets exposés moins le taux de malades chez les sujets non exposés. Il représente la partie du risque exclusivement liée au facteur étudié. Fractions étiologiques d un risque : La part d implication d un risque dans la survenue d une maladie ( ou son impact si le facteur est protecteur ) peut être exprimée par le calcul des fractions étiologiques du risque. Dire que la fraction du risque d un facteur donné dans la population est de 80%, signifie que 80% des cas sont attribuables à ce seul facteur et pourraient être évités s il était éliminé (2). 9

VIII- CRITERES DE CAUSALITE - liaison statistique - constance de l association observée : reproductibilité - force d association - spécificité de l association - cohérence chronologique - gradient dose effet - cohérence avec les connaissances biomédicales ( plausibilité biologique ) - arguments expérimentaux IX- CONCLUSION - La notion de risque est très importante en Epidémiologie. - Elle se base sur les enquêtes épidémiologiques analytiques. - L enquête de cohorte reste la plus précise - En pratique courante les enquêtes cas témoins et les enquêtes transversales sont les plus utilisées. - La réduction des problèmes de santé repose sur la prévention et nécessite donc une connaissance rigoureuse des risques encourus d où l intérêt des études de cohorte ( longitudinales ) Références Bibliographiques 1- M.Cazaban, J.Duffour, P. Fabbro-Peray Epidémiologie de population Santé publique 5ème édition Masson 2005 2- Bourdillon.F ; Traité de santé publique. Epidémiologie. 2 ème Edition. Médecine- Sciences Flammarion2007 3- Bouyer.G et al : Epidémiologie principes et méthodes quantitatives : Epidémiologie et recherche étiologique p 4-26 ; Editions INSERM 1995 4- T.Ancelle Enquêtes epidémiologiques Maloine2002 5- Marie Bernard.P ; Lapointe.C : Mesures Statistiques en Epidémiologie Presses de l université du Québec1987 10