UE 1.S1 Psychologie Sociologie Ant hr opologie. UE 3.1 S1 Raisonnement clinique et pr oj et de soins inf ir mier s

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Transcription:

UE 1.S1 Psychologie Sociologie Ant hr opologie UE 3.1 S1 Raisonnement clinique et pr oj et de soins inf ir mier s ITV septembre 2014 (A part ir des document s ant érieurs de I TV, PC, HG)

Compét ence 6 : Communiquer et conduire une relat ion dans un cont ext e de soins (UE 1. 1. S1 Psychologie Sociologie Ant hropologie) Compét ence 1 : Évaluer une sit uat ion clinique et ét ablir un diagnost ic dans le domaine inf irmier (UE 3. 1 S1 Raisonnement clinique et projet de soins inf irmiers)

Déf init ion I nf ormer / Communiquer I nf or mer du lat in inf or mar e «f açonner, f or mer» f air e par t à quelqu un, met t r e au cour ant de quelque chose. Communiquer du lat in communicar e «êt r e en r elat ion avec»

Virginia Henderson : «Nécessité pour l être humain d échanger avec les autres et avec l environnement, sur un mode verbal ou non verbal aux niveaux sensori - moteur, intellectuel et affectif dans le but de partager ses idées, ses sentiments, ses expériences, d exprimer ses besoins et de comprendre ceux de son entourage.»[1] 4

Eugène Enriquez: «La communication est l ensemble des processus physiques et psychologiques par lesquels seffectue l opération de mise en relation d une ou plusieurs personnes: l émetteur, avec une ou plusieurs personnes: le récepteur, en vue d atteindre certains objectifs» 5

1. La théorie de SHANNON C et W WEAVER : La communication linéaire, unilatérale sétablit d un émetteur vers un récepteur sans réceptivité (sans réciprocité) UE 1.1 S1 7

schéma du système de communication selon Claude Shannon (la communication est réduite à la transmission d une information) Bruit Canal de communication Emetteur Code, message Message décodage Récepteur UE 1.1 S1 8

2- La théorie de WIENER N : La communication circulaire, bilatérale s établit d un émetteur vers un récepteur avec réciprocité (rétroaction = feed-back) Certains auteurs pensent qu il n y a de communication que lorsqu il y a feedback: UE 1.1 S1 9

Système de communication selon Wiener N Bruits Canal de communication Emetteur message Message Récepteur Code, Décodage Feed back Feed back UE 1.1 S1 10

Communication verbale, langage digital(palo Alto) (parlé ou écrit) Communication non verbale, langage analogique(palo Alto) ou para verbal ou para langage UE 1.1 S1 11

La communicat ion verbale : le langage Le langage est un syst ème de signes socialisés Le langage est un phénomène cult ur el

«elle peut se définir comme un ensemble de processus par lesquels divers éléments, qui ne relèvent pas de l expression verbale, tels des expressions du corps, l organisation d un lieu, les distances établies entre les personnes au cours d une interaction, véhiculent ou sont considérés véhiculer certains types d informations.» Fischer, G-N. (2003). Les concepts fondamentaux de la psychologie sociale, 2 ème édition, Paris, Dunod, p. 155

La communicat ion non verbale : «Le langage non verbal ou Le langage analogique, ou paralangage» Transmet une information sur le langage digital, le connotant. Tout ce qui englobe le message digital ; bien souvent, échappe à la volonté et à la conscience Pratiquement tout le non verbal de la relation Ex: le sourire exprimera de la sympathie ou du mépris). UE 1.1 S1 14

On appelle «par alangage» l ensemble des signes non-ver baux, qui const it uent une signif icat ion supplément air e accompagnant au sens musical- celle du message ver bal. Mucchielli, R. (1999). Communication et réseaux de communication, Paris, ESF, p. 56

La communication non-verbale «Le langage non verbal ou Le langage analogique, ou paralangage» Apparence et façon de se tenir Gestuel et moteur Mimiques du visage Regards Associé à la parole: verbaux moteurs, effets de voix, effets de mots, de sens Les silences Le toucher UE 1.1 S1 16

Il existe une sorte de langage d objets qui donne une première impression, liée aux Vêtements Accessoires 17

Les gestes des mains accompagnent la communication verbale Les fonctions du geste : suppléer à la parole souligner l importance du propos tenu, les points marquants du discours tel une ponctuation, Le mode d expression des mains indiquer une relation spatiale, marquer la mesure, un rythme figurer la forme d un objet évoqué caractérise ou l action qui le 18

19

Il existe ce qu on appelle un langage des regards Pour les soignants il peut être porteur de sens sur le plan clinique Permet de recueillir le feed-back ou d obtenir des informations visuelles qui vont compléter les informations verbales 21

Effets : verbo-moteurs de voix de mots, de phrases et de sens 23

Absence de parole, mais pas seulement Font intégralement partie de la communication, ils expriment quelque chose et sont indispensables à l'écoute de l'autre. Peuvent avoir valeur d opposition, d invitation à parler, d incompréhension Doivent être interprétés et analysés en fonction du contexte Peuvent être appropriés ou inappropriés 24

L auto-contact Les gestes vers le corps des autres Le contact physique : un moyen puissant pour exprimer ses émotions 25

la concordance et la convergence des deux modes rendent le message plus clair et le renforcent La discordance entre les deux systèmes brouille les significations du message et produit généralement des effets désagréables 26

Le cadre de réf érence : Le syst ème des opinions des idées, des valeur s, des nor mes va «t eint er» le message Le malent endu, le quipr oquo Les bruit s ou parasit es : I ls af f ect ent à des degr és diver s la t r ansmission du message

Fact eurs pouvant inf luencer la communicat ion int erpersonnelle La posit ion sociale Le posit ionnement spat ial Le cont ext e, l envir onnement Les f act eur s cognit if s Les f act eur s psychologiques Les enj eux, les st r at égies

Le posit ionnement spat ial : la proxémie Selon E.T HALL c est «l ensemble des observations et théories concernant l usage que l homme fait de l espace en tant que produit culturel spécifique ( ) la communication constitue le fondement de la culture» 1 HALL, E.T. ( 1986) La dimension cachée, Ed du Seuil collect ion point s, page 13 Elle concerne donc la distance physique qui s ét ablit entre les personnes durant leurs différentes interactions ainsi que la manière dont elles gèrent leur rapport à l espace. Langfel, S.,Couturat, F. (2011). Les essentiels en IFSI -Soins relationnels Soins palliatifs p.7 4 distances

Les quat r e gr ands t ypes de dist ance physique Distance intime : 15 cm à 45 cm Dist ance per sonnelle : 45 cm à 1,20 m Dist ance sociale : 1,20 m à 3,50 m Dist ance publique : plus de 3,50 m

La r elat ion int er per sonnelle La r elat ion or ganisat ionnelle ou la r elat ion aux nor mes La r elat ion sociale ou la r elat ion à la dif f ér ence Fischer, G-N. (2003). Les concepts fondamentaux de la psychologie sociale, 2 ème édition, Paris, Dunod,

La r elat ion r elève du champ pr of essionnel ce qui implique des r appor t s sociaux codif iés, pr é-ét ablis f ixant par avance l ident it é sociale, les r ôles et les st yles d int er act ions des pr ot agonist es. Formarier, M. (2007, juin) la relation de soin, concepts et finalités, Recherche en soins infirmiers n 89, p. 34

Pour Fischer : «la not ion d int er act ion suppose une mise en pr ésence concr èt e de deux per sonnes qui vont développer ent r e elles une succession d échanges ; la not ion de r elat ion est plus abst r ait e et désigne une sociabilit é humaine» Fischer, G-N. (2003). Les concepts fondamentaux de la psychologie sociale, 2 ème édition, Paris, Dunod, p. 31

La relation de civilité : Cest une int er act ion «Elle s'inscrit dans un rituel social, dans la volonté individuelle, d'un comportement, d'une convivialité dans l'échange. C'est le niveau du propos banal, de la communication informelle où l'on parle surtout de tout, sauf de l'essentiel.» (15) Malabeuf, L. (1992). La relation soignant-soigné du discour s au passage à l act e, Soins For mat ion Pédagogie, p. 4-7

Les dif f érent es relat ions de soins La r elat ion dit e «f onct ionnelle» Elle est ainsi dénommée parce «qu' elle par t icipe d' un but avoué et qu' elle a une f onct ion pr écise, celle de per met t r e une connaissance ef f ect ive de «l aut r e» dans un domaine spécif ique. Lor sque «cet aut r e» est le malade, les cent r es d int ér êt du soignant sont la pat hologies et ses signes, les habit udes de vie, les données f amiliales et sociopr of essionnelles, et c.. Louis Malabeuf définit cette relation comme une relation d' invest igat ion où le soignant est en quêt e d' inf or mat ions qui lui paraissent importantes pour définir les grandes lignes d'une prise en charge, ou pour en préciser certains aspects.

Les aut res relat ions en soins inf irmiers La r elat ion de soins : «Elle est suppor t d échanges avec le pat ient ou sa f amille elle est mise en uvr e par le soignant pendant les soins t echniques ou de conf or t» La r elat ion d aide La r elat ion d aide t hér apeut ique La r elat ion éducat ive

Ce qui nous amène à aborder la question de l entretien en lien avec le TD sur le recueil de données : Lentretien de recueil de données est donc une situation de relation dite «fonctionnelle».

Pour D. Lagache : «L' ent r et ien est une sit uat ion pr ovisoir e, d' int er act ion, d' int er - inf luence, essent iellement ver bale, ent r e deux ou plusieur s per sonnes en cont act dir ect, avec un obj ect if pr éalablement posé.» Salomé,J. (2003). Relat ion d aide et f or mat ion à l ent r et ien, p,14

3 types d entretien : Lentretien non directif : Le soignant invite la personne à exposer son problème, exprimer sa demande Lentretien directif : Questions directes, précises, nombreuses Lentretien semi-directif : Questions générales et peu nombreuses A utiliser dans le cadre du recueil de données A utiliser dans le cadre d un travail de recherche

Interactions essentiellement verbales entre deux personnes en contact direct, avec un objectif préalablement posé, au moins pour l une d entre elles.

Recueillir une information la plus complète possible. Déterminer les dépendances réelles ou potentielles de la personne. Déterminer les causes de ces dépendances (sources de difficultés). Déterminer les besoins de la personne avec sa participation. Marquer le début de la prise en charge.

Cest un temps de rencontre avec l autre, Où les projections de ses représentations sont à éviter, Qui sert à repérer ce qui est particulier et unique chez la personne, Il aboutit à des transmissions sur le dossier patient (manuscrit ou informatisé) Il seffectue dans le respect de la personne et de ses droits.

Communiquer : reconnaître l autre dans son unicité, sa différence La communication parfaite n existe pas. Bien communiquer nécessite des connaissances : théorie de la communication modes de communication De soi, de l autre Dans la relation avec la personne soignée l infirmier(e) est responsable de la qualité de la communication. Bien communiquer = préalable à la relation soignant-soigné et aux soins relationnels (UE 4.2.S2 ) dont ce cours est un pré-requis «Les relations de soins ne relèvent pas du hasard, avec les soins techniques, elles sont l expression, l objectivation de la démarche clinique mise en uvre dans la prise en charge de la personne soignée» Formarier, M. (2007, juin) la relation de soin, concepts et finalités, Recherche en soins infirmiers n 89, p. 34 43

MUCCHIELLI Roger «communications et réseaux de communication» ED ESF1999 NICOLAS-FISHER Gustave «Les concepts fondamentaux de la psychologie sociale» ED DUNOD 1996 ED Sciences Humaines 2002 «La communication : état des savoirs» UE 1.1 S1 44

J.BIROUSTE «UE 1-1-S1 psychologie» ED FOUCHER 2011 N. AUBERT, GRUERE,JABES,LAROCHE,MICHEL Ed PUF FONDAMENTAL 2002 «management : aspects humains et organisationnels» les essentiels en IFSI «psychologie, sociologie, anthropologie»ed MASSON 2010 UE 1.1 S1 45