Point presse Maladie à virus Ebola

Documents pareils
BOITE A IMAGES PREVENTION DE LA MALADIE A VIRUS EBOLA

Gestion de la crise sanitaire grippe A

Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola

OSIRIS GRIPPE A H1N1

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes

Chapitre VI : Gestion des risques épidémiques

Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014

Plan de veille et de préparation à la riposte contre la Maladie à Virus Ebola

dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s

Formation d Auxiliaire ambulancier

ORGANISATION DES SOINS EN SITUATION DE PANDEMIE GRIPPALE

DES PÈLERINS SE RENDANT À LA MECQUE

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

Protégeons-nous ensemble!

INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE

Qu est-ce que la peste?

Mise en place de référents grippe au sein d un centre hospitalier

Tuberculose bovine. Situation actuelle

Centre Antipoison et de Toxicovigilance Strasbourg Tél:

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON

Stratégie de déploiement

Cahier des charges des maisons de santé pluri-professionnelles pouvant bénéficier d un soutien financier

MINISTERE DE LA SANTE, DE LA FAMILLE ET DES PERSONNES HANDICAPEES

LA RESPONSABILITÉ DU RADIOLOGUE Point de vue de l avocat

PARTIE I - Données de cadrage. Sous-indicateur n 9-1 : Nombre de consultations de médecins par habitant, perspective internationale

Jean-Christophe Richard Véronique Merle CHU de Rouen

Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées en réanimation en France?

Ce que les femmes enceintes doivent savoir au sujet de la grippe H1N1 (appelée grippe porcine auparavant)

Pandémie : pas de fermetures de classes Évaluation de la situation au 13 novembre 2009

Carte de soins et d urgence

Leucémies de l enfant et de l adolescent

PLAN DE COMMUNICATION POUR LA PREVENTION CONTRE L EPIDEMIE DE LA FIEVRE EBOLA

Définition de l Infectiologie

Situation Epidémiologique Hebdomadaire Epidémie d Ebola en Guinée

Situation Epidémiologique Hebdomadaire Epidémie d Ebola en Guinée

URGENCE HUMANITAIRE LES 10 COMMANDEMENTS

ASSURANCE RESPONSABILITE CIVILE MEDICALE QUESTIONNAIRE GENERAL

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME

ARRÊTÉ du. Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de seconde générale et technologique

Extra-Pass ét u di a nts. Votre couverturesanté à l étranger

LA RECHERCHE INFIRMIERE: une exigence professionnelle / cas concret. La recherche infirmière. Cas concret : où se déroule-t-il?

Le point de vue d une administration hospitalière Inka Moritz, Secrétaire générale

Nouveau plan greffe : Axes stratégiques pour l avenir

admission aux urgences

eduscol Santé et social Enseignement d'exploration

Situation Epidémiologique Hebdomadaire Epidémie d Ebola en Guinée

Situation Epidémiologique Hebdomadaire Epidémie d Ebola en Guinée

Les Infections Associées aux Soins

Les Mutuelles du Soleil

AMMA HOSPI-PLAN Déclaration de sinistre

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

Hépatite C une maladie silencieuse..

Le niveau 3 - alerte canicule correspond à une vigilance météorologique orange pour le paramètre canicule.

Création de procédures inter-services pour la gestion des essais de phase I à l Institut Gustave Roussy

Présentation des intervenants et modérateurs

PRISE EN CHARGE D'UN PATIENT ATTEINT OU SUSPECT DE CLOSTRIDIUM DIFFICILE

ARRÊTÉ du. relatif au cahier des charges de santé de la maison de santé mentionné à l article L du code de la santé publique.

Etat des lieux de l accès aux plateformes de génétique moléculaire

REFERENTIEL D AUTO-EVALUATION DES PRATIQUES EN ODONTOLOGIE

Page1 LE DROIT AU RESPECT DE LA DIGNITE

1.1.2 : Indiquer la voie de pénétration du microorganisme

Le contexte. Définition : la greffe. Les besoins en greffons en constante augmentation

Séquence 1 : La place du MSP et de l ISP

Allocution d ouverture de Jean DEBEAUPUIS, Directeur Général de l Offre de soins

Le guide. pour tout comprendre. Agence relevant du ministère de la santé

LE FINANCEMENT. MSPD Eric Fretillere Conseil Régional de l Ordre des Médecins d Aquitaine CDOM 47Page 1

region guide sante bis:mise en page 1 05/03/13 09:24 Page1 Guide pratique à l attention des professionnels de santé URPS DE BIOLOGIE MÉDICALE PACA

Plans de secours NOMBREUSES VICTIMES

METHODOLOGIE GENERALE DE LA RECHERCHE EPIDEMIOLOGIQUE : LES ENQUETES EPIDEMIOLOGIQUES

Surveillance des troubles musculo-squelettiques dans les Bouches-du-Rhône

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut

La régulation des transports sanitaires par les SAMU

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines

ASSURANCE RESPONSABILITE CIVILE MEDICALE CHIRURGIE PLASTIQUE RECONSTRUCTRICE ET ESTHETIQUE

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

Tableau des garanties Contrats collectifs

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

ANNEXE 3 ASSISTANCE MÉDICALE

DON DE SANG. Label Don de Soi

Coordinateur des ressources humaines - Nzérékoré - GUINEE

LES PROFESSIONNELS DE LA SANTE

Z I G U I N C H O R SITUATION ECONOMIQUE ET SOCIALE REGIONALE Service Régional de la Statistique et de la Démographie de Ziguinchor

Les Jeudis de l'europe

P atients S anté T erritoires

+ Questions et réponses

COLLABORATEURS CLINIQUES

Infection par le VIH/sida et travail

INTERET ET LIMITES DU TIIH DANS LES TRANSPORTS INTER HOSPITALIERS. Marc FOURNIER SAMU13- APHM

Vaccinations pour les professionnels : actualités

3152 Infirmiers autorisés/infirmières autorisées

NEPALE NORD ESSONNE PALLIATIF

L entretien en radiologie conventionnelle. Comment procède t on? Radiologie conventionnelle. Quel mobilier et matériel?

EVALUER LA MAITRISE DU RISQUE INFECTIEUX EN EHPAD

Dernière mise à jour le 11/09/15 1

Comment se déroule le prélèvement? Il existe 2 modes de prélèvements des cellules souches de la moelle osseuse:

Transcription:

Point presse Maladie à virus Ebola Vendredi 21 novembre 2014

CABINET Service communication Marseille, le jeudi 20 novembre 2014 0 Point-presse Maladie à virus Ebola Vendredi 21 novembre 2014 à 11 heures Vincent BERTON, Directeur de Cabinet de la Préfecture de région Provence-Alpes- Côte d'azur, Préfecture des Bouches-du-Rhône, et Marie-Claude DUMONT, Conseiller médical du Directeur Général de l ARS PACA, vous invitent au Point presse consacré à la maladie à virus Ebola. Vendredi 21 novembre 2014 à 11h A la préfecture des Bouches-du-Rhône Cas suspect, cas possible, cas exclu : le point sur le dispositif prévu par les autorités nationales. Comment le système de santé en Paca est-il organisé pour accueillir des personnes malades? Quels sont les risques dans notre région? Merci de confirmer votre présence par retour de mail à : pref-communication@bouchesdu-rhone.gouv.fr Contacts Presse Préfecture des Bouches-du-Rhône - Brigitte Hautier-Mansat : 04 84 35 41 33 Agence Régionale de Santé Paca - Valérie Bourgeois : 07 87 00 56 31 Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d'azur - Préfecture des Bouches-du-Rhône Place Félix Baret - CS 80001-13282 MARSEILLE Cedex 6 - www.bouches-du-rhone.gouv.fr - Twitter@prefet13 Bureau de la communication Interministérielle - 04.84.35.40.00

FICHE PRESSE Ebola > Qu est ce qu Ebola? Le virus Ebola se transmet à l homme par contact avec des animaux sauvages infectés présents en Afrique et peut se propager ensuite dans les populations par transmission interhumaine. Le taux de mortalité varie de 25 à 90% selon le type de virus et les conditions de prise en charge. Bien que des traitements soient actuellement expérimentés, la prise en charge repose généralement sur un traitement symptomatique. Le virus Ebola a été nommé ainsi en référence à une rivière passant près de la ville de Yambuku, dans le nord de la République démocratique du Congo, alors appelé Zaïre. C'est à l'hôpital de cette localité que le premier cas de fièvre hémorragique Ebola fut identifié en septembre 1976, annonçant une première épidémie. > Les symptômes de la maladie à virus Ebola La maladie à virus Ébola est une maladie virale aiguë se caractérisant souvent par l apparition brutale de fièvre, une faiblesse intense, des douleurs musculaires, des maux de tête et une irritation de la gorge. Ces symptômes sont suivis de vomissements, de diarrhées, d éruptions cutanées, d insuffisance rénale et hépatique et, dans certains cas, d hémorragies internes et externes. > Comment se transmet la maladie à virus Ebola? Le virus se transmet par contact direct avec le sang, les liquides et tissus corporels des personnes et animaux infectés, malades ou morts. Aucune transmission par voie aérienne n a été rapportée à ce jour. Il n y a pas de transmission lors de la période d incubation. Une personne qui ne présente aucun symptôme n est pas contagieuse. Le risque de transmission est faible dans la première phase de la maladie, il augmente lors de l aggravation de la maladie. Les personnes malades peuvent transmettre l infection aussi longtemps que leur sang et leurs sécrétions contiennent des virus, c est-à-dire plusieurs semaines. > Le dispositif > 1 er étape : identification d un «cas suspect» Les médecins, en ville, à l hôpital ou en structures d accueil et d hébergement pour personnes âgées ou pour personnes handicapées, doivent signaler au centre 15, toute personne qui présenterait, dans un délai de 21 jours après son retour d une zone à risque, une fièvre supérieure ou égale à 38 C. A ce stade, la personne est considérée comme un «cas suspect». Le médecin isole le malade (au mieux dans une pièce fermée), en évitant tout contact et en lui demandant de se couvrir le nez et à la bouche. > Le dispositif > 2 er étape : qualification du cas Dès le signalement émis au centre 15, la plateforme de veille de l ARS est saisie et une investigation par téléphone est immédiatement réalisée en liaison avec la Cellule interrégionale d'épidémiologie (Cire) Paca, l Institut national de Veille Sanitaire (InVS) en région. En fonction des résultats de l investigation médicale et épidémiologique le patient sera classé en «cas possible» ou bien en «cas exclu». S il est classé en cas possible, il est pris en charge selon la procédure prévue par le ministère des affaires sociales, de la santé et du droit des femmes (voir paragraphe suivant). S il est classé en «cas exclu», sa prise en charge peut être poursuivie par son médecin traitant ou le centre hospitalier.

> Le dispositif > 3 er étape : Si un «cas possible» était identifié en Paca Dès lors qu un «cas suspect» serait classé en «cas possible» par l InVS (en lien avec le centre 15 et l ARS Paca), le patient sera immédiatement transféré à l hôpital Nord Ap-Hm, dans le service du professeur Brouqui, l établissement de référence. Le Samu du département concerné prendra contact avec le Samu de l établissement de santé de référence (AP-HM) pour décider des conditions de transfert. Le transfert serait alors assuré par un équipage formé et équipé des matériels de protection adaptés. A son arrivée à l hôpital Nord Ap-Hm, le patient subira un prélèvement biologique pour confirmer ou écarter le diagnostic d infection à Ebola. Ce prélèvement sera envoyé au centre national basé à Lyon. > Information, préparation et organisation des établissements et des professionnels de santé de la région Les établissements de santé de la région et les professionnels de santé libéraux étant susceptibles d accueillir des cas suspects, l ARS Paca mène depuis l été des actions visant à les informer et les sensibiliser. Les établissements testent régulièrement leurs procédures et rappellent les consignes de vigilance dans ce contexte particulier. La procédure de signalement des centres 15 vers l ARS puis vers l InVS a été testée et les professionnels de santé connaissent ce dispositif. > Recommandations générales à la population Il faut rappeler qu il n y a pas, à ce jour, de cas Ebola survenu en France. Seules 2 personnes atteintes de la maladie ont été rapatriées et hospitalisées à l hôpital d instruction des armées Begin. Tous les moyens et les services de l Etat sont mobilisés pour faire face et protéger la population. En cas de contact physique avec une personne malade présentant les caractéristiques du cas «suspect» il est recommandé de : se laver abondamment les zones du corps ayant été contact (eau + savon) et désinfection (solutions hydro alcooliques ou contenant de la javel) ; se signaler comme ayant eu un contact direct avec le malade ; relever les identités (nom, prénom, pays, n tél portable) : du malade, de la personne accompagnant le malade et de toute personne ayant eu un contact direct ou une proximité directe (ex: dans une file d attente) avec le malade ; évacuer uniquement la pièce dans laquelle a été le malade. Pour toute question, contacter le n vert mis à disposition par le ministère : le 0 800 13 00 00, de 9h à 21 h, 7 jours sur 7 (appel gratuit depuis un poste fixe). > Contact presse : Valérie Bourgeois > Agence régionale de santé : 04 13 55 83 67 > 07 87 00 56 31