Céréales et oléoprotéagineux : moins de producteurs mais maintien des surfaces ARTENSE ARTENSE ARTENSE ARTENSE ARTENSE ARTENSE CANTAL CANTAL CANTAL



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Transcription:

Agreste Auvergne N 120 - mai 2013 Céréales et oléoprotéagineux : moins de producteurs mais maintien des surfaces Plus de la moitié des 23 700 régionales cultive des céréales, des oléagineux ou des protéagineux (COP) mais seules 2 200 en ont fait leur spécialité. Les surfaces de ces unités plus "professionnelles" se sont agrandies pour atteindre 57 ha en 2010, loin cependant de la moyenne nationale (80 ha). Les céréaliculteurs ont conservé le statut d'exploitant individuel plus souvent que l'ensemble des agriculteurs. Ils sont aussi plus âgés et plutôt moins bien formés, à l'exception des jeunes de moins de 40 ans. La moitié des surfaces en COP cultivées dans les trois Limagnes Surfaces par région agricole céréales oléoprotéagineux 1 point = 10 ha S S S S S LIVRADOIS LIVRADOIS LIVRADOIS 54 % des agricoles régionales ont des surfaces en COP. Elles contribuent à 70 % de la PBS régionale et les 3/4 d'entre elles sont moyennes ou grandes. La moitié des cultive des COP En 2010, une grosse moitié des agricoles régionales, 12 700 au total, produisent des céréales ou des oléoprotéagineux (COP). Ainsi, neuf communes sur dix ont peu ou prou des surfaces cultivées en COP sur leur territoire. C'est pourtant la surface en herbe qui domine en Auvergne avec une couverture de 79 % de la surface agricole utilisée (SAU). Les 257 500 hectares de cultures en COP arrivent bien loin derrière et représentent 18 % de la surface agricole régionale. Les trois quarts des ayant des COP sont classées moyennes ou grandes BRIOU BRIOU BRIOU BRIOU BRIOU BRIOU CEZALLIER CEZALLIER CEZALLIER MARGERI MARGERI MARGERI MARGERI MARGERI MARGERI SEGA CHATAIGNERAIE CHATAIGNERAIE SEGA CHATAIGNERAIE SEGA MASSIF MASSIF MEZENC MEZENC MEYGAL MEYGAL MASSIF MEZENC MEYGAL et elles concentrent 94 % de l'assolement régional. Des surfaces stables en Auvergne... L'Auvergne se place au 16e rang des régions françaises pour ses surfaces en COP, après Rhône-Alpes et la Basse-Normandie et bien loin derrière le Centre, pre- mière région de production. Les surfaces régionales sont stables depuis dix ans mais leur emprise sur les terres agricoles progresse très légèrement compte tenu de la diminution de la SAU (- 3,6 % en dix ans). A l échelle nationale, les surfaces augmentent de 3 % et l emprise sur la SAU progresse également (+ 3 points depuis 2000).

AgresteAuvergne 70 % des ayant des surfaces en COP ont un statut d'exploitant individuel et participent à hauteur de 44 % à la PBS de ces. Elles ont une superficie moyenne de 14 ha. Les moyennes et grandes ayant des surfaces en COP contribuent à 97 % de la PBS de COP. Sur les 12 650 céréalières, 700 pratiquent l'irrigation et 73 % des surfaces irriguées le sont par des cultivant des céréales. Dans la région, la stabilité des surfaces masque des disparités départementales. La sole en COP n'augmente que dans l'allier (+ 3 %). Elle est stable dans le Puyde-Dôme, elle diminue en Haute-Loire (- 3 %) et surtout dans le Cantal (- 8 %). L'Allier, avec plus de 120 000 ha, détient 47 % de la surface régionale en COP et demeure le premier département auvergnat producteur de céréales et d'oléoprotéagineux. Grâce à ses plaines de Limagnes, le Puy-de-Dôme est l'autre espace le plus favorable à la culture de COP (35 % des superficies régionales). La surface moyenne en COP par exploitation est plus modeste en Auvergne que sur l'ensemble du territoire (20 ha contre 44 ha). C'est dans l'allier qu elle est la plus importante (37 ha), dans le Puy-de-Dôme, elle se limite à 23 ha.... mais le nombre d diminue En dix ans, le nombre d' produisant des COP a diminué de plus d'un Répartition des et des superficies en COP selon les principales OTEX La quasi totalité des surfaces en COP dans les moyennes et grandes Céréales et oléoprotéagineux Polyculture, polyélevage, autres Bovins viande Bovins lait Cultures générales Autres orientations % 40 30 20 10 0 10 20 30 40 Part des Part des surfaces Exploitations moyennes grandes SCOP moyennes grandes Ensemble des SCOP ensemble quart en Auvergne comme en France. La surface moyenne a gagné 5 ha dans la région, beaucoup moins cependant que sur l'ensemble du territoire (+ 13 ha). Près des trois quarts des ont moins de 20 ha de COP et totalisent un quart des surfaces. A l'opposé, 4 % en ont plus de 100 mais concentrent près de 30 % de la sole en COP. Les céréales représentent près de 90 % des surfaces en COP, une proportion quasi identique à celle constatée en 2000. Elles occupent 16 % de la SAU de la région, contre 34 % au niveau national. Si la surface en céréales a augmenté de 2 % en dix ans, le nombre d' qui en cultivent a diminué de 26 %, soit 4 500 de moins. En Auvergne, 15 % des chefs d'exploitation ayant des COP sont pluriactifs mais avec de grandes disparités selon la dimension économique de leur ferme. En effet, dans les petites, moins, 36 % d'entre Evolution des et des surfaces en COP entre 2000 et 2010 Plus de 4 200 ayant des surfaces en COP disposent d'une capacité de stockage ventilé des céréales et oléoprotéagineux pour 635 950 équivalent tonnes de blé. Ensemble des Nombre Evolution 2010/2000 Surface de la culture en ha Exploitations Nombre Evolution 2010/2000 Surface de la culture en ha Évolution des moyennes et grandes en COP 2010/2000 Nombre Surface Céréales 12 647-26,4 225 839 2 169 + 1,4 81 311-0,2 + 19,5 Blé tendre 8 201-25,1 109 616 1 921-0,4 46 756 + 0,1 + 13,9 Mais grain et semence 2 009-18,1 40 378 1 016-6,3 25 024 + 0,1 + 16,4 Orge 4 792-34,2 26 117 719-1,0 5 771 + 13,1 + 51,4 Oléoprotéagineux 2 217-16,1 31 617 1 069-4,6 18 401-3,3 + 4,4 Oléagineux 2 005-17,6 28 749 1 034-4,2 16 884-3,0 + 1,9 Colza 1 129-16,5 17 650 519-6,0 9 956-6,5 + 0,4 Tournesol 1 212-21,7 10 882 711-6,9 6 825-4,8 + 6,6 Protéagineux 402-15,7 2 843 144-18,2 1 517-9,2 + 42,0 Pois protéagineux 332-20,6 2 300 129-21,3 1 308-10,0 + 31,5 Source : Agreste - Recensements agricoles

Auvergne Agreste eux ont une activité secondaire alors qu ils ne sont que 8 % au sein des moyennes et grandes. Mais il est vrai que seulement 11 % de ces sont classées en COP alors que plus de la moitié sont en bovins viande ou bovins lait, des orientations plus consommatrices de main-d'œuvre. Pour les mêmes raisons, 92 % des chefs de ces travaillent à temps complet, taux supérieur à celui de l'ensemble des régionales (68 %). L'âge moyen des chefs d'exploitation cultivant des COP est de 48 ans, deux ans de plus qu'en 2000 et un an de moins qu'en France. Dans les petites structures (moins de 20 ha) l'âge moyen des exploitants est encore plus élevé et atteint 56 ans. Les résistent mieux En 2010, sur les 12 700 qui produisent des céréales ou des oléoprotéagineux dans la région, seulement 17 % sont et classées dans l'orientation technico-économique "céréaliculture et culture de plantes oléagineuses et protéagineuses - COP". Elles représentent 9 % de l'ensemble des de la région contre 7 % en 2000, et consacrent 99 700 ha aux cultures de COP, soit 80 % de leur surface agricole, comme en 2000. Les regroupent près de 40 % des surfaces régionales de COP contre 34 % en 2000. Au niveau national, trois ayant des COP sur dix sont et détiennent presque la moitié (48 %) de la sole nationale en COP. Alors qu'un cinquième des % 100 80 60 40 20 0 Répartition des selon leur dimension économique La part des moyennes diminue pour l OTEX COP OTEX COP agricoles régionales ont disparu en dix ans, le nombre de celles en COP reste stable et leur surface augmente de 13 %. Leur taille moyenne a, en effet, gagné 6 ha et atteint 57 ha en 2010, encore loin cependant du niveau national (80 ha). Le blé tendre, culture dominante Au sein des, les céréales occupent la plus grande place avec plus de 82 % du total des superficies en COP en 2010. Près de six hectares de céréales sur dix sont consacrés au blé tendre, une surface en progression de 11 % par rapport à 2000. Le Puyde-Dôme est le premier département à blé de l'auvergne. Il lui consacre 54 % de ses surfaces en COP. Avec l'allier, ils rassemblent 96 % des surfaces en blé tendre de la région. Les surfaces dédiées aux oléagineux et protéagineux dans les se sont également étendues mais de manière peu significative et sur de petites surfaces. L'Allier et le Puyde-Dôme fournissent aussi l'essentiel de ces productions. Ensemble des Grandes Moyennes Petites Les grandes progressent En 2010, on compte un peu plus d'un millier d' en COP classées "moyennes ou grandes" avec un potentiel de production égal ou supérieur à 25 000. Leur surface développée en COP s'élève à 90 000 ha, en augmentation de 16 % depuis 2000. Elles concentrent 90 % des surfaces en COP des. Leur taille moyenne est de 109 ha, elle était de 93 ha en 2000. Les en COP ne représentent que 7 % de la PBS régionale de l'ensemble des agricoles (11 % au niveau national), en légère augmentation cependant par rapport à 2000. Il existe de grandes disparités départementales. A lui seul, le département de l'allier concentre 50 % de la PBS des en COP de la région, et le Puy-de-Dôme 46 %. Parmi ces, celles détenant un potentiel de production au moins égal ou supérieur à 250 000 sont peu nombreuses. On en 60 % des surfaces en COP des de 100 ha et plus se trouvent en Limagne. Grandes (PBS à 100 000 ) : 159 ha de surface moyenne en COP 13 % des en COP 47 % des surfaces régionales. Moyennes (PBS entre 25 000 et 100 000 ) : 60 ha de surface moyenne en COP 32 % des en COP 43 % des surfaces régionales. Petites (PBS < à 25 000 ) : 9 ha de surface moyenne en COP 55 % des en COP 10 % des surfaces régionales.

AgresteAuvergne Dans les en COP, une UTA valorise en moyenne 66 ha de SAU dont 53 ha de SCOP. Dans les en élevage, une UTA valorise, en moyenne, 46 ha de SAU comme pour l ensemble des. dénombre 27 dont 23 dans l'allier, soit plus du double en dix ans. La PBS moyenne est en hausse de 9 % par rapport à celle de 2000 et atteint 43,5 milliers d'euros en moyenne. Elle varie de 7 milliers d'euros pour les petites à 159 milliers d'euros pour les grandes. Au total, les moyennes et grandes en COP contribuent à 91 % de la PBS des ayant des COP. Davantage de formes sociétaires dans les moyennes et grandes Les céréaliculteurs spécialisés ont conservé plus fréquemment que l'ensemble des agriculteurs auvergnats leur statut d'exploitant individuel (83 % contre 77 %). Les formes sociétaires ont cependant progressé de 28 % entre 2000 et 2010. Cette évolution a bénéficié seulement aux EARL au détriment des GAEC. La représentation des EARL gagne, en effet, 4 points sur la période et conserve une bonne avance par rapport à l'observation de l'ensemble des régionales. Le statut des moyennes et grandes est encore plus marqué. En 2010, les formes sociétaires concernent 35 % des en COP, avec toujours une dominante pour les EARL. Une affaire de famille où les femmes dirigeantes gagnent des places En Auvergne, 3 200 personnes participent de façon régulière aux différentes tâches des en COP, une population en baisse de % 100 80 60 40 20 0 Répartition des selon leur statut juridique entre 2000 et 2010 Progression des formes sociétaires des moyennes et grandes OTEX COP 10 % par rapport à 2000. Plus de 95 % de la maind'œuvre est familiale. Les 2 460 chefs d'exploitation et coexploitants représentent 77 % des actifs permanents mais seulement 42 % d'entre eux déclarent travailler à temps plein. Dans les moyennes et grandes, la proportion des dirigeants qui travaillent à temps complet passe à 70 %, part identique à celle de l'ensemble des et en augmentation par rapport à 2000 (66 %). A l'opposé, le temps très partiel, moins d'un quart de temps, s'est aussi accru entre 2000 Ensemble des Statut autre qu'individuel, GAEC, EARL EARL GAEC Exploitation individuelle Champ : moyennes et grandes Entreprises de travaux agricoles Salariés permanents hors main-d œuvre familiale Saisonniers occasionnels Autres actifs familiaux Chefs et coexploitants UTA totales et 2010, de 6 % en 2000 à 11 % en 2010. La proportion de femmes parmi les chefs ou coexploitants spécialisés en COP a légèrement progressé par rapport à 2000 (de 24 % à 27 %). Dans les moyennes et grandes leur représentation a augmenté de 23 % et dans les petites de 7 %. Dans son ensemble, la main-d'œuvre permanente des en COP fournit l'équivalent du travail de près de 1 900 personnes occupées à temps plein. Ces unités de travail annuel (UTA) repré- Nombre d UTA (Unité Travail Annuel) selon la population active Une main-d œuvre essentiellement familiale 2010 2000 0 500 1 000 1 500 2 000 2 500

Auvergne Agreste sentent 6 % de la maind'œuvre agricole régionale mais avec des écarts importants entre les départements. Dans l'allier et le Puy-de-Dôme, environ un dixième du potentiel de main-d'œuvre est lié aux COP, comme au niveau national, alors qu'il est très faible en Haute-Loire et dans le Cantal. En dix ans, la productivité du travail s'est fortement améliorée. Certes le nombre d'unités de travail des en COP a diminué de 8 % mais en 2010, une UTA suffit à mettre en valeur 66 ha de SAU contre 54 ha il y a dix ans et 46 ha pour l ensemble des. Le nombre de salariés permanents hors famille, avec moins de 0,1 personne par exploitation, est resté stable dans les en COP tout comme dans l'ensemble des de la région. Peu de jeunes chefs mais nettement mieux formés que leurs aînés Les céréaliculteurs spécialisés ont en moyenne 54 ans, quatre ans de plus que l'ensemble des agriculteurs auvergnats. A la tête des moyennes et grandes, ils sont plus jeunes, 50 ans, comme en moyenne régionale, mais sont toujours plus âgés que l'ensemble des exploitants des moyennes et grandes de la région. En 2010, les moins de 50 ans comptent 36 % de chefs d'exploitation contre 50 % en 2000. Pour l ensemble des, les moins de 50 ans sont nettement plus représentés (49 % du total des exploitants). Ce sont particulièrement les chefs des petites unités qui participent au vieillissement de cette population. Ils ont en moyenne 57 ans et seuls 28 % d'entre eux ont moins de 50 ans. Dans les moyennes et grandes le poids de ces jeunes générations passe à 47 %. La part des 60 ans et plus est plus élevée qu'en 2000 et que celle de l'ensemble des OTEX en 2010. Dans les petites, 44 % des chefs d'exploitation ont 60 ans et plus, 40 % sont des pluriactifs et 34 % sont retraités. Les niveaux de formation des chefs d' en COP sont plutôt moins élevés que pour l'ensemble des agriculteurs. Seulement 41 % d'entre eux ont atteint un niveau secondaire court contre 46 % pour l ensemble des agriculteurs de la région et jusqu'à 50 % pour les éleveurs laitiers ou de bovins viande. Les jeunes sont mieux formés mais ils sont peu nombreux dans cette spécialisation. Près des trois quarts des exploitants de moins de 40 ans ont un diplôme au moins de niveau baccalauréat, une proportion supérieure à celle observée sur l'ensemble des régionales (65 %). De plus, 40 % d'entre eux déclarent avoir suivi des études supérieures, ce qui représente une part nettement supérieure à l'ensemble des moins de 40 ans toutes OTEX régionales confondues (23,1 %). Une succession mieux assurée pour les moyennes et grandes Pour les 1 460 dont le chef d'exploitation, ou le plus âgé des coexploitants, est né en 1960 ou avant, la succession n'est pas toujours assurée tout comme pour l'ensemble des de la région. Dans 49 % des cas, le successeur n'est pas connu et plus de 250 déclarent ne pas avoir de repreneur et pourraient disparaître. Les moyennes et grandes ont plus souvent un successeur désigné et apparaissent plus pérennes. Une démarche de valorisation dans trois sur dix Parmi les en COP, près de trois sur dix se sont engagées dans une démarche de valorisation contre quatre sur dix sur l ensemble des de la région. Le taux moyen augmente en fonction de la taille de l'exploitation et atteint 36 % pour les dont la SAU dépasse 100 ha. Un peu moins de 10 % des en COP, toutes tailles confondues, pratiquent une activité de diversification, principalement orientée sur le travail à façon. Par ailleurs, 18 % ont mis en place des productions sous signe de qualité, (le taux moyen atteint 32 % dans l agriculture régionale). La commercialisation via des circuits courts concerne une part encore bien plus faible des en COP (4 % contre 10 % en moyenne régionale), mais il faut dire que leurs produits ne s y prêtent guère. Ginette Labussière 18 % des de 100 ha et plus pratiquent une activité de diversification.

AgresteAuvergne Données sur les ayant des céréales ou oléoprotéagineux (COP) Ensemble des ayant des surfaces en COP Allier Cantal Haute-Loire Puy-de-Dôme Auvergne France Nombre d 3 291 1 973 3 565 3 875 12 704 273 616 Unités Travail Annuel totales 5 270 3 617 5 215 5 169 19 271 441 477 Petites 473 246 1 101 1 311 3 131 57 661 Moyennes 1 587 1 267 1 825 1 800 6 479 93 157 Grandes 1 231 460 639 764 3 094 122 798 Surface en COP (ha) 122 148 11 617 33 802 89 889 257 456 11 917 731 SAU moyenne (ha) 124 74 56 66 79 83 Part des SCOP dans la SAU 30 8 17 35 25 52 Part des individuelles 61,3 62,0 74,8 75,3 69,5 59,7 Part des EARL 18,4 12,8 7,7 9,5 11,8 22,7 Age du chef ou premier coexploitant 48 46 47 51 481 491 Pluriactifs 364 141 642 704 1 851 43 468 Exploitations en COP Nombre d 646 26 343 1 194 2 209 84 685 Unités Travail Annuel totales 669 12 168 1 048 1 897 80 020 Petites 225 26 313 637 1 201 33 260 Moyennes 237 0 30 444 711 29 216 Grandes 184 0 0 113 297 22 209 Surface en COP (ha) 51 159 169 3 015 45 370 99 713 5 774 086 SAU moyenne (ha) 99 19 19 46 57 80 Part des SCOP dans la SAU 80 35 46 82 79 85 Part des individuelles 70,6 96,2 95,9 85,0 82,6 70,4 Part des EARL 17,3 0 3,2 8,9 10,4 18,7 Age du chef ou premier coexploitant 52 54 51 56 54 53 Pluriactifs 168 15 186 317 686 24 184 Définition : La Production Brute Standard (PBS) indicateur du potentiel de production des La diversification des productions et le développement des productions non liées au sol posent des limites à l'utilisation de la surface agricole utilisée (SAU) pour mesurer la taille des. Afin de déterminer l'importance économique de l'exploitation, il est nécessaire de sommer toutes les productions présentes. Ceci est possible en affectant à chaque surface ou effectif d'animaux un coefficient représentant le potentiel de production unitaire annuel de chaque spéculation. Ce sont les coefficients de production brute standard (PBS). En sommant l'ensemble des potentiels de production ainsi mesurés, on obtient la PBS totale de l'exploitation qui permet son classement en : - petite exploitation si la PBS est inférieure à 25 000 euros - moyenne exploitation si la PBS est comprise entre 25 000 et moins de 100 000 euros - grande exploitation au-delà de 100 000 euros de PBS. La PBS n'a pas pour vocation de mesurer un résultat économique. Elle constitue un ordre de grandeur d'un potentiel de production hors subventions des, calculé en moyenne sur 5 ans. Bien qu'exprimée en euros, la PBS ne représente pas le chiffre d'affaires observé des. La PBS permet également de classer les selon leur spécialisation : l'orientation technico-économique (Otex). Une exploitation est spécialisée dans un domaine si la PBS de la ou des productions concernées dépasse deux tiers du total. Direction Régionale de l Alimentation, de l Agriculture et de la Forêt d Auvergne Service Régional de l Information Statistique et Economique Site de Marmilhat - 16B rue Aimé Rudel - BP 45-63370 LEMPS Tél : 04 73 42 15 22 - Fax : 04 73 42 16 76 Courriel : srise.draaf-auvergne@agriculture.gouv.fr www.draaf.auvergne.agriculture.gouv.fr www.agreste.agriculture.gouv.fr Directrice de la publication : Claudine Lebon Rédacteur en chef : Dominique Boilon Composition : Chantal Collange Impression : Print Conseil Dépôt légal : à parution ISSN : 0998.4186 Prix : 2,5 euros AGRE 2013