CROPSAV du 02 MAI AJACCIO

Documents pareils
CAPRINS LAITIERS + BOVINS VIANDE ENSILAGE DE MAÏS

CROPSAV POITOU-CHARENTES. Section spécialisée domaine vétérinaire Tuberculose bovine

Génétique et génomique Pierre Martin

Samedi 23 Mai 2015 Marché des animaux de la ferme & ferme pédagogique

La cohabitation des races ovines Ouled Jellal (OJ) et Beni Guil (BG) et développement de l'élevage ovin dans le système pastoral du Maroc Oriental

Tuberculose bovine. Situation actuelle

Bovins viande. Effectifs troupeaux et animaux par région en Total élevages. Nbre de veaux pesés en VA0. Nbre de veaux pesés en VA4

IOC 2010 Support à destination des éleveurs caprins CR n

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002.

RECUEIL SOMMET DE L ÉLEVAGE 2009 IDENTIFICATION ÉLECTRONIQUE DES BOVINS, OVINS ET CAPRINS

Portail Cerise. Simplifiez-vous la vie! Plusieurs services, un seul portail!

SPECIAL FINANCEMENT DE L AGRICULTURE

Un seul système national d étiquetage. pour l industrie laitière canadienne

CONSERVATION DU PATRIMOINE VIVANT DU MARAIS POITEVIN ENJEUX ET PERSPECTIVES. CREGENE: 2 rue de l église COULON cregene@gmail.

Contrat d insémination 2015

MEDRIA 2013 DOSSIER DE PRESSE MEDRIA INVESTIT LA SANTÉ ANIMALE ET LANCE SON APPLICATION MOBILE

Aide à l Utilisation du site «Mon Monitoring»

& Que choisir. favoriser le bien-être

PAC. ce qui change. vraiment

REPUBLIQUE TOGOLAISE. Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET NUTRITION

Autodiagnostic d'exploitation préalable aux demandes d'aides aux investissements

Élevage Le bénéfice des Systèmes d information et des technologies numériques

Un Pass santé contraception. pour les jeunes francilien-ne-s

Destinataires d'exécution

CENTRE DE RECHERCHE EN SCIENCES ANIMALES DE DESCHAMBAULT. Plan HACCP bœuf qualité plus pour les bovins de boucherie

PLAN D AFFAIRES SOMMAIRE

COMPLEMENT D AVIS de l Agence nationale de sécurité sanitaire de l alimentation, de l environnement et du travail

CONGRES INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE DES RISQUES AGRICOLES. Partenariat Public Privé dans l Assurance Agricole

Elaboration des documents méthodologiques des comptes nationaux selon le SCN 1993 et préparation du passage au SCN 2008

Les puces RFID en élevage

Procédures pour l importation et l exportation de denrées alimentaires et objets usuels

MYCOTOXINES : changements règlementaires et analytiques

Portrait technico-économique et financier des meilleures entreprises ovines au Québec

Journée technique ARRA Gestion quantitative de la ressource en eau

CIHEAM-IAMM - Janvier 2002 Synthèse documentaire - C. Adamolle. VEILLE STRATEGIQUE & RESEAU INTERNET des outils et méthodes à maîtriser

Définition des variables présentées dans le RICA

Caisse Nationale de Mutualité Agricole

DTM Suite. PRECISION feeding. DTM Suite LE PRODUIT FONCTIONALITÉS ET AVANTAGES

Interview : les maires des communes de lâchers 1 Terrain : le suivi des ours par GPS 2

PROGRAMME D APPUI A MAÎTRISE D OUVRAGE DES ADMINISTRATIONS DU SECTEUR RURAL MINADER-MINEPIA (AMO) PHASE II FINANCEMENT C2D

La nouvelle réglementation européenne relative à l hygiène des aliments: «Paquet Hygiène»

Table ronde n 1 Ateliers de Giens 2013

Règlement sur la gestion du herd-book

UN VEAU PAR VACHE ET PAR AN

AQUITAINE MODALITES D'APPLICATION PROGRAMME BOVIN ET CAPRIN LAIT CONVENTION ONILAIT

Agence fédérale pour la Sécurité de la Chaîne alimentaire

La planification familiale

Animateur Numérique de Territoire

PLAN DE CONTRÔLE VIANDE BOVINE ET ABATS DE RACE BLONDE D AQUITAINE LA/17/91

Brest (29) Lessay (50), Mars 2012

Conjoncture Filière cheval N 15 Juin 2014

De vraies perspectives d avenir Des dispositifs d accompagnement et de financements De multiples complémentarités

Bulletin d'information de la Confrérie St Hubert du Grand-Val

Laboratoire de Touraine Page 1

Conjoncture Filière cheval N 16 Septembre 2014

CODE DE PROCEDURE POUR L IMPORTATION DE POUSSINS D UN JOUR ET DES OEUFS A COUVER DE L ESPECE DINDE

Calcul de la marge brute en production laitière

Conventions de calcul pour la réalisation des cas types en agriculture biologique

La couverture des risques agricoles

Working Group du Sénégal sur les HIVDR Presenté par Dr. Adama NDIR

Offre et demande potentielle ECOWAS STDF 13/ OIE/ FAO/ CIRAD

SANTÉ-SÉCURITÉ AU TRAVAIL PLAN

Produire avec de l'herbe Du sol à l'animal

Étiquettes approuvées pour les bisons

EPREUVE ECRITE D ADMISSIBILITE

Document d Objectifs des sites Natura 2000 FR et FR «Basse Plaine de l Aude» Table des Annexes

Appliquer la réglementation dans la filière

DEMANDE 2015 DE PRISE EN CHARGE AU PREALABLE PLAN DE FORMATION PERIODE DE PROFESSIONNALISATION FORMATION TUTEUR COMPTE PERSONNEL DE FORMATION (CPF)

Evaluation des coûts de dépistage d Entérocoques Résistants aux Glycopeptides : Résultats préliminaires

Collecte et gestion de l information zootechnique

Notice explicative Comment renseigner votre dossier PAC?

LA DYNAMIQUE DES TROUPEAUX LAITIERS FRANÇAIS À L APPROCHE DE LA FIN DES QUOTAS

Les 5 à 7 du SYRPA. Photographie et évolution de la population agricole professionnelle française

Protocole. [anonyme et gratuit] Avec la Région, on en parle, on agit.

Le point sur l IBR. la lutte les statuts. Manuel pratique à l attention des éleveurs. élever, produire, transformer... l Arsia vous accompagne!

Nouveau Barème W.B.F. de points de victoire 4 à 48 donnes

éco-construction bâtiments d élevage

MONITORING 100% CONNECTÉ : MEDRIA LANCE LE FEEDPHONE

PMS Plan de maitrise sanitaire. HACCP CONSEILLER Agrément sanitaire CE. VETHYQUA Enregistrements Contrôles de température

LE GUIDE DU FOURNISSEUR DE RUCHES

Objectifs stratégiques et opérationnels : état des lieux

Organisation des bâtiments dans les grands troupeaux 5 exemples d organisation spatiale en Europe

AMENDEMENTS PROPOSES A LA DECLARATION COMMUNE DE LA COORDINATION COE-UE-OIE SUR LE BIEN-ETRE DES ANIMAUX

Trajectoires laitières

Rucher Ecole Domaine de Blonay

TRACABILITE DANS LE SECTEUR AGROALIMENTAIRE, J-4 mois : ÊTES-VOUS PRÊTS?

Bonnes Pratiques de Fabrication des médicaments à usage humain et vétérinaire

Signature du Protocole de partenariat avec les établissements bancaires de La Réunion lundi 27 mai à 14h30 DOSSIER DE PRESSE

Hygiène alimentaire en restauration collective

Nouveautés législatives russes. CMS, Russie Février 2010

Hygiène alimentaire en restauration collective

Document d information 1. Principaux aspects de la proposition de la Commission COM (2000) 716 du point de vue de l alimentation animale

1 er MASTER CONCEPT «UN MONDE UNE SANTE»

Certaines tables sont contextualisées : Version Territoriale ou hospitalière ; T ou H)

Plan de Maîtrise Sanitaire ALPA CONSULT NORD REPRODUCTION INTERDITE

Unity Real Time 2.0 Service Pack 2 update

PROCESSUS DE CERTIFICATION Agriculture Biologique

AVANT-PROPOS. Directeur de la Division de la statistique de la FAO

Certificat de Spécialisation «RESPONSABLE TECHNICO-COMMERCIAL : AGRO-FOURNITURES»

Transcription:

CROPSAV du 02 MAI 2017 - AJACCIO Présentation des Visites Sanitaires Petits ruminants Déclinaison du programme OSCAR en Corse Sandrine FERRANDI, présidente du GTV Corse N 1

Lancement de la VSPRU 2017-2018 Contexte Thème : les avortements Sous-déclaration importante dans cette filière Changements récents de réglementation (2014) : définition et seuil de déclaration obligatoire Lancement du protocole national harmonisé de diagnostic différentiel des avortements dans les départements volontaires Remarque : contexte insulaire Objectifs Améliorer le taux de déclaration des avortements Rappeler les modalités pratiques à respecter (délais et conditions de prélèvements, animaux à isoler) Faire connaître et appliquer les mesures de prévention des risques zoonotiques en cas d avortements N 2

Lancement de la VSPRU 2017-2018 Concerne les élevages avec reproducteurs de plus de 6 mois : Ovins 50 ou Caprins 25 Sont exclus : centres de rassemblement, lieux d estive et d hivernage, marchés aux bestiaux, engraissement. Durée approximative d une visite : 1h (8 AMV) Réalisation des visites N EDE impairs Réalisation des visites N EDE pairs 2017 2018 N 3

Lancement de la VSPRU 2017-2018 1. Votre activité vous possédez Question recueil de données. Permettra d affiner l analyse des questions suivantes selon les typologies d élevages 2. Pour vous, qu est-ce qu un avortement? Rappeler la définition d un avortement : -Notion d avortements précoces (femelles vides à l échographie) -Notion d avortements tardifs (mortalité sur agneaux/chevreaux à terme) 3. Dans votre élevage, combien de mises-bas avant terme observez-vous au maximum sur une saison? Sensibiliser à l impact économique des avortements (ex : 100 par femelle avortée). Parler des coûts directs et indirects. N 4

Lancement de la VSPRU 2017-2018 4. Observez-vous une différence entre les lots en lutte naturelle et les lots synchronisés? Question recueil de données. Permettra de voir si l incidence des avortement est plus élevée dans le cas de lots synchronisés. 5. Au bout de combien d avortements et sur quelle période réagissez-vous? l objectif est de voir si l éleveur est réactif ou non. -Rappeler le seuil de déclaration obligatoire (3 en 7jours) - depuis 2014 -La visite du vétérinaire (+ analyses brucellose) est prise en charge par l Etat dès le premier avortement -L enregistrement de chaque avortement, même isolé, reste obligatoire sur le registre d élevage 6. Avez-vous appelé un vétérinaire ou un technicien pour faire un prélèvement sur au moins une femelle ayant avorté, au cours des 2 années précédentes? La surveillance des avortements est mise en place par l Etat pour la surveillance de la brucellose, maladie de catégorie 1. C est donc au vétérinaire sanitaire d intervenir N 5

Lancement de la VSPRU 2017-2018 6.1 Si rarement ou si non à la question 6, quelles causes peuvent freiner votre demande de diagnostic? Identifier les freins à la déclaration et si possible les lever. Rassurer l éleveur sur le très faible risque que l élevage soit bloqué. Au-delà de la surveillance brucellose, appeler son vétérinaire permet au besoin de mettre en place un diagnostic utile à l ensemble des femelles encore gestantes, et d identifier d éventuelles zoonoses. l importance du diagnostic différentiel 6.2 Si oui à la question 6, pour quelle(s) raison(s) l avez-vous appelé? Identifier les motivations de l éleveur. Aborder l importance du diagnostic différentiel 7. Habituellement, qui réalise les prélèvements suite à des avortements? Préciser les rôles complémentaires du vétérinaire (visite + prélèvements), du GDS (aide au financement des analyses autres que brucellose selon les départements) et du LDA (rendu des résultats d analyses). Nécessité d avoir des prélèvements de bonne qualité afin d optimiser les chances d identifier la cause des avortements. N 6

Lancement de la VSPRU 2017-2018 N 7 8. Quels prélèvements vous paraissent utiles pour investiguer en première intention une cause d avortements? Expliquer pour chaque prélèvement cité (fœtus, placenta, prises de sang ) : -son intérêt/utilité (variable selon les maladies recherchées) -l état de fraîcheur dans lequel il doit être Faire en sorte que l éleveur réagisse rapidement pour pouvoir faire des prélèvements dans de bonnes conditions (ou que lui les mette au frais : placenta) 9. Connaissez-vous des maladies susceptibles de causer des avortements? Lesquelles? -Corriger l éleveur au besoin et lui citer les principales maladies abortives rencontrées localement, et ce qui peut être introduit (par contact/transhumance ) -Aborder la question du flux de béliers / boucs 10. Connaissez-vous des causes (autres que des maladies) pouvant faire avorter vos femelles? Rappeler que les avortements ne sont pas toujours d origine infectieuse (stress, alimentation, parasitisme )

Lancement de la VSPRU 2017-2018 11. Pensez-vous que certaines maladies qui peuvent faire avorter vos brebis/chèvres peuvent également être transmises aux humains? Définir le terme de zoonose. 12. Parmi les maladies suivantes, certaines sont transmissibles à l homme, lesquelles selon vous? -Fortement zoonotiques : fièvre Q, brucellose -Dans certaines conditions : toxoplasmose, salmonellose, chlamydiose Conditions de transmission à l homme : mises-bas, consommation de lait ou viande. Rappeler que brucellose et FQ sont des maladies professionnelles. 13. En cas d avortement, parmi les précautions utiles, lesquelles mettez-vous déjà en place? la fiche «mesures conseillées pour prévenir les avortements». 14. 15. 16. 17. 18 Nouveauté : il s agit d évaluer l intérêt de l éleveur à cette visite (demande forte des organisations professionnelles agricoles) N 8

N 9

N 10

OSCAR: déclinaison Corse Le constat: diagnostic malaisé des causes d avortt, protocoles et interprétation très variés: des marges d amélioration technique. Les enjeux: surveillance brucellose toujours d actualité; risques zoonotiques, impact économique, gestion raisonnée des AB. N 11

Élaboration de protocoles nationaux et d un dispositif (plateforme ESA) baptisé OSCAR. Coupler la surveillance de la brucellose avec un meilleur Diagnostic Différentiel. On définit : Des critères d alerte Des maladies de 1 ère intention et une démarche précise (animaux, matériel) avec une grille d interprétation. Des maladies de 2 nde intention si besoin. N 12

Imputabilité Peu probable ( 0) Possible (++) Forte (+++) Grille d interprétation pour la fièvre Q Résultats 2 résultats d'analyse PCR sur écouvillon < LD ou/et 2 PCR sans résultat Détecté sur organe ou liquide stomacal des avorton(s) 7, ou 1 résultat d analyse PCR < LD et moins de 5 femelles séropositives 8 1 résultat d'analyse PCR > 10 4 bactéries par écouvillon en analyse individuelle (> 10 3 en analyse de mélange) ou 1 PCR avec détection d ADN cible sur organe ou liquide stomacal d avorton 9 et moins de 5 femelles du lot touché par les avortements séropositives 10 2 résultats d'analyses PCR > 10 4 bactéries par écouvillon en analyse individuelle (> 10 3 en analyse de mélange) ou/et 2 PCR avec détection d ADN cible sur organe des avorton(s) 11, ou 1 résultat PCR > 10 4 bactéries par écouvillon en analyse individuelle (>10 3 en analyse de mélange) ou/et PCR avec détection d ADN cible sur organe d un avorton et 5 femelles ou plus séropositives 12 Non conclusif Toutes les autres situations Investigations complémentaires 7 PCR -c est-à-dire ayant une àvaleur < àla LD en PCR quantitative ou relative ou un résultat «Non détecté»en PCR qualitative ; 8 Sur un nombre de femelles mener prélevées cas compris échéant entre 5 (minimum) et 10 ; 9 PCR + c est-à-dire ayant un résultat > à la LD en PCR quantitative ou relative, ou un résultat «Détecté» en PCR qualitative ; 10 Sur un nombre de femelles prélevées compris entre 5 (minimum) et 10. Dans le cas où plus de 10 femelles ont été prélevées, la proportion de femelles séropositives doit être inférieure à 50% ; 11 PCR + c est-à-dire ayant un résultat > à la LD en PCR quantitative ou relative, ou un résultat «Détecté» en PCR qualitative ; 12 Sur un nombre de femelles prélevées compris entre 5 (minimum) et 10. Dans le cas où plus de 10 femelles ont N été 13prélevées, la proportion de femelles séropositives doit être supérieure ou égale à 50%.

Buts: répondre à l attente de l éleveur; avoir des données comparables (actions collectives?); améliorer le taux de déclaration des avortt. En Corse: proposé aux cheptels de petits ruminants, lors d avortt en série (!) ou espacés (diagnostic de troupeau!); analyses de 1 ère intention BRU FQ CHLAM TOXO Envoi aux labos DDPP/ LASAT de Niort Financement Etat et FRGDS N 14

N 15

N 16