Les violences psychologiques au sein des couples

Documents pareils
LE HARCÈLEMENT PSYCHOLOGIQUE AU TRAVAIL AU QUÉBEC

Les Français et le pouvoir d achat

LES FRANÇAIS, LEUR BANQUE ET LEUR MOBILE Novembre BVA Opinion Céline BRACQ Directrice adjointe Pierre ALBERT Chargé d études

Les Français et le Tour de France 2015

L achat de médicaments sur Internet

OBSERVATOIRE DU REGROUPEMENT DE CREDITS - Sondage PollingVox pour Bourse des Crédits -

Le Baromètre de l économie. BVA - BFM - La Tribune - The Phone House

Tablette tactile : la nouvelle nounou?

Sondage sur le phénomène de la cyberintimidation en milieu scolaire. Rapport présenté à la

C R É D I T A G R I C O L E A S S U R A N C E S. Des attitudes des Européens face aux risques

Les enseignants, acteurs majeurs du développement personnel

Observatoire Gleeden de l infidélité

Observatoire Orange Terrafemina vague 14. La ville connectée. Sondage de l institut CSA

Baromètre du paiement électronique Vague 2

Le rapport des femmes à la beauté

Les dirigeants face à l innovation

Photographie statistique des accidents de travail, des accidents de trajet et des maladies professionnelles en France selon le sexe entre 2001 et 2012

Agence Thomas Marko & Associés. Du 3 au 8 septembre 2010.

Titre : POLITIQUE AFIN DE CONTRER LE HARCÈLEMENT PSYCHOLOGIQUE OU TOUTE AUTRE FORME DE VIOLENCE EN MILIEU DE TRAVAIL

Sondage d opinion auprès des Canadiens Perception à l égard des couples de même sexe PROJET

Les Français, leurs entrepreneurs et le crowdfunding

Services Observatoire 2010 de l opinion sur l image des banques

LES e-donateurs en france

Les enjeux du quotidien

Étude auprès de la génération X. Le paiement virtuel et la gestion des finances personnelles

CECOP. Centre d études et de connaissances sur l opinion publique. Les Français, leur épargne et leur retraite

Les Français et la fraude fiscale

L écart salarial entre les femmes et les hommes en Belgique

Sommaire La méthodologie Les principaux enseignements de l étude... 4

La mise en place de la complémentaire santé obligatoire

Les Français et les nuisances sonores. Ifop pour Ministère de l Ecologie, du Développement Durable et de l Energie

9.11 Les jeux de hasard et d argent

Trouver un job grâce au numérique : les défis du marché du recrutement en ligne

Les Français, l Ecole et le métier d enseignant

RAPPORT FINAL. Étude sur la littératie financière chez les jeunes POR #

Les internautes et les comparateurs de prix

Les critères de segmentation Critères Variables retenues Description Exemple Pays, région, ville, Chauffage,

à Master professionnel Enquête sur le devenir au 1 er décembre 2013 des diplômés de Master professionnel promotion 2011

L OBSERVATOIRE LCL EN VILLE - RÉALISÉ PAR BVA L ÉCONOMIE DU PARTAGE, ZOOM SUR LES JEUNES URBAINS. Juin 2014

OBSERVATOIRE UFF / IFOP DE LA CLIENTÈLE PATRIMONIALE

LES FRANÇAIS, L ÉPARGNE & LA RETRAITE

Chez les étudiantes consommatrices de cannabis, 2 fois plus de recours à la pilule du lendemain et 4 fois plus d IVG

NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE

ENQUÊTE SALARIÉS. VIAVOICE Mieux comprendre l opinion pour agir 178 rue de Courcelles Paris + 33 (0)

Février Sondage sur les français et leur pharmacie. Date : 05 mars 2013 OpinionWay, 15 place de la République, Paris. Tél :

Qui fait quoi sur internet?

Banques nouvelle génération : les Français sont-ils prêts pour le tout digital?

L aide aux aidants. Psychologue clinicienne. Capacité de gériatrie mars 2009

LE BAROMÈTRE DES FEMMES MANAGERS

Les Français et les soins palliatifs. Janvier 2011

LES HABITATIONS NOUVEAU DÉPART pointe-gatineau Gatineau,Qc J8t2c8. Code de vie du «137»

Baromètre: les Français et la confiance numérique Vague 2

L'insertion professionnelle des diplômés DNSEP 2003 trois ans après le diplôme

Baccalauréat ES/L Amérique du Sud 21 novembre 2013

Notoriété et perception de l IAE

Le référentiel RIFVEH La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation. Septembre 2008

MUSIQUE ET POINTS DE VENTE FOCUS SALONS DE COIFFURE

NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE

Baromètre de l innovation Janvier 2015

Le risque TMS chez les intervenants à domicile

Observatoire des loisirs des Français

Rapport 2, Juin 2015

LES EUROPEENS ET LA QUALITE DE VIE

Le harcèlement psychologique au travail

À retenir Ce qu en disent les acteurs communautaires

FM/BS N Contact Ifop: Frédéric Micheau / Bénédicte Simon Département Opinion et Stratégies d'entreprise

L expérience des services financiers et la connaissance de l ACFC - le point de vue du public

Echantillon interrogé en ligne sur système CAWI (Computer Assistance for Web Interview)

QUE PENSEZ-VOUS DE VOTRE CLUB? Un outil indispensable pour évaluer les clubs

Les allocataires des minima sociaux: CMU, état de santé et recours aux soins

Bienvenue à la conférence en ligne Violence au travail : présentation des résultats du sondage mené auprès de trois secteurs professionnels

Directeur de la publication : André-Michel ventre, Directeur de l INHESJ Rédacteur en chef : Christophe Soullez, chef du département de l ONDRP

La baisse tendancielle des rentes réduitelle la demande d épargne retraite? Leçons tirées d une réforme des tables de mortalité

Avoir un emploi rend la pauvreté plus difficile à vivre

Relations de travail entre les femmes et les hommes

PROGRAMME VI-SA-VI VIvre SAns VIolence. Justice alternative Lac-Saint-Jean

Les Français et l assurance santé

FM N Contact Ifop : Frédéric Micheau Tél : frederic.micheau@ifop.com. pour

MegaStore Manager ... Simulation de gestion d un hypermarché. Manuel du Participant

Les Français, l épargne et la retraite Enquête 2011

Procédure de divorce, ce qu il faut savoir

Comment les Français gèrent l eau dans leurs foyers?

La considération et la reconnaissance de la profession par les pouvoirs publics apparaissent déficitaires :

L ACCÈS AU CRÉDIT ET LES ATTITUDES DES QUÉBÉCOIS QUANT À L ENDETTEMENT UN SONDAGE RÉALISÉ POUR JECOMPRENDS.CA. de la vie aux idées

A - Nomenclature des préjudices de la victime directe

Préoccupations, attentes et prévoyance des travailleurs non salariés et des dirigeants de très petites entreprises

Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants

Baromètre santé 360 La santé connectée Janvier 2015

1. Les comptes de dépôt et d épargne

1. Composition des groupes en formation qui ont été interrogés sur le thème de l inter- culturalité:

INTERNET ET LA LOI. Marie-Ange CORNET (CAL/Luxembourg)

Crédit à la consommation, un bon outil pour la rentrée?

Sociologie des joueurs en ligne

Baromètre sur le financement et l accès au crédit des PME

Date de diffusion publique : 4 septembre, 2012

UE 4 Comptabilité et audit 2 Identification du candidat (prénom, nom) :

Le VIGOR L inventaire des victimes de leurs objectifs, options et risques

Transcription:

Politique Juin 2005 Les violences psychologiques au sein des couples Ce sondage est réalisé pour Publié dans le lundi 20 juin 2005 LEVEE D EMBARGO LE DIMANCHE 19 JUIN 2005-10 HEURES Contact BVA : Jérôme Sainte-Marie 01 71 16 88 34

Sommaire Note de synthèse... 3 Remarques désagréables sur les proches du / (de la) conjoint(e)... 5 Interdiction de parler aux personnes de sexe opposé... 6 Critiques et dévalorisation du / (de la) conjoint(e)... 7 Critiques sur l apparence physique... 8 Critiques des rapports sexuels... 9 Mépris des opinions du / (de la) conjoint (e)... 10 Contrôle de l emploi du temps du / (de la) conjoint(e)... 11 Refus de discuter... 12 Gestion des dépenses sans concertation... 13 Insultes et injures... 14 Tableau récapitulatif S/T OUI... 15 Tableau récapitulatif S/T FREQUENT... 16

DES PHÉNOMÈNES FRÉQUENTS AU SEIN DES COUPLES pour ses opinions en public (13%) et enfin d insulter la personne (11%). La vie de couple est loin d être un long fleuve tranquille et les tensions s avèrent nombreuses entre conjoints. Ainsi 65 % des Français de 20 à 59 ans, vivant actuellement en couple ou ayant déjà vécu en couple, ont le sentiment d avoir vécu durant les douze derniers mois 1 au moins une des situations que nous avons testées lors de la présente étude 2. Notons tout d abord que ce chiffre est très élevé et quasiment identique qu il s agisse des hommes ou des femmes même si des nuances apparaissent pour chacune des situations testées. Ces dernières sont d ailleurs abordées de manière aléatoire dans le questionnaire afin de ne pas donner à l interviewé le sentiment d une gradation dans la gravité de ces différents actes. En réalité, nous obtenons une idée de cette gradation a posteriori en observant le pourcentage de conjoints se plaignant de telle ou telle situation : la plainte la plus courante, partagée par 44% des conjoints, hommes et femmes confondus, est celle d endurer des remarques désagréables sur les membres de sa famille ou sur ses ami(e)s. Le sentiment que ce que l on fait est dévalorisé par son conjoint, de devoir rendre compte quant à son emploi du temps («avec qui» et «où étais-tu?») ou de ne pas être consulté pour des dépenses importantes est partagé par près d un tiers des personnes vivant en couple. Un quart des Français vivant en couple nous disent par ailleurs qu au cours des douze derniers mois, il est arrivé que leur compagnon ou leur compagne refuse de leur adresser la parole, fasse des remarques désagréables sur leur physique, marque du mépris pour leur opinion (en privé) ou critique leurs rapports sexuels. Trois phénomènes s avèrent plus rares : le fait d aller jusqu à empêcher son conjoint ou sa conjointe de parler à une personne du sexe opposé (14%), de marquer du mépris DES PERCEPTIONS MASCULINES ET FÉMININES TRÈS PROCHES Par ailleurs, on sera frappé par la proximité des pourcentages de phénomènes déclarés par les femmes et par les hommes 3. L écart entre les deux sexes n excède, en effet, jamais plus de 8 points. Ainsi, il apparaît que les hommes, que l on a peu interrogés par le passé sur ce sujet, ont tout autant que les femmes voire parfois davantage le sentiment de subir un grand nombre de désagréments de la part de leur conjointes. Les femmes se plaignent avant tout d être dévalorisées par leur conjoint dans ce qu elles font (37%, + 7 points par rapports aux hommes). Elles sont également plus nombreuses à déclarer subir une pression au sujet de leurs rapports sexuels (25%, + 6 points). Dans ce domaine, on peut imaginer que les attentes des hommes sont fortes mais aussi que les femmes auront moins de difficultés à déclarer l insatisfaction de leur partenaire, celle-ci étant moins directement corrélée à la notion de «performance». Mais les femmes font également subir à leurs conjoints de nombreuses pressions. Certaines renvoient à des quasi-stéréotypes : elles semblent en effet plus enclines à manifester leur jalousie en exigeant l emploi du temps de leur conjoint notamment parmi les jeunes couples (34%, + 8 points par rapport aux déclarations des femmes) ou en les empêchant de rencontrer une personne du sexe opposé (18%, + 6 points). Elles apparaissent également assez «dépensières» aux yeux de leur conjoint qui ne se sentent pas consultés sur le sujet (33%, + 6 points). Sans perdre de vue l aspect déclaratif des phénomènes observés, - 3 -

il est intéressant de voir que certains résultats prennent le contre-pied des préjugés existants : ainsi, les hommes sont plus nombreux à subir des remarques désagréables sur leur physique (25%, + 5 points) qui vont d ailleurs en s accroissant avec l âge. Par ailleurs, ils sont plus nombreux à avoir été injuriés ou insultés par leurs conjointes (15% au lieu de 8% des femmes). Certains déterminants sociologiques transcendent le clivage entre les sexes. La méfiance vis-à-vis des relations mixtes de son conjoint ou conjointe est surtout le fait des jeunes qui sont par ailleurs de jeunes couples (ensemble depuis moins de 5 ans) : près de 6 jeunes sur 10 de moins de 25 ans ont exigé de savoir où et avec qui leur compagnon ou compagne était. Elle est également légèrement plus marquée dans les milieux populaires : ainsi les ouvriers sont plus nombreux et plus nombreuses à s être vus enjoints de ne pas parler à quelqu un du sexe opposé que les cadres et professions supérieures (respectivement 20% et 11% soit un écart de 9 points). Ces derniers semblent plutôt marqués par le mépris que leur conjoint ou leur conjointe témoigne vis-à-vis de leurs opinions notamment en public (18% contre 9 % auprès des ouvriers et des ouvrières). LES FEMMES DAVANTAGES SOUMISES À DES PRESSIONS SYSTÉMATIQUES Il est également intéressant de se pencher sur les cas plus pathologiques que l on peut qualifier de violences en raison de leur caractère répétitif (se produisant «souvent» voire «systématiquement» selon les interviewés).avec toutes les précautions que requiert l étude de situations de couple plus délicates, certaines observations peuvent être faites : pour chaque phénomène, nous avons en moyenne 3 % de personnes de 20 à 59 ans concernées «souvent» ou «systématiquement» durant les douze derniers mois. Une fois de plus, l écart entre les hommes et les femmes est faible tout en ayant tendance à s inverser et les femmes deviennent ainsi les principales destinataires de ces pressions. C est par exemple le cas des insultes, plus fréquentes de la part des femmes en général (25% des hommes en sont les destinataires) mais dont elles sont significativement plus victimes de façon systématique (1.9 % contre 0.7 % des hommes) notamment pour les femmes issues d un milieu plutôt populaire, peu diplômées (3% des personnes ayant un niveau inférieur au BAC) et appartenant à des foyers à bas revenus (6% pour un revenu mensuel inférieur à 1500 ). Toutefois, ce type de propos, survenant de façon régulière est sur-déclaré par les personnes qui ont vécu en couple (8% ont subi par exemple des injures de façon fréquente contre 1% en moyenne) mais ne le sont plus actuellement, laissant supposer une corrélation entre la récurrence de ces propos et la fin de la relation de couple et laissant espérer une capacité des personnes qui en sont victimes à y mettre fin. Département Opinion 1 Les questions renvoient aux douze derniers mois pour les personnes vivant actuellement en couple et aux douze derniers mois de la relation quand les personnes ne sont plus en couple mais ont déjà eu une vie de couple. 2 Pour l essentiel, les questions sont inspirées de celles de l enquête de l ENVEFF Les violences envers les femmes en France, La Documentation française, Paris, 2003. Dans le même esprit de l enquête ENVEFF, les questions ont été posées de manière aléatoire sans respecter un ordre pouvant donner un sentiment de graduation dans la gravité des actes abordés. 3 Le cas des personnes vivant avec un compagnon ou une compagne du même sexe est statistiquement très faible en raison d une sous-déclaration importante. C est pourquoi nous ne pouvons nous permettre des conclusions sur cette catégorie de la population et emploierons, par facilité, l expression «les hommes et leurs conjointes» ou inversement «les femmes et leurs conjoints». - 4 -

REMARQUES DÉSAGRÉABLES SUR LES PROCHES DU / (DE LA) CONJOINT(E) A fait des remarques désagréables sur l un ou l une de vos ami(e)s ou des membres de votre famille? Très rarement 22 23 23 De temps en temps 18 17 17 Souvent 3 2 3 Systématiquement 1 1 1 S/T Oui 44 43 44 Jamais 54 55 54 (NSP) 2 2 2 Sondage réalisé par l Institut BVA par téléphone en deux vagues successives du 03 au 04 juin et du 10 au 11 juin 2005, auprès d un échantillon de 1300 personnes représentatif de la population française âgée de 20 à 59 ans. Echantillonnage par la méthode des quotas : sexe, âge, profession du chef de famille, après stratification par régions et catégories d agglomération. - 5 -

INTERDICTION DE PARLER AUX PERSONNES DE SEXE OPPOSÉ Vous a empêché(e) de parler à d autres hommes/ femmes, (il est jaloux/ elle est jalouse)? Très rarement 5 8 6 De temps en temps 3 6 5 Souvent 3 2 2 Systématiquement 1 2 1 S/T Oui 12 18 14 Jamais 86 80 84 (NSP) 2 2 2 100 100 100-6 -

CRITIQUES ET DÉVALORISATION DU / (DE LA) CONJOINT(E) A critiqué, dévalorisé ce que vous faisiez? Très rarement 17 16 17 De temps en temps 16 12 14 Souvent 3 2 2 Systématiquement 1-1 S/T Oui 37 30 34 Jamais 61 68 64 (NSP) 2 2 2-7 -

CRITIQUES SUR L APPARENCE PHYSIQUE A fait des remarques désagréables sur votre apparence physique (trop gros(se), moche )? Très rarement 13 13 13 De temps en temps 6 11 8 Souvent 1 1 2 Systématiquement - - - S/T Oui 20 25 23 Jamais 78 73 75 (NSP) 2 2 2-8 -

CRITIQUES DES RAPPORTS SEXUELS A fait des remarques désagréables sur le déroulement ou la fréquence de vos rapports sexuels? Très rarement 13 11 12 De temps en temps 10 7 9 Souvent 2 1 1 Systématiquement - - - S/T Oui 25 19 22 Jamais 72 79 75 (NSP) 3 2 3-9 -

MÉPRIS DES OPINIONS DU / (DE LA) CONJOINT (E) N a pas tenu compte ou a méprisé vos opinions, a prétendu vous expliquer ce que vous deviez penser? Dans l'intimité Très rarement 10 16 13 De temps en temps 6 10 8 Souvent 3 1 2 Systématiquement - - - S/T Oui 19 27 23 Jamais 79 71 75 (NSP) 2 2 2 Devant d'autres personnes Très rarement 6 8 7 De temps en temps 5 4 5 Souvent 2 1 1 Systématiquement - 1 - S/T Oui 13 14 13 Jamais 85 84 85 (NSP) 2 2 2-10 -

DES PERCEPTIONS MASCULINES ET FÉMININES TRÈS PROCHES CONTRÔLE DE L EMPLOI DU TEMPS DU / (DE LA) CONJOINT(E) A exigé de savoir avec qui et où vous étiez? Très rarement 12 13 13 De temps en temps 8 12 10 Souvent 4 6 5 Systématiquement 2 3 2 S/T Oui 26 34 30 Jamais 72 65 68 (NSP) 2 1 2-11 -

REFUS DE DISCUTER A cessé de vous parler, refusé totalement de discuter? Très rarement 12 14 14 De temps en temps 9 10 10 Souvent 4 1 1 Systématiquement 1 - - S/T Oui 26 25 25 Jamais 72 74 74 (NSP) 2 1 1-12 -

GESTION DES DÉPENSES SANS CONCERTATION A décidé de dépenses importantes sans tenir compte de votre avis? Base : personnes vivant sous le même toit Très rarement 14 12 13 De temps en temps 10 14 12 Souvent 2 6 3 Systématiquement 1 1 1 S/T Oui 27 33 29 Jamais 72 65 69 (NSP) 1 2 2-13 -

INSULTES ET INJURES Vous a insulté(e) ou injurié(e)? Très rarement 4 11 8 De temps en temps 2 3 2 Souvent 1 1 1 Systématiquement 1 - - S/T Oui 8 15 11 Jamais 90 83 87 (NSP) 2 2 2-14 -

TABLEAU RÉCAPITULATIF S/T OUI S/T Oui A fait des remarques désagréables sur l un ou l une de vos ami(e)s ou des membres de votre famille 44 43 44 A critiqué, dévalorisé ce que vous faisiez 37 30 34 A exigé de savoir avec qui et où vous étiez 26 34 30 A décidé de dépenses importantes sans tenir compte de votre avis 27 33 29 A cessé de vous parler, refusé totalement de discuter 26 25 25 A fait des remarques désagréables sur votre apparence physique (trop gros(se), moche ) N a pas tenu compte ou a méprisé vos opinions, a prétendu vous expliquer ce que vous deviez penser : dans l'intimité A fait des remarques désagréables sur le déroulement ou la fréquence de vos rapports sexuels 20 25 23 19 27 23 25 19 22 Vous a empêché(e) de parler à d autres hommes / femmes, (il est jaloux/ elle est jalouse) N a pas tenu compte ou a méprisé vos opinions, a prétendu vous expliquer ce que vous deviez penser : devant d'autres personnes 12 18 14 13 14 13 Vous a insulté(e) ou injurié(e) 8 15 11-15 -

TABLEAU RÉCAPITULATIF S/T FREQUENT S/T Fréquent : réponses "souvent" ou "systématiquement" A exigé de savoir avec qui et où vous étiez 6,2 8,6 7,4 A décidé de dépenses importantes sans tenir compte de votre avis 2,8 6,1 4,4 Vous a empêché(e) de parler à d autres hommes / femmes, (il est jaloux/ elle est jalouse) 3,8 3,4 3,6 A fait des remarques désagréables sur l un ou l une de vos ami(e)s ou des membres de votre famille 3,4 3,6 3,5 A critiqué, dévalorisé ce que vous faisiez 3,8 2,6 3,2 A cessé de vous parler, refusé totalement de discuter 4,6 1,2 2,9 N a pas tenu compte ou a méprisé vos opinions, a prétendu vous expliquer ce que vous deviez penser : dans l'intimité 2,7 1,6 2,1 A fait des remarques désagréables sur votre apparence physique (trop gros(se), moche ) N a pas tenu compte ou a méprisé vos opinions, a prétendu vous expliquer ce que vous deviez penser : devant d'autres personnes A fait des remarques désagréables sur le déroulement ou la fréquence de vos rapports sexuels 1,6 1,6 1,6 1,8 1,2 1,5 1,7 1,3 1,5 Vous a insulté(e) ou injurié(e) 1,9 0,7 1,3-16 -