CODE D ÉTHIQUE ET DE DÉONTOLOGIE DES EMPLOYÉS MUNICIPAUX DE LA MUNICIPALITÉ DE SAINT-JEAN-DE- CHERBOURG

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Transcription:

CODE D ÉTHIQUE ET DE DÉONTOLOGIE DES EMPLOYÉS MUNICIPAUX DE LA MUNICIPALITÉ DE SAINT-JEAN-DE- CHERBOURG Loi sur l éthique et la déontologie en matière municipale (L.R.Q.,c.E-15.1.0.1)

CODE D ÉTHIQUE ET DE DÉONTOLOGIE DES EMPLOYÉS MUNICIPAUX DE LA MUNICIPALITÉ DE SAINT-JEAN-DE-CHERBOURG (adopté en vertu des articles 2, 16 et 18 de la Loi sur l éthique et la déontologie en matière municipale (L.R.Q.,c.E-15.1.0.1) ATTENDU QUE la Loi sur l éthique et la déontologie en matière municipale impose aux municipalités locales et aux municipalités régionales de comté, que leur préfet soit ou non élu au suffrage universel, de se doter d un Code d éthique et de déontologie applicable aux employés municipaux ; ATTENDU QUE le Conseil de toute municipalité qui n a pas un tel Code conforme aux exigences de la Loi sur l éthique et la déontologie en matière municipale doit l adopter par règlement au plus tard le 2 décembre 2012 (art. 45 de la Loi sur l éthique) ; ATTENDU QUE chaque membre du Conseil municipal a reçu une copie papier du projet de règlement numéro 174 le 24 septembre 2012 ; ATTENDU QU il y a eu présentation du projet de règlement à la séance ordinaire du 1 er octobre 2012 (art. 18 de la Loi sur l éthique) ; ATTENDU QU un avis de motion a dûment été donné par la conseillère Carolle St-Pierre, à la séance ordinaire du Conseil de la municipalité tenue le 1 er octobre 2012 (art. 18 de la Loi sur l éthique) ; ATTENDU QU un avis public a été affiché le 29 octobre 2012, aux deux endroits désignés, résumant le projet de règlement, mentionnant la date, l heure et le lieu de la séance où a été prévue l adoption du règlement (art. 12 de la Loi sur l éthique) ; ATTENDU QU après la présentation du projet de règlement, une consultation auprès des employés sur le Code d éthique et de déontologie des employés municipaux s est tenue le 1 er novembre 2012 (art. 18 de la Loi sur l éthique) ; ATTENDU QUE les formalités prévues à la Loi sur l éthique et la déontologie en matière municipale ont été respectées ; EN CONSÉQUENCE, IL EST PROPOSÉ PAR : madame CAROLLE ST-PIERRE et résolu à l unanimité : QUE le règlement numéro 174 est adopté et que le Conseil ORDONNE ET STATUE par ce règlement ce qui suit : Code d éthique et de déontologie des employés municipaux Page 2

ARTICLE 1 PRÉAMBULE Le préambule ci-dessus fait partie intégrante du présent règlement. ARTICLE 2 TITRE Le présent règlement porte le titre de règlement numéro 174 intitulé «Règlement établissant le Code d éthique et de déontologie des employés municipaux de la Municipalité de Saint-Jeande-Cherbourg». ARTICLE 3 APPLICATION DU CODE Le présent Code d éthique et de déontologie s applique à tout employé municipal de la Municipalité de Saint-Jean-de-Cherbourg. ARTICLE 4 VALEURS DE LA MUNICIPALITÉ EN MATIÈRE D ÉTHIQUE Les valeurs de la Municipalité en matière d éthique sont : 1 l intégrité des employés municipaux ; 2 l honneur rattaché aux fonctions d employé de la Municipalité ; 3 la prudence dans la poursuite de l intérêt public ; 4 le respect envers les membres du Conseil municipal, les autres employés de la Municipalité et les citoyens ; 5 la loyauté envers la Municipalité ; 6 la recherche de l équité. Tout employé doit faire preuve d intégrité, d honnêteté, d objectivité et d impartialité dans l accomplissement de ses fonctions. Les valeurs énoncées au présent Code devront guider tout employé à qui elles s appliquent dans l appréciation des règles déontologiques qui lui sont applicables, et ce, dans une perspective d intérêt public. ARTICLE 5 PRINCIPE GÉNÉRAL L employé doit exercer ses fonctions et organiser ses activités professionnelles de façon à préserver et à maintenir la confiance du public envers la Municipalité. Code d éthique et de déontologie des employés municipaux Page 3

ARTICLE 6 OBJECTIFS VISÉS Les règles prévues au présent Code ont pour objectif de prévenir, notamment : 1 toute situation où l intérêt personnel de l employé peut influencer son indépendance de jugement dans l exercice de ses fonctions ; 2 toute situation qui irait à l encontre des valeurs énoncées dans le présent Code d éthique et de déontologie ; 3 le favoritisme, la malversation, les abus de confiance ou autres inconduites. ARTICLE 7 INTERPRÉATION À moins que le contexte ne s y oppose, les mots utilisés dans le présent Code conservent leur sens usuel, sauf pour les expressions et les mots définis comme suit : 1 Avantage Tout avantage, de quelque nature qu il soit, de même que toute promesse d un tel avantage. 2 Conflit d intérêts Toute situation où l employé doit choisir entre l intérêt de la Municipalité et son intérêt personnel. 3 Information confidentielle Renseignement qui n est pas public et que l employé détient en raison de son lien d emploi avec la Municipalité. 4 Supérieur immédiat Personne qui représente le premier niveau d autorité au-dessus d un employé et qui exerce un contrôle sur son travail. Dans le cas du directeur général, le supérieur immédiat est le maire. ARTICLE 8 CHAMP D APPLICATION Le présent Code s applique à tout employé de la Municipalité de Saint-Jean-de-Cherbourg. La Municipalité peut ajouter au présent Code des règlements, des politiques ou des directives auxquels sont tenus les employés et qui, en cas de contravention, sont susceptibles d entraîner une mesure disciplinaire. En cas d incompatibilité, le Code prévaut. Une loi, un règlement fédéral ou provincial ainsi qu un contrat de travail auquel la Municipalité est partie prévalent sur toute disposition incompatible du présent Code. Code d éthique et de déontologie des employés municipaux Page 4

Le Code d éthique et de déontologie s ajoute à tout autre Code d éthique ou de déontologie auquel l employé est assujetti, notamment en vertu du Code des professions (L.R.Q., c. C-26) ou d une loi régissant une profession qui y est mentionnée. La Municipalité ne peut toutefois, en vertu du présent Code ou autrement, forcer un employé à contrevenir à un autre Code d éthique ou de déontologie adopté en vertu d une loi. ARTICLE 9 OBLIGATIONS GÉNÉRALES L employé doit : 1 exécuter le travail inhérent à ses fonctions, et ce, avec diligence ; 2 respecter le présent Code ainsi que les politiques, règles et directives de l employeur ; 3 respecter son devoir de réserve envers la Municipalité. Il ne doit pas porter atteinte à la dignité ou à la réputation de son employeur ni, lorsqu il y a un lien avec son travail, à celles d un membre du Conseil ou d un autre employé de la Municipalité. En matière d élection au Conseil de la Municipalité, le présent Code ne doit pas être interprété comme interdisant à un employé d accomplir un acte que la Loi sur les élections et les référendums dans les municipalités (L.R.Q., c. E-2.2) déclare ne pas constituer un travail de nature partisane ; 4 agir avec intégrité et honnêteté ; 5 au travail, être vêtu de façon appropriée ; 6 communique à son employeur toute information portée à sa connaissance et qu il sait être pertinent pour la Municipalité. Le présent Code ne doit pas être interprété ou appliqué comme empêchant l employé de prendre toute mesure raisonnable pour protéger sa santé, sa sécurité ou son intégrité physique et mentale, ou celles d une autre personne. ARTICLE 10 OBLIGATIONS PARTICULIÈRES RÈGLE 1 Les conflits d intérêts Un employé doit éviter toute situation où il doit, sciemment, choisir entre l intérêt de la Municipalité et son intérêt personnel ou, de façon abusive, celui de toute autre personne. L employé doit : 1 assumer fidèlement ses fonctions en conformité avec les législations applicables, incluant la réglementation en vigueur à la Municipalité ou dans tout autre organisme municipal ; Code d éthique et de déontologie des employés municipaux Page 5

2 s abstenir d avoir sciemment, directement ou indirectement, par lui-même ou pas son associé, un contrat avec la Municipalité. Cette prohibition ne s applique toutefois pas à un contrat autorisé par la loi ; 3 lorsqu une situation est susceptible de le mettre en conflit d intérêts, en informer son supérieur. Sans limiter la particularité de ce qui précède, il est interdit à tout employé : 1 d agir, de tenter d agir ou d omettre d agir de façon à favoriser, dans l exercice de ses fonctions, ses intérêts personnels ou, d une manière abusive, ceux de toute autre personne ; 2 de se prévaloir de sa fonction pour influencer ou tenter d influencer la décision d une autre personne de façon à favoriser ses intérêts personnels ou, d une manière abusive, ceux de toute autre personne. RÈGLE 2 Les avantages Il est interdit à tout employé : 1 de solliciter, de susciter, d accepter ou de recevoir, pour lui-même ou pour une autre personne, quelque avantage que ce soit en échange d une décision, d un acte, de l omission de décider ou d agir, ou de l exercice d une influence quelconque dans le cadre de ses fonctions ; 2 d accepter tout avantage, quelle que soit sa valeur, qui peut influencer son indépendance de jugement dans l exercice de ses fonctions ou qui risque de compromettre son intégrité. Il n est toutefois pas interdit d accepter un avantage qui respecte les trois conditions suivantes : 1 il est reçu conformément à une règle de courtoisie, de protocole, d hospitalité ou d usage ; 2 il n est pas constitué d une somme d argent ou d un titre financier quelconque tel qu une action, une obligation ou un effet de commerce ; 3 il n est pas de nature à laisser planer un doute sur l intégrité, l indépendance ou l impartialité de l employé. RÈGLE 3 La discrétion et la confidentialité Un employé ne doit pas sciemment utiliser, communiquer ou tenter d utiliser ou de communiquer un renseignement obtenu dans l exercice ou à l occasion de l exercice de ses fonctions et qui n est généralement pas à la disposition du public, pour favoriser ses intérêts personnels ou, de manière abusive, ceux de toute autre personne. Code d éthique et de déontologie des employés municipaux Page 6

L employé doit prendre toute mesure raisonnable pour assurer la protection d une information confidentielle, notamment lors d une communication électronique. En cas de doute, l employé doit s adresser au responsable de l application de la Loi d accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels pour s assurer du caractère public ou confidentiel d une information. RÈGLE 4 - L utilisation des ressources de la Municipalité IL est interdit à un employé d utiliser les ressources de la Municipalité à des fins personnelles ou à des fins autres que l exercice de ses fonctions. Cette interdiction ne s applique toutefois pas à l utilisation de ressources à des conditions non préférentielles, mises à la disposition des citoyens. L employé doit : 1 utiliser avec soin un bien de la Municipalité. Il doit en faire usage, pour l exécution de son travail, conformément aux politiques, règles et directives ; 2 détenir, en tout temps, toute autorisation ou permis requis lorsqu il utilise un véhicule de la Municipalité. RÈGLE 5 Le respect des personnes Les rapports d un employé avec un collègue de travail, un membre du Conseil de la Municipalité ou toute autre personne doivent se fonder sur le respect, la considération et la civilité. L employé doit : 1 agir de manière équitable dans l exécution de ses fonctions et ne doit pas accorder un traitement préférentiel à une personne au détriment des autres ; 2 s abstenir de tenir des propos injurieux ou de harceler une personne par des attitudes, des paroles, des gestes pouvant porter atteinte à sa dignité ou à son intégrité ; 3 utiliser un langage approprié à l exercice de ses fonctions. RÈGLE 6 L obligation de loyauté L employé doit être loyal et fidèle à ses engagements envers l employeur. Sans limiter la portée de ce qui précède, toute personne qui quitte son emploi au sein de la Municipalité ne doit pas tirer un avantage indu des fonctions qu elle y a occupées. Code d éthique et de déontologie des employés municipaux Page 7

RÈGLE 7 La sobriété Il est interdit à un employé de consommer ou d inciter quiconque à consommer une boisson alcoolisée ou une drogue illégale pendant son travail. Un employé ne peut être sous l influence de telle boisson ou drogue pendant qu il exécute son travail. Toutefois, un employé qui, dans le cadre de ses fonctions, participe à un événement où des boissons alcoolisées sont servies ne contrevient pas à la présente règle s il en fait une consommation raisonnable. ARTICLE 11 SANCTIONS Un manquement au présent Code peut entraîner, sur décision du Conseil de la Municipalité ou du directeur général si celui-ci en a le pouvoir conformément à la loi, à un règlement ou à une résolution et dans le respect de tout contrat de travail, l application de toute sanction appropriée à la nature et à la gravité de ce manquement. Dans le cas d un manquement à une obligation qui s applique après la fin du contrat de travail, la Municipalité peut, selon les circonstances, s adresser aux tribunaux pour obtenir réparation ou, de façon générale, protéger ses droits. La Municipalité reconnaît l aspect correctif de la discipline en milieu de travail. Elle reconnaît que la mesure disciplinaire imposée sera juste et raisonnable, et proportionnelle à la gravité de la faute reprochée. ARTICLE 12 APPLICATION ET CONTRÔLE Toute plainte des citoyens au regard du présent Code doit : 1 être déposée sous pli confidentiel au directeur général et secrétaire-trésorier qui verra, le cas échéant, à déterminer s il y a eu contravention au présent Code d éthique et de déontologie ; 2 être complète, être écrite, motivée et accompagnée, s il y a lieu, de tout document justificatif, et provenir de toute personne ayant connaissance d un manquement au présent Code d éthique et de déontologie. À l égard du directeur général et secrétaire-trésorier, toute plainte doit être déposée au maire de la Municipalité. Les paragraphes 1 et 2 de l alinéa précédent s appliquent en faisant les adaptations nécessaires. Aucune sanction ne peut être imposée à un employé sans que ce dernier : 1 ait été informé du reproche qui lui est adressé ; 2 ait eu l occasion d être entendu. Code d éthique et de déontologie des employés municipaux Page 8

ARTICLE 13 UTILISATION DU GÉNÉRIQUE L utilisation du générique masculin est utilisée sans intention discriminatoire et uniquement dans le but d alléger le texte. ARTICLE 14 ENTRÉE EN VIGUEUR Le présent règlement entre en vigueur conformément à la loi. Jocelyn Bergeron Maire Jacinthe Imbeault, g.m.a. Directrice générale et secrétaire-trésorière Code d éthique et de déontologie des employés municipaux Page 9