Politique agricole et alimentaire de la Métropole Européenne de Lille

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Transcription:

RAPPORT D ANALYSE Direction Relations avec les usagers et citoyenneté - 29 février 2016 Politique agricole et alimentaire de la Métropole Européenne de Lille RAPPORT D ANALYSE de la concertation du grand public 2

3 UNE CONCERTATION GRAND PUBLIC du 18 décembre 2015 au 22 janvier 2016

Rappel de la méthode Objectif : alimenter la réflexion sur la politique agricole et alimentaire de la MEL et la rédaction de la délibération cadre ad hoc. Modalités de concertation : - Une page web dédiée ; - Un questionnaire en ligne à choix multiples pour identifier les priorités potentielles de la politique agricole alimentaire ; - Une question ouverte en ligne permettant la contribution libre des internautes ; - Un questionnaire envoyé aux mairies de la MEL. 4

ANALYSE DES CONTRIBUTIONS LIBRES «Quelles devraient être les orientations importantes de la politique agricole et alimentaire de la Métropole Européenne de Lille?» 5

Profil des répondants : 122 contributions libres Les contributeurs viennent de 52 communes différentes. Certaines hors métropole (Côte d opale - Pévèle - Flandres) Diversité des communes de grande taille, taille moyenne et rurales. 20 % des répondants viennent de Lille. Qui sont-ils? Représentants institutionnels autres 2% Représentants institutionnels du monde monde agricole 6% Associations 5% Elus 1% Agriculteurs 40% Particuliers 46% 6

I. Des propositions relatives aux orientations agricoles Sur le foncier Sur le développement de l activité agricole Sur le lien ville-campagne Sur le rôle de l agriculture en métropole Sur la gouvernance II. Des propositions relatives aux orientations alimentaires Sur la qualité Sur les circuits-courts 7

I. Les propositions relatives aux orientations agricoles 8 Sur le foncier Un point de vue assez unanime de l ensemble des contributeurs sur ce sujet. 1/ Préserver le foncier agricole aujourd hui pour demain : - Maintenir un tissu agricole de proximité pour une agriculture vivrière locale. - Ne plus construire sur des surfaces agricoles mais densifier le tissu existant, ré-urbaniser les friches et réguler la pression économique foncière. 2/ La MEL garante de la protection des terres agricoles : - Une cohérence de l action globale de la MEL en ce sens. - Des documents d urbanisme contraignants pour limiter l artificialisation des terres agricoles et un outil de planification du foncier. - Création de Zones Agricoles Protégées. - Des réserves foncières (avec la SAFER ou autres) pour permettre l installation de nouvelles exploitations. - Un outil de stockage des baux ruraux pour compenser les agriculteurs perdant des terres.

Sur le développement de l activité agricole Globalement, des particuliers, des représentants institutionnels et associatifs tournés majoritairement vers le développement de l agriculture biologique et respectueuse de l environnement et sur le développement de petites exploitations en proximité des consommateurs. 1/ Développer l agriculture biologique : - Incitations financières, parrainage, aide à la conversion en bio / agroécologie/ paysanne, mise en réseau avec des structures spécialisées, - Des baux ruraux soumis à un cahier des charges environnementales. 2/ Développer des exploitations de petites tailles en proximité du consommateur : - Soutien au développement des AMAP ; - Incubateurs de micro-projets type «pépinières». 9 3/ Soutenir toutes formes d agriculture : - Complémentarité des systèmes de production et des activités diverses (maraîchage, élevage, grandes exploitations, )

4/ Encourager la création de nouvelles activités : - Filière de transformation des produits (viande, légumes, ) et de commercialisation ; - Structuration de la filière biologique ; - Insertion à l emploi via le maraîchage ; - «Fermes vitrines» sur les différents usages de l agriculture ; - «Fermes test» sur des pratiques d agro-écologie : démontrer le rendement. - Agriculture hors-sol sur les friches. 5/ Faciliter la transmission des exploitations (agriculteurs et représentants institutionnels) : - Faciliter l installation des jeunes ; - Réserves foncières, régulation par les organismes ad hoc ; - Information, sensibilisation des agriculteurs à l anticipation de la transmission ; - Formation à la reprise. 10

Sur le lien ville-campagne 1/ Développer les pratiques d agriculture en ville : - Jardins partagés, incroyables comestibles, permaculture, arbres fruitiers, jardinage individuel ; - Par exemple sur les zones d activités ou les espaces HLM en faisant participer les habitants ; - Evènements sur l agriculture urbaine. 2/ «Faire entrer la campagne en ville» : - Information des urbains sur le métier d agriculteur et ses contraintes ; - Des moments festifs type «fête de l agriculture en ville» ou Journée «Fermes ouvertes» ; - Des coopératives dans les villes ; - Rendre plus visibles les produits locaux dans les cantines, les restaurants, ; - Sensibilisation sur les produits locaux et de saison, 11

Sur le rôle de l agriculture en métropole 1/ L agriculture, créatrice d emplois. 2/ Pédagogie avec les scolaires : - Classes vertes - Établissements «éco-écoles» - Fermes urbaines 3/ Action paysagère de l agriculture - Plantation de haies, arbres - Trame verte et bleue 4/ Maintien de la biodiversité 12

Sur la gouvernance Une politique métropolitaine avant-gardiste. 1/ Un dispositif de concertation permanente sur la politique agricole Associant les agriculteurs et les consommateurs / citoyens pour une confrontation de l offre et de la demande, et les associations pour engager ensemble la transition agricole. 2/ L exemplarité dans les marchés publics de la MEL Travailler avec les agriculteurs locaux : cantine, buffets, 3/ Articuler la stratégie métropolitaine et régionale 4/ Un diagnostic local collaboratif 13

Autres points à souligner - Développement de la filière compostage. - Points de vigilance soulignés sur les problématiques de «cohabitation» entre les activités (clôtures en bord des champs, infrastructures routières adaptées aux engins agricoles, incivilités, dos d âne ). - Mener une réflexion sur l autosuffisance alimentaire de la métropole. 14

II. Les propositions relatives aux orientations alimentaires Sur la qualité 1/ Le bio synonyme de qualité : - Le bio pour une alimentation saine : enjeu de santé publique ; - Développer la filière bio/locale ; - Faciliter l accès au bio au plus grand nombre via les cantines scolaires par exemple. 2/ Une agriculture responsable : - Pour protéger notamment la ressource en eau ; - Encourager une agriculture moins dépendante des produits chimiques ; - Sensibilisation/formation continue des agriculteurs. 3/ Valoriser la qualité de l agriculture métropolitaine 15

Sur les circuits 1/ Développer les circuits courts «du champ à l assiette» en structurant la filière locale : - Un enjeu pour les revenus des agriculteurs ; - Multiplier les points de vente directe : impliquer les communes pour proposer des espaces entre agriculteurs et consommateurs ; - Favoriser la création de magasins de producteurs ; - Une marque de produits régionaux pour la vente à l étranger ; - Une plate-forme internet métropolitaine de vente directe ; - Des ceintures maraichères en périphérie ; - Développer les AMAP ; - Combiner le bio et le local. - Veiller à l équilibre entre les circuits directs et les circuits agro-alimentaires. 16

2/ Encourager la consommation locale : - Communication et sensibilisation à la consommation locale ; - Faire connaître les points de vente : guide des produits locaux et de saison ; - Création d un label de proximité, développer des formes de rencontres entre la population et l agriculture pour apprendre à se connaître. 3/ Des produits locaux dans la restauration collective : créer le marché - Cantines et restaurants publics notamment, la MEL pouvant être un levier ; - Structurer la logistique (outils, menus pour de plus gros volumes, rencontres entre cuisiniers et producteurs, ). 17

ANALYSE DU QUESTIONNAIRE 10 questions pour identifier les grandes tendances sur les priorités de la politique agricole et alimentaire 18

Profil des répondants 292 questionnaires remplis Qui sont-ils? Les contributeurs viennent de 90 communes différentes Certaines hors métropole (Côte d opale et arrière pays- Pévèle - Flandres) Représentants institutionnels du monde agricole 2% Représentants Associations institutionnels 4% autres 1% Elus 1% Diversité des communes de grande taille, taille moyenne et rurales. Agriculteurs 30% Particuliers 62% 22 % des répondants viennent de Lille. 19

1. Les priorités de la politique agricole Préserver le foncier agricole et lutter contre la précarité des terres agricoles Renforcer le lien avec les habitants pour le développement économique Des labels de qualité et/ou de proximité Transmettre les exploitations Maintenir l élevage Le lien avec les habitants pour faire connaitre le métier d agriculteur et diminuer les incivilités 20 Analyse des commentaires libres Nous retrouvons les mêmes priorités pour le développement de l agriculture que celles exprimées dans les contributions libres : - Préservation du foncier ; - Maintenir l agriculture périurbaine ; - Développer les circuits courts et l agriculture de proximité ; - Soutenir le développement du bio et accompagner la conversion des agriculteurs ; - Faciliter les reprises d exploitations et l installation des jeunes ; - Encourager l innovation et la création de nouvelles activités (filières de recyclage des sous produits par ex, ) ; - Soutenir les initiatives qui vont dans le sens de la préservation de l environnement.

Tisser des liens entre ville et agriculture 2. L agriculture en métropole c est : Acheter des produits de proximité Un moteur de développement économique Un territoire rural dynamique Un paysage pour le cadre de vie et les loisirs Un risque de pollution Une problématique de circulation 21 Analyse des commentaires libres : Les propositions rejoignent ce qui a été évoqué dans les contributions libres sur «le rôle de l agriculture en métropole». En complément, beaucoup évoquent aussi que l agriculture permet de tisser le lien social entre les habitants, elle est un trait d union entre la ville et la campagne. Cela passe par : - Créer des temps de rencontres ; - Sensibiliser sur l origine de ce que nous mangeons ; - Cibler les enfants par des démarches pédagogiques.

3. Créer des liens entre villes et territoires agricoles avec : Des points de recontre entre agriculteurs et citoyens Des AMAP L'agriculture en ville Un connaissance du métier d'agriculteur Analyse des commentaires libres : - Des liaisons douces / piétonnes entre les cœurs de villes et les zones rurales ; - Importance de faire connaître le métier d agriculteur pour retisser des liens et reconstruire l image positive de l agriculture. Cela passe par des évènements, fêtes, points de rencontres pour la vente directe, ; - Sur l agriculture en ville, les idées rejoignent celles des contributions libres ; - Sur les AMAP, un point de vigilance est soulevé sur l accessibilité à tous quelque soit le revenu. 22

Affirmer la place de l agriculture sur le territoire métropolitain 4. «La MEL, une métropole agricole» : Tout à fait d'accord/d'accord 34% En partie d'accord 42% Ne sait pas 6% Pas du tout d'accord 18% 23

5. L intégration des exploitations agricoles dans le territoire : Elles sont bien intégrées dans la vie du territoire 26% Elles ne sont pas bien intégrées 61% Elles sont bien intégrées dans l'aménagement du territoire 13% 24

6. Comment rendre les espaces agricoles plus visibles et identifiés? (question ouverte) 1/ Préserver le foncier : - Pour les terres agricoles et le développement d espaces verts ; - Arrêter l étalement urbain. 2/ Agir sur les paysages urbains et ruraux : - Développer l agriculture en ville, cultiver les ronds points, des baies, maraîchers en ville (St sauveur), plus d espaces verts, végétalisation des toits, installation de ruches, ; - Remettre des haies en bordure de champs ; - Créer des liens par des chemins agricoles pour les piétons, des liaisons douces, des circuits de randonnées ; - Politique de valorisation du patrimoine agricole (bâtiments, paysages, ). 3/ Signaler dans l espace public : - Par une signalétique localisant les exploitations, par ex. «ici on produit,», panneaux directionnels de vente à la ferme, 25

4/ Communiquer, faire connaître : - Site internet métropolitain dédié ; - Cartes interactives et applications mobiles pour les points de vente ; - Un guide/répertoire des agriculteurs ; - Des visites guidées ; - Communication dans les commerces ; - Valorisation des filières locales, des associations de producteurs, ; - Des cartes géographiques valorisant ces espaces (espace plein). 5/ Rencontrer des agriculteurs et échanger : - Présence renforcée et plus visible des agriculteurs sur les marchés dans les communes ; - Vente en self-service dans les exploitations ; - Portes ouvertes ; - Des coopératives en ville. 26

7. Les actions de soutien à l agriculture doivent encourager Analyse des commentaires libres (référence à la réponse «autre») Le développement des grandes exploitations 8% Autre 14% Le développement des plus petites exploitations en proximité du consommateur 78% D autres critères que celui de la taille sont souhaitables : - Critère qualitatif : bio, utilisation de moins de produits chimiques, valeur ajoutée environnementale. - Critère des exploitations à taille humaine, créatrices d emplois, en proximité des consommateurs, agriculture familiale. - Critère de la diversité des cultures et élevages. Les agriculteurs soulignent particulièrement la nécessité de : - Soutenir toutes formes d exploitations - S appuyer sur un critère économique : économiquement viable - Encourager les organisations collectives quelque soit leur taille. 27

Proposer une alimentation de qualité 8. L agriculture de la métropole fournit des produits de qualité : Pas du tout d'accord 7% Ne sait pas 8% En partie d'accord 39% Tout à fait d'accord/d'accord 46% Analyse des commentaires libres : Concernant ceux qui estiment que l agriculture n est pas ou pas complètement de qualité : - Pas assez de produits bio locaux (part du bio sur notre territoire inférieure à la moyenne nationale). - Utilisation trop importante de pesticides dans l agriculture conventionnelle. Concernant les «ne sait pas» : - A quoi faire référence pour désigner la qualité? - La «qualité» n est pas assez mise en avant. - Quid de la traçabilité? Les agriculteurs soulignent particulièrement : - La qualité de la production locale (qualité des terres, cahier des charges et normes strictes). - La nécessité d informer sur les pratiques agricoles et l utilisation moindre aujourd hui des pesticides. 28

9. Une agriculture de qualité passe par Analyse des commentaires libres: Un label de qualité 11% Autre 10% Le développement de l'agriculture biologique 55% Sur les réponses «autres» : - Favoriser une agriculture moins polluante - Les 3 en 1: un label régional qui implique la proximité, la qualité et une option AB. - Un label écologique intégrant des critères liés au bilan carbone, à la biodiversité,. Sur l agriculture biologique : - Aider à la conversion des agriculteurs locaux en bio. - Seul le bio permet de qualité et des produits sains. - Le label bio est parfois trop contraignant : un label agriculture raisonnée? Un label de proximité 24% Sur les labels : - Il en existe déjà, notamment pour le bio. Attention à la confusion. - S appuyer sur les labels existants. - Le label de proximité n est pas suffisant à garantir la qualité. - Le label de proximité doit s accompagner de l animation d un réseau. 29 Les agriculteurs (réponse autre) mettent l accent sur la qualité existante de leurs produits et la nécessité d un label de proximité.

10. Pour manger local, il faut Des produits locaux identifiés dans les cantines 37% Des produits locaux identifiés dans les grandes surfaces 20% Des produits locaux identifiés dans les restaurants 8% Analyse des commentaires libres : - Les 4 réponses en même temps! Sur les cantines : - Un réseau qui permettrait de créer de la demande. - L éducation des enfants est primordiale. - Implication nécessaire des collectivités et exemplarité. - Des contrats fiables et pérennes avec les cantines. Des magasins de vente à la ferme 35% Sur les grandes surfaces : - Important pour rendre accessible le local au plus grand nombre. - Logique économique/marges des grandes surfaces. Autres propositions : - Magasins de producteurs collectifs. - Une plus grande transparence sur les produits. - Indicateurs environnementaux comme celui du bilan carbone pour valoriser l impact de la consommation locale. 30