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Transcription:

Réseau d action canadien pour l avancement, la dissémination et l adoption de pratiques en matière de traitement du tabagisme fondées sur l expérience clinique www.can-adaptt.net Dr. Peter Selby, Chercheur principal. Le financement de CAN-ADAPTT a été rendu possible grâce à une contribution financière du Programme d initiatives de lutte contre le tabagisme et les drogues de Santé Canada. Les opinions exprimées ici ne représentent pas nécessairement le point de vue de Santé Canada. 1

REPRODUCTION ET CITATION La reproduction des lignes directrices canadiennes sur le renoncement au tabagisme de CAN-ADAPTT est permise dans des buts éducatifs et non commerciaux, sous toute forme, y compris la forme électronique. Le consentement ou la permission des auteurs et/ou de CAN-ADAPTT ne sont pas requis à la condition que soit affiché sur toute version électronique ou imprimée CAN-ADAPTT/CAMH 2012 Citation suggérée : CAN-ADAPTT. (2011). Lignes directrices canadiennes de pratique clinique sur le renoncement au tabagisme. Toronto, Canada : Réseau d action canadien pour l avancement, la dissémination et l adoption de pratiques en matière de traitement du tabagisme fondées sur l expérience clinique, Centre de toxicomanie et de santé mentale. 2

LIGNES DIRECTRICES DE CAN-ADAPTT Lignes directrices dynamiques sur le renoncement au tabagisme avec des énoncés sommaires sur : Les approches cliniques Counseling et approches psychosociales Pharmacothérapie (en cours) Les populations spécifiques Autochtones Populations en milieu hospitalier Santé mentale et/ ou autre(s) toxicomanie(s) Femmes enceintes et allaitantes Jeunes (enfants et adolescents) Approches populationnelles (en cours) 3

PROCESSUS D ÉLABORATION DES LIGNES DIRECTRICES Application des principes de ADAPTE Révision de lignes directrices cliniques (LDC) existantes en matière de renoncement au tabagisme LDC notées à l aide de l instrument AGREE LDC avec les plus hauts scores incluses Les sections soumises à l input continu du réseau CAN-ADAPTT Niveaux de preuve et degrés de recommandation attribués selon les principes GRADE Niveau de preuve Forte recommandation Grande qualité Faible qualité Degré de recommandation 1A 1B 1C Faible recommandation 2A 2B 2C 4

TABLEAU DES DEGRÉS DE RECOMMANDATION ET DES NIVEAUX DE PREUVE DR/NP Clarté du risque / du bénéfice Qualité de la preuve à l appui Répercussions 1A. Forte recommandation Preuve de grande qualité Les bénéfices l emportent nettement sur les risques et les fardeaux, ou vice versa Preuve concluante tirée d essais contrôlés randomisés, bien réalisés, ou preuve incontestable d une autre forme. D autres recherches ne modifieront vraisemblablement pas notre confiance dans les estimations du bénéfice et du risque. Forte recommandation, applicable sans réserve à la plupart des patients, dans la majorité des circonstances. Les cliniciens devraient se conformer à une forte recommandation, à moins d avoir une raison précise et convaincante en faveur d une autre approche. 1B. Forte recommandation Preuve de qualité moyenne Les bénéfices l emportent nettement sur les risques et les fardeaux, ou vice versa Preuve tirée d essais contrôlés randomisés, comportant d importantes limites (résultats inconsistants, indirects ou imprécis, failles dans la méthodologie), ou preuve très concluante tirée d une autre méthodologie de recherche. D autres recherches (si réalisées) risquent d avoir une incidence sur notre confiance dans l estimation du bénéfice et du risque, et pourraient changer cette estimation. Forte recommandation, applicable à la plupart des patients. Les cliniciens devraient se conformer à une forte recommandation, à moins d avoir une raison précise et convaincante en faveur d une autre approche. 1C. Forte recommandation Preuve de faible qualité Les bénéfices semblent l emporter sur les risques et les fardeaux, ou vice versa Preuve tirée d études d observation, d expériences cliniques non systématiques ou d essais contrôlés randomisés comportant d importantes failles. Toute estimation de l effet est incertaine. Forte recommandation, applicable à la plupart des patients. Certains fondements de la preuve à l appui de la recommandation sont toutefois de faible qualité. 2A. Faible recommandation Preuve de grande qualité Les bénéfices sont presque équivalents aux risques et aux fardeaux Preuve concluante tirée d essais contrôlés randomisés, bien réalisés, ou preuve incontestable d une autre forme. D autres recherches ne modifieront vraisemblablement pas notre confiance dans les estimations du bénéfice et du risque. Faible recommandation, la meilleure mesure à prendre peut varier en fonction des circonstances, des patients ou des valeurs sociétales. 2B. Faible recommandation Preuve de qualité moyenne Les bénéfices sont presque équivalents aux risques et aux fardeaux, quelques incertitudes concernant les estimations des bénéfices, des risques Preuve tirée d essais contrôlés randomisés, comportant d importantes limites (résultats inconsistants, indirects ou imprécis, failles dans la méthodologie), ou preuve très concluante tirée d une autre méthodologie de recherche. D autres recherches (si réalisées) risquent d avoir une incidence sur notre confiance dans l estimation du bénéfice et du risque, et pourraient changer cette estimation. Faible recommandation, d autres approches étant susceptibles de se révéler meilleures pour certains patients, dans certaines circonstances. 2C. Faible recommandation Preuve de faible qualité Incertitudes dans les estimations des bénéfices, des risques et des fardeaux; les bénéfices pourraient se révéler presque équivalents aux risques Preuve tirée d études d observation, d expériences cliniques non systématiques ou d essais contrôlés randomisés comportant d importantes failles. Toute estimation de l effet est incertaine. Très faible recommandation; d autres solutions s avéreront sans doute aussi raisonnables. 5 5

ÉNONCÉS SOMMAIRES Les énoncés sommaires sont fondés sur les meilleures preuves identifiées et constituent les messages importants que les professionnels de la santé devraient considérer mettre en pratique. Chaque énoncé sommaire comprend le degré de recommandation et le niveau de preuve le soutenant. 6

COUNSELING ET APPROCHES PSYCHOSOCIALES 1. DEMANDER : Tous les professionnels de la santé devraient mettre régulièrement à jour le statut tabagique de tous les patients/clients. (DEGRÉ* : 1A) 2. CONSEILLER : Les professionnels de la santé devraient clairement conseiller aux patients/clients de renoncer au tabagisme. (DEGRÉ* : 1C ) 3. ÉVALUER : Les professionnels de la santé devraient évaluer la volonté des patients/clients d amorcer un traitement pour renoncer au tabagisme. (DEGRÉ* : 1C) 7

COUNSELING ET APPROCHES PSYCHOSOCIALES 4. AIDER : Toute personne qui exprime la volonté d amorcer un traitement pour renoncer au tabagisme devrait bénéficier d un soutien. (DEGRÉ* : 1A) a) Des interventions minimales, de 1à 3 minutes, se révèlent efficaces et devraient être offertes à toute personne qui fume. Cependant, il existe une forte relation dose-réponse entre la durée de la séance et la réussite du traitement, de sorte qu il est préférable de procéder à des interventions intensives, si possible. (DEGRÉ* : 1A) 8

COUNSELING ET APPROCHES PSYCHOSOCIALES b) Le counseling, prodigué dans une variété ou une combinaison de formats (individuel, en groupe, ligne d aide, site Internet, autoassistance), est efficace et devrait être utilisé pour aider les patients/clients qui expriment la volonté de renoncer au tabagisme. (DEGRÉ* : 1A) c) Comme de multiples séances de counseling augmentent les chances d abstinence à long terme, les professionnels de la santé devraient offrir au moins quatre séances de counseling, si possible. (DEGRÉ* : 1A) d) Puisque la combinaison counseling et pharmacothérapie est plus efficace que l une ou l autre méthode utilisée seule, cette combinaison devrait être offerte aux patients/clients qui tentent de renoncer au tabagisme, si possible. (DEGRÉ* : 1A) 9

COUNSELING ET APPROCHES PSYCHOSOCIALES e) Le recours à une technique d entretien motivationnel est encouragé afin de renforcer la volonté du patient/client à renoncer au tabagisme. (DEGRÉ* : 1B) f) Deux types de counseling et de thérapies comportementales obtiennent des taux nettement plus élevés de renoncement au tabagisme et devraient faire partie du traitement : 1) prodiguer des services de counseling pratique sur les habiletés à résoudre des problèmes 2) offrir un soutien lors du traitement. (DEGRÉ* : 1B) 10

COUNSELING ET APPROCHES PSYCHOSOCIALES 5. ORGANISER : Les professionnels de la santé : a) devraient faire un suivi régulier sur l évolution de la démarche de renoncement, offrir un soutien et modifier le traitement, au besoin; (DEGRÉ* : 1C) b) sont encouragés à orienter les patients/clients vers les ressources pertinentes existantes. (DEGRÉ* : 1A) 11

AUTOCHTONES 1. Tous les professionnels de la santé devraient régulièrement mettre à jour le statut relatif à l usage du tabac Δ pour tous les Autochtones. (DEGRÉ* : 1A) 2. Tous les professionnels de la santé devraient offrir de l aide aux Autochtones qui font usage du tabac, en mettant l accent sur les méthodes adaptées sur le plan culturel. (DEGRÉ* : 1C) Le terme «Autochtones» est utilisé de façon inclusive pour désigner les membres des Premières nations (à l intérieur et à l extérieur des réserves), les Inuits et les Métis. Son utilisation ne vise pas à faire fi de la diversité qui existe entre les peuples autochtones. Δ L usage du tabac ne renvoie pas à l utilisation du tabac pour des fins traditionnelles ou cérémoniales. 12

AUTOCHTONES 3. Tous les professionnels de la santé devraient connaître les services de soutien pour le renoncement au tabagisme disponibles pour les Autochtones. (DEGRÉ* : 1C) 4. Toutes les personnes qui interviennent auprès des Autochtones devraient recevoir une formation adéquate sur le soutien à offrir en matière de renoncement au tabagisme basé sur des données probantes. (DEGRÉ* : 1C) 13

POPULATIONS EN MILIEU HOSPITALIER 1. Tous les patients devraient être informés des politiques de l hôpital concernant le tabagisme. (DEGRÉ* : 1C) 2. Tous les patients qui fument et qui sont admis sur une base élective devraient être orientés vers des ressources existantes qui les aideront à renoncer au tabagisme avant leur hospitalisation ou leur intervention chirurgicale. (DEGRÉ* : 1B) 14

POPULATIONS EN MILIEU HOSPITALIER 3. Tous les hôpitaux devraient disposer de systèmes pour: a) identifier les personnes qui fument; (DEGRÉ* : 1A) b) traiter les symptômes de sevrage de la nicotine durant l hospitalisation; (DEGRÉ* : 1C) c) encourager les tentatives de renoncement au tabagisme à long terme; (DEGRÉ* : 1A) d) faire le suivi auprès des patients après l hospitalisation. (DEGRÉ* : 1A) 15

POPULATIONS EN MILIEU HOSPITALIER 4. La pharmacothérapie devrait être envisagée : a) pour aider les patients qui éprouvent des symptômes de sevrage de la nicotine durant l hospitalisation; (DEGRÉ* : 1C) b) pendant et après l hospitalisation, pour favoriser un renoncement au tabagisme à long terme. (DEGRÉ* : 1B) 16

SANTÉ MENTALE ET/OU AUTRE(S) TOXICOMANIE(S) 1. Les professionnels de la santé devraient identifier le statut tabagique des personnes qui souffrent de troubles de santé mentale et/ou d autres toxicomanies. (DEGRÉ* : 1A) 2. Les professionnels de la santé devraient offrir des services de counseling et un traitement pharmacologique aux fumeurs qui ont des troubles de santé mentale et/ou d autres toxicomanies. (DEGRÉ* : 1A) 17

SANTÉ MENTALE ET/OU AUTRE(S) TOXICOMANIE(S) 3. Durant la réduction de la consommation du tabac ou lors du renoncement au tabac, les professionnels de la santé devraient surveiller l état psychiatrique du patient/client (état de santé mentale et/ou autre[s] toxicomanie[s]). La posologie des médicaments devrait être surveillée et ajustée, au besoin. (DEGRÉ* : 1A) 18

FEMMES ENCEINTES ET ALLAITANTES 1. Toutes les femmes enceintes, allaitantes et qui viennent d accoucher devraient être encouragées à renoncer au tabagisme. (DEGRÉ* : 1A) 2. Durant la grossesse et l allaitement, il est recommandé d offrir des services de counseling en tant que traitement de premier recours pour le renoncement au tabagisme. (DEGRÉ* : 1A) 19

FEMMES ENCEINTES ET ALLAITANTES 3. En cas d échec du counseling, il est préférable, selon les résultats d une analyse risque-bénéfice, d opter pour des doses intermittentes d un traitement de remplacement de la nicotine (comme les pastilles ou la gomme) plutôt que pour des doses continues de timbres. (DEGRÉ* : 1C) 4. Des interventions pour le renoncement au tabagisme devraient aussi être offertes aux partenaires, aux amis et aux membres de la famille. (DEGRÉ* : 2B) 5. Il faudrait encourager les femmes enceintes et allaitantes à vivre dans un environnement sans fumée pour éviter l exposition à la fumée secondaire de tabac. ( DEGRÉ* : 1B) 20

JEUNES (enfants et adolescents) 1. Les professionnels de la santé qui interviennent auprès des jeunes (enfants et adolescents) devraient régulièrement recueillir de l information sur leur utilisation du tabac (cigarettes, cigarillos, pipe à eau, etc.). (DEGRÉ* : 1A) 2. Les professionnels de la santé sont encouragés à prodiguer des services de counseling qui favorisent l abstinence et/ou le renoncement au tabagisme chez les jeunes (enfants et adolescents) qui fument. (DEGRÉ* : 2C) 21

JEUNES (enfants et adolescents) 3. Les professionnels de la santé œuvrant dans les centres qui offrent des soins de santé pédiatriques devraient informer les parents/tuteurs des effets néfastes possibles de la fumée secondaire sur la santé de leurs enfants. (DEGRÉ* : 2C1) 22

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