Pour une meilleure protection des zones de libre-échange contre le blanchiment de capitaux

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Transcription:

Renforcement de capacités Pour une meilleure protection des zones de libre-échange contre le blanchiment de capitaux L e Groupe Intergouvernemental d'action contre le Blanchiment d'argent en Afrique de l'ouest (GIABA) a fait appel aux parties prenantes de l'administration des zones franches du Nigeria pour enrayer la menace du blanchiment de capitaux. C'était lors d'un atelier tenu à Lagos, du 14 au 15 août 2012 Dans son discours d'ouverture, le représentant du Directeur Général du GIABA, Dr Buno Nduka a affirmé que «les zones franches ne font pas exception» au blanchiment de capitaux. Il a précisé qu'«elles sont au cœur de l'économie mondiale intégrée, y compris dans leur rôle de stimulation de la croissance économique. Malgré les normes, la surveillance et la réglementation, les zones franches n'ont pas suivi le rythme de ces évolutions». Selon le Directeur des programmes et projets, le GIABA a élaboré un programme de formation afin de mettre les parties prenantes de l'administration des zones franches devant leurs responsabilités dans la mise en œuvre des mesures LBC/FT dans les zones d'intervention. Cela permet d'éviter l'utilisation abusive de ces zones comme point de transit du BC/FT et du financement de la prolifération des armes. S'exprimant au nom du Correspondant national du GIABA au Nigéria, le directeur par intérim de la Cellule de renseignements financiers du Nigeria, a demandé aux participants de gérer de manière responsable leurs agents afin d'assurer que les politiques Photo de famille des participants à l'atelier de sensibilisation sur la LBC/FT à l'intention des responsables de l'administration des zones franches du Nigeria, tenu du 14 au 15 août 2012 à Lagos, Nigeria. anti-blanchiments prises par la direction soient mises en œuvre. Tout en souhaitant que les recommandations de l'atelier aient de grands impacts sur la LBC/FT du pays, il a exhorté tous les acteurs à travailler dans l'unité pour élaborer des mesures de protection en faveur des zones de libreéchange du Nigeria et empêcher qu'elles soient abusées par des criminels. Destiné aux superviseurs et aux régulateurs de l'administration de la zone de libreéchange du Nigeria, cet atelier a été motivé par la nécessité de réagir de façon proactive face à la prolifération des zones franches dans le pays. L'atelier avait pour objectifs de fournir aux participants les connaissances et les outils nécessaires afin de produire les rapports obligatoires aux autorités compétentes, de donner aux participants l'occasion de partager et d'écouter des expériences pratiques et des recommandations requises par le GAFI dans les processus de contrôle interne. Le soutien des médias pour freiner le blanchiment de capitaux et autres crimes L e soutien des médias est essentiel pour la mise en œuvre réussie des mesures de lutte contre le blanchiment de capitaux dans la région ouest-africaine», a déclaré le représentant du Directeur Général du GIABA. Dr Buno Nduka, Directeur des Programmes et Projets s'exprimait lors du séminaire de sensibilisation sur la LBC / FT à l'intention des journalistes anglophones des pays de la CEDEAO organisé du 27 au 28 juin 2012 à Banjul, en Gambie. Tout en reconnaissant le rôle crucial des médias dans la collecte et la diffusion d'informations sur le BC/FT, Dr Nduka les a exhortés à rendre compte de manière adéquate sur les infractions principales du blanchiment de capitaux et à prendre des mesures concrètes en vue d'éclairer la population sur ses effets néfastes. «Il est prévu que lorsque les médias s'approprient ce «L'honorable Abdou Kolley, ministre des Finances et des affaires économiques de la Gambie et Dr. 'Buno Nduka, Directeur des Programmes et Projets du GIABA entourés des participants au séminaire de sensibilisation sur la LBC / FT à l'intention des journalistes anglophones de la CEDEAO organisé du 27 au 28 juin 2012 à Banjul, en Gambie. rôle et le jouent de manière consciencieuse, nous pouvons tendre vers une région pacifique», a-t-il ajouté. Le représentant du Directeur Général du GIABA a aussi reconnu la nécessité de renforcer les capacités des professionnels des médias et de les avoir comme alliés éclairés dans la lutte. C'est dans 2 ce cadre que le GIABA organise, chaque année, des formations et des programmes axés sur les médias, en vue de faciliter leur compréhension des questions de LBC/FT, activités grâce auxquelles des centaines de journalistes de tous les États membres de la CEDEAO ont déjà été formés. - Vanguard

FLORILÈGE Le Directeur Général du GIABA, Dr Abdullahi Shehu et le Colonel N. S. Mokhine, officier sud africain en service à l'ambassade d'afrique du Sud à Dakar. Le Directeur Général du GIABA, Dr Abdullahi Shehu et le nouvel ambassadeur du Nigéria près du Sénégal, Son Excellence Madame Katyen C. Jackden lors de sa visite dans les locaux du GIABA. Monsieur Babacar Ndiaye, Directeur administratif et financier du GIABA entouré de Philippe Audebert, Responsable du pôle conformité de la banque de détail du Groupe BNP PARIBAS et Ahmadou Bamba Thiam, Directeur de la Conformité de la Bicis. Le Directeur Général du GIABA, Dr Abdullahi Shehu et Benjamin Boudreaux lors de sa visite dans les locaux du GIABA. Participants à l'atelier de sensibilisation sur la LBC/FT à l'intention des responsables de l'administration des zones franches du Nigeria, tenu du 14 au 15 août 2012 à Lagos, Nigeria. Professeur Amsatou Sow Sidibé, Ministre Conseiller à la Présidence de la République, accueilli par Dr Abdullahi Shehu, Directeur Général du GIABA. Dr Ndèye Elisabeth Diaw, Directeur Général adjoint du GIABA, encourageant et félicitant le staff lors de la retraite, tenue à la Somone, du 5 au 7 juillet 2012. Le Directeur Général du GIABA, Dr Abdullahi Shehu et Son Excellence, Monsieur Chon-weon SHIN, Ambassadeur de la République de Corée lors de sa visite dans les locaux du GIABA. 5