RÈGLEMENT DES DIFFÉRENDS

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Transcription:

133 RÈGLEMENT DES DIFFÉRENDS L appareil judiciaire au Canada Selon la Constitution canadienne, le pouvoir judiciaire est distinct et indépendant des deux autres pouvoirs du gouvernement, soit l exécutif et le législatif. L indépendance des juges est une pierre angulaire du système judiciaire canadien. Les juges rendent des décisions libres de toute influence et fondées uniquement sur les faits et le droit. Le Canada compte des cours provinciales et territoriales, des cours supérieures provinciales, des cours d appel provinciales, des cours fédérales et une cour suprême. Les juges sont nommés par le gouvernement fédéral ou les gouvernements provinciaux ou territoriaux, selon le niveau du tribunal. Chacune des provinces et chacun des territoires du Canada, à l exception du Nunavut, disposent d une cour provinciale ou territoriale. Ces cours entendent la plupart des infractions criminelles, les affaires de droit de la famille (sauf le divorce), L INDÉPENDANCE DES JUGES EST UNE PIERRE ANGULAIRE DU SYSTÈME JUDICIAIRE CANADIEN. LES JUGES RENDENT DES DÉCISIONS LIBRES DE TOUTE INFLUENCE ET FONDÉES UNIQUEMENT SUR LES FAITS ET LE DROIT. les infractions au code de la route et les infractions à des règlements provinciaux/territoriaux. Les différends privés se rapportant à des montants d argent limités sont réglés par les divisions des petites créances des tribunaux provinciaux. Le plafond monétaire établi par la division des petites créances en Colombie-Britannique, en Alberta et en Ontario, par exemple, est actuellement de 25 000 $. Les cours supérieures de chaque province et de chaque territoire jugent les affaires criminelles les plus graves, ainsi que les litiges privés qui dépassent le plafond monétaire établi par les divisions des petites créances des cours provinciales. Même si les cours supérieures sont administrées par les provinces et les territoires, leurs juges sont nommés et rémunérés par le gouvernement fédéral. Dans la région de Toronto, en Ontario, la Cour supérieure de justice tient un «rôle commercial». Créé en 1991, le rôle commercial entend certaines demandes et requêtes portant sur une vaste gamme de litiges commerciaux

134 Règlement des différends dans la région de Toronto. Le rôle commercial fait office de tribunal de commerce spécialisé qui entend des causes portant sur les différends opposant des actionnaires, les litiges en matière de valeurs mobilières, les réorganisations d entreprises, les mises sous séquestre et d autres litiges commerciaux. Les causes figurant au rôle commercial font l objet d une gestion spéciale et d autres procédures visant à accélérer l audition et le règlement de procédures commerciales complexes. En outre, les juges qui siègent au rôle commercial sont des juges chevronnés dans le domaine des affaires et de l insolvabilité. Chaque province et chaque territoire possèdent une cour d appel qui entend les appels de décisions rendues par les cours supérieures et les cours provinciales et territoriales. L Ontario a également une Cour divisionnaire qui sert de tribunal de première instance pour la révision d actions administratives. Elle entend également des appels des tribunaux administratifs provinciaux, des décisions interlocutoires des juges de la Cour supérieure et des appels de la Cour supérieure qui ont trait à des montants d argent limités (actuellement de 50 000 $). CHAQUE PROVINCE ET CHAQUE TERRITOIRE POSSÈDENT UNE COUR D APPEL QUI ENTEND LES APPELS DE DÉCISIONS RENDUES PAR LES COURS SUPÉRIEURES ET LES COURS PROVINCIALES ET TERRITORIALES. La Cour fédérale du Canada a une compétence limitée. Elle est compétente pour entendre notamment des différends interprovinciaux et fédérauxprovinciaux, des poursuites relatives à la propriété intellectuelle, des appels en matière de citoyenneté, des affaires relevant de la Loi sur la concurrence et des affaires mettant en cause des sociétés d État, des ministères ou le gouvernement du Canada. La Cour fédérale entend également les décisions de première instance et les appels. La Cour suprême du Canada est le tribunal d appel de dernière instance par rapport à toutes les autres cours du Canada. Elle entend des appels des cours d appel de chaque province et de la Cour d appel fédérale. Sa compétence comprend notamment le droit constitutionnel, le droit administratif, le droit criminel et le droit civil. Certaines procédures criminelles comportent un droit d appel mais, dans la plupart des cas, une autorisation doit d abord être obtenue. L autorisation d interjeter

135 appel devant la Cour suprême peut être accordée dans des causes visant une question d intérêt public ou une question de droit importante. Recours collectifs Les recours collectifs sont des mécanismes procéduraux qui visent à faciliter et à réglementer la revendication des droits collectifs. La plupart des provinces canadiennes ont adopté des lois sur les recours collectifs. Dans les provinces qui ne disposent pas de telles lois, les recours collectifs peuvent être intentés en vertu de la common law. Au Canada, les lois sur les recours collectifs sont modelées étroitement sur l article 23 des règles fédérales de procédure civile des États-Unis qui, avec ses équivalents des lois des divers États régissent les recours collectifs aux États-Unis. Contrairement aux actions ordinaires, une action engagée au nom d un groupe de personnes ne peut être entendue en tant que recours collectif que si elle est approuvée ou «attestée» par un tribunal judiciaire. Il est généralement plus facile d obtenir une attestation au Canada qu aux États-Unis. AU CANADA, LES LOIS SUR LES RECOURS COLLECTIFS SONT MODELÉES ÉTROITEMENT SUR L ARTICLE 23 DES RÈGLES FÉDÉRALES DE PROCÉDURE CIVILE DES ÉTATS-UNIS. Au Canada, les cibles habituelles des recours collectifs comprennent des fabricants de produits, des assureurs, des employeurs, des sociétés de placement et de services financiers et des gouvernements. Des recours collectifs peuvent porter sur des allégations faisant intervenir la responsabilité des produits, des déclarations fausses ou trompeuses, des violations des lois sur l emploi et la protection du consommateur, des violations des lois sur la concurrence (antitrust), des fraudes sur titres et des infractions au droit public. Les recours collectifs deviennent un élément de plus en plus important des litiges commerciaux au Canada. Les sociétés peuvent bénéficier du fait que les sommes accordées en dommages-intérêts dans une affaire particulière sont généralement moins élevées au Canada qu aux États-Unis. De plus, l attribution de dommages-intérêts punitifs est limitée au Canada.

136 Règlement des différends Règlement extrajudiciaire des différends On désigne par règlement extrajudiciaire des différends (RED) le grand nombre de méthodes employées pour régler des conflits et des différends hors cour. Ces méthodes incluent la médiation (où une tierce partie indépendante est appelée à aider à conclure une entente) et l arbitrage (où le différend est soumis à une tierce partie qui rendra une décision exécutoire). En Ontario, les Règles de procédure civile imposent et réglementent la médiation dans les causes civiles intentées à Toronto, à Windsor et à Ottawa. La médiation est courante dans d autres régions de l Ontario et les parties à un différend acceptent souvent une médiation non exécutoire en choisissant réciproquement un médiateur de leur choix. ON DÉSIGNE PAR RÈGLEMENT EXTRAJUDICIAIRE DES DIFFÉRENDS LE GRAND NOMBRE DE MÉTHODES EMPLOYÉES POUR RÉGLER DES CONFLITS ET DES DIFFÉRENDS HORS COUR. Il est possible de recourir à l arbitrage de façon ponctuelle selon une structure ou des dispositions législatives locales, ou encore l arbitrage peut se dérouler en vertu des pouvoirs d administration ou de supervision de l un des organismes d arbitrage internationaux reconnus, comme la Cour internationale d arbitrage de la Chambre de commerce internationale à Paris, la Cour d arbitrage international de Londres ou l American Arbitration Association. Ces organismes ne rendent pas euxmêmes de décisions arbitrales, mais ils assument un rôle de neutralité et fournissent un régime de règles de procédure reconnues mondialement. La confidentialité des instances en arbitrage constitue un avantage de l arbitrage comparativement aux instances devant l un des tribunaux nationaux. Le processus d arbitrage est habituellement privé; les audiences ne sont pas publiques et les transcriptions écrites de la procédure ne sont généralement pas mises à la disposition du public. De plus, le processus d arbitrage peut être plus rapide que l appareil judiciaire, et on ne peut généralement pas interjeter appel d une décision arbitrale, ce qui peut accélérer la résolution des différends.

137 Communication électronique La communication et la production d informations conservées sur support électronique, communément appelées la communication de la preuve électronique, devient de plus en plus litigieuse partout au Canada. Un comité national a rédigé les Principes de Sedona Canada afin d établir des lignes directrices nationales en matière de communication de la preuve électronique. Ces lignes directrices devraient être compatibles avec les règles de procédure de chaque territoire ou province du Canada. En Ontario, les parties sont maintenant tenues de formuler un plan d enquête préalable visant tous les aspects du processus de communication, y compris l échange de documents électroniques, et d y adhérer. Les parties sont tenues de consulter et de prendre en compte les Principes de Sedona Canada au moment de préparer leur plan d enquête préalable. UN COMITÉ NATIONAL A RÉDIGÉ LES PRINCIPES DE SEDONA CANADA AFIN D ÉTABLIR DES LIGNES DIRECTRICES NATIONALES EN MATIÈRE DE COMMUNICATION DE LA PREUVE ÉLECTRONIQUE. Les principes suivants font partie des recommandations les plus importantes de Sedona Canada : Dès qu il est raisonnable d anticiper une poursuite, les parties doivent prendre des mesures de bonne foi pour préserver les informations sur support électronique potentiellement pertinentes. Dès que possible dans le cadre de la poursuite, les parties devraient se rencontrer et discuter des questions de communication de documents électroniques, et devraient convenir du format dans lequel les informations sur support électronique seront produites. Dans le cadre de toute poursuite, les parties devraient s assurer que les étapes suivies dans le cadre du processus de communication de la preuve électronique soient proportionnelles à la nature de l affaire et à l importance de la preuve électronique dans cette affaire.