Etude longitudinale et comparative de dyslexiques équipés de lunettes et de semelles proprioceptives

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Transcription:

Etude longitudinale et comparative de dyslexiques équipés de lunettes et de semelles proprioceptives Diplôme universitaire Université de Bourgogne RIGOLLET suzanne orthophoniste

APPROCHE CLINIQUE DE L EQUIPEMENT DE LA DYSPROPRIOCEPTION Suite aux nombreuses questions soulevées par le traitement de la dyslexie à l aide de l équipement de la dysproprioception à savoir : Est-il efficace? Pour toutes les dyslexies? Pour les dyspraxies? A partir de quel âge? Que peut- on en attendre en matière de gain lexical? Et ceci malgré l étude scientifique menée de 2003 à 2005 par l équipe du docteur QUERCIA «étude de l impact du contrôle postural associé au port de lunettes prismatiques dans la réduction des troubles cognitifs chez le dyslexique de développement» Nous chercherons à amener dans cette étude clinique des éléments de réponse. 2

Les questions soulevées : Le QI testé par le WISC Afin de s assurer d un niveau intellectuel normal, un bilan neuropsychométrique au WISC est indispensable Celui-ci nous informe également sur le profil de l enfant : Est-il plus verbal que praxique ou l inverse? Comment fonctionne sa mémoire de travail et sa vitesse de traitement des informations? Ce bilan devrait être pratiqué avant tous les autres bilans par un neuropsychologue Le traitement serait plus efficace Pour les enfants au WISC homogène Pour les dyslexies lexicales visuo-attentionnelles L équipement ne serait pas possible avant de savoir s il est dyslexique soit 18 mois de retard lexical. 3

NOMBRE ET CRITERES DE SELECTION DES ENFANTS 23 enfants de 8 ans à 15 ans ont été sélectionnés : 11 filles dont 10 droitières et 12 garçons dont 9 droitiers. Tous les enfants ont bénéficié d un WISC 3 ou 4 effectué par la même neuropsychologue avant tout autre bilan Suite à ce bilan ont été retenus : 12 enfants au profil de dyspraxique avec indice de compréhension verbale>à l indice de raisonnement perceptif 8 avec au moins 15 points d écart entre l indice de compréhension verbale et l indice de raisonnement perceptif 11 ont un profil inverse : Indice de compréhension verbale<à l indice de raisonnement perceptif ; 3 de plus de 15 points (dysphasie/dyslexie) Le bilan orthophonique Le diagnostic et le typage de la dyslexie ont été établis suite à un bilan orthophonique complet et la leximétrie est calculée à partir du test de «l alouette 1» (c'est-à-dire en âge lexical et non en écart type) par la même orthophoniste Le retard lexique enregistré à ce test est de 18 mois au moins Les facteurs d exclusion de la dyslexie ont bien été vérifiés Le traitement Tous les enfants sont équipés de lunettes à prisme chez le même ophtalmologiste de semelles proprioceptives chez le même podologue ont suivi une rééducation selon le typage de leur dyslexie chez la même orthophoniste 4

PROCEDURE L étude consiste à mesurer l évolution de l âge lexical en mois à partir du test dit de «l alouette» Avant l équipement soit à M0 Puis après 1 an de rééducation orthophonique après qu ils soient équipés et qu ils pratiquent les exercices de reprogrammation posturale soit à M12 Les études statistiques ont été pratiquées à partir des données par un statisticien expérimenté On a voulu savoir Si l équipement avait une influence significativement positive ou négative sur l âge lexique pour l ensemble de l échantillon S il existait une différence significative entre les différents groupes recensés : Selon le genre masculin ou féminin Selon la latéralité Selon le profil obtenu au WISC : ICV >IRP versus ICV<IRP et les différents types de dyslexie qui en découlent : dyslexie plus phonologique et mixte dans les profils ICV<IRP dyslexie plus lexicale dans les profils ICV>ICP 5

L ETUDE COMPARATIVE Vérifications des hypothèses Comme il se doit avant une étude statistique, nous vérifions que la principale hypothèse sous-jacente au test de Student est vérifiée, à savoir la normalité des données. Il s avère que dans notre cas les données sont effectivement distribuées de manière normale comme le confirme le QQplot ci-dessous. Ce graphique est une comparaison des quantiles empiriques calculés à partir des données et des quantiles d une distribution normale. Il s interprète comme suit: si les données étaient effectivement distribuées selon la distribution normal, ils seraient exactement positionnés sur la droite. Le fait qu ils ne s en écartent pas trop confirme bien une distribution quasi- normale. Il est à noter que ces conditions sont rarement vérifiées par les praticiens tandis que dans le présent cas, elles donnent d autant plus de crédibilité aux résultats qui vont suivre. 6

Echantillon global Nous cherchons tout d abord à mettre en évidence un effet de l appareillage sur l ensemble des enfants observés. Pour cela, pour chaque enfant, nous formons la variation de retard (appelée ci-dessous deltam) et effectuons un test de Student (en anglais t-test) pour savoir si la moyenne des variations est égale à zéro ou si au contraire les observations mettent en évidence une déviation significative de zéro. Test de Sudent bilatéral (on ne privilégie ni une influence positive ni une influence négative): On voit que la p-value est inférieure à 5% et donc qu il y a bien un effet. Etant donne qu en moyenne, les enfants rattrapent 7 mois sur leur retard, cet effet est positif La conclusion du test précédent nous incite donc à privilégier l influence positive. On Cherche ici à savoir si les données mettent en évidence que l appareillage a une influence positive. Comme on pouvait s y attendre, la p-value a diminué à un niveau inférieur à 2%. II y a donc forte évidence d un effet positif de l appareillage. 7

Comparaison des résultats entre groupes Sexe Nous cherchons ici à savoir si l appareillage a un effet différent sur le groupe Filles et sur le groupe Garçons. Pour cela nous effectuons un test de Student sur deux échantillons qui permet d en comparer les moyennes. Ce test de différences de moyennes est parfois appelé test de Wech : On constate ici que la p-value est de 29% ce qui indique clairement qu il n y a pas de différence significative entre le groupe Filles et le groupe Garçons. Notons cependant que la moyenne pour les garçons (2.83) est nettement inférieure à celle des filles (8.0). Cependant, la forte variabilité dans les deux groupes ainsi qu une faible taille d échantillon ne permettent pas de déclarer cette différence comme statistiquement significative. Ainsi, cette différence peut être imputée comme une caractéristique du présent échantillon qui pourrait bien disparaître sur un autre échantillon Afin de compléter le résultat numérique ci-dessus, nous présentons un estimateur de la densité pour chacun des deux groupes. Il s agit en quelque sorte d un histogramme lisse: plus la valeur de la fonction est élevée et plus la concentration des variations de scores autour de cette valeur est élevée. On remarque aussi graphiquement que le présent échantillon semble indiquer un effet inférieur chez les garçons par rapport aux filles 8

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Latéralité Nous répétons ici le même procédé que précédemment mais cette fois ci pour comparer le groupe Droitiers au groupe Gauchers. Comme précédemment, les données ne permettent pas de mettre en évidence une influence significative de la latéralité bien qu il semble que dans cet échantillon, les droitiers aient mieux répondu à l appareillage que les gauchers. Le graphique ci-dessous en atteste aussi. 10

Selon les profils au WISC Comparaison entre ICV>RP et ICV<RP Comme précédemment, il n y a pas de différence significative entre les deux groupes. On observe qu il y a plus de variabilité dans le groupe CV>RP que dans le groupe CV<RP. 11

Interactions La principale conclusion de la section précédente est qu aucune des segmentations proposées n est discriminante en termes de variation de score. Dans la présente section nous examinons s il existe des interactions, comme par exemple une action conjuguée du sexe et de la latéralité qui aurait pu paraître inaperçue dans l étude des effets simples de la section précédente. Pour cela nous introduisons le modèle de régression linéaire suivant: Où l on cherche à expliquer Y (variations de score) par l appartenance à tel ou tel groupe. Ainsi le premier coefficient a 0 correspond à l effet moyen de l appareillage, a 1 à l effet de la variable sexe, etc. Les coefficients à multiindices correspondent aux interactions. Par exemple, si a 1,2 est significativement différent de zéro alors il y a une interaction entre le sexe et la latérite. Remarquons que les résultats de section précédente nous laissent à penser que a 1, a 2 et a 3 sont égaux à zéro mais nous les incluons par usage statistique. Nous essaierons ensuite de tester la présence d interactions en les fixant égales à zéro La p-value de 0.61 pour le test de Fisher nous indique qu aucun de ces coefficients n est différent de zéro et donc que seul l effet moyen a 0 est présent. On note cependant que certains coefficients ne sont pas calculés à cause d erreurs numériques. Ceci est du à un nombre de paramètres (8) trop élevé par rapport au nombre d observations (26). On recommence sans D/G Cette fois ci la p-value de 0.7474 indique qu aucun des coefficients n est significatif. On remet D/G et on enlève MF: même conclusion: p-value=0.8757 Enfin, on enlève la variable CV>RP/CV<RP et on teste une interaction entre le sexe et la latéralité. Pas d interaction: p-value= 0.2977. 12

l âge lexical moyen des enfants est de 97.91mois pour une moyenne d âge de 131.30 mois en début de traitement soit 33.39 mois de retard lexique en moyenne Après une durée moyenne de 12 mois de traitement :l âge lexical moyen des enfants est de 116.91 mois pour une moyenne d âge de 143.3 mois soit 26.39 mois de retard lexique on constate une amélioration moyenne de 7 mois sur l ensemble du groupe des 23 enfants sur les17 enfants dont le retard de lecture s est amélioré ou a cessé de s aggraver 1 a récupéré son âge chronologique et 2 quasiment 7 sont passés en dessous des 18 mois de retard lexique 9 ont moyennement ou nettement amélioré tout en conservant les 18 mois de RL 1 enfant a stagné 13

Sur les 6 enfants dont le retard de lecture a stagné ou s est aggravé 4 ont aggravé leur RL 1à 4 mois 2 ont aggravé de 9 à 11 mois : 1 changement de typage 1 pas fait le traitement correctement : a abandonné en route 14

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Conclusion Nous pouvons donc conclure Que l appareillage améliore significativement l âge lexique donc la vitesse de lecture : les enfants rattrapant en moyenne 7 mois sur leur retard. Qu associé à une rééducation orthophonique il est significativement efficace sur l évolution du retard lexique quel que soit le type de dyslexie, le sexe, et la latéralité. DISCUSSION : Il serait judicieux de compléter par une étude comparative versus un groupe identique traité seulement par orthophonie et un groupe identique traité seulement avec le traitement proprioceptif Seul le facteur âge lexique ayant été analysé : Il ne faut donc pas raccourcir et dire que cet appareillage traite la dysphasie ou la dyspraxie dans son ensemble : ceci nous ouvre les portes pour une étude à la fois plus large et plus approfondie des autres facteurs présents dans la dyslexie, la dysphasie, la dyspraxie et les troubles attentionnels. Un regard attentif sur les cas éliminés car trop jeunes pour avoir le critère des 18 mois de retard d âge lexique montre qu ils n accroissent pas leur retard mais bien souvent n entreront pas dans les critères de diagnostic de la dyslexie : seul le test du WISC et l examen clinique de la dysproprioception ont permis de faire de la prévention. 16

ANNEXES 17

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