Rapport sur la politique énergétique au Sénat

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Transcription:

Affaires générales Rapport sur la politique énergétique au Sénat 1. État des lieux : consommations totales en 2012 - non normalisées Électricité Gaz Eau kwh EURO kwh EURO m 3 EURO 2009 932 272 125 897,86 1 772 038 82 248,08 3 676 7 963,31 2010 945 393 129 935,19 1 707 773 78 854,72 3 201 8 612,85 2011 893 414 121 254,99 1 256 851 72 082,50 3 750 12 867,12 2012 862 977 123 179,52 1 274 921 85 870,13 3 300 12 452,96 Consommation en électricité : 862 977 kwh - Coût total : 123 179,52 soit 0,143 /kwh Consommation en gaz : 1 274 920 kwh - Coût total : 85 870,13 soit 0,067/kWh Consommation en eau : 3 300 m 3 - Coût total : 12 452,96 soit 3,77 /m 3 2. Répartition des consommations et des factures, par source d énergie Répartition des factures par source d'énergie Sénat - année 2012 Répartition des consommations par source d'énergie Sénat - année 2012 Electricité 123 180 59 % Gaz 85 870 41 % Electricité 40 % 862 977 kwh Gaz 60 % 1 274 921 kwh Le principal combustible utilisé dans les bâtiments du Sénat est le gaz naturel (60 %). Mais, bien que l'électricité ne représente que 40 % de la consommation totale, on constate que l'électricité représente près de 60 % de la facture énergétique. Ceci est dû au prix de l'électricité, deux à trois fois plus élevé que celui du gaz. De plus, en termes de consommation en énergie primaire et d émissions de CO 2, l'électricité émet deux fois plus de CO 2 que le gaz. Il importe donc d être particulièrement attentif à ce sujet.

De nombreux efforts sont actuellement fournis en vue de faire baisser la consommation électrique du Sénat. Les mesures en cours sont détaillées plus loin. 2 3. Évolution des consommations depuis 1990 et depuis 2009 : énergie finale Les consommations de gaz et de l électricité ont été «normalisées», c'est-à-dire soustraites de l influence du climat ; mais elles n ont pas été pondérées en fonction des heures d occupation des locaux et des salles, qui peuvent varier fortement d une année à l autre. 3.1. Évolution des consommations depuis 1990 2500000,0 2000000,0 1500000,0 1000000,0 500000,0 fuel kwh gaz kwh total chauffage kwh gaz (conso normalisée) elec (conso normalisée),0 Depuis 1990, les consommations de gaz ont baissé de 31,8 %, mais les consommations électriques ont augmenté de 16,4 %, malgré une baisse significative ces dernières années. Ceci est dû à une augmentation générale des équipements électriques dans les bâtiments (climatisation, ordinateurs, vote électronique, éclairage, multimédias, ). Cette augmentation de la consommation électrique en vingt ans est généralisée, tant dans le secteur tertiaire (bureaux) que dans le secteur résidentiel (logements).

3 3.2. Évolution des consommations depuis 2009 2500000,0 kwh Consommation de gaz - Sénat 2000000,0 kwh 1500000,0 kwh 1000000,0 kwh 500000,0 kwh 2009 2010 2011 2012,0 kwh kwh normalisés (hors climat) 960000,0 kwh 940000,0 kwh 920000,0 kwh 900000,0 kwh 880000,0 kwh 860000,0 kwh 840000,0 kwh 820000,0 kwh Consommation électricité- Sénat kwh normalisés (hors climat) 2009 2010 2011 2012 On peut constater que les consommations de gaz et d électricité sont aujourd hui en baisse de manière significative ; en trois ans, elles ont diminué respectivement de 37,33 % (gaz) et de 8,25 % (électricité). La consommation en eau, elle, oscille d une année à l autre ; en 2012, elle a baissé de 10,23 %. Elle dépend de facteurs divers, tels qu une ou plusieurs vidanges de l installation de chauffage pour y effectuer des travaux, une fuite qui n a pas été signalée à temps, une variation dans les comportements,

01/01/90 01/01/92 01/01/94 01/01/96 01/01/98 01/01/00 01/01/02 01/01/04 01/01/06 01/01/08 01/01/10 01/01/12 4 4. Évolution des consommations depuis 1990 : énergie primaire et émissions de CO 2 4.1. Évolution de la consommation d énergie primaire (EP) depuis 1990 La consommation d énergie finale est la quantité d énergie réellement utilisée pour un service (le mazout livré, l électricité consommée, ) ; c est la quantité qui apparaît sur les factures. La consommation d énergie primaire est la consommation d énergie finale, augmentée de la quantité d énergie perdue lors de la transformation et de la distribution. L'énergie primaire est donc obtenue en multipliant la consommation d'énergie finale (factures) par un facteur «EP» propre à chaque source d'énergie utilisée : la conversion d électricité des sources d énergie utilisée (charbon, gaz naturel, mazout, uranium), va en effet accompagnée de pertes de rendement des centrales électriques. Facteurs de conversion en énergie primaire (kwh/kwh) Gaz Électricité conventionnelle Électricité verte 1,00 2,50 1,80 5000000,0 kwh 4000000,0 kwh 3000000,0 kwh 2000000,0 kwh 1000000,0 kwh,0 kwh Consommation d'énergie primaire (EP) TOTAL EnPrimaire (kwh) 4.2. Évolution du taux d émission de CO 2 depuis 1990 Le taux d émission de CO 2 est, également, propre à chaque type d énergie utilisée. Il s exprime en kg de CO 2 par kwh consommé. Facteurs d émission de CO 2 par vecteur énergétique (kg/kwh) Gaz Électricité conventionnelle Électricité verte 0,219 0,394 0,394 1200,0 t 1000,0 t 800,0 t 600,0 t 400,0 t 200,0 t,0 t Emissions de CO 2 TOTAL CO2 (tonnes)

5 4.3. Évolution de la consommation d énergie primaire et des émissions de CO 2 depuis 2009 2009 2012 Evolution Emissions de CO 2 /an 755 tonnes 619 tonnes -18 % Energie Primaire kwh/an 4 102 718 kwh 2 828 279 kwh -31 % Depuis 2009, la consommation en énergie primaire a baissé considérablement. Cela provient également du fait que, depuis le 1 er février 2010, le Sénat bénéficie d une fourniture en électricité verte, d origine 100 % renouvelable. 5. Évolution des prix de l énergie, depuis 2005 et 2009 5.1. Évolution des prix de l énergie depuis 2005,160,000,140,000,120,000,10,000,080,000,060,000 elec ( /kwh) gaz ( /kwh) eau (c /m3),040,000,020,000,0,000 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 5.2. Evolution des prix de l énergie depuis 2009 2009 2012 Évolution Electricité ( /kwh) 0,135 0,143 5,7 % Gaz ( /kwh) 0,046 0,067 45,1 % Eau (c /m 3 ) 0,022 c 0,038 74,2 %

6 Le coût de l énergie augmente graduellement de manière non interrompue ; le coût de l électricité a augmenté de 5,7 % en trois ans (de 2009 à 2012). Le prix du gaz est variable, mais globalement il augmente aussi graduellement de manière non interrompue, il a augmenté de 45,1 % en trois ans. L augmentation de prix la plus spectaculaire est celle du prix de l eau, qui a augmenté de 74,2 % en trois ans! D où l importance, sur le plan environnemental mais aussi sur le plan financier, d une politique énergétique à long terme, et la nécessité de réaliser des investissements pertinents permettant d améliorer réellement l efficacité énergétique des bâtiments du Sénat. Par ailleurs, dans le cadre des accords internationaux en la matière, il est à souligner que l Union européenne s est dotée d objectifs ambitieux (20/20/20), et que la Belgique s est engagée elle aussi à diminuer de 20% ses émissions de CO 2 d ici 2020. Le Sénat peut donc choisir de montrer l exemple en favorisant une politique énergétique ambitieuse et responsable. 6. Politique énergétique : mesures prises ou mesures à prendre à court ou moyen terme 6.1. Diminution de la consommation de gaz 6.1.1. Amélioration de la performance de l enveloppe du bâtiment Pose de double vitrage 1,1 et 1,0 W/m 2.K pour l ensemble des fenêtres du Sénat 460 fenêtres et portes 2008-2013 (en cours) Isolation de différents greniers du Sénat par insufflation de cellulose grenier LVN5 ; grenier LOI8 ; bureau HRM ; passage LOI8 2010 2013 (en cours)

7 Isolation de toitures aile LVN5 ; salle M ; archives et aile Présidence ; service du Personnel et HR 2013-2016 (planifié) 6.1.2. Amélioration du rendement global de l installation de chauffage Amélioration du rendement de production nouvelle chaudière à condensation (chaufferie LVN7) 2011 (réalisé) nouvelles chaudières à condensation et boiler ECS (conciergeries LVN5 et LVN7) 2012 (réalisé) nouvelle chaudière à condensation et boiler ECS (conciergerie LOI8) 2013 (en cours) Amélioration de la régulation vannes thermostatiques sur tous les radiateurs ; optimiseur et sondes extérieures et intérieures ; intermittence (coupure nuit/w-e/été) ; programmation du chauffage des salles via Synco (électrovannes) ; 2011-2014 (en cours) Amélioration du rendement d émission enlèvement des cache-radiateurs ; isolation des radiateurs situés contre un mur extérieur avec de la laine de bois 2010-2015 (en cours) Amélioration du rendement de distribution isolation des conduites en cave 2008 (réalisé) 6.2. Diminution de la consommation d électricité 6.2.1. Eclairage Relighting pose de 220 TL5 à ballast électronique ; avec détection de la lumière du jour (luminaires situés près des fenêtres) ; pose de spots LED dans la coupole de l hémicycle ; pose de 1 750 ampoules LED dans les salles, l hémicycle, les salons de la Présidence 2008-2013 (en cours) Détection de présence et minuterie détection de présence dans les salles, les sanitaires, les couloirs ; minuterie dans les couloirs, les escaliers, la cave 2011-2013 (en cours)

8 6.2.2. Installations techniques Programmation adaptation du fonctionnement des installations à l occupation réelle des locaux 2012 (réalisé) Sonde CO 2 commande des installations de ventilation via sondes CO 2 (mise en route à 900 ppm) ; 2013 (en cours) Adaptation des débits de ventilation adaptation des débits en fonction des besoins réels en ventilation hygiénique 2012 (réalisé partiellement) Remplacement des pompes de la chaufferie LVN7 par des circulateurs de classe A nouveaux circulateurs «basse énergie», à débit variable 2012 (réalisé) 6.2.3. Bureautique Écrans d ordinateur plats pose de 270 écrans plats TFT pour l ensemble des ordinateurs du Sénat 2007-2010 (réalisé) Gestion des veilles mise en veille automatique des ordinateurs via Power Management 2014 (à planifier) Centralisation des imprimantes suppression progressive des imprimantes individuelles 2013 2015 (à planifier) 6.2.4. Eau chaude sanitaire Intermittence programmation hebdomadaire de l ensemble des boilers (extinction nuit et w-e)

9 6.2.5. Panneaux solaires photovoltaïques Pose de dix panneaux solaires haut rendement sur la toiture plate LVN5 production estimée à 3 000 kwh/an 2013 (programmé) 6.3. Autres mesures mises en œuvre 6.3.1. Comptabilité énergétique pose de compteurs à impulsion (lecture des compteurs par télémétrie) : gaz, eau ; installation d un logiciel de comptage énergétique (relevés en temps réel; rapports) ; relevé, traitement, analyse des données 2010 2013 (en cours) 6.3.2. Électricité 100 % verte fourniture en électricité verte d origine 100 % renouvelable depuis le 1 er février 2010 réduction des émissions de CO 2 de 18 % 2010 (réalisé) 6.3.3. Confort d été pose de films solaires sur certains vitrages sud du Sénat exposés à la lumière solaire (square de Louvain; cour LOI8) 2010 2011 (réalisé) pose de protections solaires extérieures sur des fenêtres sud dans les façades intérieures (service du Personnel et HR et salle K) 2014 (planifié)

6.3.4. Audit énergétique audit énergétique gratuit réalisé par Bruxelles Environnement-IBGE ; proposition de mesures (gestion des installations de climatisation; énergie renouvelable; ) 2011 (réalisé) 6.3.5. Pose d une toiture verte sur la toiture plate LVN5 pose d une toiture verte extensive de 500 m 2 2013 (planifié) 6.3.6. Sensibilisation du personnel affichage du label énergétique des bâtiments du Sénat (indices kwh, CO 2, eau) via la campagne européenne «Energy Display» (2010) ; notes d information sur l intranet (2010 2013) ; affichage du label énergétique PEB des bâtiments du Sénat (2014 - planifié) 10 6.4. Diminution de la consommation en eau 6.4.1. Plomberie robinets économiques avec mousseurs ; robinets thermostatiques (douches) ; chasse toilette «double touche» dans les vestiaires des huissiers (2013 en cours) 7. Mesures à l étude isolation de toitures : aile Présidence, service du Personnel et HR, archives, salle M ; pose de protections solaires extérieures (screens), dans les cours LOI8, LVN5, PFWB; pose de citernes pour la récupération des eaux pluviales, dans la cour LOI8; ventilation double flux avec récupération de chaleur (paysager/salle M); free-cooling et night-cooling; isolation des façades des cours intérieures; panneaux solaires thermiques.

La politique énergétique du Sénat repose sur des mesures structurelles à court, moyen et long terme. Les mesures structurelles visent à améliorer la performance énergétique de l enveloppe du bâtiment (isolation renforcée, meilleure étanchéité à l air), et des installations techniques (chaufferies, installations de climatisation et de ventilation, équipements divers (éclairage, bureautique, multimédia, cuisine, ). L évaluation permanente des consommations énergétiques vise à adapter également la consommation d énergie aux besoins réels (détecteurs de présence, minuteries, sondes de température et de CO 2 dans les salles, programmation de la mise en route des installations, intermittence,...). Enfin, la sensibilisation des occupants est une dimension importante. Des notes d information illustrées ont été publiées sur l intranet ; une campagne affichant le label énergétique des bâtiments du Sénat (indices kwh, CO 2, eau) a été réalisée et sera prochainement relancée avec l affichage obligatoire de la performance énergétique des bâtiments publics en Région bruxelloise. 11