I- Justification de ce projet

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I- Justification de ce projet Dès le milieu du XIX ème siècle, Semmelweis, dans le cadre de ses recherches sur l étiologie des fièvres puerpérales, avait démontré l intérêt de l hygiène des mains pour maîtriser ces évènements le plus souvent fatals pour les parturientes. Les publications scientifiques abondent depuis confirmant ce rôle de prévention majeure qui a conduit le CDC à classer l hygiène des mains en catégorie 1A, parmi les mesures dont l efficacité est la mieux prouvée pour la prévention des infections nosocomiales (Recommandations pour l hygiène des mains, SFHH, 2002). Cependant l hygiène des mains est toujours loin d être optimale alors que la mise à disposition de solutions hydro-alcooliques apparaissaient comme une solution majeure pour en améliorer l observance et l efficacité. Pittet et coll. ont montré que lorsque la consommation de produits hydro-alcooliques utilisés par les professionnels pour la désinfection des mains passe de 3,5 à 15,4 litres pour 1000 jours d'hospitalisation, la prévalence des infections nosocomiales passe de 16,9 à 9,9% et le taux de transmission de SARM de 2,16 à 0,93 épisodes pour 10 000 jours d'hospitalisation (Lancet 2000, 356 : 1307-1312). Sensibiliser et former l'ensemble des professionnels à la désinfection des mains représentent ainsi très sûrement la priorité absolue pour une politique de maîtrise des infections nosocomiales. Ces efforts de sensibilisation et de formation sont d ores et déjà largement engagés dans les établissements de santé. Pour autant, comme en atteste les résultats de l audit national «observance de l hygiène des mains» au niveau du CCLIN Est, la compliance reste très perfectible. En Franche-Comté, le constat est similaire : malgré l évidence basée sur des hauts niveaux de preuve scientifique, la profusion de textes déclinant les recommandations de bonne pratique, l observance de la pratique de l hygiène des mains est faible malgré la mise à disposition des SHA. Ceci est attestée par les résultats de l audit d observance réalisé en 2006 sur 2375 opportunités de soins : 1

observance de l'hygiène des mains dans 64%, améliorée toutefois en cas d isolement du patient (p < 10-3 ). Nous devons donc développer de nouveaux outils de communication qui pourraient concourir à l amélioration de l hygiène des mains dans nos établissements. Les usagers sont d ailleurs attentifs aux efforts qui seront consentis dans ce domaine. Ainsi, lors des premiers états généraux des infections nosocomiales qu ils ont organisé début 2007, ils ont eux-mêmes été source de propositions dans le cadre de la «Déclaration de Paris». Parmi les 24 propositions développées, l'une concernait la mise en place d un badge «Demandez-moi si je me suis lavé les mains» porté par les soignants, port sensé sensibiliser les porteurs et améliorer ainsi leur pratique. Notre projet s inscrit donc dans cette perspective. L objectif est de proposer aux établissements de santé de la région Franche-Comté un dispositif destiné à favoriser l observance de l hygiène des mains soit directement par prise de conscience du soignant, soit indirectement par l interrogation suscitée par les usagers. Une étude d impact sera menée pour évaluer l efficacité de ce dispositif. II- Réglementation/recommandations : Avis du comité technique national des infections nosocomiales du 5 décembre 2001 sur la place de la friction hydro-alcoolique dans l'hygiène des mains lors des soins Recommandations pour l hygiène des mains, SFHH, 2002 Recommandations OMS pour l Hygiène des Mains au cours des Soins (Version avancée) : Synthèse, OMS, 2005 Circulaire n 599 du 13 décembre 2004 relative à la mise en oeuvre du programme national de lutte contre les infections nosocomiales 2005/2008 dans les établissements de santé. Celui-ci a fixé 5 grandes orientations dont une concernant l amélioration de l organisation des soins et au développement de l évaluation des pratiques des professionnels de santé au moyen d audits de bonnes pratiques. L objectif quantifié étant qu en 2008, 75 % des établissements réalisent de tels audits (contre seulement 30% en 2003). La première thématique nationale retenue est celle de l hygiène des mains par friction avec des solutions hydro-alcooliques (SHA). Circulaire DGS/DHOS n 2005-384 du 11 août 2005 relative à la stratégie nationale d audit des pratiques en hygiène hospitalière a indiqué, par la diffusion du document «réussir un audit d opportunités d utilisation des solutions hydro-alcooliques pour l hygiène des mains». 2

Circulaire DHOS/E2/DGS/5C/2006/121 du 13 mars 2006 relative au tableau de bord des infections nosocomiales et portant sur les modalités de calcul et de présentation de l indicateur de volume de produits hydro-alcooliques consommé par les établissements de santé. Circulaire n 78 du 6 mars 2007 relative au bilan standardisé des activités de lutte contre les infections nosocomiales dans les établissements de santé pour l'année 2006 III- Phase «test» : population, matériel et méthode : Lieu de l étude : 1- Etablissements : Tous les établissements de santé de Franche-Comté sont éligibles. Ils ont été informés du projet et sollicités pour participer par courrier en avril 2007 (annexe 1). La participation se fait sur la base du volontariat. 2- Services : Au sein des établissements volontaires, 2 services «testeurs» seront tirés au sort par l équipe opérationnelle en hygiène (EOH) de la structure. Au sein de ces services, le badge sera porté par l ensemble des soignants. Deux services témoins, «non testeurs» du badge seront également tirés au sort. Le tirage au sort se fera avec l aide du RFCLIN pour éviter tout biais de sélection. Remarque : la participation de ces services à ce projet est subordonnée à l avis favorable du chef de service et du cadre de santé. Ainsi, par établissement, 4 services seront impliqués dans l évaluation du dispositif testé. Les professionnels : Tout personnel médical ou paramédical ayant en charge des patients dans les services inclus pourra être audité. Ce sont : 3

Outil à tester : Il s agit d un logo faisant apparaître le slogan «SHA pour tous, tous pour SHA» : * Solution Hydro-Alcoolique Ce logo est le fruit de la réflexion menée au sein du groupe de travail régional «Communication des ETS dans le domaine de la LIN» qui associe des professionnels de santé (présidents de CLIN, professionnels du RFCLIN), des directeurs d établissements de santé, des usagers et les autorités de tutelle représentées par la DRASS de Franche-Comté. Même si la proposition retenue est en adéquation avec la philosophie de ce qui avait été proposé par le LIEN, celle-ci est formulée en des termes considérés comme non agressifs et non vexatoires par le groupe de travail, par souci de ne pas mettre en difficulté le soignant qui le porterait. Mesure d impact : Pour tester l impact de ce badge sont proposées 2 approches complémentaires, quantitative et qualitative. Nous comparerons les résultats des 2 services «testeurs» aux 2 services «non testeurs» de l établissement dans le cadre d une étude de type avant/après, ici/ailleurs. Approche quantitative : La consommation des SHA (volume brut de consommation commandé par la pharmacie, tel que renseigné dans le bilan d activité de la LIN exprimé en litres) sera renseignée pour les services inclus et pour l ensemble de l établissement participant. La mesure du respect de l observance de l hygiène des mains sera réalisée. Si les services ont participé à l audit «observance de l hygiène des mains» en 2006, nous suggérons que leurs résultats soient utilisés pour la phase «avant» mise en place du badge. Un audit utilisant la même méthodologie que celle utilisée en 2006 sera réalisée pour la phase «après» (cf calendrier de l étude ci-après). 4

La mesure de l observance sera complétée par un audit des pratiques de l hygiène des mains. Approche qualitative : La perception du soignant et du soigné sera évaluée quant à l impact ressenti du port du badge. Cette approche est en cours de finalisation et les documents vous seront transmis ultérieurement. Référentiel utilisé pour les audits : Les protocoles institutionnels concernant l hygiène des mains seront utilisés comme référentiel. Recueil des informations : Un minimum des trente observations sera à réaliser dans chacun des services participants. Le recueil des données sera assuré par l EOH de l établissement pour éviter tout biais de mesure, à l aide des questionnaires standardisés joints en annexe 3 : les fiches de recueil des consommations des SHA : - questionnaire «établissement» : questionnaire n 1 - questionnaire «service» : questionnaire n 2 Ces fiches sont à renseigner à partir de données issues de la pharmacie de l établissement (pour les SHA) et de la direction (pole analyse de gestion pour le nombre de journées d hospitalisation) de manière trimestrielle sur l année 2007 et le premier trimestre 2008. la fiche de recueil relative à l audit des pratiques de l hygiène des mains : questionnaire n 3. Les observations seront réalisées de façon aléatoire au cours des périodes d étude «avant» et «après» la mise en place du badge dans le 4 services inclus (cf calendrier de l étude). et la fiche de recueil relative à l observance de l hygiène des mains: questionnaire n 4. Pour le remplissage de ce questionnaire, utiliser le protocole national «observance de l hygiène des mains» 2006 simplifié joint en annexe 2. cet audit sera réalisé dans les 4 services inclus aléatoire au cours des périodes d étude «avant» et «après» la mise en place du badge (cf calendrier de l étude). 5

Analyse des données : Les informations colligées seront adressées au RFCLIN pour saisie, analyse régionale et par établissement et restitution. ATTENTION : Nous attirons votre attention sur la rigueur à apporter au remplissage des questionnaires. En effet, nous allons automatiser la saisie informatique des données et pour ce faire, les croix et les chiffres ne doivent pas dépasser les limites des cases. Différents indicateurs seront calculés : L indicateur ICSHA par établissement et l objectif personnalisé par service grâce aux consommations de SHA et des journées d hospitalisation. L analyse des grilles d observation de l audit d observance et de l audit des pratiques d hygiène des mains permettra de mesurer la conformité (nombre de grilles conformes/nombre de grilles d observation)de ce qui a été observé par rapport aux recommandations nationales. L évolution avant/après et ici/ailleurs de la consommation en SHA, de l observance et de la gestuelle de l hygiène des mains selon la notion du port de badge par les professionnels. Le ressenti des professionnels et des usagers quant à leur perception sur le bien-fondé de cette expérience. Ainsi, à l issue de cette étude, nous disposerons d arguments objectifs pour retenir le principe du badge comme accélérateur des bonnes pratiques ou au contraire l écarter de l arsenal des outils à utiliser pour favoriser l hygiène des mains. Calendrier de la phase «test» : Septembre 2007 : Tirage au sort des 4 services par l EOH (2 testeurs et 2 témoins) en lien avec le RFCLIN Calcul du nombre de badges requis pour les deux services tirés au sort et transmission de l information au RFCLIN Envoi de badges par le RFCLIN à l EOH et du code établissement 6

Octobre-Novembre 2007 : Phase «avant» Audit des pratiques d hygiène Audit d observance de l hygiène des mains Recueil des consommations de SHA Décembre 2007 : Mise en place des badges dans la structure Janvier-février 2008 : Phase «après» Audit des pratiques d hygiène Audit d observance de l hygiène des mains Recueil des consommations de SHA Mars- Avril 2008 : Retour des questionnaires au RFCLIN Mai et juin 2008 : Saisie et analyse des données Restitution des résultats aux établissements Présentation des résultats lors de la prochaine journée hôpital propre Proposition de communication au congrès de la SFHH 2008 7