20 DECEMBRE DECRET RELATIF A LA PROMOTION DE LA SANTE A L'ECOLE

Documents pareils
Décret relatif à la promotion de la santé à l'école D M.B

D M.B Le Parlement de la Communauté française a adopté et Nous, Gouvernement, sanctionnons ce qui suit :

A.Gt M.B

Rubrique «Question juridique» - «Hygiène et normes sanitaires à l école»

A.R M.B /

L'EXEMPLE BELGE. Comme le note Valérie Létard, dans son rapport sur l'évaluation du plan autisme remis au Gouvernement en décembre dernier1:

D M.B

de la commune organisatrice ou bénéficiaire, ci-après dénommée «société de transports en commun bénéficiaire». Par dérogation aux dispositions de

Code de l'éducation. Article L131-1 En savoir plus sur cet article...

POLITIQUE RELATIVE À L EMPLOI ET À LA QUALITÉ DE LA LANGUE FRANÇAISE

D M.B

Circulaire n 5051 du 04/11/2014

362 Aides aux partenariats d'innovation

Protection Maternelle et Infantile Santé scolaire (33b) Professeur Dominique PLANTAZ Septembre 2004

N 23 SENAT PREMIÈRE SESSION ORDINAIRE DE PROJET DE LOI MODIFIÉ PAR LE SÉNAT. (Urgence déclarée.)

Loi concernant le régime linguistique dans l'enseignement L M.B

D M.B

LES INTERVENANTS EXTERIEURS GUIDE PRATIQUE ET PRECONISATIONS DEPARTEMENTALES Groupe départemental ARTS/EPS

Décret définissant la formation initiale des instituteurs et des régents D M.B

Texte de l'arrêté "Site e-business"

D M.B

Convention SEMU Pouvoirs Organisateurs (Enseignement Secondaire Artistique à Horaire Réduit) Date :... N SEMU :......

Loi n du 28 Juillet pour le développement de l alternance et la sécurisation des parcours professionnels

A.Gt M.B Le Gouvernement de la Communauté française,

Projet d établissement

INSCRIPTION d'un ETUDIANT ETRANGER DIPLOME à l'etranger

CIRCULAIRE N DU 2 JUILLET 2002

Caisse Nationale de l'assurance Maladie

Depuis 2009, l'éducation nationale s'est déjà mobilisée pour développer des banques de stages et des outils associés.

À l'intention des parents

Les badges de chantier*

Projet de loi n o 94. Présentation. Présenté par Madame Kathleen Weil Ministre de la Justice

CONDITIONS GENERALES DE L'OFFRE octobre 2011 PORTAGE DE REPAS DRÔME - DOUCE VIE SERVICES A LA PERSONNE page 1/6

3- FONDEMENTS. Politique relat ve aux contributions financières exigées des parents ou des usagers

Innovation technologique dans les établissements scolaires : l ENT, les impacts sur l organisation du travail et les risques associés

du 23 février Le Département de l'economie,

Etablissement et dépôt des comptes consolidés et du rapport de gestion consolidé

CIRCULAIRE N /09/2008

Règlement d Ordre Intérieur du service «Accueil Assistance» Remplacement de personnel dans les milieux d accueil

Chapitre IV : La Tenue Des Livres Le journal Le grand Livre

Guide d utilisation en lien avec le canevas de base du plan d intervention

POLITIQUE RELATIVE AUX CRITÈRES RÉGISSANT L ADMISSION ET L INSCRIPTION DES ÉLÈVES PRÉSCOLAIRE, PRIMAIRE ET SECONDAIRE

GUIDE POUR LA MISE SUR LE MARCHÉ DE DISPOSITIFS MÉDICAUX SUR MESURE APPLIQUE AU SECTEUR DENTAIRE

LA COMMISSION DE L'UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE (UEMOA)

DIVISION ORGANIQUE 11 AFFAIRES GÉNÉRALES - SECRÉTARIAT GÉNÉRAL PROGRAMME 0 SUBSISTANCE

BREVET INFORMATIQUE ET INTERNET

Le Parlement wallon a adopté et Nous, Gouvernement wallon, sanctionnons ce qui suit :

L'éducation et l enseignement supérieur sont les priorités de l'action de la Région Guadeloupe avec l'ambition d'assurer pour tous l'égalité des

Baccalauréat technologique

ASSOCIATION LOI DU 1er JUILLET 1901 COMITE DE COOPERATION AVEC LE LAOS ( C.C.L. )

LE BIEN-ETRE AU TRAVAIL DANS LE SECTEUR PUBLIC

Programme "Collège Numérique Rural"

LA PROCEDURE D'EVALUATION A.NA.PSY.p.e. EST LE RESULTAT D'UNE RECHERCHE

Adresse : Code postal : Ville : Tél :... Web : .@... Pays Préfixe Numéro tel direct : +... Adresse :... 3 année

COMMISSION SCOLAIRE DE LA BEAUCE-ETCHEMIN

REGLEMENT RELATIF AUX AIDES REGIONALES EN FAVEUR DES ELEVES ET ETUDIANTS EN FORMATIONS SOCIALES, PARAMEDICALES ET DE SANTE

TOUT SAVOIR SUR LE DECRET ATL

CHARTE DES BONS USAGES DES MOYENS NUMERIQUES DE L UNIVERSITE

Nations Unies et des Instituticns SpicialTsÉpç à Genève saisit cette occasion Pour renouveler au Bureau du Haut-Com

-15/ AOU LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

Questionnaire général (court)

Notice concernant les jeunes dans l'hôtellerie-restauration /

Comité sectoriel de la sécurité sociale et de la santé Section Sécurité sociale

École du Paysage et de l'horticulture

Comité sectoriel du Registre national. Avis RN n 01/2013 du 11 décembre 2013

CAISSE D EPARGNE Pour toutes les actions débutant le 19/02/2015

A.T.S.E.M. -Note de service n du 11 mars 1991 (BO no 1 2 du 21 mars 1991)


3-La théorie de Vygotsky Lev S. VYGOTSKY ( )

Politique relative au programme de gestion et de garde des documents semiactifs des professeurs et des organismes résidant

ORGANISATION DE L'ENSEIGNEMENT MATERNEL ET PRIMAIRE ORDINAIRE

L ATTESTATION D APTITUDE À LA CONDUITE

RÈGLEMENT DES STAGES SCIENCES PO BORDEAUX Conseil d Administration du

Frais et systèmes nationaux d'aides financières aux étudiants dans l'enseignement supérieur en Europe

TITRE III SANTÉ DES SPORTIFS ET LUTTE CONTRE LE DOPAGE. Chapitre II. Lutte contre le dopage. Section 3. Agissements interdits et contrôles

du 5 octobre 2004 relative à la simplification du régime d'entrée en vigueur, de transmission et de contrôle des actes des EPLE

CONVENTION DE STAGE ÉTUDIANT

Cahier des charges pour le tutorat d un professeur du second degré

BACCALAUREAT PROFESSIONNEL 3 ANS. La Certification Intermédiaire

DÉCLARATION DES INTÉRÊTS FINANCIERS DES DÉPUTÉS

COMITÉ CONSULTATIF EHDAA

LES OBLIGATIONS DE L'EMPLOYEUR EN MATIÈRE D'HYGIÈNE ET DE SÉCURITÉ AU TRAVAIL

Principales autorisations d absence. Référence : circulaire n du 02 août 2002 r elative aux autorisations d absence de droit et facultatives

Dispositions pour les apprentis Indications pour remplir le contrat d apprentissage et renseignements généraux

REFERENCE : B.O N 2832 DU 8/12/1967

Périodes de Formation en Milieu Professionnel : CHAPITRE V : Obligations de service

LES MISES A DISPOSITION DE SALARIÉS

OCTOBRE Editeur responsable Liliane Baudart Direction générale de l aide à la jeunesse Boulevard Léopold II, Bruxelles

(Avantages réservés aux Structures Commerciales Agréées par la FFESSM)

NEPALE NORD ESSONNE PALLIATIF

N de convention Audencia/MAE à rappeler pour toute candidature : 97/08

FONDATION STANISLAS POUR L EDUCATION - FSPE PROJET DE STATUTS.

Les articles modifiés par la loi Macron au 30 janvier 2015

Sur le rapport du ministre du travail et de la sécurité sociale, Vu la Constitution, notamment ses articles 85-4 et 125 (alinéa 2);

Règlement sur le Service dentaire scolaire

INTERNET ET e-commerce

Guide des Aides à la Mobilité

Aperçu et raison d être du programme d études

Transcription:

20 DECEMBRE 2001. - DECRET RELATIF A LA PROMOTION DE LA SANTE A L'ECOLE Version Initial. : Décret du 20/12/2001 relatif à la promotion de la santé à l'école 1 ère modification : Décret du 16/05/2002 relatif à la promotion de la santé dans l'enseignement supérieur hors universités ; 2 ème modif. : Décret 20/06/2002 modifiant le décret du 20 décembre 2001 relatif à la promotion de la santé à l'école ; 3 ème modif. : Décret du 03/03/2004 organisant l'enseignement spécialisé ; 4 ème modif. : Décret du 01/07/2005 portant diverses mesures en matière d'enseignement obligatoire et de promotion sociale, d'enseignement supérieur, de promotion de la santé à l'école, de la coordination de l'accueil des enfants durant leur temps libre et au soutien de l'accueil extrascolaire, de l'aide à la jeunesse, d'éducation permanente et de fonds budgétaires ; 5 me modif. : Décret du 20/07/2006 modifiant le décret du 20 décembre 2001 relatif à la promotion de la santé à l'école et le décret du 16 mai 2002 relatif à la promotion de la santé dans l'enseignement supérieur hors université ; 6 ème modif. : Décret du 19/10/2007 relatif à l'instauration d'un cadastre de l'emploi non-marchand en Communauté française ; 7 ème modif. : Décret du 15/02/2008 instituant un Conseil supérieur des Centres psycho-médico-sociaux ; 8 ème modif. : Décret du 30/04/2009 organisant un encadrement différencié au sein des établissements scolaires de la Communauté française afin d'assurer à chaque élève des chances égales d'émancipation sociale dans un environnement pédagogique de qualité ; 9 ème modif. : Décret du 17/07/2013 programme portant diverses mesures relatives aux Fonds budgétaires, à la santé, à la culture, à l'audiovisuel, à l'enseignement obligatoire et de promotion sociale, à l'agence pour l'évaluation de la qualité de l'enseignement supérieur, au financement de l'enseignement supérieur universitaire et non universitaire, aux bâtiments scolaires, à la recherche et à l'etnic. Publication au Moniteur Belge 17/01/2002 07/06/2002 16/07/2002 03/06/2004 02/09/2005 29/08/2006 15/01/2008 01/04/2008 09/07/2009 14/08/2013 Le Conseil de la Communauté française a adopté et Nous, Gouvernement, sanctionnons ce qui suit : CHAPITRE I er. - Champ d'application et missions Article 1 er. - Au sens du présent décret, on entend par : 1 promotion de la santé : la promotion de la santé, telle que définie à l'article 1 er du décret du 14 juillet 1997 portant organisation de la promotion de la santé en Communauté

2 service : le service de promotion de la santé à l'école exerçant les missions prévues par le présent décret dans les établissements scolaires subventionnés par la Communauté 3 centre : le centre psycho-médico-social de la Communauté française exerçant les missions prévues par le présent décret dans les établissements scolaires de la Communauté 4 centre psycho-médico-social : le centre organisé ou subventionné par la Communauté française, qui a pour mission d'assurer les tâches de guidance définies à l'arrêté royal du 13 août 1962 organique des centres psycho-médico-sociaux; 5 conseil de participation : le conseil de participation, tel que défini à l'article 69 du décret du 14 juillet 1997 définissant les missions prioritaires de l'enseignement fondamental et de l'enseignement secondaire et organisant les structures propres à les atteindre; 6 prophylaxie : ensemble des mesures permettant d'éviter l'apparition, le développement et la propagation des maladies transmissibles, à l'exception de toute mesure de vaccination obligatoire; 7 pouvoir organisateur : personne de droit public ou personne morale de droit privé qui organise les services visés au 2 du présent article. Art. 2. La promotion de la santé à l'école consiste en : 1 la mise en place de programmes de promotion de la santé et de promotion d'un environnement scolaire favorable à la santé; 2 le suivi médical des élèves, qui comprend les bilans de santé individuels et la politique de vaccination, tel que précisé à l'article 6; 3 la prophylaxie et le dépistage des maladies transmissibles, telles que précisées à l'article 7; 4 l'établissement d'un recueil standardisé de données sanitaires, tel que précisé à l'article 8. Le Gouvernement fixe la durée minimum des prestations affectées à chacune des actions visées à l'alinéa 1er, 1, 2 et 4, de manière à garantir la réalisation de l'ensemble de celles-ci. La durée des prestations affectée aux actions visées à l'alinéa 1 er, 2, ne peut être inférieure à 70 %. Art. 3. La promotion de la santé à l'école (PSE) est obligatoire dans tous les établissements d'enseignement fondamental et d'enseignement secondaire ordinaires et spécialisés, ainsi que dans les centres d'éducation et de formation en alternance, organisés ou subventionnés par la Communauté française. La promotion de la santé à l'école (PSE) est gratuite. Art. 4. 1 er. Pour les établissements scolaires organisés par la Communauté française, la promotion de la santé à l'école (PSE) est exercée dans les centres psycho-médico-sociaux de la Communauté française, par le personnel de ces centres. 2. Pour les établissements scolaires subventionnés par la Communauté française, la promotion de la santé à l'école (PSE) est exercée par les services agréés selon les dispositions du présent décret. Toutefois, la mise en place des programmes de promotion de la santé visés à l'article 2, alinéa 1 er, 1, est une mission remplie par les services agréés et par le personnel des centres psycho-médico-sociaux. Art. 5. 1 er.pour les établissements scolaires organisés par la Communauté française, le centre élabore au moins un projet de service pour l'ensemble des établissements relevant de son ressort d'activités.

Pour les établissements scolaires subventionnés par la Communauté française, le service élabore au moins un projet de service pour l'ensemble des établissements scolaires avec lesquels il a conclu une convention conformément à l'article 19. 2. Le projet de service visé au 1 er définit la politique de santé et les priorités que le centre ou le service entend développer pour les établissements scolaires, sur la base de leurs besoins et des priorités de santé publique établies dans le programme quinquennal de promotion de la santé et dans le programme communautaire opérationnel de promotion de la santé visés à l'article 2, 1 er et 2, du décret du 14 juillet 1997 portant organisation de la promotion de la santé en Communauté française. 3. Le Gouvernement fixe la grille de développement du projet de service, sa durée et le délai dans lequel il est envoyé au Gouvernement, à l'établissement scolaire, au centre psycho-médico-social et au centre local de promotion de la santé concernés. 4. La promotion d'un environnement favorable à la santé nécessite, en collaboration avec l'établissement scolaire, des actions relatives aux installations en général, et plus particulièrement aux classes, aux cantines, aux cours de récréation et aux installations sanitaires. Le service ou le centre transmet ses observations au pouvoir organisateur de l'établissement d'enseignement subventionné ou au directeur d'établissement scolaire organisé par la Communauté française. Il les transmet également au conseiller en prévention visé à l'article 33 de la loi du 4 août 1996 relative au bien-être des travailleurs. Art. 6. 1 er. Les bilans obligatoires de santé individuels des élèves qui comprennent l'examen médical et son suivi ainsi que la politique de vaccination sont réalisés, sous la responsabilité du médecin, selon les fréquences et les modalités fixées pa r le Gouvernement, sur avis de la Commission visée au chapitre IV. Ces fréquences sont fixées à cinq bilans au minimum et huit au maximum sur l'ensemble de la scolarité visée à l'article 3, alinéa 1 er. 2. Le Gouvernement prévoit des modalités particulières permettant l'organisation de bilans de santé supplémentaires spécifiques pour des risques particuliers ou imprévisibles, ou pour renforcer l'égalité des chances en santé. 3. Le Gouvernement fixe la mise en œuvre de la politique vaccinale, en déterminant les types de vaccins proposés gratuitement aux élèves, et l'âge de l'élève ou l'année scolaire auquel ce vaccin est proposé. Art. 7. Le Gouvernement fixe la liste des maladies transmissibles impliquant la mise en œuvre de mesures de prophylaxie et de dépistage, pour éviter leur propagation dans le milieu scolaire. Il fixe également les modalités de mise en œuvre des mesures visées à l'alinéa 1 er. Art. 8. L'établissement du recueil standardisé d'informations sanitaires doit contribuer à une définition des besoins locaux en matière de santé et à l'élaboration d'une politique communautaire pour la santé des jeunes. Le Gouvernement fixe le modèle de ce recueil, ainsi que le contenu des informations sanitaires qui y sont reprises. Il fixe également les modalités de transfert et de traitement de ces informations, dans le respect des dispositions de la loi du 8 décembre 1992 relative à la protection de la vie privée à l'égard des traitements de données à caractère personnel. Art. 9. Le Gouvernement fixe les modalités selon lesquelles les données individuelles relatives à la santé des élèves sont transmises aux services ou au personnel des centres par les parents, par la personne ou l'institution à qui la garde de l'élève mineur a été confiée soit par les parents eux-mêmes soit par une autorité publique, ou par l'élève majeur.

Art. 10. 1 er. Les services exercent leurs missions en étroite collaboration avec les centres psycho-médico-sociaux compétents. Cette collaboration vise à rendre optimal l'échange réciproque d'informations en matière d'actions de prévention, d'éducation à la santé et de suivi médical des élèves. 2. Dans leur mission de suivi médical des élèves, les services et le. Art. 11. 1 er. Les membres du personnel des services et des centres suivent une formation continuée. 2. Le Gouvernement fixe les modalités de coordination du personnel du service ou du centre personnel des centres collaborent avec : 1 les parents ou le milieu familial de l'élève; 2 les professionnels intervenant dans le cadre de la prise en charge individuelle de la santé des jeunes, et plus particulièrement le médecin généraliste ou le pédiatre. Dans l'accomplissement de leurs missions, les services ou le personnel des centres organisent la collaboration avec les intervenants suivants : 1 les centres locaux de promotion de la santé; 2 les divers professionnels intervenant dans le domaine de l'information et l'éducation pour la santé; toutefois, les actions de ces intervenants en milieu scolaire doivent résulter d'une concertation avec le service ou le personnel du centre et avec le centre psychomédico-social. Ils peuvent également collaborer : 1 avec les services spécialisés d'aide à l'enfance et à la jeunesse; 2 avec les services de prévention et de protection du travail visés par la loi du 4 août 1996 relative au bien-être des travailleurs lors de l'exécution de leur travail. 3 avec les services de l'office de la Naissance et de l'enfance. Article 11. 1 er. Les membres du personnel des services et des centres suivent une formation continuée. 2. Le Gouvernement fixe les modalités de coordination du personnel du service ou du centre. Article 12. - 1 er. Toutes les mesures individuelles ou générales d'ordre prophylactique à l'égard des élèves sont prises par le médecin du service ou du centre. Le médecin avertit de ses décisions le directeur de l'établissement. Le médecin du centre avertit également le directeur du centre. Les décisions du médecin lient les élèves, les parents ou la personne ou l'institution à qui la garde de l'élève mineur a été confiée soit par les parents eux-mêmes soit par une autorité publique, le pouvoir organisateur et le personnel de l'établissement scolaire. 2. Un recours non suspensif est ouvert auprès du médecin-fonctionnaire des services du Gouvernement visé à l'article 25, contre toute décision qui interdit temporairement ou définitivement l'accès de l'établissement à un élève, en raison du risque que présente son état de santé pour l'entourage. Ce recours peut être introduit par le pouvoir organisateur de l'établissement scolaire, par les parents ou par la personne ou l'institution à qui la garde de l'élève mineur a été confiée soit par les parents eux-mêmes soit par une autorité publique, ou par l'élève majeur.

Article 13. - 1 er. L'établissement scolaire est tenu de faire connaître aux parents, à la personne ou l'institution à qui la garde de l'élève mineur a été confiée soit par les parents eux-mêmes soit par une autorité publique, ou aux élèves majeurs, lors de l'inscription, le service ou le centre auxquels sont confiées les missions de promotion de la santé à l'école (PSE), ainsi que l'existence des sanctions pénales visées à l'article 29, 1er. 2. S'ils s'opposent au fait que le bilan de santé soit réalisé par le service ou le centre visé au 1 er, les parents, la personne ou l'institution à qui la garde de l'élève mineur a été confiée soit par les parents eux-mêmes soit par une autorité publique, ou les élèves majeurs, sont tenus de faire procéder au bilan de santé individuel par un autre service agréé ou par un autre centre, selon les modalités déterminées par le Gouvernement. 3. Le médecin du service ou du centre qui a procédé au bilan de santé individuel communique les conclusions de cet examen aux parents, à la personne ou l'institution à qui la garde de l'élève mineur a été confiée soit par les parents eux-mêmes soit par une autorité publique, ou à l'élève majeur, dans des termes empruntés autant que possible au langage courant. Il communique ces conclusions au médecin traitant désigné par les parents, par la personne ou l'institution à qui la garde de l'élève mineur a été confiée soit par les parents eux-mêmes soit par une autorité publique, ou par l'élève majeur, lorsqu'un suivi particulier est nécessaire ou lorsque les personnes visées ci-dessus en ont fait la demande. Il communique également ces conclusions au personnel médical du centre psycho-médicosocial, selon les modalités déterminées par le Gouvernement. Article 14. - Au plus tard le 1 er novembre de chaque année, l'établissement scolaire adresse au service ou au centre visé à l'article 13, 1 er : 1 la liste des élèves, inscrits dans l'établissement à la date du 1 er octobre; 2 la liste des élèves soumis à l'obligation du bilan de santé individuel visé à l'article 6. Bruxelles, le 27 mars 2003. Pour le Gouvernement de la Communauté française : Le Ministre de l'enfance, chargé de l'accueil et des Missions confiées à l'o.n.e., J.-M. NOLLET